dimanche 22 décembre 2019

La grève est-elle écologique ? Mille façons d'occuper le terrain


Disparition de l'argent cash ou comment le système va essayer de nous la mettre bien profond

La disparition de billet de 500 euros et la suite probable [titre original]

Il est maintenant établi que certains pays nordiques prévoient de
supprimer l’argent-monnaie, le cash autrement dit, au profit du seul
virtuel ! Tous les paiements DEVRONT se faire par carte ou par
application sur votre téléphone portable.
Je vous engage à bien lire ce qui suit, à y réfléchir et si vous voyez
clairement la menace que cela représente pour votre liberté, à le
transmettre au maximum de monde pour qu’au moins les gens comprennent
ce qu’une suppression du cash aura comme conséquences désastreuses.
Ceci dit, arrivera-t-on à l’empêcher ? La question reste posée ...

L’État s’est déjà retourné contre son peuple en lui prenant son argent
en 2008 pour le donner aux banques qui auraient du être mises en
faillite . Il s’apprête à recommencer ... et toujours “pour le bien
des gens” évidemment.

Réflexion soumise à votre sagacité.

Insidieusement, de nombreuses mesures législatives ou réglementaires
tendent à exclure les espèces (le cash / l’argent liquide) de nos
vies, à le rendre hors-la-loi.

De telles dispositions ont récemment été prises : renforcement des
restrictions sur les paiements en espèces, limitation des retraits et
dépôts d'espèces, contraintes sur les systèmes de paiements acceptés
par les commerçants, mesures tendant à rendre obligatoires les
paiements par cartes de débit ou de crédit, etc.

L'instauration d'une société sans espèces consacrerait la disparition
d'un droit fondamental : celui de la propriété de ce qui a été
légitimement acquis et que la monnaie sous forme d'espèces
matérialise.

Article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

En effet :

l'instauration d'une société sans espèces nous soumet au monopole du
lobby bancaire. Lorsque nous déposons de l'argent dans une banque, il
ne nous appartient plus : nous devenons créanciers de notre banque qui
nous doit notre argent. En cas de crise financière et bancaire, la
seule défense que nous ayons en tant que citoyen ordinaire consiste à
retirer notre argent. Dans une société sans espèces, cela deviendra
impossible.

l'instauration d'une société sans espèces institue un droit de regard
de l'État sur tous les achats et ventes que nous effectuons (heures et
lieux compris), ce que les dispositions permettent.

l'instauration d'une société sans espèces rend possible la mise au ban
de la société d'un individu de façon instantanée. Sans aucune
procédure légale, avec seulement l'intervention d'un « fonctionnaire
habilité » ou même par une erreur technique, nos comptes peuvent être
bloqués et nous ne pouvons plus effectuer aucun achat d'aucune autre
façon.

l'instauration d'une société sans espèces rend les déposants
prisonniers de leur banque, sachant que les nouvelles dispositions
européennes prévoient que nous autres déposants serons désormais
sollicités en cas de faillite de notre banque (bail-in).

l'instauration d'une société sans espèces rend possible une taxation
arbitraire de nos dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise,
comme l'a vivement recommandé madame Lagarde, présidente du Fonds
monétaire international.

l'instauration d'une société sans espèces rend possible l'application
de taux négatifs comme cela est déjà en vigueur dans certains pays. Ce
n'est qu'un impôt de plus prélevé sur nos comptes bancaires ; un impôt
levé arbitrairement -- sans avoir été débattu ni voté -- pour
subventionner les banques toujours « trop grosses pour faire faillite».

La société sans espèces rend possible l'arbitraire et la prédation.
Elle est contraire au droit de propriété.

Emmanuel MALMENDIER
Licence en droit U.Lg.
Master en fiscalité U.Lg. - Hec
Comptable - Fiscaliste agréé