"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
par courrier-stratèges 14 décembre 2021 - source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/14/de-quelques-principes-pour-resister-a-la-folie-covidiste
Par Bertrand Leroy-Donche - Il nous arrive de déplorer la faible résistance de beaucoup de nos compatriotes au conditionnement que met en place l'Etat depuis dix-huit mois afin d'instaurer un ordre sanitaire à tendance totalitaire. Mais n'est-ce pas d'abord que beaucoup de nos contemporains n'ont pas reçu les armes de la résistance intérieure, celle qui forge les volontés pour s'opposer à la peur et à l'intimidation? La liberté s'alimente à des principes supérieurs, à ce culte des "lois non écrites" qu'Antigone oppose à Créon. L'auteur du texte que republie le Courrier des stratèges ne cache pas que c'est dans son catholicisme qu'il a enraciné son goût indéfectible de la liberté. Nous avons aussi choisi de porter ce texte à la connaissance de nos lecteurs car il contraste heureusement avec la cécité d'une partie de la hiérarchie épiscopale à travers le monde face à la manipulation des gouvernements.
Ce texte est d’abord paru sur le blog de l’auteur: fracoisdesales.wordpress.com
Nous avons tous besoin, au milieu de l’épreuve actuelle, de réaffirmer des principes et des vérités fondamentales qui nous permettent de tenir face aux folles décisions des gouvernements et aux flots d’informations charriant beaucoup de mensonges et de propagande. De se dire et se redire les certitudes inébranlables que nous avons acquises et qui nous permettront de résister encore face à ce qui reste à venir. Car nous sommes sans doute au début d’une sorte de coup d’Etat mondial pour imposer, sous prétexte sanitaire, une limitation drastique des libertés partout dans le monde.
Au matin du premier confinement, j’eus l’intuition puissante d’un basculement dans un monde kafkaïen et absurde. Cette impression d’absurde dura plusieurs jours au milieu de ces rues vides et désertes. Cette intuition initiale ne s’est jamais démentie depuis, renforcée au contraire par la série de mensonges, de manipulations et d’injonctions contradictoires des gouvernements. Je compris donc qu’il s’agissait avant tout d’une crise politique avant d’être une crise sanitaire. Que tout était planifié pour mettre en place des mesures liberticides et totalitaires et d’user de la peur pour contrôler les populations. La peur la plus redoutable qui soit puisqu’il s’agit de celle de la mort ! Les gouvernements du monde entier se sont donc comportés comme des clans mafieux qui se servent des menaces physiques pour tenir leurs obligés.
"N'ayez pas peur!"
Le premier principe qui m’est apparu est donc celui du Christ à ses disciples, relayé par St Jean-Paul II le Grand dans sa lutte contre le totalitarisme communiste : « N’ayez pas peur ! » Oui, je décidais intérieurement de ne pas avoir peur du virus, de la maladie et de la mort. Envisager sereinement sa finitude et la perspective inéluctable de sa propre mort libère radicalement et permet de résister sereinement.
En outre, il est apparu assez rapidement pour celui qui voulait bien ouvrir les yeux que ce virus n’était pas très létal et qu’il touchait essentiellement les populations vieillissantes et/ou affaiblies par la maladie. Dès le début, rien ne justifiait un tel affolement et de telles atteintes à nos libertés civiles. Les traitements précoces qui apparurent très tôt, grâce au remarquable travail de vrais chercheurs comme le Professeur Didier Raoult, auraient dû suffire à traiter l’épidémie. Mais comme par hasard, tout fut fait pour les diaboliser et faire passer une molécule non toxique utilisée massivement depuis 70 ans pour une chimiothérapie agressive et extrêmement toxique.
Le bon sens
Et là apparaît un deuxième principe à mettre en œuvre pour résister : le bon sens ! Comme dit Descartes, le bon sens est la chose la mieux partagée au monde et finalement je crois que c’est vrai. Faites confiance à votre bon sens paysan qui est enfoui quelque part en vous !
Le bon sens commandait dans cette crise de tout utiliser. Or, les gouvernements interdirent ces traitements précoces et pire que tout, l’Etat interdit aux médecins de soigner ! La nature criminelle de ces décisions ne fait pour moi aucun doute.
Si cette crise n’est pas sanitaire mais que le virus n’est qu’une excuse pour prendre des décisions politiques au niveau mondial qui ne seraient pas possibles sans le contrôle extrêmement fin des populations, quelle est l’origine exacte de cette crise ? Quelle est sa nature ?
Quelques mois avant le déclenchement de l’épidémie, réfléchissant à la crise économique et monétaire que l’Occident affronte depuis 2008, j’eus la certitude que seulement deux solutions s’offraient à nos dirigeants.
Soit laisser s’effondrer le système et notamment l’Union européenne et l’euro en proposant des alternatives politiques de décentralisation radicales répondant aux désirs identaires nouveaux des peuples (Brexit, Trump, Catalogne…) et en se servant des technologies nouvelles répondant à ce désir de décentralisation radicale, je pense notamment à la Block Chain.
Soit accélérer le projet centenaire de gouvernance mondiale, exact opposé des désirs populaires exprimés récemment, en brusquant sa mise en place par l’installation d’un mode de gouvernance autoritaire dans tous les pays occidentaux. Il fallait simplement trouver les bonnes conditions pour réaliser ce coup d’Etat.
La virus Covid-19 fut l’occasion rêvée. Il y eut probablement une tentative en 2009 avec le virus H1N1 mais le virus ayant évolué naturellement vers des formes bénignes, l’épidémie s’arrêta d’elle-même.
Le Covdi-19 en revanche nous hante déjà depuis deux ans et chacun de ses variants provoquent une aggravation de la crise et des mesures de plus en plus liberticides et totalitaires. Il semble avoir été créé tout exprès…Le fait qu’il soit issu des recherches de gain de fonction semblent aujourd’hui une piste très sérieuse. Même si je ne crois pas que ce virus ait pu être créé dans le but d’engendrer cette panique, la question de son origine et de son instrumentalisation politique se pose de manière aiguë.
Le bénéfice des peuples est dans une organisation décentralisée
Un troisième principe politique de résistance apparait clairement ici : le bénéfice des peuples est toujours dans une organisation fortement décentralisée. Le bénéfice de l’Etat dans une organisation autoritaire et centralisée. Toutes les décisions politiques doivent être jugées selon ce principe.
Au matin du premier confinement, ces trois principes étaient déjà bien installés dans mon esprit ce qui m’a, je crois, permis de mesurer l’ampleur de la manipulation en cours au regard de la réalité, somme toute négligeable, de l’épidémie.
La dignité inaliénable et irréfragable de la personne humaine, la richesse précieuse de nos libertés personnelles, civiles et politiques, conquises de haute lutte, ne sont pas compatibles avec le régime inédit, mondial et autoritaire, qu’on cherche à nous imposer.
C’est un NON POSSUMUS radical que nous devons opposer aux dérives liberticides actuelles.
La science consiste à respecter le réel
Je souhaite maintenant aborder les principes scientifiques, heuristiques et épistémologiques qui permettent de résister à la fausse science et à la médecine corrompue qui se déversent dans nos têtes depuis le début de la crise.
Les menaces et pressions faites sur des sommités scientifiques et médicales qui ne sont pas conformes à la narration qu’on cherche à nous imposer doit alerter tout esprit rationnel. Qu’est-ce que la science ? Le doute. Le fait qu’on ne puisse pas critiquer le narratif officiel est un signe évident que nous ne sommes pas en présence d’un discours scientifique, ni même rationnel.
Le doute et la possibilité de falsifier la théorie dominante sont des principes épistémologiques qui sont aujourd’hui connus du grand public cultivé Or, face à la narration covidiste, il est interdit de douter et il est interdit de tenter de falsifier le discours dominant. Il s’agit donc de propagande, pas de science.
Ce qui m’a frappé depuis le début de la crise est cette volonté de noyer les citoyens sous des flots de statistiques qui semblent rationnelles et imparables. Les chiffres ne mentent pas…En fait si, les chiffres peuvent mentir, seuls les faits ne mentent pas.
Quatrième principe de résistance intellectuelle : La science c’est l’humble observation du réel, alliée à un discours qui suit les règles de la logique pouvant éventuellement déboucher sur une théorie mathématisée. La science n’est ni un flot de statistiques, ni de simulations numériques.
L’effondrement intellectuel des générations contemporaines permet toutes les manipulations, notamment celles des No Fake Med et celle de ceux qui vous noient sous un flot de statistiques invérifiables dont les biais sont impossibles à déterminer facilement pour un non spécialiste.
C’est à cause de cette incroyable confusion intellectuelle, savamment entretenues, que purent alors s’imposer des traitements expérimentaux.
Application de nos principes aux vaccins proposés
Si ces principes de refus de diffuser la peur, de bon sens, de décentralisation des décisions politiques et d’une conception rationnelle de la science avaient été maintenus, jamais ces vaccins géniques expérimentaux n’auraient pu être imposés à la totalité de la population mondiale, particulièrement occidentale.
Je souhaite maintenant appliquer ces principes au cas particulier des vaccins expérimentaux qui nous sont désormais partout imposés sous peine d’exclusion sociale. Celle-ci pouvant aller jusqu’à la mise en camp de quarantaine comme en Australie, ou pire, à la mise en danger de la vie en interdisant l’accès aux biens de première nécessités comme au Canada.
Première question. Comment des vaccins ont-ils pu être développés en six mois face à un virus inconnu, à l’origine incertaine, dont les conséquences cliniques commençaient seulement à être traitées et étudiées. Tous les spécialistes disent qu’il faut 7 à 10 ans pour mettre un nouveau vaccin sur le marché. La létalité du Covid-19 ne justifiait pas une telle précipitation.
En outre, ces traitements font appel à des technologies nouvelles, certes connues et développées en laboratoires et testées dans de rares essais cliniques, mais jamais utilisées à si large échelle. L’homme libre que je suis n’est pas un cobaye. Vous n’êtes pas des cobayes, aucun homme ne l’est !
Ici le bon sens et la prudence commandent de dire : non, je ne vaccinerai pas.
La technologie utilisée dite à ARN messager est très innovante et c’est très certainement une technologie qui apportera dans le futur de grands bienfaits à l’humanité. Mais la science, humble et patiente face au réel, nous dit aujourd’hui qu’une cellule vivante est la chose la plus complexe de l’univers. Nous ne savons non seulement pas synthétiser la vie, mais plus encore, nous ne savons ni la définir précisément, ni en fixer précisément les limites. Les virus étant d’ailleurs ironiquement à cette frontière entre vie et non vie…
En utilisant cette technologie qui va au cœur des mécanismes de la cellule pour faire une protéine toxique de la surface du virus Covid-19 nous jouons aux apprentis sorciers. Malheureusement, des premiers effets secondaires gravissimes commencent à apparaître : thromboses, myocardites et péricardites, troubles neurologiques, maladie de Kreuzfel-Jacob, affaiblissement du système immunitaire…
Je rappelle que les vaccins ne sont pas des médicaments. Ils ne soignent pas, ils préviennent. Injectés à une population en bonne santé, leur sécurité doit être absolue.
La véritable science, telle que nous l’avons définie, impose la prudence et de ne pas prendre l’humanité entière pour cobaye ! C’est pourquoi, non, je ne me vaccinerai pas.
Dès le début de la crise, des vétérinaires ont alerté sur la nature particulière des coronavirus. Les vétérinaires connaissent bien les coronavirus car ils sont à l’origine de plusieurs maladies mortelles chez des animaux domestiques ou d’élevage. Toutes les tentatives de vaccination contre les coronavirus se sont soldées par un échec. La mortalité post-vaccinale était beaucoup plus importante. C’est l’effet VAED (Vaccine Associated Enhanced Disease). Les anticorps formés au cours de la vaccination sont paradoxalement facilitateurs d’une post infection vaccinale au lieu d’en protéger. L’infection étant facilitée, les malades font des formes plus sévères. C’est ce phénomène qui s’est produit avec des vaccins Sanofi contre la dingue aux Philippines et qui a conduit à la mort de milliers d’enfants. SANOFI a été condamné. Les coronavirus sont connus pour créer le même effet.
La reprise épidémique dans des pays fortement vaccinés suggère que c’est cet effet qui se produit.
C’est pourquoi, non, je ne me vaccinerai pas, même avec des vaccins traditionnels à virus atténué.
Péril écologique, accélération numérique, ravages de la bien-pensance… Dans L’homme est un accident (Belin, 2021), un livre d’entretien avec Adrien Rivierre, expert reconnu de la mise en récit et contributeur régulier de cette plateforme, Enki Bilal parle de notre époque et de celle à venir avec la liberté de ton et de pensée qui le caractérise. Ses mots sont un éloge de la liberté et de la complexité, deux notions que le dessinateur estime aujourd’hui en péril. Nous publions ci-dessous les « bonnes feuilles » de cet ouvrage à découvrir en librairie ce mercredi 5 mai.
« Avec la rupture numérique actuelle, je crois que nous sommes plus proches de Matrix que de Brazil ! »
« La planète sera notre juge de paix »
« C’est bel et bien une dictature culturelle qui se met en place ! »
« Il faut jouir d’une liberté absolue, une liberté pure »
« Toujours viser la complexité : cette ambition doit être la boussole de l’humanité »
« La science-fiction donne des clés de compréhension incroyables »
« Avec la rupture numérique actuelle, je crois que nous sommes plus proches de Matrix que de Brazil ! »
« (…) En parlant de cette toile numérique, cela me fait penser aux visions exposées dans deux films. D’un côté, il y a Brazil de Terry Gilliam, et de l’autre Matrix des Wachowski. Le premier se déroule dans une ambiance orwellienne totalitaire où tout est parfaitement huilé. Sauf qu’un jour, le système déraille à cause de la chute malencontreuse d’un insecte dans l’imprimante de l’ordinateur central du Service des recoupements. Il faut noter ici qu’il s’agit d’une machine mécanique et non numérique. Ce grain de sable remet en cause l’ordre établi car au lieu de se lancer à la poursuite d’Archibald Tuttle, un dissident au régime, la police arrête un innocent, Archibald Buttle. D’une certaine manière, c’est un peu le monde ancien où il y avait cette volonté de tout contrôler et peut-être la capacité de le faire.
Au contraire, Matrix repose tout entier sur la logique même d’une accélération constante. Une matrice virtuelle existe en effet, parallèlement à notre monde et permet d’asservir les êtres humains. Avec la rupture numérique actuelle, je crois que nous sommes plus proches de Matrix que de Brazil ! Non seulement nous ne parvenons pas à ralentir, encore moins à marquer des temps de pause, mais il faut également prendre conscience de la puissance du numérique, cette machine-là ne se grippe pas. Et puis, il y a ce que nous voyons mais également des forces invisibles qui sont à l’œuvre, par exemple toutes celles qui pullulent sur le Darknet.
Je considère ainsi que ceux qui cherchent à réaliser des comparaisons avec des situations passées se trompent. L’ampleur et la déflagration du choc numérique requièrent de nouveaux outils d’analyse, il faut changer de logiciel. Certes, il existera toujours une rhétorique réactionnaire qui ne voudra pas de cette révolution… mais ses partisans sont ceux qui vont être éjectés les premiers. Ils le sont déjà d’ailleurs. Nous n’avons pas d’autre choix que de faire confiance à ce nouveau chemin numérique, pour le meilleur comme pour le pire. Qui peut raisonnablement croire qu’il est aujourd’hui possible de stopper cette dynamique ? »
« Je préfère le terme de planétologie à celui d’écologie car il dit plus immédiatement encore le défi auquel nous faisons face et la posture au monde que nous devrions adopter : la défense de la planète tout entière. La planétologie, c’est pour moi l’idée selon laquelle la planète doit être l’étalon avec lequel on juge toute idée ou action. (…) La planète sera notre juge de paix. C’est pourquoi la planétologie est avant tout humaine, au sens où les sujets de la pollution, de l’extinction massive d’espèces animales ou du dérèglement climatique doivent nous prendre aux tripes. Ce n’est pas parce que ces phénomènes se produisent à l’autre bout du monde ou ignorent les frontières qu’ils ne sont pas de notre responsabilité.
Je crois d’ailleurs que la planétologie devrait être un enseignement scolaire obligatoire dès le plus jeune âge. Il faut développer ce lien à la nature et le renforcer sans cesse pour l’endurcir. Allez tiens, un peu d’utopie ! Imaginons que dans un futur proche je sois le ministre de l’Éducation de tous les pays, ce qui sous-entend déjà qu’il y aurait un gouvernement mondial. Ma première mesure serait de rendre la planétologie obligatoire à l’école. Ce cours aurait pour objectif d’expliquer ce qu’est la planète Terre. Les professeurs montreraient aux élèves sa petitesse et sa fragilité dans le cosmos qui nous entoure. Ils leur diraient que c’est notre unique lieu de vie, que si nous la détruisons, il n’y a pas de plan B. Ils partageraient cette leçon que la planète est notre maison, la seule que nous ayons. Et puis, peut-être que pour les plus chanceux, grâce à un fou comme Elon Musk qui sera encore là, probablement avec une barbe blanche, ils pourraient faire un tour de la Terre pour mieux apprécier l’offrande qu’elle nous fait, celle de nous accueillir, de nous tolérer. (…)
La planétologie est une relation viscérale au monde qui nous entoure. (…) Tant que nous n’aurons pas cette idée chevillée au corps, dans nos pensées et nos actions, il sera très difficile de s’en sortir. »
« C’est bel et bien une dictature culturelle qui se met en place ! »
« Quand je vois toutes les actions menées au nom de la cancel culture, j’ai peur. J’ai peur car je n’oublie pas que lorsqu’une dictature arrive au pouvoir, la première chose qu’elle fait, c’est d’écarter certain·e·s écrivain·e·s et artistes ou de choisir quelles sont les œuvres autorisées et quelles sont celles à éliminer. Or, ce qui est nouveau c’est que cette fois-ci, ce n’est pas nécessairement le gouvernement politique en place qui agit en ce sens, en tout cas pas en France. Ce sont certaines personnes et certaines communautés qui jouent aujourd’hui ce rôle. (…)
Au rythme auquel vont les choses, je m’attends, d’ici quatre ou cinq ans, à vivre dans une société où les imaginaires seront fortement proscrits. L’imaginaire sera l’ennemi public numéro un. Il faut dire que c’est un suspect idéal puisqu’il est le garant de la liberté, du vagabondage, de l’irrévérence et de l’autonomie intellectuelle. Or, quand la volonté est celle d’un contrôle strict, voire d’une imposition coercitive d’idées ou de croyances, alors ces valeurs doivent disparaître au plus vite. En toute honnêteté, si je devais attendre le retour d’une dictature, j’aurais imaginé que celle-ci soit politique ou économique. Je me suis lamentablement trompé, c’est bel et bien une dictature culturelle qui se met en place !
De façon corollaire, la mémoire est également en grand danger. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui plus aucun devoir de mémoire car la cancel culture fait un tri de la mémoire des hommes… et des femmes, bien sûr. Au nom de quel principe faudrait-il garder tel souvenir plutôt qu’un autre ? Toute mémoire n’est pas reluisante et ne nous présente pas sous notre meilleur visage, mais je crois qu’il faut apprendre à regarder en face ce que nous avons fait et ce que nous sommes. Vouloir « gommer » est très dangereux. Quand je vois les débats pour savoir quelle statue il faudrait déboulonner et au nom de quoi, c’est ubuesque ! (…)
Nous ne devons pas oublier notre passé, il faut l’interroger et y revenir constamment. Je dirais même qu’il faut encore croire qu’il peut nous apprendre des choses sur aujourd’hui et demain. C’est un combat qui commence maintenant pour sauver notre culture. »
« Il faut jouir d’une liberté absolue, une liberté pure »
« Pour être le monde, il faut jouir d’une liberté absolue, une liberté pure. C’est la seule façon à mes yeux d’avoir une vision, c’est-à-dire de proposer une grammaire du monde, avec ses règles et ses exceptions. Cette démarche est inattaquable. Bien sûr, mes albums de bande dessinée peuvent tomber des mains de certaines personnes. Le lecteur peut détester ce que je fais, ou au contraire adorer, mais en aucun cas dire c’est bien ou c’est mal. (…) Mon indépendance est tout ce que j’ai de plus cher, la chose à défendre coûte que coûte. L’indépendance c’est être capable de penser par soi-même, de s’arrêter sur un sujet et de se demander ce que l’on en pense, véritablement. Aujourd’hui, avec le flux ininterrompu d’informations qui ne cesse de circuler, la tâche est ardue. Il faut éviter de penser par procuration. (…)
Le meurtre de Samuel Paty est un traumatisme d’une immense violence. Un traumatisme qui risque de se répéter, malheureusement. Je ne suis pas un dessinateur comme ceux de Charlie Hebdo ou Hara-Kiri mais je suis leur frère. J’admire ce qu’ils font. Cette irrévérence noble. Ce talent pour tordre l’actualité, pour la violenter, je dirais même pour la violer parfois. Ce sont des compagnons de l’audace, de l’humour gras, des blagues foireuses. On peut trouver que ce n’est pas toujours bon mais c’est la loi du genre, c’est salubre, et il y a de la vie dans ce qu’ils font. À travers cet événement, c’est donc toute la liberté d’expression qui est en sursis. Un combat de tant de siècles…
Je pense véritablement que selon la réponse que nous formulons face à une telle attaque, nous faisons un choix de civilisation. D’un côté, ceux qui veulent museler cette liberté d’expression, qu’importe au nom de quelles idéologies, religions ou desseins politiques. De l’autre, ceux qui veulent la défendre comme ce qu’ils ont de plus cher. La fracture est là et elle est en train de scinder notre monde. Alors, comme tous ceux qui les soutiennent, je dis à Charlie Hebdo de continuer tous azimuts car ils expriment une vitalité qui doit demeurer indestructible. Nous ne devons pas baisser la garde et reculer. Nous sommes du côté de la vie ! »
« Toujours viser la complexité : cette ambition doit être la boussole de l’humanité »
« Modestement, je dirais qu’il faut combattre la pensée simpliste (…) et toujours viser la complexité. L’ambition peut être modeste mais elle doit être la boussole de l’humanité. C’est la raison pour laquelle mes œuvres font la part belle à l’hybridation, à la transformation et aux relations entre le passé, le présent et l’avenir. J’essaie de montrer les intrications et les enchevêtrements entre les choses. C’est une lutte permanente et non un état que l’on atteint à un moment donné.
C’est d’ailleurs ainsi que je conçois mon rôle en tant qu’artiste, en prenant en compte cette complexité et en adoptant une vision globale sur le monde. Disons que je ne m’assigne pas cette tâche précisément mais je pense que l’artiste est le monde s’il parvient à faire cela. Il s’exprime en son nom bien sûr mais il le fait aussi au nom du grand mystère de la vie, des premières origines aux contrées lointaines du futur en passant par tous les événements que nous vivons, ici et maintenant. C’est une conscience que je garde toujours en moi. Et je me rends compte que l’os que j’ai envie de ronger c’est celui du monde, dans sa complexité et dans sa globalité. Difficile de dire pourquoi et d’où cela vient. Je me souviens que ma fascination pour H. P. Lovecraft est par exemple liée à la cosmogonie et à la cosmologie qu’il a su développer. (…)
Toute ma démarche est un combat contre une pensée et une conception du monde qui seraient simplistes et binaires. D’ailleurs, je ne crois pas à l’atteinte de vérités uniques et immuables. Ainsi, dans mes œuvres, tout est une question de nuances, de fausses pistes, de faux-semblants, d’illusions. Je peins la complexité, seule façon d’essayer de comprendre le monde, ce qui nous arrive, et peut-être qui nous sommes vraiment.
Cette idée d’embrasser la complexité est peut-être une forme d’éthique que je me suis forgée moi-même, je ne sais pas… Ce qui est certain c’est que je n’aime pas chez l’humain la malhonnêteté intellectuelle, cette disposition de l’intelligence à masquer les choses plutôt qu’à essayer de les comprendre. Pour prendre un exemple trivial, je déteste le questionnaire de Proust. Je déteste ce genre d’artifices qui simplifient la pensée à outrance. Encore une fois, aujourd’hui j’ai le sentiment que le réductionnisme intellectuel s’impose partout, cela fait des ravages. Cela ne veut pas dire que tout ce que j’avance est la vérité mais j’essaie de faire honneur à notre intellect en m’efforçant de réfléchir au monde qui se présente à moi. »
« La science-fiction donne des clés de compréhension incroyables »
« L’éducation doit l’emporter sur tout. Une éducation universelle pour tous dès le plus jeune âge, non sectaire, non obscurantiste. Donc, exit les religions. Qu’elles restent dans les sphères privées. C’est la priorité des priorités, cela l’a toujours été mais je crois que nous l’avons un peu oublié aujourd’hui. En développant cette exigence de l’ouverture sur le monde, de l’humain, du respect de la nature, tout deviendrait ensuite beaucoup plus facile.
J’ai toujours défendu la création artistique et en particulier la science-fiction. Je suis désolé de le dire mais pour moi certains textes de science-fiction dépassent largement des œuvres adoubées par la « culture officielle ». Je le dis et je l’assume ! (…) Imagine un peu un professeur de français qui aurait compris que les enjeux à venir ont des réponses pertinentes chez Asimov, Lovecraft, Philip K. Dick, H. G. Wells ou aujourd’hui Damasio, et qui mettrait ces textes au programme plutôt que Hugo, Proust ou Zola…
On a souvent considéré que la science-fiction n’était pas à la hauteur du monde culturel, or aujourd’hui, on voit les clés de compréhension incroyables qu’elle donne. Pour moi, cette littérature est une façon pertinente de regarder le monde, de penser ce qui nous arrive. J’ajoute même que je suis convaincu que la science-fiction permet de porter un regard acéré sur le monde, un regard politique, au sens où elle a les deux pieds ancrés dans le réel à tel point que parfois celui-ci nous revient à la figure ! »
Le livre ici https://fr.calameo.com/read/006598344b9ab86d48c91
À propos de Eléonore Visart de Bocarmé
Eléonore Visart de Bocarmé est née à Bruxelles en 1942. Catholique pratiquante, elle vit comme la majorité de ses concitoyens. A la suite d'une dépression, elle remettra tout en question : la société et notamment la religion et la médecine. Elle comprend que l'humanité doit changer complètement d'attitude envers la vie, humaine et animale et abandonner ses traditions, ses cultures, ses croyances qui l'ont amenée au bord du gouffre, sinon elle risque bien de disparaître. Elle va tenter d'éveiller les consciences par des lettres, des conférences, des livres : Ces chrétiens, ambassadeurs du Christ (1989), Cette vie que nous assassinons (2000), Parcours d'une révolutionnaire, en 2 tomes (2007.
Ce dernier livre, Mon enfant face à l'ennemi invisible
Ce livre est la suite de « Parcours d'une révolutionnaire » paru en 2007
Nous partageons, au fil des pages, la longue quête de l'auteure, son cheminement respectueux de toutes formes de vie sur Terre, sa vision claire et acide d'une existence humaine qui planifie consciemment sa perte.
Réveillons-nous !
Entre désespoir et colère, Eléonore y décrit ses actions dans ce monde en péril.
En miroir, c'est le calvaire de sa fille, atteinte d'un cancer du sein, qu'il nous est donné de vivre au jour le jour. La jeune femme témoigne de son vécu de guerrière, face à ce qu’elle appelle, « l’ennemi invisible
L’auteure propose des solutions pour changer le cours des choses, éviter l’autodestruction de l’humanité et nous faire entrer dans une nouvelle ère.
L’idéologie de la vaccination intégrale et répétée des populations est une sorte de nouvelle religion, avec son dieu, ses grands maîtres argentiers, ses dévots, ses techniques de propagande de masse et ses mensonges éhontés. En ouvrant désormais la voie à la vaccination des enfants et en créant par ailleurs entre les citoyens des discriminations inédites pour des régimes réputés démocratiques, elle viole des droits humains que l’on croyait « inaliénables » et dresse les citoyens les uns contre les autres. Plus de 1.500 universitaires, médecins et soignants alertent dans une tribune sur QG, le média libre
La séquence d’appel à la vaccination des enfants par le gouvernement français ce lundi 6 décembre était écrite d’avance. L’Agence européenne du médicament (EMA) avait autorisé le 25 novembre l’usage des vaccins expérimentaux contre le Covid-19 chez les enfants âgés de 5 à 11 ans, ne faisant que suivre une nouvelle fois la Food and Drug Administration (FDA) américaine (communiqué du 29 octobre). Ceci ne concerne plus désormais que le produit de Pfizer/BioNTech, même s’il faut bien par ailleurs continuer à écouler le stock de celui de Modernadans les vaccinodromes. En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) lui emboîtait le pas en proposant (le 30 novembre) de vacciner tous les « enfants fragiles », à savoir « tous ceux qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder et pour ceux vivant dans l’entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination ». Elle appelle cela « la stratégie du cocooning », une appellation d’apparence bienfaisante, qui masque le fait que les enfants sont bien moins contaminants que leurs parents et leurs enseignants (comme le montre une étude de l’Institut Pasteur). Et la HAS annonce déjà qu’elle « se prononcera ultérieurement sur la pertinence d’élargir cette vaccination ». Le premier groupe (les enfants « à risque ») concernerait déjà au bas mot 360.000 personnes. Mais, bizarrement, la HAS ne chiffre pas le second groupe, celui des « enfants de 5 à 11 ans vivant dans l’entourage de personnes immunodéprimées ou celui de personnes vulnérables non protégées par la vaccination ». Il faut dire que, selon le gouvernement, le taux de vaccination des personnes de plus de 65 ans dépasse les 92% en France, de sorte que l’on ne voit pas très bien combien de « personnes immunodéprimées ou vulnérables » ne seraient pas encore vaccinées. Mais peu importe en réalité, l’essentiel est de continuer la grande marche en avant vers la vaccination intégrale (et répétée tous les six mois au minimum) de toute l’humanité. Telle est la nouvelle religion qui se répand dans le monde et permet aux grands maîtres argentiers Pfizer et Moderna d’engranger 1 000 dollars de bénéfice par seconde à chaque instant de nos vies, le tout orchestré par leurs vassaux régionaux que sont devenus la plupart des gouvernements occidentaux ainsi que les agences internationales – à commencer par une Commission Européenne emmenée par une Ursula von der Leyen orchestrant la grande opération vaccinale tout en ayant un fils travaillant pour le cabinet McKinsey et un mari directeur d’une entreprise de biotechnologies orientée vers les thérapies génétiques.
Les ressorts éculés de la propagande de masse
Pour y parvenir, ces gouvernements (et les nombreux journalistes qui les suivent au garde-à-vous) utilisent toutes les vieilles ficelles de la propagande. La logique de base est celle qu’expliquait déjà Jacques Ellul il y a 60 ans (Propagandes, 1962) : « En face de la propagande d’agitation [des révolutionnaires, des putschistes, des terroristes], nous trouvons la propagande d’intégration, qui est la propagande des nations évoluées, et caractéristique de notre civilisation. C’est une propagande de conformisation ». En effet, « dans une démocratie, il faut associer les citoyens aux décisions de l’Etat. C’est là le grand rôle de la propagande. Il faut donner aux citoyens le sentiment d’avoir voulu les actes du gouvernement, d’en être responsables, d’être engagés à les défendre et à les faire réussir ». On reconnaît là le fondement de ce qui est appelé nudge de nos jours, un mot anglais à la mode pour désigner de vieilles techniques de marketing et de publicité. C’est en effet aux années d’entre-deux-guerres que remonte cette conception moderne de la propagande. L’un de ses maîtres à penser fut Edward Bernays, dont toute l’œuvre de propagandiste et de publicitaire reposait sur l’idée que « la masse est incapable de juger correctement des affaires publiques et que les individus qui la composent sont inaptes à exercer le rôle de citoyens en puissance qu’une démocratie exige de chacun d’eux : bref, que le public, au fond, constitue pour la gouvernance de la société un obstacle à contourner et une menace à écarter », comme le résume son préfacier français.
Le premier socle permanent de cette propagande est la peur, qui permet de placer les sujets en état de suggestibilité. Après avoir longtemps nié l’existence des variants (sans doute parce que c’est l’IHU de Marseille qui le montrait), le gouvernement s’en est emparé pour renouveler cette stratégie de la peur. Chaque nouveau variant permet ainsi de relancer l’idée simplette des « vagues » successives censées nous submerger, et vient justifier de nouvelles étapes dans l’objectif de vaccination intégrale, tout en détournant l’attention des véritables causes de la mortalité occasionnée par ces virus. Causes qui sont essentiellement d’une part la proportion croissante de personnes atteintes de maladies chroniques environnementales (obésité, diabète, insuffisances cardiaques ou respiratoires, etc.), d’autre part la tiers-mondisation de l’hôpital public.
Vient ensuite la technique de propagande « blouses blanches et galons » bien décrite par Etienne Augé (Petit traité de propagande. À l’usage de ceux qui la subissent, 2007). Elle consiste à « faire appel à des individus disposant de par leur titre, grade ou mandat, d’une autorité sociale susceptible de bénéficier d’une crédibilité sans rapport avec leurs propos et de provoquer chez leur audience une adhésion à leurs idées, arguments ou actions ». Ainsi peut-on constater dans les médias « l’apparition de spécialistes-professionnels, capables d’intervenir sur des sujets dont ils n’ont parfois pas une connaissance suffisante mais sur lesquels ils parviennent à s’exprimer avec un langage convaincant. Leur discours est perçu par la plupart des non-spécialistes comme un avis valant expertise car on a pris soin de les présenter, par exemple par le biais d’un bandeau à la télévision, en mettant en valeur leurs titres, tels que docteur, professeur, général, ainsi que leur domaine d’expertise ». Bien entendu, pour que cela fonctionne, il faut soigneusement dissimuler leurs fréquents liens avec les industries pharmaceutiques.
En outre, les gouvernements comme celui de la France utilisent massivement un autre classique de la propagande d’Etat qu’Etienne Augé appelle « le choix truqué ». Il consiste à « proposer à un public un choix, comme s’il lui revenait de trancher et de choisir la meilleure option, tout en sachant à l’avance quel sera le résultat de cette consultation. Ainsi, le propagandiste met l’auditoire devant l’alternative entre un choix inacceptable qui sera nécessairement rejeté, et une option qui apparaîtra comme peu désirée mais inéluctable devant l’ampleur du danger qui menace ». Vaccinés ou reconfinés ? Vaccinés ou remasqués ? Vaccinés, guéris ou morts ? L’histoire était écrite d’avance pour qui sait la reconnaître: « on utilise le choix truqué principalement pour expliquer des sacrifices ou pour annoncer des mesures drastiques. Il n’est pas rare, dans ces cas-là, que l’on utilise des expressions inquiétantes, car l’objectif est de montrer qu’il n’existe qu’une solution pour prévenir une catastrophe ». Et l’auteur de conclure que le chef politique doit alors« s’imposer dans un rôle de sauveur qui sait apprécier l’altruisme de ses ‘ouailles’. Il peut demander qu’on lui sacrifie certaines libertés primaires afin de mieux garantir la sécurité de chacun dans des temps troublés. Cette technique se retrouve à l’origine de la plupart des systèmes de domination massifs qui conduisent à des dictatures ».
Enfin, arrive la technique de la grenouille ébouillantée dans la célèbre fable : plongez une grenouille dans de l’eau bouillante et elle bondira pour s’échapper, mais plongez-la dans de l’eau froide et portez progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdira et finira par mourir de cette cuisson sans s’en apercevoir. Les gouvernements usent et abusent de cette technique de contrainte en passant leur temps à jurer que telle obligation n’arrivera jamais ou que telle catégorie de la population ne sera jamais concernée, afin de ne pas alarmer la population. Tout en réalisant la chose petit à petit. Ainsi la vaccination fut-elle d’abord réservée aux personnes les plus âgées et aux professionnels de soins. Ensuite, elle a été élargie progressivement aux adultes des tranches d’âge inférieures, avant de passer aux adolescents, puis aux enfants. Aujourd’hui ce sont les enfants réputés « fragiles », pour continuer à jouer le noble rôle de protecteur. Demain, ce sera en réalité la totalité.
La réalité n’a pas grand-chose à voir avec cette propagande
La réalité, elle, se moque de ces manipulations des peuples. Elle se résume en cinq constats.
Figure 1 : Évolution par rapport à 2019 du nombre de décès cumulé selon l’âge
Le premier est que la prétendue « pandémie du siècle » n’a jamais menacé les personnes âgées de moins de 60 ans. S’il y a bien une catégorie de personnes qui ne risquent rien statistiquement, ce sont les enfants. Les statistiques de mortalité établies par l’INSEE montrent même que les personnes âgées de moins de 25 ans ont connu une sous-mortalité en 2020 et 2021 par rapport à 2019 (Figure 1 ci-contre). Quant à celles âgées de 25 à 49 ans, elles n’ont globalement pas vu la différence. La figure montre aussi que, sur la période actuelle (1er juin – 8 novembre 2021), il n’y a pas non plus de surmortalité chez les 50-64 ans.
Le deuxième constat est qu’il n’est pas justifié d’annoncer systématiquement le pire, aujourd’hui l’imminence d’une « cinquième vague ». La réalité est d’abord qu’il est fallacieux de présenter une courbe des « cas positifs » (qui dépend de nombreux facteurs, à commencer par la fréquence des tests) comme une courbe du nombre de « malades ». L’immense majorité des personnes porteuses de ce virus ont toujours été peu ou pas symptomatiques. Ensuite, les hospitalisations et les décès augmentent certes lentement, mais c’est le cas chaque année à cette période d’entrée dans l’hiver. Les données du réseau Sentinelles (un réseau français qui existe depuis 1984 et qui constitue un échantillon de plusieurs centaines de médecins généralistes faisant remonter leur activité médicale sur les maladies infectieuses) montrent même que le nombre de malades se situe actuellement très en deçà non seulement des deux principales épidémies de Covid (mars-avril 2020 et octobre-novembre 2020), mais aussi des années de plus fortes grippes saisonnières (Figure 2 ci-contre). Ceci signifie que la spécificité de l’épidémie de Covid ne réside probablement pas dans sa dangerosité intrinsèque, mais bien plutôt dans la réponse thérapeutique, ou plutôt l’absence de réponse thérapeutique, qui lui a été opposée par les médecins du fait des consignes gouvernementales qui ont privilégié d’abord des mesures non-pharmaceutiques (confinements, couvre-feux, etc.), ensuite la « solution vaccinale ».
Figure 2 : comparaison du nombre de malades recensés lors des épidémies de Covid (2020-2021) et des épidémies de grippes saisonnières 2019 et 2020
Le troisième constat est que la vaccination se dirige vers 100% de couverture de la population générale sans que cela ne change rien à la dynamique des épidémies successives provoquées par les variants. C’était déjà le cas du variant Delta (Indien) lors de l’étédernier, et c’est à nouveau le cas du variant sud-africain dit Omicron (apparemment moins dangereux que les précédents). La conclusion est fatale : le sauvetage par la vaccination générale est un mythe. Comme toutes les religions, il ne repose que sur la foi des croyants. La réalité, visible depuis plusieurs mois, est que la vaccination n’enraye nullement la propagation de l’épidémie. Et pour cause, il est bien établique la vaccination n’empêche ni la contamination ni la transmission du virus.
Le quatrième constat est que, comme toutes les idéologies religieuses ou laïques, la vaccination intégrale est une structure psychorigide aveugle à tout effet pervers et sourde à toute remise en cause. En l’occurrence, il est tabou de parler d’effets indésirables graves liés à la vaccination des jeunes. Or la réalité est là, qui ne pourra pas être indéfiniment cachée sous le tapis. Les adeptes de la nouvelle religion ont déployé de grands efforts pour dénier toute pertinence aux données de pharmacovigilance qui étaient disponibles déjà l’été dernier. Ils ne pourront rien contre l’accumulation des publications scientifiques qui documentent notamment les risques inédits de problèmes cardiaques (thromboses, péricardites, myocardites) chez les adolescents vaccinés (voir par exemple ici, ici, ici, ici et là). En d’autres termes, le rapport bénéfice/risque est clairement défavorable à la vaccination des jeunes. Pour cette raison, plusieurs pays scandinaves ont déjà renoncé à injecter aux jeunes les vaccins ARNm, rejoints il y a quelques jours par le Japon. Au demeurant, lorsque le gouvernement avait saisi le Comité Consultatif National d’Ethique le 27 avril 2021, ce dernier avait conclu que « la vaccination des enfants de moins de 12 ans ne semble pas éthiquement et scientifiquement acceptable ». Mais qui se soucie encore de l’éthique ?
Enfin, le cinquième et dernier constat est que cette idéologie industrielle et scientiste de la vaccination intégrale fonctionne comme les religions en temps de crise par le passé. Elle a ses grands prêtres et ses dévots, qui monopolisent plus que jamais la parole sur les plateaux de télévision. Elle a son inquisition médiatique qui excommunie les penseurs déviants et rêverait de pouvoir les brûler comme jadis les sorcières. Et elle produit massivement des boucs-émissaires (les non-vaccinés) qui sont traités comme autrefois les pestiférés ou les lépreux, plus récemment les victimes du Sida que J.-M. Le Pen voulait enfermer dans des « sanatoriums ». Situation d’autant plus absurde que tout vacciné est un futur non-vacciné qui s’ignore, puisque tout sera remis en cause pour celui ou celle qui ne fera pas sa troisième dose, avant sa quatrième (déjà actée par M. Delfraissy), sa cinquième, sa sixième, etcetera. Le principe même du « pass sanitaire » a beau reposer sur un mensonge éhonté (répétons que la vaccination ne bloque ni l’infection ni la transmission), sa logique discriminatoire se déploie dramatiquement depuis plusieurs mois. Et comme si la perte d’emploi, le non-accès aux restaurants, aux lieux culturels, etc., ne suffisait pas, les gouvernements européens rivalisent à présent d’imagination contre l’espèce de nouvel ennemi public n°1 qu’est devenu le non-vacciné. A l’image de l’Autriche, il ne suffit plus d’exclure, on voudrait maintenant mettre à l’amende, punir et enfermer. Cette logique discriminatoire morbide, qui viole des droits humains que l’on croyait « inaliénables », dresse les citoyens les uns contre les autres et sera certainement décrite un jour par les historiens comme une sorte de folie collective orchestrée par des personnes ayant perdu tout sens des valeurs démocratiques et des droits de l’homme. Nous ne devons pas nous y résigner et rester muets devant un tel désastre intellectuel et moral.
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Les 1 200 premiers signataires
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS (site)
Laurent Toubiana, chercheur à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
Paul Touboul, professeur de médecine (cardiologie, rythmologie) à l’université de Lyon
Jean Roudier, professeur de médecine à l’Université d’Aix-Marseille, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
Christian Vélot, généticien moléculaire, enseignant-chercheur à l’Université Paris-Saclay
Jean-Paul Bourdineaud, professeur de toxicologie et biochimie à l’Université de Bordeaux
Claude Escarguel microbiologiste, ex président du syndicat national des praticiens des hôpitaux généraux, porte-parole du collectif de médecins « traitants » « AZI-THRO-d’hospitalisations, Co-président de l’association de malades Covid-longs UPGCS
Didier Lambert, président d’une association de patients, ancien membre du Comité Scientifique Permanent Pharmacovigilance de l’ANSM
Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille, directrice du GREDIAUC
Juliette Rouchier, économiste, directrice de recherche au CNRS
Marie-Thérèse Dimanche-Boitrel, biologiste, directrice de recherche à l’INSERM
Jean-Marc Sabatier, microbiologiste, directeur de recherche au CNRS
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Jean-Louis Rouvillain, professeur de médecine à l’Université des Antilles-Guyane
Youri Timsit, microbiologiste, directeur de recherche au CNRS
Boris Bardot, généticien, enseignant-chercheur à Sorbonne Université
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David Lepoutre, Professeur de sociologie à l’Université de Paris Nanterre
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Christian Toinard, professeur des Universités
Matthieu Smyth, professeur à l’Institut des Sciences Religieuses de l’Université de Strasbourg
Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université
Rafaëlle Maison, professeur de droit public à l’Université Paris-Saclay
Christopher Pollmann, professeur des universités agrégé de droit public, Université de Lorraine–Metz
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Boris Kolev, mathématicien, directeur de recherche au CNRS
Edith Galy, Professeure des universités en Ergonomie
Dominique Labbé, chercheur, retraité de l’Université de Grenoble-Alpes
Claude Roux, directeur de recherche honoraire au CNRS
Jean-Marie Seca, professeur de sociologie à l’Université de Lorraine
Alain Deville, Physicien, Professeur Emérite Université Aix-Marseille, membre de l’APS Maryse Esterle, sociologue, Université d’Artois
Hélène Banoun, pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM
Emmanuelle Darles, maîtresse de conférences en informatique à l’Université de Poitiers
Vincent Pavan, maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université
Marie Cécile Guérin, maître de conférences HDR en droit à l’Université de Bordeaux
Stéphane Vautier, professeur des Universités (psychométrie et méthodologie)
Yves Martinez-Maure, professeur de mathématiques à Sorbonne Université
Carolyn Granier-Deferre, maître de conférences émérite à l’Université de Paris
Nicolas Bonnet, professeur à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté
Jacques Maillard, physicien des particules et nucléaire, retraité du CNRS, docteur d’Etat
Michel Duyme, Directeur de recherches Honoraire du CNRS, Sciences de la Vie
Isabelle Bore, Maître de Conférences à l’Université de Picardie-Jules Verne
Yves André, docteur en astrophysique, prix Servant de l’Académie des Sciences de Paris
Daniel Muller, Chargé de recherche en chimie, Université de Rennes 1
Nathalie Prudhomme, maîtresse de conférences en psychologie à Aix-Marseille Université
Frédéric Grillot, professeur à l’Institut Polytechnique de Paris
Elsa Faugère, anthropologue, chargée de Recherches à l’INRAE
Claire Berton-Carabin, directrice de recherche
Alain Joets, physicien, chargé de recherche au CNRS
François Réveret, physicien, ingénieur de recherche au CNRS
Guy Chapouillié, professeur Émérite ENSAV, Université de Toulouse Jean Jaurès
Philippe Schepens, professeur en Sciences du langage (retraité) Université de Franche-Comté
Pierre Bouopda, maître de conférences en Sciences économiques, Université Polytechnique Hauts-De-France
Catherine Frier, maitre de conférences à l’Université de Grenoble
Jocelyne Porcher, directrice de recherche à l’INRAE
Daniel Krob, directeur de recherches au CNRS (en disponibilité), ancien professeur de l’Ecole Polytechnique
Béatrice Mabilon-Bonfils, professeur de sociologie à l’Université de Cergy-Pontoise
Serge Chaumier, professeur à l’Université d’Artois
Dorothée Dussy, anthropologue, directrice de recherche au CNRS
Christophe Al-Saleh, philosophe, maître de conférences à l’Université de Picardie
Bernard Lamizet, ancien professeur des universités, Institut d’études politiques de Lyon
Jean Philippe Garnier, École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers, Université de Poitiers
Christine Zimmer, maître de conférences, Université de Bourgogne
Jean-Igor Ghidina, Maître de conférences HDR à l’Université de Clermont-Auvergne
Michael Esfeld, professeur de philosophie des sciences, Université de Lausanne (Suisse)
Frédéric Planchet, membre agrégé de l’Institut des Actuaires, Professeur des universités
Jean Chéry, CNRS & Université de Montpellier
Guillaume Zambrano, maître de conférences en Droit à l’Université de Nîmes
Evelyne Fargin, Professeur Emérite à l’Université de Bordeaux
Maryse Badel, Professeur à l’Université de Bordeaux
Cornelia Personne, PhD, Université technique de Darmstadt (Allemagne)
Jean Garagnon, maître de conférences honoraire à l’Université de Montpellier 3
Nathalie Leroux, maîtresse de conférences à l’Université Paris Nanterre
Henri Courivaud, docteur en droit, chargé de conférences à l’université de Grenoble-Alpes
Alain Léger, Professeur de sociologie, retraité de l’Université
Mélanie Guyonvarch, maîtresse de conférences à l’Université Evry
Lucien Samir Oulahbib, Ph. D., HDR, sociologie et sciences politiques, chercheur associé au CLESID
Danielle Deville, agrégée de sciences physiques, professeur en CPGE
Françoise Clerc, professeur émérite des universités, Sciences de l’Education
Pierre Chaillot, statisticien
Pierre Roche, docteur en sociologie HDR
Bruno Courcelle, Professeur émérite à l’Université de Bordeaux
Vincent Bertrand, maître de conférences à l’Université de Lorraine
Denis Lafarge, Chargé de Recherche au CNRS
Hélène San Clemente, ingénieur CNRS
Matthieu Jouvert, ingénieur d’études CNRS
Hervé Guyon, maître de conférences en Psychologie Statistique à l’Université de Bretagne Occidentale
Pascal Visine, Ingénieur d’études CNRS
Laurent Le Guillou, maître de conférences (Physique) à la Sorbonne Université
Christakis Georgiou, politiste à l’Université de Genève
Jérôme Vincent, ingénieur et professeur agrégé de physique
Florence Poirier, biochimiste, Ingénieure de Recherche à l’Université Paris 13
Fernand Bentolila, retraité, professeur des universités
Fabrice Megrot, médecin (PhD / HDR), chercheur associé au CNRS
Christian Germanaz, maitre de conférences à l’Université de La Réunion
Pierre-Jacques Hamard, Senior Research Scientist, Memorial Sloan Kettering Cancer Center (New York, USA)
Christophe Pouzat, neurophysiologiste et statisticien, chercheur au CNRS
Guillaume Lavoué, Professeur des Universités en Informatique, École Centrale de Lyon
Idriss Aberkane, Ph.D
Fabrice Colomb, sociologue, enseignant-chercheur à l’Université d’Evry Val d’Essonne
Olivier Dagnelie, maître de conférences en économie, Université de Pau et des pays de l’Adour
Nicolas Guérin, Maître de conférences (HDR) en Psychologie à Aix-Marseille Université
Marie-Ange Dat, enseignante-chercheuse en Sciences du langage Université de Nantes
André Bernold, retraité de la Michigan State University
Stéphanie Dupoiron, statisticienne et professeure de mathématiques à l’Université et en Grande École
Agathe Torti Alcayaga, maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord
André Cayol, enseignant-chercheur retraité de l’Université de Compiègne-Sorbonne
Eric Teinturier, enseignant au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
Pascal Bouchez, enseignant-chercheur à l’Université Polytechnique Hauts-de-France
Renaud Gabet, Institut Polytechnique de Paris
Jean Vallès, maître de conférences en mathématiques à l’Université de Pau
Anne-Marie Bonnand-Reilly, ex ingénieur d’études à l’INSERM (méthodologiste et biostatisticienne)
Michel Deshaies, est professeur de géographie à l’Université de Lorraine
Geneviève Lheureux, maîtresse de conférences à l’Université Lyon 3
Oscar Brousse, docteur en géographie, chargé de recherche au University College London (Royaume-Uni)
Martine Timsit-Berthier, docteur en médecine, docteur en sciences, retraitée de l’Université de Liège (Belgique)
Paule Seite, Professeur de biochimie à l’Université de Poitiers
Ollivier Charlade, enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes
Pascal Fugier, maître de conférences à l’Université de Cergy Paris
Luc Forest, professeur agrégé de Physique, Université de Bordeaux
Maxime Audebert, enseignant-chercheur à l’Université de Lyon
Damien Jeanne, chargé d’enseignement aux universités de Caen et du Havre, chercheur associé au CNRS
Jean-Louis Olive, anthropologue, professeur à l’université de Perpignan Via Domitia
Olivier Crevoisier, professeur d’économie à l’Université de Neuchâtel (Suisse)
Magali Soulatges, maîtresse de conférences à l’Université d’Avignon
François Hou, docteur en histoire, enseignant à l’Université
Marie Estripeaut-Bourjac, Professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
Pierre Bitoun, sociologue, retraité de l’INRAE
Céline Schott, Ingénieure d’études INRAE
Dan Ioan Muresan, maître de conférences à l’Université de Rouen Normandie
Joël Colonna, Maître de conférences en droit privé à Aix-Marseille Université
Chantal Carpentier, docteur d’Etat, maîtresse de conférences des Universités retraitée
Philippe Huetz, Dr. en biophysique moléculaire, chercheur
Jean-Luc Périllié, Maître de conférences émérite en Philosophie, Université de Montpellier 3
Guillaume Saint-Pierre, Statisticien, chargé de recherche du développement durable
Amdé Burnol, ingénieur, docteur en géochimie environnementale
Vincent Lejour, Ingénieur en génétique moléculaire, Institut Curie Paris
Jacques H. Julliard, Docteur en chimie, Docteur d’Etat es sciences biologiques, retraité du CNRS
Fanny Kieffer, Maître de Conférences en histoire des sciences à l’Université de Strasbourg
Françoise Bloch, socio-anthropologue, retraitée du CNRS
Roland Assaraf, physicien, chargé de recherche au CNRS, Sorbonne Université
Sylvie Bordère, chimiste, chargée de recherche au CNRS
Nicolas Chevalier, physicien, chargé de recherche au CNRS
Clément Evain, Maître de conférences des universités en physique
Patrick Verovic Maître de conférences en mathématiques à l’Université Savoie Mont Blanc
Colette Anné, mathématicienne, retraitée du CNRS
Loïc Renoud, Ph.D, maître de conférences à Okayama University (Japon)
Sylvain Fève, ingénieur au CNRS
Sabine Scarzello, Ingénieur d’études au CNRS, Docteur en Sciences de la vie
Christiane Capron, professeur de psychologie honoraire des Universités
Yan Bour, docteur en anthropologie, chercheur associé à l’Université Côte d’Azur
Gwenola Graff, Chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Pierre-Marie Gassin, enseignant chercheur à l’ENSCM
Denis Rotillon, maître de Conférences en Mathématiques, Université de Toulouse
Delphine Prou, Science Research Manager au Memorial Sloan Kettering Cancer Center a (New York, USA)
Pascal Ragouet Professeur de sociologie à l’Université de Bordeaux
Claude Dechesne, ancien chargé de Recherche à l’INSERM
Eugenia Lamas, chercheuse, ancienne de l’INSERM
Jacqueline Grima, directeur de recherches au CNRS
André PICOT (président de l’ATC), Directeur de recherche honoraire du CNRS
Alexandra Henrion Caude, généticienne, directrice de l’Institut de recherche Simplissima
Fabrice Wilhelm, professeur des université, PR 9E section, à l’Université de Franche-Comté
Olivier Ozenda, Dr en math appliquées de l’Université Grenoble alpes, post doc INRAE
Michèle Leclerc-Olive, Chercheure (HDR) au CNRS honoraire
Gaëlle Martin-Gassin, maître de conférences à l’Université Montpellier
Pierre-Yves Garnier, médecin, expert scientifique à l’international
Laure Laffly, biochimiste/biologiste (ancienne cadre R&D chez Sanofi vaccin)
Anne Stein, praticien hospitalier et maitre de conférences en biochimie à Aix-Marseille-Université
Pascal Trotta, Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris, médecin radiologue, fondateur de l’institut de médecine naturelle de Saint-Sébastien
Nancy Béchard Radiologue
Andrei Cividjian, Chargé de mission – recherche, Hospices Civils de Lyon
Michel Ternoy, psychologue retraité de la Fonction Publique Hospitalière, Docteur d’état
Louis-Claude Le Gueult, médecin biologiste, ancien Directeur du site transfusionnel du Havre
Paul Bousquet, médecin, santé publique (évaluateur de risques)
Judith Ribbe, médecin en santé du travail
Philippe Teyber, cadre supérieur de santé
Jacqueline Collard, chimiste, présidente associative, ancienne administratrice CHU de Grenoble, représentante ARS AURA
Marie-Estelle Dupont psychologue clinicienne
Carole Xavier, médecin spécialiste en Anatomie Pathologique
Beatrice Fort médecin anesthésiste réanimatrice
Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur
Nabil Bensalem, Médecin Généraliste et urgentiste
Michel Thomas, docteur en médecine
Isabelle Chivilo, médecin généraliste
Gérard Vigneron, médecin généraliste
Philip Siegenthaler, médecin généraliste (Suisse)
Yves Colliez, médecin généraliste
Alain Garenne, médecin généraliste
Isabelle Grégoire, Docteur en médecine, médecine générale