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dimanche 16 octobre 2022

Interview Aaron Russo "l'instauration prochaine d'un nouvel ordre mondial"

 


vidéo ici

@wakeup: Il est l'heure de se réveiller

Russo a notamment été le manager de Bette Midler entre 1972 et 1979. Durant sa carrière cinématographique, il a produit des acteurs tels que Eddie Murphy, Dan Aykroyd dans Trading Places, qui deviendra pour le public un des classiques de Noël. Il réunira Nick Nolte, Morgan Freeman et Ralph Macchio dans Teachers. Il a reçu un Grammy, un Tony et un Emmy pour OL’ Red Hair is Back en 1978.

Son dernier documentaire, America…From Freedom To Fascism, sorti en 2006, dénonce la politique américaine en matière de taxe fédérale sur le revenu et quant au système bancaire fédéral. Selon lui, la politique américaine depuis la création de la Banque Fédérale Américaine, conduit à une restriction croissante des droits des citoyens américains, surtout avec la mise en place des nouvelles lois depuis les attentats du 11 septembre 2001 et de la création de la nouvelle carte d’identité.

Très impliqué dans la vie politique américaine, il s’est présenté aux élections du gouverneur du Nevada en 1998, sous les couleurs du parti Républicain, où il a fini deuxième, avec presque 30% des votes. Membre important du Parti Libertarien américain, il a été candidat de ce parti lors des primaires organisées pour l’élection présidentielle de 2004.

En 2007, dans une interview de Alex Jones, il dénonça le CFR, supporte les théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001, la guerre contre le terrorisme, ainsi que d’un « plan de domination mondial des banquiers », (les Rockefeller, etc.).

Il y raconte une discussion tenue entre Nicholas Rockefeller et lui-même 11 mois avant les attentats du 11 septembre 2001, expliquant entre autres les propos tenus par Nick Rockefeller : comment « un évènement allait se produire … et comment à partir de cet évènement nous (les USA) allions envahir l’Afghanistan, construire des pipelines pour amener le pétrole de la mer Caspienne, que nous allions envahir l’Irak pour prendre le contrôle du pétrole au Moyen-Orient et pouvoir nous implanter là-bas et intégrer cette région dans un nouvel ordre mondial et qu’ensuite nous irions nous occuper de Chavez, au Venezuela ainsi que de l’Iran. Je me rappelle qu’il me disait qu’on verrait des soldats fouiller des grottes à la recherche des responsables, en Afghanistan, au Pakistan et dans toutes ces régions-là. Il y aurait alors une guerre contre le terrorisme où il n’y aurait pas de véritable ennemi. Tout cela ne serait qu’une mystification. Ce serait une façon pour le gouvernement de contrôler les Américains.
Nick Rockefeller lui a aussi affirmé que ses projets pour l’avenir étaient de réduire la population mondiale de moitié et de remplacer la monnaie de papier par des puces sous-cutanées où seraient stockées toutes les informations personnelles de la personne. Tout ceci étant une manière détournée de contrôler ce que Nicholas Rockefeller a désigné comme les « serfs », les « esclaves », en parlant de la population mondiale.

Il évoque aussi l’émancipation des femmes comme étant une duperie. Ce mouvement n’aurait pour finalité rien d’autre que de doubler le nombre de contribuables et de demandeurs d’emploi, mais aussi de réduire l’influence familiale sur chaque enfant, qui finira, par la présence restreinte des parents, par s’attacher plutôt à l’État, de façon indirecte.

Il meurt six mois plus tard d’un cancer de la vessie après 6 ans de combat.

Source: https://blideodz.wordpress.com/2012/02/25/linterview-integrale-de-aaron-russo-en-francais-peu-avant-sa-mort/

Autre son de cloche ici : https://en.wikipedia.org/wiki/America:_Freedom_to_Fascism





mercredi 14 septembre 2022

Donbass, huit ans après


 Anne-Laure Bonnel

Après un premier documentaire, Donbass, tourné dans l'est en 2015, je reviens sur mes pas en 2022. Ce film est dédicacé à tous les civils de toutes les guerres. L'atmosphère est lourde. Nous sommes le 24 février 2022. Je suis de nouveau dans le Donbass. L'offensive russe gagne tout le pays. Interdite de séjour en Ukraine depuis 2015, je ne pourrai pas me rendre à Kiev. Je ne recevrai aucune réponse positive à mon attente d'une autorisation officielle. Ces images racontent le quotidien des civils de Donetsk. La population ici aussi continue sa descente en enfer. Une guerre qui a commencé en 2014 et n'a jamais vraiment cessé. Donbass est là pour rééquilibrer le débat. Pour donner la parole à ceux qui sont au cœur du conflit et que pourtant l’on ne voit et entend peu. Pour que puisse exister une autre manière de concevoir ce conflit, à l’abri des discours propagandistes et des positionnements non assumés. Le film n’est pas là pour déterminer qui du gouvernement ukrainien ou du gouvernement russe est le plus coupable. Donbass ne cherche pas à démontrer une théorie ou à défendre un camp plutôt que l’autre. Son objectif est de donner à voir le quotidien des populations civiles de l’Est plongées dans le tourment de la guerre. De comprendre quels peuvent être les ressentis de ces habitants. Donbass ne se prétend pas objectif, neutre ou encore exhaustif. Donbass est un film documentaire, et c’est pourquoi Donbass se veut subjectif. Suivez moi sur les réseaux: Mes réactions sur https://twitter.com/al_bonnel Mon fil d'actu sur https://www.facebook.com/sillonnerlem... Mes images sur https://www.instagram.com/annelaurebo... Mes rdv pro sur https://fr.linkedin.com/in/anne-laure...

vendredi 10 juin 2022

La loi, la liberté (9 juin 2022, 63 minutes) Par Bernard Crutzen.

 Extrait de la page http://liege.decroissance.be/covid.htm#documentaires  :

La loi, la liberté (9 juin 2022, 63 minutes)

Par Bernard Crutzen.

Après « Ceci n'est pas un complot » (en janvier 2021, voir ci-dessous), Bernard Crutzen propose « La loi, la liberté », un documentaire sur une crise devenue plus politique que sanitaire. Le film se focalise sur la situation en Belgique, en utilisant un procédé original : celui d'une lettre que l'auteur écrit à son père, médecin à la retraite.


mardi 1 mars 2022

Flashback - Le documentaire d'Oliver Stone « Ukraine on Fire », ou comment les États-Unis (et non la Russie) ont détruit l'Ukraine

 

Le documentaire phare d'Oliver Stone, Ukraine on Fire (l'Ukraine en feu), est enfin disponible en Occident.
Ukraine on Fire
L'Ukraine, cette « frontière » entre la Russie et l'Europe dite « civilisée », est à feu et à sang. Depuis des siècles, elle est au cœur d'une lutte acharnée entre certaines puissances qui cherchent à contrôler ce riche territoire et l'accès de la Russie à la Méditerranée.

Le massacre de Maïdan début 2014 a déclenché un soulèvement sanglant qui a débouché sur l'éviction du président Viktor Ianoukovytch, la sécession de la Crimée et sa réintégration au sein de la Russie, et une guerre civile dans l'Est de l'Ukraine.

Les médias occidentaux ont présenté la Russie comme l'instigatrice de ces troubles, et cette dernière a été sanctionnée et unanimement condamnée. Mais la Russie était-elle vraiment responsable de ces événements ?

Ukraine on Fire offre une perspective historique sur les divisions profondes qui affectent la région et qui ont mené à la Révolution orange de 2004, aux soulèvements de 2014 et au renversement brutal du président Ianoukovytch démocratiquement élu.

Présenté par les médias occidentaux comme une « révolution populaire », ce véritable coup d'État a été orchestré et perpétré par des groupes ultranationalistes et par le Département d'État américain.

Le journaliste d'investigation Robert Parry révèle que, dans les années 80, des ONG politiques financées par les États-Unis et des agences de presse ont pris le relais de la CIA, et commencé à promouvoir les desseins géopolitiques des États-Unis à l'étranger.

Oliver Stone, producteur délégué, a eu le privilège de découvrir les dessous de l'affaire en interviewant l'ancien président Ianoukovytch et l'ancien ministre de l'Intérieur Vitaliy Zakharchenko, qui lui ont expliqué que l'ambassadeur des États-Unis et différentes factions à Washington avaient activement conspiré pour provoquer un changement de régime en Ukraine.

En outre, dans son premier entretien avec Vladimir Poutine, Stone a interrogé le président russe sur l'importance de la Crimée, sur l'OTAN et sur la longue tradition d'interférence des États-Unis dans la région, notamment leur ingérence dans les élections et leurs efforts pour instaurer un changement de régime.

Ce documentaire est initialement sorti en 2016, mais comme on pouvait s'y attendre, Stone a rencontré des problèmes pour le faire distribuer aux États-Unis et dans les pays occidentaux. Une version doublée en russe avait rapidement vu le jour et avait été diffusée à la télévision russe, mais jusque-là, les peuples du « monde libre » n'avaient pas eu accès au documentaire dans son intégralité.

C'est désormais chose faite : le film est disponible en intégralité sur YouTube. Évidemment, nous encourageons chacun à soutenir le travail d'Oliver Stone en se procurant le DVD de ce documentaire.

Source Bitchute (en anglais) :


Source Odysee (en anglais) :



Source : https://fr.sott.net/article/31713-Le-documentaire-d-Oliver-Stone-Ukraine-on-Fire-ou-comment-les-Etats-Unis-et-non-la-Russie-ont-detruit-l-Ukraine


samedi 1 juillet 2017

Merci pour cette conversation, M. Poutine / Thank you for this conversation, M. Poutine

Avant de passer à l'article, pour télécharger l'émission COMPLETE (vostfr), cliquer sur

https://openload.co/f/eVaGmpR6oIg/Conversations_avec_monsieur_Poutine_%28complet%29.m4v



Article

source : http://arretsurinfo.ch/merci-pour-cette-conversation-m-poutine/


Etats-Unis Libye Russie Syrie Ukraine

Oliver Stone avec Vladimir Poutine. Capture d’écran de l’émission Conversations avec Vladimir Poutine
C’est un événement. Pendant quatre heures, les Français ont pu regarder sur France 3 les “Conversations avec M. Poutine” du cinéaste Oliver Stone. Comment ce documentaire de qualité, où la parole est longuement donnée au président de la Fédération de Russie, a-t-il pu passer entre les mailles du filet ? Comment a-t-il pu échapper à la vigilance de nos censeurs qui, au nom des droits de l’homme, nous infligent leur propagande en guise d’information ? Mystère, mais ne boudons pas notre plaisir.
Oliver Stone étant citoyen des USA, ces entretiens filmés entre juin 2015 et février 2017 portent pour l’essentiel sur les tensions géopolitiques entre Moscou et Washington. Lorsque le cinéaste lui demande, en février 2017, si l’élection d’un nouveau président américain est susceptible de changer quelque chose, Vladimir Poutine répond : “presque rien”. C’est “la bureaucratie”, explique-t-il, qui exerce le pouvoir à Washington, et cette bureaucratie est inamovible. En effet. A peine élu, Donald Trump est devenu l’otage de “l’Etat profond”.
L’intérêt de ces entretiens est qu’ils mettent en perspective la pesanteur du “deep State”, sa dimension structurelle. Les Russes ont le sens de l’histoire, et c’est pourquoi M. Poutine, pour comprendre le monde actuel, évoque l’usage de l’arme atomique contre Hiroshima et Nagasaki (août 1945). Privé de toute justification militaire, ce crime de masse a plongé l’humanité dans l’ère nucléaire. Pour Moscou, c’est le moment-clé de l’histoire contemporaine, celui qui fait tout basculer. En faisant peser la menace d’une destruction totale, Washington a pris une responsabilité gravissime.
La course aux armements n’est pas une invention moscovite. Dans les années 1980, une URSS fossilisée s’était laissé piéger par cette compétition mortifère, précipitant sa chute. Dans les années 2000, c’est encore Washington qui suspend les discussions sur les armes anti-missiles et s’empresse d’élargir l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie. Que dirait-on à Washington si la Russie nouait une alliance militaire avec le Mexique et le Canada ? Quand Oliver Stone évoque l’affaire – aujourd’hui oubliée – du destroyer US qui s’était dangereusement approché de la Crimée, M. Poutine demande ce que ce navire pouvait bien faire dans les parages. Mais la propagande a l’art d’inverser les rôles, et elle parla de provocation russe.
Passionnante mise en perspective, aussi, à propos de la lutte contre le terrorisme. La seconde guerre de Tchétchénie (1999-2009) fut déclenchée par l’agression djihadiste contre le Daghestan russe. Or les USA y ont joué un rôle particulièrement trouble. “Les Américains nous soutiennent en paroles contre le terrorisme, mais en réalité ils l’utilisent pour fragiliser notre situation intérieure”, dit le président russe. En 1980, Brzezinski tenait déjà les combattants du djihad antisoviétique pour des “Freedom Fighters”. Dans le Caucase, en Syrie, en Libye, la CIA a armé, financé et manipulé les desperados de l’islamisme radical. La Russie soviétique, puis post-soviétique, les a toujours combattus.
Chaque fois que son interlocuteur (qui n’est pas dupe) mentionne la rhétorique occidentale sur la menace russe, M. Poutine demeure le plus souvent impassible, esquissant parfois un sourire narquois. A Moscou, on l’a compris depuis longtemps : les Américains font le contraire de ce qu’ils disent et ils vous accusent de faire ce qu’ils font eux-mêmes. L’accusation d’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine (2016) est un véritable cas d’école. Lorsque la présidente du conseil national démocrate démissionna à la suite de la publication d’emails compromettants, Julian Assange a nié que sa source fût russe. Mais l’establishment a quand même pointé un doigt vengeur vers Moscou.
Car il fallait un coupable, et il ne pouvait être que moscovite. “Dans cette affaire, souligne M. Poutine, les Américains prétextent une intervention extérieure pour régler leur problèmes intérieurs”. Pour les USA, la Russie est à la fois un repoussoir et un bouc-émissaire. Un repoussoir, quand on brandit la prétendue “menace russe” pour contraindre les Européens à faire bloc derrière les USA. Un bouc-émissaire, quand on attribue à Moscou la responsabilité de sa propre incurie. Tout se passe comme si l’affrontement idéologique hérité de la “Guerre froide” avait fourni un prêt-à-penser inusable. Le manichéisme américain peint le monde en noir et blanc, et Moscou sera toujours la source du mal.
L’accusation d’ingérence russe dans la démocratie américaine est d’autant plus ahurissante que les dirigeants US, eux, interviennent ouvertement en Russie. Lors de la campagne présidentielle russe de 2012, Victoria Nuland, secrétaire d’Etat adjoint US, a déclaré : “Nous travaillons à l’intérieur et à l’extérieur de la Russie avec les militants russes qui souhaitent renforcer l’état de droit et la liberté de la presse, avec les LGBT”. Que dirait-on si le gouvernement russe “travaillait” aux USA avec des militants américains qui combattent le gouvernement des Etat-Unis ? Mais cette hypothèse est invraisemblable, car comme le dit M. Poutine, “nous ne nous mêlons pas des affaires intérieures des autres pays”.
Respect de la souveraineté des Etats et refus de l’ingérence étrangère, ces deux principes (qui en réalité n’en font qu’un) définissent l’approche russe des relations internationales. Si Moscou intervient en Syrie, c’est à la demande d’un gouvernement légitime en proie à l’invasion étrangère et au terrorisme de masse. Si la Russie a accueilli la Crimée, c’est parce que le peuple de Crimée l’a voulu expressément, au terme d’un référendum organisé par le Parlement de Crimée. Et cette sécession de la péninsule n’eût peut-être pas vu le jour si un putsch des nationalistes ukrainiens soutenu par la CIA, en février 2014, n’avait renversé le pouvoir légalement issu des urnes à Kiev.
Mais il est vrai que la Russie, elle, ne fomente pas de coup d’Etat avec l’aide de néo-nazis. Elle ne finance pas d’ONG pour déstabiliser les autres pays au nom des droits de l’homme, elle n’envoie pas ses troupes pour y instaurer la “démocratie”, et elle ne bombarde pas les populations pour “punir” les dirigeants qui lui déplaisent. Elle ne provoque pas la guerre civile pour s’approprier les ressources des autres pays, elle ne finance, n’arme ou ne manipule aucune organisation terroriste. Que l’on sache, la Russie n’a jamais utilisé l’arme atomique, ses services secrets n’ont jamais créé de “centres de torture” à l’étranger, et elle n’envoie pas ses drones tueurs dans une douzaine de pays. Elle ne couvre pas les océans de ses porte-avions, elle a 5 bases militaires à l’étranger quand les USA en ont 725, et son budget militaire représente 8% de celui du Pentagone. La Russie telle qu’elle est gagne à être connue.
Merci, M. Poutine, pour cette conversation.
Source: BRUNO GUIGUE·

Stone: le film sur Poutine «créera de la transparence entre nos nations»

Vladimir Poutine rit à la question d'un journaliste

2 juillet 2017

Conversations avec monsieur Poutine, par Oliver Stone


source : https://www.les-crises.fr/conversations-avec-monsieur-poutine-par-oliver-stone/

Je vous propose aujourd’hui des liens vers le documentaire où Oliver Stone est allé interviewer Poutine.

Il est visible une semaine sur le site de France 3 (après une rapide inscription), c’est donc le dernier jour pour les 3 premières parties. Vous pouvez les voir et enregistrer aussi via le très pratique Captvty.

Le réalisateur américain Oliver Stone a eu l’occasion de rencontrer le président russe Vladimir Poutine à douze reprises pendant deux ans. Il présente aujourd’hui le fruit de ces longs entretiens, menés au Kremlin ou dans les résidences officielles de Poutine à Sotchi. Poussé par Stone, l’homme d’État aborde en détail de nombreux sujets, de son accession à la présidence de la Russie à ses relations avec les présidents américains, en passant par l’héritage de l’Union soviétique. Les deux hommes abordent également la situation d’Edward Snowden, l’OTAN, la guerre en Syrie ou la question de l’Ukraine.
Pendant deux ans, le réalisateur Oliver Stone a eu l’occasion de s’entretenir avec Vladimir Poutine. Bénéficiant d’un accès sans précédent à l’intimité du président russe, il l’a accompagné au Kremlin ou lors de ses déplacements. A cette occasion, il a pu s’entretenir avec lui et le questionner librement sur les sujets les plus divers, comme ses relations avec les Etats-Unis ou l’histoire récente de la Russie.
Ancien membre du KGB, proche conseiller de Boris Elstine dans les années 1998, Vladimir Poutine accède à la présidence de la Russie en 2000. Depuis, il n’a jamais cessé de jouer un rôle de premier plan, soit comme Président, soit comme Premier ministre. Il mène une politique jugée conservatrice et cherche à rendre à la Russie le poids géopolitique qu’elle avait à l’époque de l’URSS, n’hésitant pas à engager des bras de fer avec les pays occidentaux, que ce soit à propos de l’Otan ou de la Syrie. Francis Letellier et ses invités tentent de percer à jour les véritables intentions de Vladimir Poutine et d’analyser sa politique.
Pendant deux ans, le cinéaste américain Oliver Stone a mené une série d’entretiens avec le président russe, Vladimir Poutine. Le chef d’Etat a accepté de lui ouvrir son univers, tant personnel que professionnel, lui livrant des confidences détaillées, sans refuser d’aborder aucun sujet. Poutine aborde ainsi bon nombre de thèmes délicats, comme son accession à la présidence, mais aussi son rapport au pouvoir, ou encore ses relations personnelles avec ses prédécesseurs, Boris Eltsine et Mikhaïl Gorbatchev, ainsi qu’avec les présidents américains qu’il a connus : Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama et Donald Trump. Le choix d’Oliver Stone de tourner aussi bien à l’intérieur du Kremlin que dans les résidences officielles de Poutine à Sotchi, et en dehors de Moscou, permet de saisir le leader russe dans son intimité et sa complexité.
Oliver Stone, cinéaste américain qui a réalisé «Platoon» ou encore «Snowden», s’intéresse à l’un des dirigeants les plus puissants de la planète : Vladimir Poutine, chef d’Etat russe. Il aborde en détail, dans une série d’entretiens avec le président, des sujets comme la surveillance de masse, son accession au pouvoir ou ses relations avec ses homologues américains comme ses prédécesseurs, poussant son interlocuteur sur des terrains parfois brûlants. Le cinéaste, rompu à cet exercice, tente de saisir le leader russe dans toute sa complexité, révélant dans le même temps sa propre vision du monde et des relations internationales.
Les réactions ont été très intéressantes : pour les néocons, les Français n’ont pas le droit de simplement écouter (avec esprit critique, évidemment) le président russe…
Fantastique billet de France Culture, avec un recueil de presque toute la russophobie française, avec mention spéciale à la fin pour mouiller le fils de Stone :
Et bien sûr BHL (qui n’est jamais qualifié de “controversé”, bien sûr) :
Vous noterez, en revanche, que vous ne connaissez RIEN du Président chinois, et peut-être pas même son nom…
Bonus :