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La disparition de billet de 500 euros et la suite probable [titre original] 
Il est maintenant établi que certains pays nordiques prévoient de
 supprimer l’argent-monnaie, le cash autrement dit, au profit du seul
 virtuel ! Tous les paiements DEVRONT se faire par carte ou par
 application sur votre téléphone portable.
 Je vous engage à bien lire ce qui suit, à y réfléchir et si vous voyez
 clairement la menace que cela représente pour votre liberté, à le
 transmettre au maximum de monde pour qu’au moins les gens comprennent
 ce qu’une suppression du cash aura comme conséquences désastreuses.
 Ceci dit, arrivera-t-on à l’empêcher ? La question reste posée ...
 L’État s’est déjà retourné contre son peuple en lui prenant son argent
 en 2008 pour le donner aux banques qui auraient du être mises en
 faillite . Il s’apprête à recommencer ... et toujours “pour le bien
 des gens” évidemment.
 
 Réflexion soumise à votre sagacité.
 
 Insidieusement, de nombreuses mesures législatives ou réglementaires
 tendent à exclure les espèces (le cash / l’argent liquide) de nos
 vies, à le rendre hors-la-loi.
 
 De telles dispositions ont récemment été prises : renforcement des
 restrictions sur les paiements en espèces, limitation des retraits et
 dépôts d'espèces, contraintes sur les systèmes de paiements acceptés
 par les commerçants, mesures tendant à rendre obligatoires les
 paiements par cartes de débit ou de crédit, etc.
 
 L'instauration d'une société sans espèces consacrerait la disparition
 d'un droit fondamental : celui de la propriété de ce qui a été
 légitimement acquis et que la monnaie sous forme d'espèces
 matérialise.
 
 Article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
 1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
 
 En effet :
 
 l'instauration d'une société sans espèces nous soumet au monopole du
 lobby bancaire. Lorsque nous déposons de l'argent dans une banque, il
 ne nous appartient plus : nous devenons créanciers de notre banque qui
 nous doit notre argent. En cas de crise financière et bancaire, la
 seule défense que nous ayons en tant que citoyen ordinaire consiste à
 retirer notre argent. Dans une société sans espèces, cela deviendra
 impossible.
 
 l'instauration d'une société sans espèces institue un droit de regard
 de l'État sur tous les achats et ventes que nous effectuons (heures et
 lieux compris), ce que les dispositions permettent.
 
 l'instauration d'une société sans espèces rend possible la mise au ban
 de la société d'un individu de façon instantanée. Sans aucune
 procédure légale, avec seulement l'intervention d'un « fonctionnaire
 habilité » ou même par une erreur technique, nos comptes peuvent être
 bloqués et nous ne pouvons plus effectuer aucun achat d'aucune autre
 façon.
 
 l'instauration d'une société sans espèces rend les déposants
 prisonniers de leur banque, sachant que les nouvelles dispositions
 européennes prévoient que nous autres déposants serons désormais
 sollicités en cas de faillite de notre banque (bail-in).
 
 l'instauration d'une société sans espèces rend possible une taxation
 arbitraire de nos dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise,
 comme l'a vivement recommandé madame Lagarde, présidente du Fonds
 monétaire international.
 
 l'instauration d'une société sans espèces rend possible l'application
 de taux négatifs comme cela est déjà en vigueur dans certains pays. Ce
 n'est qu'un impôt de plus prélevé sur nos comptes bancaires ; un impôt
 levé arbitrairement -- sans avoir été débattu ni voté -- pour
 subventionner les banques toujours « trop grosses pour faire faillite».
 
 La société sans espèces rend possible l'arbitraire et la prédation.
 Elle est contraire au droit de propriété.
 
 Emmanuel MALMENDIER
 Licence en droit U.Lg.
 Master en fiscalité U.Lg. - Hec
 Comptable - Fiscaliste agréé
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