"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
23 mai 2025 (13H00) – Le professeur norvégien Glenn Diesen,
activiste et professeur à l’université du Sud-Est de Norvège, produit
et présente un site d’un très grand intérêt, dans sa version ‘Glenn Diesen French’
très intéressante pour nous avec une traduction parlée instantanée en
français. Nous nous arrêtons à une excellente intervention qu’il a faite
en interviewant interviewe le 17 mai 2025 Marlène Laruelle pour son dernier livre ‘Idéologie et fabrication du sens sous Poutine’.
Marlène Laruelle, de nationalité française, est une universitaire
très originale, occupant une fonction de la plus haute importance à la
fameuse université Georges Washington de Washington D.C. Elle y est
professeure de recherche en affaires internationales et en science
politique, ainsi que directrice du programme d’études sur
l’illibéralisme, – sujet particulièrement nouveau et également original,
et d’une importance chaque jour grandissante, – et qu’il est si
étonnant de voir déjà établi en programme à George Washington
University.
Nous nous attachons ici à un sujet également du plus grand intérêt,
qui est l’influence de Soljenitsyne dans cette “idéologie” et cette
“fabrication du sens” qui est en train de s’installer dans la Russie de
Poutine, dans le flux d’un courant qui est de plus en plus au cœur de
l’affrontement entre la modernité progressiste globaliste d’une part et
d’autre part l’espèce d’“archéo-futurisme” qui se développe en
s’appuyant sur un puissant retour des grandes tendances de la Tradition
en adversaire féroce de la modernité globaliste. Par conséquent, le
sujet débattu par Diesen-Laruelle, s’il est typiquement russe, est
également, et de façon beaucoup plus vaste, transnational et au cœur du
déclin accéléré de la civilisation moderniste occidentale. On peut ici
rappeler la proximité, – que nous nommions le 26 février 2025 “complicité”, – de la pensée du vice-président des États-Unis JD Vance avec celle de Soljenitsyne.
La présentation du livre de Laruelle (actuellement dans sa seule version anglaise) sur le site de vente
résume aussi bien la démarche de la chercheuse explorant l’idéologie
russe comme une des expressions les plus fortes de l’“illibéralisme” :
« De nombreux écrits tentent de comprendre les caractéristiques
idéologiques du gouvernement russe actuel, ainsi que ce qui se trame
dans l'esprit de Vladimir Poutine. Rejetant les clichés des experts qui
dépeignent le régime russe soit comme une kleptocratie cynique, soit
comme le produit des grands desseins machiavéliques de Poutine,
‘Ideology and Meaning-Making under the Putin Regime’ propose une
généalogie critique de l'idéologie dans la Russie d'aujourd'hui. Marlene
Laruelle propose une analyse innovante et multiméthodes du processus de
production idéologique du régime russe et de ses modalités
d'opérationnalisation en politique intérieure et extérieure. »
Soljenitsyne aujourd’hui
Mais il s’agit de Soljenitsyne, comme nous l’exposons plus haut. Nous
avons donc sélectionné dans l’interview un passage où les deux
interlocuteurs débattent de l’influence de Soljenitsyne sur les
conceptions qui se développent actuellement, comme sur l’évolution de la
Russie depuis l’arrivée de Poutine. Ce sont des précisions bienvenues
tant il est vrai que cette influence de Soljenitsyne est souvent ignorée
et oubliée. Pourtant, l’émotion soulevée par le discours de Harvard,
pour ceux qui ont vécu cette période, fut absolument considérable, – et
notamment la “stupéfaction lente” pour ceux qui, dans un Occident
(re)devenue férocement antisoviétique après la période de détente sans
avoir acquis quelque bon sens que ce soit, découvrirent peu à peu le
sens profond et prophétique du discours.
Voici donc l’extrait de l’interview du 17 mai 2025 :
Glenn Diesen : ...Je
pense souvent que nous avons tendance à voir l'influence russe partout
mais en réalité la Russie produit des visions du monde qui circulent
ensuite d'elle-même et acquièrent une certaine résonance.
Ceux qui essaient de définir l'idéologie russe font beaucoup de
référence évidemment aux opinions de Dostoïevski mais aussi à
Soljenitsyne. Chaque fois que j'entends les conservateurs russes je
pense toujours au discours de Soljenitsyne à Harvard en 1978 où il
affirmait que les communistes comme les capitalistes s'étaient condamnés
eux-mêmes en poursuivant le moderne et le matériel au détriment du
spirituel et qu'ils allaient malgré toute leur hostilité réciproque
souffrir et mourir tous deux de la même maladie. Ce n'était pas
forcément le message que les personnalités US assistant au discours
voulaient entendre de sa part mais il me semble que c'est en fin de
compte l'essence de beaucoup de ce que vous entendez et constatez
aujourd’hui
Marlène Laruelle : Oui absolument Et je
pense que nous avons encore du mal à saisir à quel point Soljenitsyne
est devenu si important selon moi dans la construction de cette vision
russe car ce n'est pas nécessairement celui qu'on cite le plus. Si vous
regardez qui est cité vous trouverez Dostoïevski, Danilevski, Léontiev
et d’autres classiques mais Soljenitsyne ne l’est pas souvent. En
réalité si l'on considère la manière dont les idées sont formulées, je
pense qu'il a vraiment eu une influence très forte dans la structuration
de ce modèle de prise de distance avec la modernité qui s'inscrit dans
une longue tradition de la pensée philosophique russe car on y trouve
une la spiritualité sous la forme d’un mysticisme eschatologique
Tout cela même si cela a largement disparu de la société russe
contemporaine, il reste bien sûr présent d'une certaine manière dans
l'air. Cela dégage l’impression que cette idée semblent familière même
si la tradition intellectuelle s'est perdue. Je pense qu'à cet égard
Soljenitsyne a aussi été un précurseur avec cette forme
d'anti-consumérisme anticapitaliste qui rejette l'abondance matérielle
pour revenir à quelque chose de beaucoup plus centré sur la spiritualité
Cela raisonne fortement dans de nombreux débats actuels dans ce
que l'on appelle la sphère postlibérale n'est-ce pas y compris en
Occident. Je pense aussi que sur ce point la Russie compte un certain
nombre d'auteurs qui ont en un sens été les précurseurs de beaucoup de
ces tendances et cela parle à des publics qui se trouvent aussi en
dehors de la Russie.
« Le déclin du courage »
Cela étant dit comme il se devait d’être, nous complétons avec un extrait de ce discours qui porte sur l’idée centrale de Soljenitsyne quant à la société occidentale et la civilisation qu’elle prétend porter. « Le déclin du courage »,
cette expression est devenue l’emblème superbe et désolante du grand
message que nous adressa cet homme qui avait vécu le calvaire du ‘Goulag’ et qu’on aurait cru entièrement absorbé dans la critique de cette seule atrocité, parfaitement et idéologiquement identifiée.
« Si je m'adressais aujourd'hui à un public dans mon pays, mon
analyse globale des fractures mondiales se concentrerait sur les
calamités de l'Orient. Mais comme mon exil forcé en Occident dure
maintenant depuis quatre ans et que mon public est occidental, je pense
qu'il serait plus intéressant de me concentrer sur certains aspects de
l'Occident contemporain, tels que je les perçois.
» Le déclin du courage est peut-être le trait le plus frappant
qu'un observateur extérieur remarque en Occident aujourd'hui. Le monde
occidental a perdu son courage civique, tant globalement
qu’individuellement, dans chaque pays, chaque gouvernement, chaque parti
politique et, bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin est
particulièrement perceptible parmi les élites dirigeantes et
intellectuelles, donnant l'impression d'une perte de courage de la
société tout entière. Nombreux sont les individus courageux, mais ils
n'ont pas d'influence déterminante sur la vie publique.
» Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent
cette dépression, cette passivité et cette perplexité dans leurs actes
et leurs déclarations, et plus encore dans leurs raisonnements égoïstes
quant au caractère réaliste, raisonnable et intellectuellement, voire
moralement justifié, de fonder les politiques de l'État sur la faiblesse
et la lâcheté. Et ce déclin du courage, atteignant parfois ce que l'on
pourrait appeler un manque de virilité, est ironiquement accentué par
les accès de colère et l'inflexibilité occasionnels de ces mêmes
fonctionnaires face à des gouvernements faibles et à des pays en manque
de soutien, ou à des courants condamnés qui ne peuvent manifestement
offrir de résistance. Mais ils deviennent muets et paralysés face à des
gouvernements puissants et à des forces menaçantes, à des agresseurs et à
des terroristes internationaux.
» Faut-il rappeler que, depuis l'Antiquité, le déclin du courage a été considéré comme le premier symptôme de la fin ? »
Le choc de Harvard
... Cette dernière phrase, surtout l’expression « symptôme de la fin »,
“nous” parut finalement absurde et blasphématoire. Je faisais partie
physiquement et pseudo-socialement de ce “nous” mais je ne ressentis
rien, intellectuellement et spirituellement, de ces caractères
d’absurdité et de blasphème. Pourtant, je le répète à mon tour, tout ce
que disait et faisait Soljenitsyne à notre époque tenait presque du
sacré. Cet homme, sorte de prophète à la longue barbe, sorti du néant de
l’horreur, nous avait révélé une esquisse de ce néant avec ‘Une journée d’Ivan Denissovitch’, – un roman court d’une journée d’un ‘Zek’ dans un camp du ‘Goulag’.
Ce livre, paru en 1962, en URSS, sur intervention de Nikita Krouchtchev
alors dans sa période de libéralisme, eut un destin chaotique, avec
plusieurs tirages allégés de diverses interventions de la censure ; puis
publié en France sous la surveillance du PCF, avec censures diverses,
et enfin en édition complète en 1973.
L’esprit avait retenu son souffle. Justement, en 1973 il put respirer
à nouveau car cette même année parut le premier tome du monumental ‘Archipel du Goulag’.
Enfin, le grand écrivain de l’horreur stalinienne accomplissait son
œuvre. A partir de là, avec le Prix Nobel 1974, commença une épopée à la
fois baroque, rocambolesque, bureaucratique, avec un KGB en ébullition
et des empoignades au Politburo. Soljenitsyne fut finalement interdit
d’aller recevoir son Prix, à l’indignation générale d’un concert de
nations, puis finalement (bis) autorisé à la condition de ne plus
revenir en URSS et déchu de sa nationalité soviétique.
Il s’installa aux USA, dans le Maine, dans une propriété isolée, et
sa puissance, son rayonnement purent enfin régner sur la Guerre froide
qui entamait sa seconde et dernière période. Pour symboliser le tout,
j’ai le souvenir ainsi d’un événement politique majeur qui s’était
déroulé à ciel ouvert, à Harvard en juin 1978, mais encore sans la
conscience d’un quiproquo du même poids. Soljenitsyne était consacré
comme le géant de l’anticommunisme, la référence de la justesse de notre
combat, et par conséquent comme une sorte de nouvelle statue de la
liberté protégeant la vertu du monde libre au cœur du système
américaniste-capitaliste.
C’est à l’aune de cette perception qui ne cessa de peser sur nous
pendant ces années qu’il faut comprendre le choc incroyable que
constitua le discours de Harvard. C’est pourquoi la signification de ce
choc ne fut pas immédiatement réalisée, ni sa portée métahistorique ; un
choc vous assomme d’abord, vous stupéfie, vous statufie, et vous
empêche pendant un certain temps de bien comprendre ce qu’il représente
exactement.
Mais non ! Il nous disait bien ceci : “Je vous ai montré l’horreur du
monde communiste, mais sachez que, d’une autre manière, le vôtre ne
vaut guère mieux, – sinon pire peut-être...”
Mais l’Occident n’avait pas le courage (« Le déclin du courage »)
d’accepter immédiatement le sens de sa pensée. Au fond, ce fut
peut-être préférable... Je crois que ce sont ces circonstances
complexes, à la fois énormes et écrasantes, mais aussi lentes à se faire
comprendre à des âmes sans courage, qui permirent à la pensée de
Soljenitsyne de faire exactement, – peut-être inconsciemment, qu’importe
puisque le prophète a toujours raison, – le chemin qu’il voulait
qu’elle fit, chemin souterrain et prophétique.
Il est vrai qu’à considérer cette perspective et tous ces événements
tels que je m’en souviens, autour de Soljenitsyne, l’extraordinaire
notoriété dont il fut l’objet et l’extraordinaire quiproquo qui
l’accompagna, on se dit qu’il y eut certainement une sorte d’influence
inconsciente qui pénétra nombre de psychologie pour mieux nous plonger
dans la puissance prophétique de sa vision. Ainsi en viens-je à penser
que, s’il nous fit réaliser l’horreur du XXème siècle avec cet aspect du
‘Goulag’ il contribua avec sa force immense à faire naître au
fond de nous-mêmes la réalisation que cette horreur du XXème siècle se
manifestait également et tout aussi puissamment dans notre système.
...En passant et comme leçon pour aujourd’hui, il nous rappelle que
les premières victimes du communisme venu de l’Ouest furent les Russes
eux-mêmes, ceux-là que nous conchions aujourd’hui en souhaitant leur
anéantissement pour cause de communisme déguisé en fascisme. Quelle
dignité habite nos âmes sans courage !
Un an après la parution de La défaite de l'Occident (2024), Emmanuel Todd et David Teurtrie reviennent sur le thème du déclin occidental à travers les bouleversements récents. Entre affaiblissement économique, fragmentation politique et perte d'influence mondiale, l'Occident est-il condamné à un déclassement irréversible ? Ou assiste-t-on à une transformation plus profonde du pouvoir global ?
L’ancienne conférence d’Emmanuel Todd à l’ICES : • L'Ukraine et la Russie : guerre europ...
Emmanuel Todd, historien, anthropologue, démographe et essayiste français, connu pour ses nombreux ouvrages qui ont marqué les sciences sociales
David Teurtrie, MCF en science politique de l'ICES, directeur de l'Observatoire français des BRICS.
Conférence organisée par l'association étudiante Politeia
Site internet ICES : https://ices.fr
Instagram : / ices_univcatho
Linkedin : / ices-institut-catholique-de-vendee
Les prédictions révolutionnaires d’un Général sur le futur de Macron et d’Ursula von der Leyen
Mary Josephson
Source :
www.apar.tv/societe/les-predictions-revolutionnaires-dun-general-sur-le-futur-de-macron-et-dursula-von-der-leyen/
Crédit article : apar.tv, 4 juin 2024
1- Dissolution anticipée du parlement britannique le 30 mai 2024 : De nouvelles élections sont prévues pour le 4 juillet prochain. Sur les bases actuelles les conservateurs sont donnés très largement perdants. Sauf événements majeurs imprévus, ce sera un retour en force des travaillistes avec un changement de politique et un désaveu cinglant pour l’équipe en place.
Le premier ministre Rishi Sunak sera donc le premier des chefs d’État ou de gouvernement mondialiste de grands pays européens à quitter la scène. D’autres devraient suivre, tout aussi piteusement : Van der Leyen, Biden, puis inéluctablement Scholtz et Macron. Ils iront remplir les poubelles de l’histoire.
www.rt.com/news/598470-uk-parliament-sunak-starmer/
Sunak aura donc tenu moins de deux ans au pouvoir. Le grand remplacement des leaders européens, «young leaders et mondialistes» qui ont si mal géré les crises de ces dernières années (Covid, Ukraine, Gaza) commence, et l’année 2024 n’est pas terminée. Les mondialistes, les néocons européens (et US) sionistes et les médias grand public qui les soutiennent ont du plomb dans l’aile et du souci à se faire.
Vladimir Poutine doit bien rigoler. Depuis juin 2019, en 5 ans, il aura usé pas moins de 5 premiers ministres britanniques et s’apprête à affronter le 6ème alors qu’il vient d’être élu jusqu’à 2030 avec plus de 80% des suffrages; qu’il a su, lui, redresser son pays tant sur le plan économique et social que sur celui des valeurs et que, s’il vit jusqu’à 2030, il aura été 30 ans au sommet du pouvoir en Russie, avec un soutien populaire incontestable et sans égal en occident.
En clair les dirigeants occidentaux sont des politiciens «de passage» qui échouent, les uns après les autres, alors que Vladimir Poutine semble éternel tout comme son pays, la Russie, et qu’il réussit ce qu’il entreprend : le redressement spectaculaire de son pays entre 2000 et 2024 et, aujourd’hui, la reconfiguration des équilibres du monde.
2 – Géopolitique générale : 21 – Alastair Crooke nous gratifie d’un excellent article de géopolitique sur les évolutions des équilibres du monde. Publié en anglais dans le média en ligne anglo- saxon Strategic Culture, sous le titre original: «Au bord de la dissolution : Névrose en Occident alors que la digue se brise», cet article a été repris et traduit en français par plusieurs sites, parfois sous un autre titre. Le voici en lien ci après (traduit en français)
les7duquebec.net/archives/291943
et dans sa version originale en anglais:
strategic-culture.su/news/2024/05/27/brink-dissolution-neurosis-in-west-as-levee-breaks/
Sa conclusion est claire: «Le discours de l’escalade militaire est à la mode en Europe (cela ne fait aucun doute) ; mais tant au Moyen-Orient qu’en Ukraine, la politique occidentale est en grande difficulté. On peut douter que l’Occident ait la volonté politique, ou l’unité interne, de poursuivre cette voie agressive. Les guerres qui s’éternisent ne sont pas traditionnellement considérées comme «favorables aux électeurs» lorsque la campagne électorale atteint son apogée.»
Ancien diplomate britannique, ancien conseiller spécial de M.Javier Solana (1999-2003), ancien membre de la commission Mitchell nommée par le président Clinton pour enquêter sur les causes de la seconde Intifada (2000-2001), Alastair Crooke fait partie de ces grands géopoliticiens de réputation mondiale, aux cotés des états-uniens John Mearsheimer et Jeffrey Sachs, du brésilien Pepe Escobar, de l’Indien M. K. Bhadrakumar. Ses analyses doivent être prises en considération.
Tous ces géopoliticiens de classe mondiale sont aujourd’hui critiqués par les atlantistes forcenés et par les médias grand public qui les soutiennent, pour leurs travaux qui ne correspondent pas à la doxa. Ils nous donnent pourtant matière à réfléchir par nous même sur la marche du monde …
22 – Iran-Israël: aux origines du conflit analyse présentée par Xavier Moreau et par Youssef Hindi, fondateur et président du cercle de réflexion Strategika.
odysee.com/@EchiquierMondial:2/IRIS:b9?src=embed&t=686.332889
3 – Ukraine : Bulletin nmr 188 sur le bras de fer OTAN-Russie en Ukraine présenté par Xavier Moreau: «La Gauche française, c’est la Guerre, Françoise Thom, que faire de l’Ukraine ?».
odysee.com/@STRATPOL:d/188:b?src=embed
La dernière déclaration de Vladimir Poutine : tout est dit en moins de deux minutes:
4 – Élections Européennes: Situation en Italie par l’excellent Luc Rivet :
odysee.com/@STRATPOL:d/icibruxitalie:0?src=embed
En France, mais aussi dans d’autres pays, un vote de solidarité avec les palestiniens martyrisés pour tous ceux qui répugnent traditionnellement à participer aux élections pourrait renverser la table et changer considérablement la donne. Ce que George Galloway a réalisé au Royaume Uni dans la circonscription de Rochdale est possible au niveau européen.
www.wsws.org/fr/articles/2024/03/03/njfa-m03.html
Il suffit de voter pour ceux qui n’ont pas soutenu les génocidaires.
5 – Conflit israélo-palestinien :
Comme prévu dans mon envoi précédent, l’exécutif slovène a décidé de reconnaître l’État de Palestine dans ses frontières de 1967 :
tass.com/world/1796003
La reconnaissance par le Luxembourg, le Portugal et la Belgique serait imminente.
Le Chili décide de se joindre à l’Afrique du Sud dans sa plainte contre Israël, accusé de génocide auprès de la Cour Internationale de Justice.
De son côté, Netanyahou qui a grand besoin de soutien et surtout de restaurer son image fortement dégradée par les déclarations des deux instances judiciaires internationales (CJI et CPI) n’a rien trouvé de mieux que de se faire inviter pour la 4ème fois de sa carrière à s’exprimer devant les deux chambres du Congrès états-uniens. Il est, bien sûr, le seul chef d’État au monde a avoir pu parler 4 fois devant le Congrès US et il s’attend, bien sûr, à recevoir une longue ovation debout, dès son arrivée, comme lors des trois fois précédentes.
Peut être aura-t -on droit à nouvel article de Thomas Friedman dans le New York Times nous expliquant que cette «ovation» de Netanyahou a été préparée, achetée et payée par le lobby pro- Israël.
www.nytimes.com/2011/12/14/opinion/friedman-newt-mitt-bibi-and-vladimir.html?_r=1&ref=opinion
Il n’en reste pas moins que Netanyahou a besoin aujourd’hui de montrer à son pays, au travers de cette ovation à venir du Congrès US, qu’il reste un dirigeant puissant, écouté et crédible.
Les USA seront incontestablement les grands perdants de cette mascarade en montrant, une fois de plus, à la planète entière, que ses représentants en majorité corrompus par l’argent de la diaspora sioniste US, sont prêts à perdre leur âme en soutenant un génocide, pour quelques dollars de plus.
Comment le monde, en dehors des vassaux de l’UE et de l’OTAN, pourrait-il encore reconnaître et accepter la domination d’un tel hégémon.
«Merci encore, messieurs les représentants et sénateurs états-uniens.Vous rendez un immense service au camp de la multipolarité par votre comportement indigne, par le rejet et le dégoût qu’il suscite à votre encontre sur la planète entière. Continuez ! Vous ne ferez qu’accélérer l’isolement, le déclin, voire l’effondrement inéluctable de votre pays.»
7 – JO 2024 et les Jeux des BRICS 2024: Les Jeux sportifs des BRICS vont se tenir du 12 au 23 juin à Kazan (Russie) dans une vingtaine de sports différents. Malgré les menaces proférées par les instances du CIO (Comité International Olympique), contrôlées par l’occident otanien, à l’égard des athlètes qui participeraient à ces Jeux, perçus par les occidentaux comme concurrents des Jeux Olympiques, dont la Russie est temporairement exclue, une centaine d’États représentant l’énorme majorité de la population mondiale ont annoncé leur participation.
tass.com/sports/1796659
Pour une première édition, ce sera un succès incontestable de la Russie en pleine guerre d’Ukraine.
Si le CIO mettait ses menaces à exécution, l’occident otanien, qui déroule toujours le tapis rouge à la délégation d’un État génocidaire, poursuivi en Justice par les deux grandes institutions judiciaires internationales, finirait par se retrouver isolé avec des JO qui ne représenteraient plus la planète entière, mais le seul occident collectif. A méditer ….
Et à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Source : Général Dominique Delawarde
Il y a deux sortes d’imbéciles aujourd’hui : les hypnotisés qui
adorent tout ce qu’on leur donne (guerre, vaccin, misère, satanisme) et
les anesthésiés qui ne comprennent rien. N’ayant pas de télé, j’ai dû
attendre le texte de Vigilant Citizen pour comprendre à quelle sauce les
sorcières du Macbeth mondialiste et luciférien dévoraient les âmes du
public des hébétés (mot utilisé déjà Tocqueville Chateaubriand ou Mgr
Gaume). Le fait que des sites catholiques (tous à la ramasse comme
toujours) ou antisystèmes n’y avaient rien compris ne vous étonnera pas.
180 millions de téléspectateurs tout de même, on a l’impression
d’évoluer dans le vieux film de John Carpenter They Live (1985) ou dans
l’Invasion des profanateurs de sépulture dont Don Siegel disait qu’il
était un brulot destiné à attaquer les « légumes » que nous devenions
(1955, invasion des foyers US par la télé)…
En bref donc presque tous les groupes de danse et de chant
promouvaient le satanisme, en particulier (si mes souvenirs sont bons)
l’espagnol, l’irlandais ou l’Anglais. Il n’y a plus qu’une langue en
Europe, celle de l’anglais sorcier de Microsoft, le reste des langues
sera bientôt interdit comme la famille ou la simple propriété (mais même
ça ne les fait plus réagir…). On est dans un sabbat à ciel ouvert et
Citizen rappelait que la Conchita W., femme à barbe, vainqueur du
concours en 2014, avait été invitée à chanter aux huiles de ce monde, et
plusieurs fois encore. Le satanisme est la religion officielle de ce
monde occidental, il a été facilité par l’accession au pouvoir de ce
pape monstrueux, amené au pouvoir par l’idole des foules Obama. Tout le
monde s’en fout ou presque, sauf les distraits qui suivent certains
lanceurs d’alerte, les mêmes qui ne veulent pas de la guerre
d’extermination contre la Russie. Jean Raspail m’avait écrit pour me le
dire que le Bergoglio était le Benoit XVI de son Camp des saints.
Le satanisme culturel est toutefois une vieille lune en occident :
j’en ai parlé dans ma Damnation des stars, livre publié chez Filipacchi
en 1996 et qui fut incompréhensiblement ignoré par les médias… Il est
vrai que le dernier chapitre évoquait des châtiments – qui sont
réellement arrivés – qui frappaient des stars par trop subversives et
sulfureuses. Mais j’ai aussi écrit ici écrit des textes sur l’art
dégénéré du goy (voir mon texte sur Max Nordau) et sur la dégénérescence
de l’art occidental depuis la Renaissance papiste : Tolstoï a écrit un
très bon livre là-dessus, qui a défoncé courageusement de sa puissance
critique Shakespeare ou Wagner (rien que ça ? Oui, oui : rien que ça).
La culture postchrétienne occidentale entre dans un désastre que n’a
qu’imparfaitement parcouru Barzun, et qui connut ses hauts et ses
très-bas. En matière de satanisme culturel la France fut aux
avant-postes au Siècle des Lumières (voir Cazotte ou mon texte sur Sade)
et l’on vit où cela la mena. L’homme typographique de Macluhan aura
liquidé le latin, l’Eglise, la Foi, et l’homme d’internet tout le
reste : les sexes, la chair, l’âme, la liberté et même la prospérité
(mais même de cela ils se foutent, nom de Dieu, même de leur pognon !).
666 dollars le premier ordinateur Apple ! Le démentiel danseur
finlandais à poil portait une chemise Microsoft au spectacle. J’ai
évoqué les liens entre l’occultisme et l’informatique dans mon Internet
nouvelle voie.
J’ai évoqué la fin de la solidification dans mon texte sur Guénon
récemment. L’occident est en roue libre depuis les années soixante
(Thomas Frank toujours, et l’ère du cool) et le cinéma comme la chanson à
qui nous devions quelques classiques tout de même sont en chute libre
démoniaque. Qu’il s’agisse de Cannes, de la cérémonie du tunnel du
Gothard, du sport américain (orange bowl), du foot, de l’eurovision ou
de n’importe quoi, le même est tout le temps le même : Sodome, Gomorrhe
et le satanisme crétin pour tous, le tout réservé donc à des hébétés
(Debord et Baudrillard, j’oubliais usent de ce terme eux aussi) et à une
presse d’ilotes utiles ou d’agents doubles œuvrant pour les puissances
des ténèbres décomplexées par la facilité avec laquelle elles agissent.
Je sais, faut pas désespérer, on va se réveiller…
Aucune envie d’écrire plus : quelques liens pour les rares réactifs
de cette anticivilisation vendue à la Bête. De Davos émane la même
égrégore satanique et tyrannique que du show.
Vladimir Poutine prononce un discours historique devant
l'Assemblée fédérale où il dénonce l'hypocrisie de l'Occident et expose
son programme ambitieux pour l'avenir de la Russie.
Mise à jour le 05/05/24
La Russie de demain sera en phase avec les aspirations de ses concitoyens, en cohérence avec son histoire et ses traditions
Notre média
publie la traduction du discours historique du président russe Vladimir
Poutine, prononcé devant l’Assemblée fédérale dans le Vieux Gostiny Dvor
à Moscou. Ce discours, durant près de deux heures, ne manquera pas de
faire sensation dans les rédactions du monde entier, le président
Poutine joue carte sur table et tous les sujets sont abordés. En premier
lieu il n’hésitera pas à dénoncer l’Occident pour son usage de la
duplicité afin de fomenter des guerres dans le monde entier.
.
La destruction des pays tels que la Yougoslavie, l’Irak, la Libye et la Syrie est pointée du doigt « De
cette honte ils ne seront jamais lavés. Les concepts d’honneur, de
confiance, de décence ne sont pas pour eux. Au fil des longs siècles de
colonialisme, de diktat, d’hégémonie, ils se sont habitués à tout se
permettre, à cracher sur le monde entier. Il s’est avéré qu’ils
traitaient leurs propres peuples avec le même mépris. En effet, les
élites occidentales sont devenues le symbole du mensonge total et sans
principes », a déclaré Poutine.
Le président russe s’indigne également des milliards de dollars
dépensés par l’Occident pour alimenter les conflits armés, alors que des
millions de personnes dans le monde ne parviennent plus à se nourrir.
« Le but de l’Occident est un pouvoir illimité. Il a déjà dépensé
plus de 150 milliards de dollars pour aider et armer le régime de Kiev. À
titre de comparaison, les pays du G7 ont alloué environ 60 milliards de
dollars en 2020-2021 pour aider les États les plus pauvres du monde,
selon l’Organisation de coopération et de développement économiques. Il
est étonnant de constater que pour la guerre, 150 milliards de dollars
ont été dépensés, tandis que pour les pays les plus pauvres, seulement
60 milliards de dollars ont été alloués. De plus, l’Occident n’épargne
aucune dépense pour encourager les troubles et les bouleversements dans
d’autres pays, partout dans le monde », a ajouté Poutine.
Le discours historique du président russe soulève les préoccupations
des peuples occidentaux concernant la folie des élites qui mettent en
danger les familles « Regardez ce qu’ils font avec leurs propres
peuples : la destruction de la famille, de l’identité culturelle et
nationale, la perversion, la maltraitance des enfants, jusqu’à la
pédophilie… L’Église anglicane, par exemple, souhaite explorer l’idée
d’un Dieu non genré. Des millions de personnes en Occident
comprennent qu’elles sont en train de se diriger vers une véritable
catastrophe spirituelle. Les élites, franchement, deviennent folles, et il semble qu’il n’y ait pas de remède. »
S’ensuit le programme de la Russie pour demain : tous les pans de la
société, qu’il s’agisse de la santé, du logement, de l’éducation, la
recherche scientifique et technologique, le développement des
infrastructures, l’agriculture, l’emploi… seront considérablement
améliorés. Contrairement à nos dirigeants occidentaux qui maltraitent
leur peuple, le président Poutine souhaite être en phase avec les
aspirations de ses concitoyens, en cohérence avec son histoire et ses
traditions, pour devenir un pays leader dans le monde de demain.
Voici la transcription du discours de Vladimir Poutine
Chers citoyens de Russie !
Avec l’allocution d’aujourd’hui, je prends la parole à un moment
difficile – nous le savons tous très bien – un moment charnière pour
notre pays, à une époque de changements cardinaux et irréversibles à
travers le monde, les événements historiques les plus importants qui
déterminent l’avenir de notre pays et nos citoyens, alors que chacun de
nous a une énorme responsabilité.
Il y a un an, afin de protéger les personnes sur nos terres
historiques, d’assurer la sécurité de notre pays, d’éliminer la menace
posée par le régime néonazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État
de 2014, il a été décidé de mener une Opération militaire. Et étape par
étape, avec soin et cohérence, nous résoudrons les tâches qui nous
attendent.
À partir de 2014, le Donbass s’est battu, a défendu le droit de vivre
sur sa propre terre, de parler sa langue maternelle, s’est battu et n’a
pas abandonné dans des conditions de blocus et de bombardements
constants, de haine non déguisée du régime de Kiev, le Donbass a attendu
que la Russie vienne à la rescousse.
Pendant ce temps – et vous le savez bien – nous avons fait
tout notre possible, vraiment tout notre possible pour résoudre ce
problème par des moyens pacifiques, nous avons patiemment négocié une
issue pacifique à ce grave conflit.
Mais un tout autre scénario se préparait dans notre dos. Les promesses des dirigeants occidentaux, leurs assurances sur le désir de paix dans le Donbass se sont avérées, comme nous le voyons maintenant, a été un mensonge cruel.
Ils ont simplement joué la montre, se sont livrés à des magouilles, ont
fermé les yeux sur les assassinats politiques, sur les répressions du
régime de Kiev et ont de plus en plus encouragé les néonazis ukrainiens à
mener des actions terroristes dans le Donbass. Dans les académies et
les écoles occidentales, les officiers des bataillons nationalistes ont
été formés et des armes ont été fournies.
Et je tiens à souligner qu’avant même le début de l’opération
militaire spéciale, Kiev négociait avec l’Occident sur la fourniture de
systèmes de défense aérienne, d’avions de combat et d’autres équipements
lourds à l’Ukraine. Nous nous souvenons également des tentatives du
régime de Kiev d’acquérir des armes nucléaires, car nous en avons parlé
publiquement.
Les États-Unis et l’OTAN ont rapidement déployé leurs bases
militaires et leurs laboratoires biologiques secrets près des frontières
de notre pays, maîtrisé le théâtre des futures opérations militaires au
fil des manœuvres, préparé le régime de Kiev qui leur était soumis, ils
avaient asservie l’Ukraine, pour une grande guerre.
Et aujourd’hui, ils l’admettent – ils l’admettent publiquement, ouvertement, sans hésitation. Ils
semblent fiers, se délectant de leur trahison, qualifiant à la fois les
accords de Minsk et le « format Normandie », de bluff.Il s’avère que tout le temps où le Donbass était en feu, quand le sang coulait, quand la Russie s’efforçait sincèrement – je tiens à le souligner – de trouver une solution pacifique, ils jouaient avec la vie des gens, en fait, comme on dit dans les cercles bien connus, avec des cartes marquées [NDLR : le jeu était truqué].
Cette méthode de tromperie dégoûtante a déjà été essayée à
plusieurs reprises. Ils se sont comportés tout aussi sans vergogne, avec
duplicité, détruisant la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie. De
cette honte ils ne seront jamais lavés. Les concepts d’honneur, de
confiance, de décence ne sont pas pour eux.
Au fil des longs siècles de colonialisme, de diktat,
d’hégémonie, ils se sont habitués à tout se permettre, à cracher sur le
monde entier. Il s’est avéré qu’ils traitent les peuples de leurs
propres pays avec le même mépris – après tout, ils les ont aussi
cyniquement trompés ou les ont trompés avec des fables sur la recherche
de la paix, sur le respect des résolutions du Conseil de sécurité de
l’ONU sur le Donbass. En effet, les élites occidentales sont devenues le
symbole du mensonge total et sans principes.
Nous défendons fermement non seulement nos intérêts, mais aussi notre
position selon laquelle, dans le monde moderne, il ne devrait y avoir
aucune division entre les pays dits civilisés, qu’un partenariat honnête
est nécessaire, refusant en principe toute exclusivité, en particulier
agressive.
Nous étions ouverts, sincèrement prêts à un dialogue constructif avec
l’Occident, nous avons dit et insisté sur le fait que l’Europe et le
monde entier avaient besoin d’un système de sécurité indivisible égal
pour tous les États, et pendant de nombreuses années, nous avons suggéré
que nos partenaires discutent ensemble de cette idée et travaillent
pour une mise en œuvre. Mais en réponse, nous avons reçu une réaction
indistincte ou hypocrite. Mais il y avait aussi des actions spécifiques :
l’expansion de l’OTAN à nos frontières, la création de nouvelles zones
de positionnement pour la défense antimissile en Europe et en Asie – ils
ont décidé de se cacher derrière nous avec un « parapluie », – c’est le
déploiement de contingents militaires, et pas seulement près des
frontières de la Russie.
Je tiens à souligner qu’aucun pays au monde n’a autant de
bases militaires à l’étranger que les États-Unis d’Amérique. Il y en a
des centaines – je tiens à le souligner – des centaines de bases à
travers le monde, la planète entière est jonchée, il suffit de regarder
la carte.
Le monde entier a vu comment ils se sont retirés des accords
fondamentaux dans le domaine des armements, y compris le traité sur les
missiles à portée intermédiaire et à courte portée, déchirant
unilatéralement les accords fondamentaux qui maintiennent la paix
mondiale. Pour une raison quelconque, ils l’ont fait.
Enfin, en décembre 2021, nous avons officiellement soumis des projets
d’accords d’assurance de sécurité aux États-Unis et à l’OTAN. Mais dans
toutes les positions clés et fondamentales pour nous, ils ont reçu, en
fait, un refus direct. Puis il est finalement devenu clair que le feu
vert pour la mise en œuvre de plans agressifs était donné et qu’ils
n’allaient pas s’arrêter.
La menace grandissait, et chaque jour. Les informations reçues ne
laissaient aucun doute sur le fait qu’en février 2022, tout était prêt
pour une autre action punitive sanglante dans le Donbass, contre
laquelle, permettez-moi de vous le rappeler, le régime de Kiev a lancé
de l’artillerie, des chars et des avions en 2014.
Nous nous souvenons très bien des images lorsque des frappes
aériennes qui ont été menées sur Donetsk et sur d’autres villes. En
2015, ils ont de nouveau tenté une attaque directe contre le Donbass,
tout en poursuivant le blocus, les bombardements et la terreur contre
les civils. Tout cela, permettez-moi de vous le rappeler, contredit
complètement les documents et résolutions pertinents adoptés par le
Conseil de sécurité de l’ONU, complètement – tout le monde a prétendu
que rien ne se passait.
Je veux le répéter : ce sont eux qui ont déclenché la guerre, et nous avons utilisé la force pour l’arrêter.
Ceux qui ont planifié une nouvelle attaque sur Donetsk,
Donbass et Lougansk ont clairement compris que la prochaine cible
était une frappe sur la Crimée et Sébastopol, et nous le savions et le
comprenions. Et maintenant, des plans aussi ambitieux sont également
évoqués ouvertement à Kiev – ils ont révélé ce que nous savions déjà.
Nous protégeons la vie des gens, notre propre maison. Et le
but de l’Occident est un pouvoir illimité. Il a déjà dépensé plus de 150
milliards de dollars pour aider et armer le régime de Kiev. A titre de
comparaison : selon l’Organisation de coopération et de développement
économiques, les pays du G7 ont alloué environ 60 milliards de dollars
en 2020-2021 pour aider les États les plus pauvres du monde. Etonnant,
non ? Pour la guerre : 150 milliards de dollars, et pour les pays les
plus pauvres, qui sont soi-disant constamment pris en charge : 60
milliards de dollars. Et où est passé le discours sur la lutte
contre la pauvreté, sur le développement durable, sur l’environnement
? Où est-ce que tout est parti ? Dans le même temps, le flux d’argent
pour la guerre ne diminue pas. De plus, ils n’épargnent aucune dépense
pour encourager les troubles et les bouleversements dans d’autres pays,
et, encore une fois, partout dans le monde.
Lors d’une récente conférence à Munich, les accusations contre la
Russie ont été sans fin. On a l’impression que cela n’a été fait pour
que le monde oublie ce que le soi-disant Occident a fait ces dernières
décennies. Et ce sont eux qui ont « laissé sortir le génie de la
bouteille », plongé des régions entières dans le chaos.
Selon les experts américains eux-mêmes, à la suite des guerres
– je veux attirer l’attention sur ceci : nous n’avons pas donné ces
chiffres, ce sont les Américains eux-mêmes qui les donnent – à la suite
des guerres que les États-Unis ont déclenchées après 2001, près de 900
000 personnes sont mortes, plus de 38 millions sont devenues des
réfugiés. Tout cela, ils veulent maintenant simplement l’effacer de la
mémoire de l’humanité, prétendant que rien ne s’est passé. Mais
personne au monde ne l’a oublié et ne l’oubliera.
Aucun d’entre eux ne considère les pertes humaines et les tragédies,
car, bien sûr, des milliards et des milliards de dollars sont en jeu ;
la capacité de continuer à voler tout le monde; sous couvert de paroles
sur la démocratie et les libertés, pour diffuser des valeurs
néolibérales et par essence totalitaires ; coller des étiquettes sur des
pays et des peuples entiers, insulter publiquement leurs dirigeants ;
réprimer la dissidence dans leur propre pays; créer l’image d’un ennemi,
détourner l’attention des gens des scandales de corruption – après
tout, tout cela ne quitte pas les écrans, nous le voyons tous – des
problèmes et contradictions économiques, sociaux, interethniques…
Permettez-moi de vous rappeler que dans les années 30 du
siècle dernier, l’Occident a en fait ouvert la voie aux nazis pour
prendre le pouvoir en Allemagne. Et à notre époque, ils ont commencé à
faire de l’Ukraine « l’anti-Russie ». Le projet n’est pas vraiment
nouveau. Les gens qui sont au moins un peu immergés dans l’histoire le
savent parfaitement : ce projet remonte au XIXe siècle, il a été cultivé
dans l’Empire austro-hongrois, et en Pologne, et dans d’autres pays
avec un seul objectif – arracher ces territoires historiques , qui
s’appellent aujourd’hui Ukraine , de notre pays. C’est l’objectif à
atteindre. Il n’y a rien de nouveau, tout le monde le sait.
L’Occident a accéléré la mise en œuvre de ce projet aujourd’hui en
soutenant le coup d’État de 2014. Après tout, le coup d’État est
sanglant, anti-étatique, anticonstitutionnel – comme si de rien n’était,
comme si c’était nécessaire, ils ont même rapporté combien d’argent
avait été dépensé. La russophobie, nationalisme extrêmement agressif,
était posée comme base idéologique.
Récemment, l’une des brigades des forces armées ukrainiennes a reçu
le nom « Edelweiss », car c’est la division nazie, qui a participé à la
déportation des Juifs, aux exécutions de prisonniers de guerre, dans des
opérations punitives contre les partisans de Yougoslavie, d’Italie, de
Tchécoslovaquie et de Grèce. Les Forces armées d’Ukraine et la Garde
nationale d’Ukraine sont particulièrement populaires auprès des chevrons
de la division SS « Das Reich » , « Dead Head », « Galicia » et
d’autres unités SS, qui ont également du sang sur les mains jusqu’au
coude. Les marques d’identification de la Wehrmacht de l’Allemagne nazie
sont appliquées aux véhicules blindés ukrainiens.
Les néo-nazis ne cachent pas de qui ils se considèrent comme
les héritiers. Il est surprenant qu’en Occident, aucun des pouvoirs en
place ne s’en aperçoive. Pourquoi ? Parce qu’ils s’en fichent. Peu
importe sur qui parier dans la lutte contre nous, dans la lutte contre
la Russie. L’essentiel est qu’ils se battent contre nous, contre notre
pays, ce qui veut dire que tout le monde peut être utilisé...
Le projet « anti-Russie » s’inscrit en fait dans une politique de
revanchard envers notre pays, visant à créer des foyers d’instabilité et
de conflits jusqu’à nos frontières. Et puis, dans les années 30 du
siècle dernier, et maintenant l’idée est la même – diriger l’agression
vers l’Est, déclencher une guerre en Europe, éliminer les concurrents
par procuration.
Nous ne sommes pas en guerre avec le peuple ukrainien, j’en
ai déjà parlé à plusieurs reprises. Le peuple ukrainien lui-même est
devenu l’otage du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux, qui ont
occupé ce pays au sens politique, militaire et économique, détruit
l’industrie ukrainienne pendant des décennies et pillé les ressources
naturelles. Le résultat naturel a été la dégradation sociale, une
augmentation colossale de la pauvreté et des inégalités. Et dans de
telles conditions, bien sûr, il est facile de récupérer du matériel pour
les opérations militaires. Personne ne pensait aux gens, ils étaient
préparés pour l’abattage et finalement transformés en consommables.
C’est triste, c’est juste effrayant d’en parler, mais c’est un fait.
La responsabilité de l’incitation au conflit ukrainien, de
l’escalade, de l’augmentation du nombre de ses victimes incombe
entièrement aux élites occidentales et, bien sûr, au régime actuel de
Kiev, pour lequel le peuple ukrainien est, en fait, un étranger. Le
régime ukrainien actuel ne sert pas les intérêts nationaux, mais les
intérêts de pays tiers.
L’Occident utilise l’Ukraine à la fois comme bélier contre la
Russie et comme terrain d’entraînement. Je ne m’attarderai pas
maintenant sur les tentatives de l’Occident pour renverser le cours des
hostilités, sur leurs plans d’augmentation des fournitures militaires –
tout le monde en est déjà bien conscient. Mais une circonstance devrait
être claire pour tout le monde : plus les systèmes occidentaux à longue
portée arriveront en Ukraine, plus nous serons obligés d’éloigner la
menace de nos frontières. Tout naturellement.
Les élites occidentales ne cachent pas leur objectif : infliger « la
défaite stratégique de la Russie ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Pour
nous, qu’est-ce que c’est ? Cela signifie en finir avec nous une fois
pour toutes, c’est-à-dire qu’ils entendent transformer un conflit local
en une phase de confrontation globale. C’est ainsi que nous comprenons
tout cela et réagirons en conséquence, car dans ce cas, nous parlons de
l’existence de notre pays.
Mais ils ne peuvent pas non plus ne pas être conscients qu’il est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille,
c’est pourquoi ils mènent de plus en plus d’attaques d’information
agressives contre nous. En premier lieu, bien sûr, les jeunes, les
jeunes générations sont choisis comme cible. Et là encore, ils mentent
constamment, déforment les faits historiques, n’arrêtent pas les
attaques contre notre culture, contre l’Église orthodoxe russe et
d’autres organisations religieuses traditionnelles de notre pays.
Regardez ce qu’ils font avec leurs propres peuples : la
destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale, la
perversion, la maltraitance des enfants, jusqu’à la pédophilie… Mais je
veux leur dire : regardez les écritures sacrées, les principaux livres
de toutes les autres religions du monde. Tout y est dit, y compris que
la famille est l’union d’un homme et d’une femme, mais ces textes sacrés
sont aujourd’hui remis en cause. L’Église anglicane, par exemple,
souhaite explorer l’idée d’un dieu non genré.
Des millions de personnes en Occident comprennent qu’elles
sont conduites à une véritable catastrophe spirituelle. Les élites,
franchement, deviennent folles, et il semble qu’il n’y ait pas de
remède. Mais ce sont leurs problèmes, comme je l’ai dit, et nous sommes
obligés de protéger nos enfants, et nous le ferons : nous protégerons
nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence.
Il est évident que l’Occident essaiera de saper et de diviser notre
société, de s’appuyer sur des traîtres nationaux qui, à tout moment – je
tiens à le souligner -, ont le même poison de mépris pour leur propre
patrie et le désir de gagner de l’argent en vendant ce poison à ceux qui
sont prêts à payer. Il en a toujours été ainsi.
Quiconque s’est engagé sur la voie de la trahison directe, en
commettant des crimes terroristes et autres contre la sécurité de notre
société, l’intégrité territoriale du pays, sera tenu responsable en
vertu de la loi. Mais nous ne serons jamais comme le régime de Kiev et
les élites occidentales qui se sont engagées dans la « chasse aux
sorcières » dans le passé, nous ne réglerons pas les comptes avec ceux
qui ont fait un pas de côté, se sont retirés de leur patrie. Que cela
reste sur leur conscience, qu’ils vivent avec – ils doivent vivre avec.
L’essentiel est que le peuple, les citoyens russes leur aient donné une
appréciation morale.
Je suis fier – je pense que nous sommes tous fiers – que notre peuple
multinational, la grande majorité des citoyens, ait adopté une position
de principe concernant l’opération militaire spéciale, compris le sens
des actions que nous menons, soutenu nos actions pour protéger le
Donbass. Dans ce soutien, tout d’abord, un véritable patriotisme s’est
manifesté – un sentiment historiquement inhérent à notre peuple. Elle
étonne par sa dignité, par sa profonde prise de conscience de chacun,
j’insiste, de chacun, de son propre destin inextricable avec le sort de
la Patrie.
Chers amis, je tiens à remercier tout le monde, tout le
peuple de Russie pour son courage et sa détermination, à dire merci à
nos héros, soldats et officiers de l’armée et de la marine, de la garde
nationale, des membres des services spéciaux et de toutes les forces de
l’ordre, soldats des corps de Donetsk et Lougansk, volontaires,
patriotes qui combattent dans les rangs de l’armée de combat BARS de
réserve.
Je tiens à m’excuser : je suis désolé de ne pas pouvoir nommer tout
le monde pendant le discours d’aujourd’hui. Vous savez, quand je
préparais ce discours, j’ai écrit une longue, longue liste de ces unités
héroïques, puis je l’ai retirée du discours d’aujourd’hui, parce que,
comme je l’ai dit, il est impossible de nommer tout le monde, et j’avais
tout simplement peur d’offenser ceux que je ne nommerais pas.
Saluez les parents, les épouses, les familles de nos défenseurs, les
médecins et les ambulanciers, les instructeurs médicaux, les infirmières
qui sauvent les blessés, les cheminots et les chauffeurs qui
approvisionnent le front, les constructeurs qui érigent des
fortifications et restaurent les logements, les routes, les
installations civiles, les ouvriers et ingénieurs des usines de défense,
qui travaillent désormais presque 24 heures sur 24, en plusieurs
équipes, aux travailleurs ruraux qui assurent de manière fiable la
sécurité alimentaire du pays.
Je remercie les enseignants qui se soucient sincèrement des jeunes
générations de Russie, en particulier les enseignants qui travaillent
dans les conditions les plus difficiles, en première ligne ; des
personnalités culturelles qui viennent dans la zone de guerre, dans les
hôpitaux pour soutenir les soldats et les officiers ; les volontaires
qui aident le front et les civils ; des journalistes, surtout bien sûr
des correspondants de guerre qui prennent des risques en première ligne
pour dire la vérité au monde entier ; les pasteurs des religions
traditionnelles russes, les prêtres militaires, dont la sage parole
soutient et inspire les gens ; fonctionnaires et entrepreneurs – tous
ceux qui accomplissent leur devoir professionnel, civique et simplement
humain.
Mots spéciaux pour les résidents des républiques populaires de
Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporozhye et de Kherson.
Vous-même, chers amis, vous avez vous-même déterminé votre avenir lors
de référendums, fait un choix ferme, malgré les menaces et la terreur
des néo-nazis, dans des conditions où les opérations militaires étaient
très proches, mais il n’y a rien de plus fort que votre détermination à
être avec la Russie, avec votre patrie.
(Applaudissements.)
Je tiens à souligner que c’est la réaction du public aux habitants
des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, de Zaporozhye et
de Kherson. Encore une fois : salut à tous.
Nous avons déjà commencé et continuerons à mettre en place un
programme de grande envergure pour le relèvement et le développement
socio-économique de ces nouveaux sujets de la Fédération. Cela comprend
la relance des entreprises et des emplois, les ports de la mer d’Azov,
redevenue une mer intérieure de la Russie, et la construction de
nouvelles routes modernes, comme nous l’avons fait en Crimée, qui
dispose désormais d’une liaison terrestre fiable avec toute la
Russie. Nous allons certainement mettre en œuvre tous ces plans
ensemble.
Aujourd’hui, les régions du pays apportent un soutien direct aux
villes, districts et villages des républiques populaires de Donetsk et
de Lougansk, de la région de Zaporozhye et de Kherson, elles le font
sincèrement, comme de vrais frères et sœurs. Maintenant, nous sommes à
nouveau ensemble, ce qui signifie que nous sommes devenus encore plus
forts et ferons tout pour que la paix tant attendue revienne sur notre
terre, pour que la sécurité des personnes soit assurée. Pour cela, pour
leurs ancêtres, pour l’avenir des enfants et petits-enfants, pour le
rétablissement de la justice historique, pour la réunification de notre
peuple, les combattants, nos héros se battent aujourd’hui.
Chers amis, je vous demande d’honorer la mémoire de nos compagnons
d’armes qui ont donné leur vie pour la Russie, des civils, des personnes
âgées, des femmes, des enfants morts sous les bombardements aux mains
des néo-nazis et des punisseurs.
(Moment de silence.)
Merci.
Nous comprenons tous, et je comprends à quel point c’est maintenant
insupportablement difficile pour les épouses, les fils, les filles des
soldats tombés au combat, leurs parents, qui ont élevé de dignes
défenseurs de la patrie – tout comme les jeunes gardes de Krasnodon,
comme les garçons et les filles qui pendant la Grande Guerre patriotique
a lutté contre le nazisme, a défendu le Donbass. Toute la Russie se
souvient aujourd’hui de leur courage, de leur fermeté, de leur plus
grande force d’âme, de leurs sacrifices.
Notre devoir est de soutenir les familles qui ont perdu des proches,
des proches, les aider à élever, élever leurs enfants, leur donner une
éducation et un métier. La famille de chaque participant à une opération
militaire spéciale doit être dans la zone d’attention constante,
entourée de soins et d’honneur. Leurs besoins doivent être satisfaits
immédiatement, sans formalités administratives.
Je propose de créer un fonds d’État spécial. Sa tâche sera une
assistance ciblée et personnelle aux familles des soldats tombés au
combat et aux vétérans de l’opération militaire spéciale. Il coordonnera
la fourniture d’un soutien social, médical et psychologique, résoudra
les problèmes de traitement et de réadaptation en sanatorium, aidera à
l’éducation, aux sports, à l’emploi, à l’entrepreneuriat, à la formation
avancée et à l’obtention d’une nouvelle profession. L’une des tâches
les plus importantes de la fondation est l’organisation de soins de
longue durée à domicile, de prothèses de haute technologie pour tous
ceux qui en ont besoin.
Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Commission du
Conseil d’État sur la politique sociale, les régions, de résoudre tous
les problèmes d’organisation dans les meilleurs délais.
Le travail du fonds d’État doit être ouvert et la procédure
d’assistance doit être simple, sur le principe du « guichet unique »,
sans trésorerie ni bureaucratie. Pour chaque famille, j’insiste, pour
chaque famille du défunt, pour chaque ancien combattant, il devrait y
avoir un travailleur social personnel, un coordinateur qui, au cours de
la communication personnelle en temps réel, résoudra les problèmes
émergents. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que dès cette
année, les structures du fonds devraient être déployées dans toutes les
régions de la Fédération de Russie.
Nous avons déjà des mesures pour soutenir les anciens combattants de
la Grande Guerre patriotique, les anciens combattants et les
participants aux conflits locaux. Je pense qu’à l’avenir, le fonds
d’État, que j’ai mentionné, pourra également traiter ces questions
importantes. Nous devons trouver une solution, et je demande au
gouvernement de le faire.
Permettez-moi de souligner que la création d’un fonds spécial ne
déresponsabilise pas les autres structures et niveaux de pouvoir. Je
m’attends à ce que tous les ministères fédéraux, les régions et les
municipalités continuent de porter une attention particulière aux
anciens combattants, aux militaires et à leurs familles. Et à cet égard,
je tiens à remercier les dirigeants des sujets de la Fédération, les
maires des villes, les chefs des régions, qui ne cessent de rencontrer
les gens, d’aller à la ligne de contact et de soutenir leurs
compatriotes.
Qu’aimeriez-vous mettre en avant en particulier ? Aujourd’hui, les
militaires professionnels, mobilisés et volontaires endurent ensemble
les épreuves du front – nous parlons de fournitures et d’équipements,
d’allocations monétaires et de paiements d’assurance liés à la blessure,
de soins médicaux. Cependant, les appels qui me sont adressés ainsi
qu’aux gouverneurs – ils m’en informent également – au bureau du
procureur militaire, au commissaire aux droits de l’homme, indiquent que
ces questions sont loin d’être toutes résolues. Il est nécessaire de
comprendre dans chaque cas spécifique.
Et encore une chose : le service dans la zone d’une opération
militaire spéciale – tout le monde le comprend très bien – est associé à
un stress physique et psychologique colossal, à des risques quotidiens
pour la santé et la vie. Par conséquent, j’estime nécessaire d’instaurer
pour les mobilisés, en général pour tous les militaires, pour tous les
participants à une opération militaire spéciale, y compris les
volontaires, un congé régulier d’une durée d’au moins 14 jours et d’au
moins une fois tous les six mois, hors temps de déplacement, de sorte
que chaque soldat que j’ai eu l’occasion de visiter des familles, d’être
proche de parents et d’amis.
Chers collègues !
Comme vous le savez, nous avons approuvé un plan de construction et
de développement des forces armées pour 2021-2025 par décret
présidentiel. Les travaux sur sa mise en œuvre sont en cours, les
ajustements nécessaires sont en cours. Et je voudrais souligner que nos
prochaines étapes pour renforcer l’armée et la marine et le
développement actuel et futur des forces armées doivent, bien sûr, être
basés sur une expérience de combat réelle acquise au cours d’une
opération militaire spéciale. C’est extrêmement important pour nous, on
pourrait même dire, absolument inestimable.
Aujourd’hui, par exemple, le niveau d’équipement des forces
de dissuasion nucléaire russes avec les derniers systèmes est supérieur à
91 %, 91,3 %. Et maintenant, je le répète, compte tenu de l’expérience
que nous avons acquise, nous devons atteindre le même niveau de qualité
élevé dans toutes les composantes des Forces armées.
Les officiers et sergents qui se sont révélés être des commandants
compétents, modernes et décisifs – ils sont nombreux – seront promus en
priorité à des postes supérieurs, envoyés dans des universités et
académies militaires, et serviront de puissante réserve de personnel
pour les forces armées. Et, bien sûr, ils devraient être en demande dans
la population civile, au sein du gouvernement à tous les niveaux. Je
veux juste attirer l’attention de mes collègues là-dessus. Il est très
important. Les gens doivent comprendre que la Patrie apprécie leur
contribution à la défense de la Patrie.
Nous introduirons activement les technologies les plus avancées qui
assureront une augmentation du potentiel qualitatif de l’armée et de la
marine. Nous avons de tels développements, des échantillons d’armes et
d’équipements dans chaque direction. Beaucoup d’entre eux sont nettement
supérieurs à leurs homologues étrangers. La tâche qui nous attend
maintenant est de déployer leur production de masse et de masse. Et un
tel travail est en cours, son rythme augmente constamment…
Aujourd’hui, nos usines, bureaux d’études et équipes de recherche
emploient à la fois des spécialistes expérimentés et de plus en plus de
jeunes, talentueux, qualifiés, engagés dans une percée, fidèles aux
traditions des armuriers russes – de tout faire pour la victoire.
Nous allons certainement renforcer les garanties pour les collectifs
de travail. Cela s’applique également aux salaires et à la sécurité
sociale. Je propose de lancer un programme spécial de logements locatifs
préférentiels pour les employés des entreprises de l’industrie de la
défense. Le taux de location pour eux sera nettement inférieur au taux
du marché, car une partie importante du paiement du logement sera
couverte par l’État.
Nous avons certainement discuté de cette question avec le
gouvernement. Je vous demande de mettre au point tous les détails de ce
programme et, sans tarder, de commencer à construire de tels logements
locatifs, principalement, bien sûr, dans les villes – nos importants
centres de défense, industriels et de recherche.
Chers collègues!
Comme je l’ai déjà dit, l’Occident a déployé non seulement un
front militaire, informationnel, mais aussi économique contre
nous. Mais nulle part il n’a réussi quoi que ce soit et ne le réussira
jamais. De plus, les initiateurs des sanctions se punissent eux-mêmes :
ils ont provoqué des hausses de prix, des pertes d’emplois, des
fermetures d’usines, une crise énergétique dans leur propre pays, et ils
disent à leurs citoyens que les Russes sont responsables de tout.
Quels moyens ont été utilisés contre nous dans cette agression des
sanctions ? Ils ont essayé de rompre les liens économiques avec les
entreprises russes, de déconnecter le système financier des canaux de
communication afin d’écraser notre économie, de nous priver d’accès aux
marchés d’exportation afin de toucher les revenus. C’est le vol de nos
réserves de change, des tentatives d’effondrement du rouble et de
provoquer une inflation destructrice.
Je le répète, les sanctions anti-russes ne sont qu’un
moyen. Et le but, comme le déclarent eux-mêmes les dirigeants
occidentaux – une citation directe – est de « faire souffrir » nos
concitoyens. « Faire souffrir » – disent ces humanistes. Ils veulent
faire souffrir le peuple, déstabilisant ainsi notre société de
l’intérieur.
Mais leur calcul ne s’est pas concrétisé – l’économie et le système
de gestion russes se sont avérés beaucoup plus solides que ce que
l’Occident croyait. Grâce au travail conjoint du gouvernement, du
Parlement, de la Banque de Russie, des entités constitutives de la
Fédération et, bien sûr, du monde des affaires, des collectifs de
travailleurs, nous avons assuré la stabilité de la situation économique,
protégé les citoyens, sauvé des emplois, empêché une pénurie sur le
marché, notamment des biens essentiels, a soutenu le système financier,
les entrepreneurs qui investissent dans le développement de leur
entreprise, et donc dans le développement du pays.
Ainsi, déjà en mars de l’année dernière, un ensemble de mesures de
soutien aux entreprises et à l’économie a été lancé pour un montant
total d’environ un milliard de roubles. Je voudrais attirer votre
attention sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une politique d’émission,
non, non, tout se fait sur une base de marché solide.
On nous avait prédit, rappelez-vous, une récession économique
de 20 à 25 %. Le produit intérieur brut a chuté de 2,1% en 2022, selon
les données les plus récentes. En même temps, permettez-moi de vous
rappeler qu’en février-mars de l’année dernière, comme je l’ai dit, ils
ont prédit que nous allions tout simplement effondrer l’économie.
Les entreprises russes ont reconstruit la logistique, renforcé les
liens avec des partenaires responsables et prévisibles – et ils sont
nombreux dans le monde.
Je voudrais noter que la part du rouble russe dans nos règlements
internationaux a doublé par rapport à décembre 2021 et s’élevait à un
tiers, et avec les monnaies des pays amis, c’est déjà plus de la moitié.
Avec nos partenaires, nous continuerons à travailler à la
formation d’un système stable et sûr de règlements internationaux,
indépendant du dollar et des autres monnaies de réserve occidentales,
qui, avec une telle politique des élites occidentales et des dirigeants
occidentaux, perdront inévitablement leur caractère universel. Ils font
tout de leurs propres mains. Ce n’est pas nous qui réduisons
les règlements en dollars ou dans d’autres monnaies dites universelles –
ils font tout de leurs propres mains.
La défense du pays est, bien sûr, la priorité la plus importante,
mais tout en résolvant des tâches stratégiques dans ce domaine, nous ne
devons pas répéter les erreurs du passé, nous ne devons pas détruire
notre propre économie. Nous avons tout pour assurer la sécurité et créer
les conditions d’un développement confiant du pays. C’est dans cette
logique que nous agissons et continuerons d’agir.
Par exemple je tiens à souligner que ce sont les secteurs
civils de l’économie nationale, non seulement n’ont pas réduit, mais ont
considérablement augmenté la production au cours de l’année écoulée.
Pour la première fois dans l’histoire moderne de notre pays, les volumes
de mise en service de logements ont dépassé les 100 millions de mètres
carrés.
Quant à notre production agricole, elle a affiché l’an
dernier des taux de croissance à deux chiffres. Merci beaucoup, salut
aux producteurs agricoles. Les agriculteurs russes ont fait une récolte
record : plus de 150 millions de tonnes de céréales, dont plus de 100
millions de tonnes de blé. D’ici la fin de l’année agricole,
c’est-à-dire d’ici le 30 juin 2023, nous pourrons porter le volume total
des exportations de céréales à 5 560 millions de tonnes.
Même il y a 10-15 ans, cela semblait n’être qu’un conte de fées, un
plan absolument irréaliste… Je suis convaincu que nous avons toutes les
chances d’une percée similaire dans d’autres domaines.
Nous n’avons pas permis une baisse du marché du travail, au
contraire, nous avons obtenu une réduction du chômage dans les
conditions modernes. Aujourd’hui, face à de si grandes difficultés de
part et d’autre, le marché du travail est devenu plus
confortable pour nous qu’il ne l’était auparavant. Rappelez-vous, avant
la pandémie, le chômage était de 4,7 %, et maintenant il est de 3,7, à
mon avis.
Je le répète, l’économie russe a surmonté les risques qui se sont
présentés – elle les a surmontés. Oui, beaucoup de ces risques étaient
impossibles à calculer à l’avance, nous avons dû réagir au fur et à
mesure que des problèmes survenaient. Tant au niveau de l’État que dans
les affaires, les décisions ont été prises le plus rapidement
possible. Je voudrais souligner que l’initiative privée, les petites et
moyennes entreprises ont joué ici un rôle énorme – il ne faut pas
l’oublier. Nous avons évité la régulation administrative excessive, le
biais de l’économie vers l’État.
Quoi d’autre est important ? Le ralentissement économique de l’année
dernière n’a été enregistré qu’au deuxième trimestre – déjà aux
troisième et quatrième trimestres, une croissance et une reprise ont été
constatées. Nous sommes en fait entrés dans un nouveau cycle de
croissance économique. Selon les experts, son modèle et sa structure
acquièrent un caractère qualitativement différent. De nouveaux marchés
mondiaux prometteurs apparaissent, y compris dans la région
Asie-Pacifique, notre propre marché intérieur, les ressources
scientifiques, technologiques, humaines : non pas l’approvisionnement en
matières premières à l’étranger, mais la production de produits à haute
valeur ajoutée. Cela permet de libérer l’énorme potentiel de la Russie
dans tous les domaines.
Déjà cette année, une solide augmentation de la demande intérieure
est prévue. Je suis sûr que nos entreprises profiteront de cette
opportunité pour augmenter leur production, produire les produits les
plus demandés et occuper les créneaux qui se sont libérés ou qui se
libèrent après le départ des entreprises occidentales.
Aujourd’hui, nous avons une vue d’ensemble, nous comprenons les
problèmes structurels que nous devons résoudre en matière de logistique,
de technologie, de finances et de personnel. Nous avons beaucoup et
constamment parlé de la nécessité de changer la structure de notre
économie ces dernières années, et maintenant ces changements sont une
nécessité vitale, et cela change la donne, et tant mieux. Nous savons ce
qui doit être fait pour le développement progressif et régulier de la
Russie, et en particulier le développement souverain et indépendant,
malgré toutes les pressions et menaces extérieures, avec une garantie
fiable de la sécurité et des intérêts de l’État.
J’attire votre attention et tiens à souligner ceci en particulier :
l’intérêt de notre travail n’est pas de s’adapter aux conditions
actuelles. La tâche stratégique est d’amener notre économie vers de
nouvelles frontières. Maintenant, tout change, et change très, très
vite. C’est une période non seulement de défis, mais aussi
d’opportunités – aujourd’hui, c’est vrai, et notre vie future dépend de
la manière dont nous les mettons en œuvre. Il faut supprimer toutes
contradictions interministérielles, formalités, insultes, omissions,
autres bêtises. Tout pour la cause, tout pour le résultat – tout doit
viser cela.
Le démarrage réussi des entreprises russes, des petites entreprises
familiales est déjà une victoire. L’ouverture d’usines modernes et de
kilomètres de nouvelles routes est une victoire. Une nouvelle école ou
un jardin d’enfants est une victoire. Les découvertes scientifiques et
les technologies sont, bien sûr, aussi une victoire. La contribution de
chacun au succès global est ce qui compte.
Dans quels domaines le travail partenarial de l’Etat, des régions, des entreprises nationales doit-il se concentrer ?
D’abord. Nous développerons des relations économiques
étrangères prometteuses et construirons de nouveaux corridors
logistiques. Il a déjà été décidé d’étendre l’autoroute Moscou-Kazan à
Ekaterinbourg, Tcheliabinsk et Tyumen, et à l’avenir à Irkoutsk et
Vladivostok avec un accès au Kazakhstan, à la Mongolie et à la Chine, ce
qui, entre autres, élargira considérablement nos liens économiques avec
les marchés de l’Asie du Sud-Est.
Nous développerons les ports de la mer Noire et de la mer
d’Azov. Nous porterons une attention particulière au corridor
international Nord-Sud. Déjà cette année, les navires avec un tirant
d’eau [NDLR : c’est la hauteur de la partie immergée du bateau qui varie
en fonction de la charge transportée] d’au moins 4,5 mètres pourront
traverser le canal Volga-Caspienne. Cela ouvrira de nouvelles voies de
coopération commerciale avec l’Inde, l’Iran, le Pakistan et les pays du
Moyen-Orient. Nous continuerons à développer ce corridor.
Nos plans comprennent la modernisation accélérée de la direction
orientale des chemins de fer, le chemin de fer transsibérien et le BAM,
et l’expansion des capacités de la route maritime du Nord. Ce n’est pas
seulement un trafic de fret supplémentaire, mais aussi la base pour
résoudre les problèmes nationaux pour le développement de la Sibérie, de
l’Arctique et de l’Extrême-Orient.
L’infrastructure des régions, le développement des infrastructures, y
compris les communications, les télécommunications et le réseau
routier, recevront une impulsion puissante. Déjà l’année prochaine, en
2024, au moins 85% des routes des plus grandes agglomérations du pays,
ainsi que plus de la moitié des routes d’importance régionale et
intercommunale, seront mises à l’état standard. Je suis sûr que nous le
ferons.
Nous poursuivrons le programme de gazéification gratuite. La décision
a déjà été prise de l’étendre aux établissements sociaux : jardins
d’enfants et écoles, cliniques, hôpitaux, stations de feldsher et
d’obstétrique. Et pour les citoyens, un tel programme fonctionnera
désormais de façon continue : ils pourront toujours demander le
raccordement aux réseaux de distribution de gaz.
Cette année, un vaste programme de construction et de réparation de
logements et de services communaux débute. D’ici dix ans, il est prévu
d’investir au moins 4,5 milliards de roubles dans ce domaine. Nous
savons à quel point c’est important pour les citoyens, à quel point ce
domaine est négligé – nous devons travailler et nous le ferons. Il est
important que le programme prenne immédiatement un bon départ, c’est
pourquoi je demande au gouvernement d’assurer la stabilité de son
financement.
Nous devrons étendre considérablement les capacités technologiques de
l’économie russe et assurer la croissance des capacités de l’industrie
nationale.
Un outil d’hypothèque industrielle a été lancé et il sera désormais
possible de contracter un prêt bonifié non seulement pour l’achat
d’installations de production, mais également pour leur construction ou
leur modernisation. Le montant d’un tel prêt a été discuté à plusieurs
reprises et il sera augmenter, un montant décent, dans un premier temps :
le montant d’un tel prêt peut atteindre 500 millions de roubles. Il est
disponible à un taux de trois ou cinq pour cent pour un maximum de sept
ans.
Depuis cette année, un nouveau mode de fonctionnement des clusters
industriels est également entré en vigueur, dans lequel la charge
fiscale et administrative des entreprises résidentes a été réduite et la
demande pour leurs produits innovants, qui viennent d’entrer sur le
marché, est soutenue par commandes à long terme et subventions de
l’État.
Selon les estimations, ces mesures devraient assurer la mise en œuvre
des projets demandés d’un montant de plus de dix mille milliards de
roubles d’ici 2030, et déjà cette année, le montant prévu des
investissements pourrait être d’environ deux mille milliards. Je
voudrais attirer votre attention sur le fait qu’il ne s’agit pas
seulement de prévisions, mais de repères clairement établis.
Par conséquent, je demande au gouvernement d’accélérer le plus
possible le lancement de ces projets, de prêter main-forte aux
entreprises et de proposer des mesures de soutien systémique, y compris
des incitations fiscales. Je sais à quel point le bloc financier n’aime
pas fournir d’avantages, et je partage en partie la position suivante :
le système fiscal devrait être intégral, sans niches, sans exceptions,
mais une approche créative dans ce cas est demandée.
Ainsi, à partir de cette année, les entreprises russes peuvent
réduire leurs impôts sur le revenu si elles achètent des solutions et
des produits informatiques nationaux avancés utilisant l’intelligence
artificielle. De plus, ces coûts sont pris en compte avec un coefficient
majoré, une fois et demie supérieur aux coûts réels. Autrement dit,
pour chaque rouble investi par l’entreprise dans l’achat de tels
produits, que je viens de mentionner, il y a une déduction fiscale d’un
rouble et demi.
Je propose d’étendre cet avantage fiscal à l’achat d’équipements
russes de haute technologie en général. Je demande au gouvernement de
faire des propositions sur une liste de ces équipements par industrie
dans laquelle ils sont utilisés et sur la procédure d’octroi des
avantages. C’est une bonne décision qui va relancer l’économie.
La question la plus importante à l’ordre du jour pour le
développement de la croissance économique est celle des nouvelles
sources de financement des investissements, nous en parlons aussi
beaucoup.
Grâce à une balance des paiements solide, la Russie n’a pas
besoin d’emprunter à l’étranger, de s’incliner, de mendier de l’argent
et ensuite d’avoir un long dialogue sur quoi, combien et dans quelles
conditions donner. Les banques nationales fonctionnent de manière stable
et régulière, disposent d’une solide marge de sécurité.
En 2022, le volume des prêts bancaires au secteur des entreprises a
augmenté. Il y avait beaucoup de craintes à ce sujet, mais une
croissance a été enregistrée, et elle a augmenté de 14 %, soit plus
qu’en 2021, sans aucune opération militaire. En 2021, la croissance
était de 11,7 %, et elle est maintenant de 14 %. Le portefeuille
hypothécaire a également augmenté de 20,4 %. Le développement est en
cours.
À la suite de l’année dernière, le secteur bancaire dans son
ensemble a travaillé avec un bénéfice. Oui, ce n’est pas aussi important
que les années précédentes, mais décent : bénéfice de 203 milliards de
roubles. C’est aussi un indicateur de la stabilité du secteur financier
russe.
Selon les estimations, déjà au deuxième trimestre de cette année,
l’inflation en Russie approchera du niveau cible de quatre pour
cent. Permettez-moi de vous rappeler que dans certains pays de l’UE,
c’est déjà 12, 17, 20%, nous en avons quatre, enfin, cinq – la Banque
centrale, le ministère des Finances font le tri entre eux, mais ce sera
plus proche de l’indicateur cible. Compte tenu de la dynamique positive
de ce paramètre et d’autres paramètres macroéconomiques, des conditions
objectives sont créées pour réduire les taux de prêt à long terme dans
l’économie, ce qui signifie que le crédit pour le secteur réel devrait
devenir plus accessible.
Partout dans le monde, l’épargne à long terme des citoyens est une
source importante de ressources d’investissement, et nous devons
également stimuler leur flux vers le secteur de l’investissement. Je
demande au gouvernement d’accélérer la soumission des projets de loi à
la Douma d’État pour lancer le programme d’État correspondant à partir
d’avril de cette année.
Il est important de créer des conditions supplémentaires pour que les
citoyens investissent et gagnent chez eux, dans le pays. Dans le même
temps, il est nécessaire de garantir la sécurité des investissements des
citoyens dans l’épargne-retraite volontaire. Il devrait y avoir le même
mécanisme que dans le système d’assurance des dépôts
bancaires. Permettez-moi de vous rappeler que de tels dépôts de citoyens
d’un montant allant jusqu’à un million, 400 000 roubles sont assurés
par l’État et leur retour est garanti. Pour l’épargne-retraite
volontaire, je propose d’établir le double du montant – jusqu’à deux
millions 800 mille roubles. Il est également nécessaire de protéger les
investissements des citoyens dans d’autres instruments d’investissement à
long terme, notamment contre la faillite éventuelle d’intermédiaires
financiers.
Des solutions distinctes sont nécessaires pour attirer des capitaux
vers des entreprises à forte croissance et de haute technologie. Ils
bénéficieront d’un soutien pour le placement d’actions sur le marché
boursier national, y compris des incitations fiscales, tant pour les
entreprises que pour les acheteurs de ces actions.
L’élément le plus important de la souveraineté économique est la
liberté d’entreprise. Je le répète : dans le contexte des tentatives
extérieures pour contenir la Russie, les entreprises privées ont prouvé
qu’elles pouvaient s’adapter à un environnement en évolution rapide et
assurer la croissance économique dans des conditions difficiles. Par
conséquent, toute initiative commerciale visant à bénéficier au pays
doit être soutenue.
A cet égard, j’estime qu’il convient de revenir sur la question de la
révision d’un certain nombre de normes de droit pénal en matière
d’infractions dites économiques. Bien sûr, l’État doit contrôler ce qui
se passe dans ce domaine, la permissivité n’est pas permise ici, mais il
ne faut pas non plus aller trop loin. Il faut aller plus activement
vers cette dépénalisation dont j’ai parlé. J’espère que le gouvernement,
en collaboration avec le Parlement, les forces de l’ordre et les
associations professionnelles, mènera à bien ce travail de manière
cohérente et approfondie.
Dans le même temps, je demande au Gouvernement, en contact étroit
avec le Parlement, de proposer des mesures supplémentaires qui
accéléreront le processus de dé-offshorisation de l’économie. Les
entreprises, principalement dans les secteurs et industries clés,
doivent opérer dans la juridiction russe – c’est un principe de base.
Nous nous souvenons des problèmes et des déséquilibres rencontrés par
l’économie soviétique tardive. Par conséquent, après l’effondrement de
l’Union soviétique, son système planifié, dans le chaos des années 90,
le pays a commencé à créer une économie basée sur les relations de
marché, la propriété privée – en général, tout est correct. À bien des
égards, les pays occidentaux ont servi d’exemples ici et il semblait
suffisant de simplement copier leurs modèles. Certes, ils se disputaient
encore entre eux, je m’en souviens: les Européens se disputaient avec
les Américains sur la manière dont l’économie russe devait se
développer.
Et que s’est-il passé finalement ? Notre économie nationale s’est en
grande partie orientée spécifiquement vers l’Occident, principalement en
tant que source de matières premières. Les nuances, bien sûr, étaient
différentes, mais en général comme source de matières premières. Les
raisons en sont également compréhensibles : la nouvelle entreprise russe
émergente visait, bien sûr, comme toutes les autres entreprises dans
tous les autres pays, principalement à faire du profit, et ce rapidement
et facilement. Qu’est-ce qui l’a amenée ? C’est la vente des ressources
: pétrole, gaz, métaux, bois.
Peu de gens ont pensé, et peut-être qu’il n’y avait pas eu une telle
opportunité d’investir pendant longtemps, alors d’autres secteurs plus
complexes de l’économie se sont mal développés. Et pour casser cette
tendance négative il nous a fallu des années, des ajustements de la
fiscalité et des investissements publics à grande échelle.
Nous avons réalisé un changement réel et visible ici. Oui, il y a un
résultat, mais, je le répète, nous devons tenir compte de la situation
dans laquelle notre entreprise, principalement importante, s’est
développée. La technologie en Occident, bien sûr, et les capitaux ont
commencé à y affluer également. Malheureusement, au lieu d’augmenter la
production, d’acheter des équipements et des technologies, de créer de
nouveaux emplois ici, en Russie, ils ont également été dépensés dans des
domaines étrangers, des yachts et des biens immobiliers d’élite.
Oui, puis ils ont commencé à investir, dans le développement, mais au
premier stade, tout y est allé pour la consommation. Et là où il y a de
la richesse, il y a bien sûr des enfants, leur éducation, leur vie,
leur avenir. Et il était très difficile pour l’État de suivre et
d’empêcher une telle évolution de la situation, presque impossible –
nous vivions dans le paradigme du marché libre.
Les événements récents ont montré de manière convaincante que l’image
de l’Occident comme refuge et refuge pour le capital s’est avérée être
un fantôme. Et ceux qui ne l’ont pas compris à temps, qui ne
considéraient la Russie que comme une source de revenus et prévoyaient
de vivre principalement à l’étranger, ont beaucoup perdu : ils ont été
volés, même l’argent gagné légalement leur a été enlevé.
Vous savez, maintenant je vais ajouter une chose très importante –
simple, mais très importante : croyez-moi, aucun des citoyens ordinaires
du pays n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leur capital dans des
banques étrangères, n’ont eu pitié de ceux qui ont perdu leurs yachts ,
palaces à l’étranger, etc., etc., et dans les conversations de cuisine,
les gens se sont probablement souvenus à la fois de la privatisation des
années 90, lorsque les entreprises créées par tout le pays n’ont servi à
rien, et du luxe ostentatoire et démonstratif appelées nouvelles
élites.
Quoi d’autre est d’une importance fondamentale ? Toutes les années
après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident n’a cessé
d’essayer de mettre le feu aux États post-soviétiques et, surtout, d’en
finir avec la Russie en tant que plus grande partie survivante de notre
espace étatique historique. Ils ont encouragé et incité les terroristes
internationaux contre nous, provoqué des conflits régionaux le long du
périmètre de nos frontières, ignoré nos intérêts et utilisé des moyens
de dissuasion et de répression économiques.
Et les grandes entreprises russes sont responsables du travail
d’entreprises stratégiques, de milliers de collectifs de travail,
déterminent la situation socio-économique dans de nombreuses régions, ce
qui signifie l’état des choses : lorsque les dirigeants et les
propriétaires d’une entreprise se retrouve dépendante de gouvernements
qui poursuivent une politique hostile envers la Russie, représente une
grande menace pour nous, un danger – un danger pour notre pays. Une
telle situation ne peut être tolérée.
Oui, tout le monde a le choix : quelqu’un veut vivre sa vie dans un
manoir arrêté avec des comptes bloqués, dans une capitale occidentale
attrayante ou dans une station balnéaire, dans un autre endroit
chaleureux à l’étranger – c’est le droit de toute personne. Mais il est
temps de comprendre que pour l’Occident, ces personnes étaient et
resteront des étrangers de second ordre avec qui vous pouvez faire ce
que vous voulez, et l’argent, les relations, et les titres achetés de
comtes, de pairs, de maires n’aideront en rien.
Mais il y a un autre choix : être avec votre patrie, travailler pour
des compatriotes, non seulement pour ouvrir de nouvelles entreprises,
mais aussi pour changer la vie autour de vous – dans les villes, les
villages, dans votre propre pays. Et nous avons beaucoup de ces
entrepreneurs, de vrais combattants en affaires – c’est pour eux que
l’avenir des entreprises nationales est derrière eux. Tout le monde
devrait comprendre que les sources du bien-être et de l’avenir ne
devraient être qu’ici, dans leur pays natal, en Russie.
Et puis on créera vraiment une économie solide, autosuffisante, qui
ne se coupe pas du monde, mais qui utilise tous ses avantages
compétitifs. Le capital russe, l’argent reçu ici devrait travailler pour
le pays, pour son développement national. Aujourd’hui, nous avons de
grandes perspectives dans le développement des infrastructures, de la
fabrication, du tourisme intérieur et de nombreuses autres industries.
Je veux être entendu par ceux qui ont rencontré les habitudes de loup
de l’Occident : essayer de courir les mains tendues, de s’humilier,
mendier son argent, est inutile et, surtout, inutile, maintenant que
vous comprenez bien comment il vous traitent. Maintenant, vous ne
devriez pas vous accrocher au passé, essayer de poursuivre quelque
chose, mendier. Nous avons besoin de reconstruire nos vies et notre
travail, d’autant plus que vous êtes des gens forts – je parle à des
représentants de notre entreprise, j’en connais beaucoup personnellement
et depuis de nombreuses années – qui ont traversé une école de la vie
difficile.
Lancez de nouveaux projets, gagnez de l’argent, investissez en
Russie, investissez dans les entreprises et les emplois, aidez les
écoles et les universités, la science et la santé, la culture et le
sport. C’est ainsi que vous augmentez votre capital et gagnez la
reconnaissance, la gratitude des gens pour une génération à venir, et
l’État et la société vous soutiendront certainement.
Chers collègues !
La Russie est un pays ouvert et en même temps une civilisation
particulière. Dans cette déclaration, il n’y a aucune prétention à
l’exclusivité et à la supériorité, mais cette civilisation est la nôtre –
c’est l’essentiel. Il nous a été donné par nos ancêtres, et nous devons
le conserver pour nos descendants et le transmettre.
Nous développerons la coopération avec des amis, avec tous ceux qui
sont prêts à travailler ensemble, nous adopterons tout ce qu’il y a de
mieux, mais compterons avant tout sur notre potentiel, sur l’énergie
créatrice de la société russe, sur nos traditions et nos valeurs.
Et ici, je veux parler du caractère de notre peuple : il s’est
toujours distingué par sa générosité, sa largeur d’âme, sa miséricorde
et sa compassion, et la Russie en tant que pays reflète pleinement ces
traits. Nous savons être amis, tenons parole, nous ne laisserons
personne tomber et nous soutiendrons toujours dans une situation
difficile, sans hésitation nous venons en aide à ceux qui sont en
difficulté.
Tout le monde se souvient comment, pendant la pandémie, nous avons
apporté – le premier, en fait – un soutien à certains pays européens,
dont l’Italie, à d’autres États, dans les semaines les plus difficiles
de l’épidémie de covid. N’oublions pas comment nous venons à la
rescousse en cas de tremblement de terre en Syrie, en Turquie.
C’est le peuple russe qui est la base de la souveraineté du pays, la
source du pouvoir. Les droits et libertés de nos concitoyens sont
inviolables, ils sont garantis par la Constitution et, malgré les défis
et menaces extérieurs, nous ne nous en détournerons pas.
À cet égard, je tiens à souligner que les élections aux autorités
locales et régionales de septembre de cette année que les élections
présidentielles de 2024 se dérouleront dans le strict respect de la loi,
dans le respect de toutes les procédures démocratiques et
constitutionnelles.
Les élections sont toujours des approches différentes pour résoudre
les problèmes sociaux et économiques. Dans le même temps, les forces
politiques dirigeantes sont consolidées et unies dans l’essentiel, et le
plus important, fondamental pour nous tous, c’est la sécurité et le
bien-être du peuple, la souveraineté et les intérêts nationaux.
Je tiens à vous remercier pour une position aussi responsable et
ferme et à rappeler les paroles du patriote et homme d’État Piotr
Arkadievitch Stolypine [NDLR : Ancien Premier ministre de la Russie] –
elles ont été prononcées à la Douma d’État il y a plus de cent ans, mais
elles sont parfaitement en phase avec notre époque. Il a déclaré : « En
matière de défense de la Russie, nous devons tous nous unir, coordonner
nos efforts, nos devoirs et nos droits afin de maintenir un droit
suprême historique – le droit de la Russie d’être forte. »
Parmi les volontaires qui sont désormais en première ligne figurent
des députés de la Douma d’Etat et des parlements régionaux, des
représentants des autorités exécutives à différents niveaux, des
municipalités, des villes, des districts, des agglomérations
rurales. Tous les partis parlementaires, les principales associations
publiques participent à la collecte de fournitures humanitaires et
aident le front.
Merci encore – merci pour cette position patriotique.
Un rôle énorme dans le renforcement de la société civile, dans la
résolution des problèmes quotidiens est joué par l’autonomie locale – le
niveau d’autorité publique le plus proche des citoyens. La confiance
dans l’État dans son ensemble, le bien-être social des citoyens, leur
confiance dans le développement réussi de tout le pays dépendent en
grande partie de son travail.
Je demande à l’administration présidentielle, en collaboration avec
le gouvernement, de soumettre des propositions pour la création d’outils
de soutien direct des meilleures équipes de gestion, pratiques dans les
grandes, moyennes et petites municipalités.
Le libre développement de la société est la volonté de prendre la
responsabilité de soi et de ses proches, de son pays. De telles qualités
sont posées dès l’enfance, dans la famille. Et bien sûr, le système
éducatif et la culture nationale sont extrêmement importants pour
renforcer nos valeurs communes et notre identité nationale.
En utilisant les ressources du Presidential Grants Fund, du Cultural Initiatives Fund, de l’Internet Development Institute
et d’autres outils, l’État soutiendra toutes les formes de recherche
créative – art moderne et traditionnel, réalisme et avant-garde,
classiques et innovation. Il ne s’agit pas de genres et de
directions. La culture est appelée à servir la bonté, la beauté,
l’harmonie, à réfléchir sur des questions de vie parfois très complexes
et controversées, et surtout, non pas à détruire la société, mais à
réveiller les meilleures qualités humaines.
Le développement de la sphère culturelle deviendra l’une des
priorités pour le renouveau de la vie paisible dans le Donbass et la
Novorossia. Ici, il sera nécessaire de restaurer, réparer et équiper des
centaines d’institutions culturelles, y compris des fonds et des
bâtiments muséaux, ce qui donne aux gens la possibilité de ressentir la
relation entre le passé et le présent, de le connecter avec l’avenir, de
se sentir appartenir à un seul espace culturel, historique et éducatif
de la grande Russie séculaire.
Avec la participation d’enseignants, de scientifiques, de
spécialistes, nous devons sérieusement améliorer la qualité des cours
scolaires et universitaires, principalement dans les sciences humaines –
histoire, sciences sociales, littérature, géographie – afin que les
jeunes puissent en apprendre le plus possible sur la Russie, sur notre
culture et nos traditions.
Nous avons une jeune génération très brillante et talentueuse qui est
prête à travailler pour le bien du pays dans les domaines de la
science, de la culture, de la sphère sociale, des affaires et de
l’administration publique. C’est pour ces personnes que le concours Leaders of Russia, ainsi que le concours Leaders of Revival
qui se déroulent actuellement dans les nouvelles régions de la
Fédération, ouvrent de nouveaux horizons de croissance professionnelle.
Je voudrais noter qu’un certain nombre de lauréats et de finalistes
de ces projets se sont portés volontaires pour des unités de combat,
beaucoup d’entre eux travaillent maintenant dans les territoires
libérés, contribuant à établir la vie économique et sociale, tout en
agissant de manière professionnelle, décisive et courageuse.
En général, l’école des opérations militaires ne peut être remplacée
par rien. Les gens sortent de là différemment et sont prêts à donner
leur vie pour la Patrie, où qu’ils travaillent.
Je tiens à souligner que ce sont ceux qui sont nés et ont grandi dans
le Donbass et Novorossia, qui se sont battus pour eux, qui seront le
principal soutien, devraient être le principal soutien dans le travail
commun de développement de ces régions. Je veux m’adresser à eux et leur
dire : la Russie compte sur vous.
Compte tenu des tâches de grande envergure auxquelles le pays est
confronté, nous devons sérieusement mettre à jour nos approches du
système de formation du personnel, de la politique scientifique et
technologique.
Lors du récent Conseil sur la science et l’éducation, nous avons
parlé de la nécessité d’établir clairement des priorités, de concentrer
les ressources sur l’obtention de résultats scientifiques spécifiques et
fondamentalement significatifs, principalement dans les domaines où
nous avons de bonnes bases et qui sont d’une importance cruciale pour la
vie du pays, y compris les transports, l’énergie, la médecine,
l’agriculture, l’industrie…
Les nouvelles technologies sont presque toujours basées sur la
recherche fondamentale, la recherche fondamentale faite dans le passé,
et dans ce domaine, ainsi que dans la culture, je veux le souligner,
nous devons donner aux scientifiques et aux chercheurs une plus grande
liberté de créativité. La science fondamentale vit selon ses propres
lois.
Et j’ajouterai que se fixer et résoudre des tâches ambitieuses est
une puissante incitation pour les jeunes à se lancer dans la science,
une opportunité de prouver que vous êtes un leader, que vous êtes le
meilleur au monde. Et nos équipes scientifiques ont de quoi être fières.
En décembre dernier, j’ai rencontré de jeunes chercheurs. L’un des
problèmes qu’ils ont soulevés était celui du logement. Nous avons déjà
des certificats de logement pour les jeunes scientifiques. L’année
dernière, un milliard de roubles supplémentaires ont été alloués à ces
fins. Je charge le Gouvernement de déterminer les réserves d’extension
de ce programme.
Ces dernières années, le prestige et l’autorité de l’enseignement
professionnel secondaire se sont considérablement accrus. La demande de
diplômés des écoles techniques et des collèges est tout simplement
énorme, colossale. Vous voyez, si notre taux de chômage est tombé à un
creux historique de 3,7 %, cela signifie que les gens travaillent et
qu’il faut du nouveau personnel.
Je crois que nous devrions élargir considérablement le projet
« Professionnalité », dans le cadre duquel des clusters éducatifs et
industriels sont créés, la base éducative est mise à jour, et les
entreprises et les employeurs, en contact étroit avec les collèges et
les écoles techniques, forment des programmes éducatifs basés sur les
besoins de l’économie. Et bien sûr, il est très important que des
mentors ayant une expérience de la production réelle et complexe
viennent dans ce domaine.
La tâche spécifique consiste à former environ un million de cols
bleus pour l’électronique, la robotique, l’ingénierie mécanique, la
métallurgie, les produits pharmaceutiques, l’agriculture et l’industrie
de la défense, la construction, les transports, le nucléaire et d’autres
industries qui sont essentielles pour assurer la sécurité, la
souveraineté et la compétitivité de la Russie. au cours des cinq
prochaines années.
Enfin, une question très importante concerne notre enseignement
supérieur. Des changements importants sont également attendus ici,
compte tenu des nouvelles exigences pour les spécialistes de l’économie,
des secteurs sociaux et de toutes les sphères de notre vie. Une
synthèse de tout ce qu’il y avait de meilleur dans le système éducatif
soviétique et l’expérience des dernières décennies est nécessaire.
À cet égard, ce qui suit est proposé.
La première est de revenir à la formation de base traditionnelle pour
notre pays des spécialistes ayant fait des études supérieures. La durée
des études peut aller de quatre à six ans. En même temps, même au sein
d’une même spécialité et d’une même université, des programmes peuvent
être proposés qui diffèrent en termes de formation, en fonction de la
profession spécifique, de l’industrie et de la demande du marché du
travail.
Deuxièmement, si la profession nécessite une formation
complémentaire, une spécialisation pointue, alors dans ce cas le jeune
pourra poursuivre sa formation dans une magistrature ou une résidence.
Troisièmement, les études de troisième cycle seront attribuées en
tant que niveau distinct de formation professionnelle, dont la tâche est
de former du personnel aux activités scientifiques et pédagogiques.
Je tiens à souligner que la transition vers le nouveau système doit
se faire en douceur. Le gouvernement, de concert avec les
parlementaires, devra apporter de nombreux amendements à la législation
sur l’éducation, sur le marché du travail, etc. Ici, vous devez tout
réfléchir, travailler dans les moindres détails. Les jeunes, nos
concitoyens, doivent avoir de nouvelles opportunités pour une éducation
de qualité, un emploi et une croissance professionnelle. Je répète : des
opportunités, pas des problèmes.
Et je tiens à souligner que les étudiants qui étudient maintenant
pourront poursuivre leurs études selon les programmes existants. De
plus, le niveau de formation et les diplômes d’enseignement supérieur
des citoyens ayant déjà suivi une formation dans les programmes actuels
de premier cycle, de spécialisation ou de maîtrise ne sont pas sujets à
révision. Ils ne doivent pas perdre leurs droits. Je demande au Front
populaire panrusse de prendre toutes les questions liées aux changements
dans le domaine de l’enseignement supérieur sous un contrôle spécial.
Cette année a été déclarée l’année de l’enseignant et du mentor en
Russie. L’enseignant est directement impliqué dans la construction de
l’avenir du pays, et il est important d’accroître la signification
sociale du travail d’enseignement afin que les parents parlent davantage
à leurs enfants de la gratitude envers l’enseignant et aux enseignants
du respect et de l’amour des parents. Souvenons-nous toujours de cela.
Je voudrais souligner que le volume des dépenses budgétaires pour
soutenir les familles, a augmenté en Russie ces dernières années non pas
d’un certain pourcentage, mais plusieurs fois. C’est la section qui
connaît la croissance la plus rapide du principal document financier du
pays. Je tiens à remercier les parlementaires et le gouvernement pour
cette compréhension unifiée et consolidée de nos priorités nationales.
Depuis le 1er février, le capital maternité en Russie est à nouveau
indexé, comme nous l’avons dit, sur le montant de l’inflation réelle de
l’année écoulée, c’est-à-dire de 11,9%. Les citoyens de Russie,
résidents des nouveaux sujets de la Fédération, ont désormais droit à
une telle mesure de soutien. Je propose de fournir un capital de
maternité dans les régions des républiques populaires de Donetsk et de
Lougansk, de Zaporozhye et de Kherson aux familles dans lesquelles des
enfants sont nés depuis 2007, c’est-à-dire à partir du moment où ce
programme a commencé à fonctionner dans toute la Russie. Permettez-moi
de vous rappeler que nous avons déjà pris la même décision pour les
habitants de Crimée et de Sébastopol.
Nous continuerons à mettre en œuvre des programmes à grande échelle visant à améliorer le bien-être des familles russes.
Permettez-moi de souligner que le gouvernement et les entités
constitutives de la Fédération se sont vu confier la tâche objective
d’assurer une croissance sensible et tangible des salaires réels en
Russie.
Indicateur important, le point de départ ici est le salaire minimum,
on le comprend bien. L’année dernière, il a été augmenté deux fois, de
près de 20 % au total.
Nous continuerons d’augmenter le salaire minimum, et à un
rythme supérieur à l’inflation et à la croissance des salaires. Depuis
le début de cette année, le salaire minimum a été indexé de 6,3 %.
Je propose qu’à partir du 1er janvier de l’année prochaine,
en plus de l’augmentation prévue, une autre augmentation soit effectuée –
de dix pour cent supplémentaires. Ainsi, le salaire minimum augmentera
de 18,5 % et s’élèvera à 19 242 roubles.
Maintenant, concernant l’ajustement du système fiscal dans l’intérêt
des familles russes : depuis l’année dernière, les familles avec deux
enfants ou plus sont exonérées de l’impôt sur la vente d’un logement si
elles décident d’acheter un nouvel appartement ou une maison plus
spacieux.
Nous devons utiliser plus activement ces outils – ils se sont avérés
très demandés – afin que les budgets familiaux disposent de plus de
fonds et que les familles puissent résoudre les problèmes les plus
importants et les plus urgents.
Je propose d’augmenter le montant de la déduction fiscale sociale :
pour le coût de l’éducation des enfants – de l’actuel 50 000 à 110 000
roubles par an, et pour le coût de leur propre éducation, ainsi que pour
le traitement et l’achat de médicaments – de 120 à 150 mille roubles.
L’État restituera 13% de ces montants accrus aux citoyens à partir de
l’impôt sur le revenu qu’ils ont payé.
Et bien sûr, il faut non seulement augmenter le montant de la
déduction, mais aussi augmenter sa demande pour que la déduction soit
fournie de manière proactive, rapidement et à distance, et ne soit pas
onéreuse pour les citoyens.
Plus loin : le bien-être et la qualité de vie des familles russes, et
donc la situation démographique, dépendent directement de l’état des
choses dans le domaine social.
Je sais que de nombreux sujets de la Fédération sont prêts à
accélérer significativement le renouvellement des infrastructures
sociales, des équipements culturels et sportifs, la réinstallation des
logements d’urgence, et le développement intégré des zones
rurales. Cette attitude sera certainement soutenue.
Nous utilisons ici le mécanisme suivant : les fonds pour les projets
nationaux, qui sont réservés dans le budget fédéral pour 2024, que les
régions pourront recevoir et utiliser dès maintenant grâce à des prêts
du Trésor sans intérêt – ils seront automatiquement remboursés en avril
de l’année prochaine. Nous garderons cette question sous contrôle
opérationnel constant, et je demande à la Commission économique et
financière du Conseil d’État de se joindre à ce travail.
En même temps, nous n’avons pas besoin de prise d’assaut et de
poursuite des volumes, notamment au détriment de la qualité des objets
construits. Des ressources financières supplémentaires devraient
fonctionner avec des rendements et une efficacité élevés.
Ceci est particulièrement important pour la modernisation des soins
de santé primaires – un programme d’une telle envergure a été lancé dans
notre pays en 2021. Je demande au gouvernement et aux dirigeants
régionaux de ne pas oublier que le critère principal, comme je l’ai dit à
maintes reprises, n’est pas les chiffres dans les rapports, mais des
changements spécifiques, visibles et tangibles dans la disponibilité et
la qualité des soins médicaux.
J’ordonne également au Gouvernement d’adapter le cadre réglementaire
pour organiser l’acquisition des ambulances dotées d’un ensemble
d’équipements de diagnostic. Ils permettent d’effectuer des examens
médicaux et des examens préventifs directement dans les entreprises, les
écoles, les institutions et les localités éloignées.
Nous avons lancé un vaste programme de rénovation de
l’école. D’ici la fin de cette année, près de 3 500 bâtiments scolaires
au total seront remis en ordre. J’attire votre attention sur le fait que
la plupart d’entre eux sont en milieu rural, nous l’avons fait exprès. Cette
année, un tel travail se déroule également dans les républiques
populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Kherson et de
Zaporozhye. C’est significatif et visible, les gens voient vraiment ce
qui se passe. C’est très bien.
À partir de 2025, des fonds fédéraux pour la réparation et la
rénovation des jardins d’enfants, des écoles, des écoles techniques et
des collèges seront alloués aux régions de manière régulière et
systématique, afin de prévenir essentiellement les situations où les
bâtiments sont en mauvais état.
Ensuite, nous nous sommes fixé un objectif significatif de
construire plus de 1 300 nouvelles écoles entre 2019 et 2024. 850
d’entre eux sont déjà ouverts. Il est prévu d’en commander 400 autres
cette année, je demande aux régions d’adhérer à ces plans, de les respecter strictement. Le montant du financement de ce programme par le budget fédéral de 2019 à 2024 est de près de 490 milliards de roubles. Nous ne réduisons pas ces coûts, nous allons tout garder.
Cette année, nous avons augmenté le montant des prêts budgétaires d’infrastructure. Nous envoyons des fonds supplémentaires – je voudrais souligner ceci : pas comme prévu auparavant, mais en plus – 250 milliards de roubles pour le développement des transports, des services publics et d’autres infrastructures dans les régions.
J’ordonne au gouvernement d’allouer 50 milliards de roubles supplémentaires en plus de ces fonds
– ils seront utilisés à dessein pour moderniser les transports publics
dans les entités constitutives de la Fédération cette année, en outre,
sur la base des technologies modernes. En même temps, je vous demande
d’accorder ici une attention particulière aux petites villes et aux
zones rurales.
Nous avons déjà décidé de prolonger le projet Clean Air
jusqu’en 2030, dont l’objectif est d’améliorer la situation
environnementale dans les plus grands centres industriels. J’attire
l’attention tant des industriels que des collectivités territoriales :
la tâche de réduire significativement les émissions nocives n’est pas
écartée de l’agenda.
Permettez-moi d’ajouter que nous avons bien avancé dans la réforme de
l’industrie de la gestion des déchets. Augmenter les capacités de
recyclage et de tri pour aller vers une économie circulaire. La priorité
est la poursuite de l’élimination des anciens dépotoirs et des objets
dangereux de dommages accumulés. Je demande au gouvernement, en
collaboration avec les régions, de préparer dès maintenant une liste des
objets de dommages accumulés qui seront éliminés après l’achèvement du
programme actuel.
Nous poursuivrons la réhabilitation de plans d’eau uniques, notamment
le lac Baïkal et la Volga, et à moyen terme, nous étendrons ce travail à
nos rivières telles que le Don, le Kama, l’Irtych, l’Oural, le Terek,
le Volkhov et la Neva, le lac Ilmen. Il ne faut pas oublier nos moyennes
et petites rivières. J’attire l’attention de tous les paliers de
gouvernement là-dessus.
Sur les instructions données précédemment, un projet de loi sur le
développement du tourisme dans les zones naturelles spécialement
protégées a également été préparé. Récemment discuté avec des collègues
du gouvernement. Il doit clairement définir ce qui peut être construit
où, ce qui ne peut pas l’être, et en général les principes de
l’industrie de l’écotourisme. Un enjeu très important pour notre pays.
Je demande à la Douma d’État d’accélérer l’examen de ce projet de loi.
Maintenant, quelques mots de plus sur ce qui se passe autour de nous.
Chers collègues, je vais m’attarder sur un autre sujet.
Début février de cette année, l’Alliance de l’Atlantique Nord a fait
une déclaration demandant de facto à la Russie, comme on dit, de revenir
à la mise en œuvre du traité sur les armes stratégiques offensives, y
compris l’admission d’inspections dans nos installations de défense
nucléaire. C’est un théâtre de l’absurde.
Nous savons que l’Occident est directement impliqué dans les
tentatives du régime de Kiev de frapper les bases de notre aviation
stratégique. Les drones utilisés pour cela ont été équipés et modernisés
avec l’aide de spécialistes de l’OTAN. Et maintenant, ils veulent aussi
inspecter nos installations de défense ? Dans les conditions modernes
de la confrontation d’aujourd’hui, cela ressemble à une sorte
d’absurdité.
Dans le même temps – et je voudrais attirer une attention
particulière sur ce point – nous ne sommes pas autorisés à mener des
inspections complètes dans le cadre de cet accord. Nos demandes répétées
d’inspection de certains objets restent sans réponse ou sont rejetées
pour des raisons formelles, et nous ne pouvons vraiment rien vérifier de
l’autre côté.
Je tiens à souligner que les États-Unis et l’OTAN disent
ouvertement que leur objectif est d’infliger une défaite stratégique à
la Russie. Après quoi, ils vont faire le tour de nos installations de
défense, y compris les plus récentes, comme si de rien n’était ?
Il y a une semaine, par exemple, j’ai signé un décret sur la mise en
service au combat de nouveaux systèmes stratégiques basés au
sol. Vont-ils y mettre leur nez aussi ? Et ils pensent que c’est si
facile – qu’on va les laisser entrer comme ça ?
En faisant cette déclaration, l’OTAN a en réalité tenté de devenir
partie prenante du Traité sur les armes stratégiques offensives.
Permettez-moi de vous le rappeler, l’OTAN n’est pas qu’une seule
puissance nucléaire – les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont
également des arsenaux nucléaires, ils sont améliorés, développés et
également dirigées contre nous. Les dernières déclarations de leurs
dirigeants ne font que le confirmer.
Nous ne pouvons tout simplement pas ignorer cela, nous n’avons aucun
droit, surtout aujourd’hui, ainsi que le fait que le premier traité sur
les armes stratégiques offensives a été conclu à l’origine par l’Union
soviétique et les États-Unis en 1991 dans une situation fondamentalement
différente : dans des conditions de réduction des tensions et renforcer
la confiance mutuelle. À l’avenir, nos relations ont atteint un niveau
où la Russie et les États-Unis ont déclaré qu’ils ne se considéraient
plus comme des adversaires.
Le traité actuel de 2010 contient les dispositions les plus
importantes sur l’indivisibilité de la sécurité, sur la relation directe
entre les questions d’armements stratégiques offensifs et
défensifs. Tout cela est oublié depuis longtemps, les États-Unis se sont
retirés du traité ABM, comme vous le savez, tout appartient au
passé. Nos relations, ce qui est très important, se sont dégradées, et
c’est tout le « mérite » des États-Unis.
Ce sont eux qui, après l’effondrement de l’Union soviétique,
ont commencé à réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, à
construire un monde à l’américaine, dans lequel il n’y a qu’un seul
propriétaire, un seul maître. Pour ce faire, ils ont commencé à détruire
brutalement tous les fondements de l’ordre mondial, établis après la
Seconde Guerre mondiale, afin de rayer l’héritage de Yalta et de
Potsdam. Pas à pas, ils ont commencé à réviser l’ordre mondial existant,
à démanteler les systèmes de sécurité et de contrôle des armements, à
planifier et à mener toute une série de guerres à travers le monde.
Et tout cela, je le répète, dans un seul but – briser
l’architecture des relations internationales créée après la Seconde
Guerre mondiale. Ce n’est pas une figure de style – c’est ainsi que tout
se passe dans la pratique, dans la vie : après l’effondrement de
l’URSS, ils cherchent toujours à fixer leur domination mondiale, quels
que soient les intérêts de la Russie moderne et ceux des autres pays
également.
Bien sûr, la situation dans le monde après 1945 a changé. De nouveaux
centres de développement et d’influence se sont formés et se
développent rapidement. Il s’agit d’un processus naturel et objectif qui
ne peut être ignoré. Mais il est inacceptable que les États-Unis aient
commencé à remodeler l’ordre mondial juste pour eux-mêmes, exclusivement
dans leurs propres intérêts égoïstes.
Maintenant, par l’intermédiaire des représentants de l’OTAN, ils
donnent des signaux et, en fait, lancent un ultimatum : vous, la Russie,
appliquez tout ce dont vous avez convenu, y compris le traité START,
sans poser de questions, et nous nous comporterons comme bon nous
semble. Par exemple, il n’y a aucun lien entre la question START et,
disons, le conflit en Ukraine, d’autres actions hostiles de l’Occident
contre notre pays, tout comme il n’y a pas de déclarations bruyantes
selon lesquelles ils veulent nous infliger une défaite
stratégique. C’est soit le summum de l’hypocrisie et du cynisme, soit le
summum de la stupidité, mais vous ne pouvez pas les appeler des idiots –
ce ne sont toujours pas des gens stupides. Ils veulent nous infliger
une défaite stratégique et grimper sur nos installations nucléaires.
À cet égard, je suis obligé d’annoncer aujourd’hui que la
Russie suspend sa participation au Traité sur les armes stratégiques
offensives. Je le répète, le Russie ne se retire pas du traité, non,
elle suspend sa participation. Avant d’aborder cette question,
il est important que nous comprenions les arguments avancés par les pays
de l’Alliance de l’Atlantique Nord tels que la France et la
Grande-Bretagne, ainsi que la façon dont nous prendrons en compte leur
arsenal stratégique, qui représente le potentiel de frappe combiné de
l’alliance.
Ils ont maintenant fait leur déclaration, en fait, il ont fait une
demande de participation à ce processus. Eh bien, Dieu merci, allez, ça
ne nous dérange pas. Inutile de réessayer de mentir à tout le monde,
construisez-vous en champions de la paix et de la détente. Nous
connaissons tous les tenants et les aboutissants : nous savons que les
périodes de validité de la garantie pour l’utilisation au combat de
certains types d’armes nucléaires des États-Unis arrivent à expiration.
Et à cet égard, comme nous le savons avec certitude, certains
politiciens à Washington réfléchissent déjà à la possibilité d’essais
naturels de leurs armes nucléaires, notamment en tenant compte du fait
que les États-Unis développent de nouveaux types d’armes nucléaires.
Dans cette situation, le ministère russe de la Défense et Rosatom
doivent s’assurer qu’ils sont prêts à tester les armes nucléaires
russes. Bien sûr, nous ne serons pas les premiers à le faire, mais si
les États-Unis font des tests, alors nous les ferons. Personne ne
devrait avoir la dangereuse illusion que la parité stratégique mondiale
peut être détruite.
Chers collègues ! Chers citoyens de Russie !
Aujourd’hui, nous traversons ensemble un chemin difficile et
surmontons toutes les difficultés ensemble. Il ne pouvait en être
autrement, car nous avons été élevés à l’exemple de nos grands ancêtres
et nous sommes obligés d’être dignes de leurs préceptes, qui se
transmettent de génération en génération. Nous n’avançons que grâce au
dévouement à la Patrie, à la volonté et à notre unité.
Cette solidarité s’est manifestée littéralement dès les premiers
jours de l’opération militaire spéciale : des centaines de volontaires,
représentants de tous les peuples de notre pays, se sont présentés aux
bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires, ont décidé de se
tenir aux côtés des défenseurs du Donbass, se sont battus pour leur
terre natale, pour la Patrie, pour la vérité et la justice. Désormais,
des guerriers de toutes les régions de notre patrie multinationale se
battent au coude à coude sur les lignes de front. Leurs prières
résonnent dans différentes langues, mais elles sont toutes pour la
victoire, pour les compagnons d’armes, pour la Patrie. (Applaudissements.)
Leur dur labeur militaire, leur exploit trouvent une réponse
puissante dans toute la Russie. Les gens soutiennent nos combattants,
ils ne veulent pas, ils ne peuvent pas rester à l’écart. Le front
traverse maintenant le cœur de millions de nos concitoyens, ils envoient
des médicaments, des moyens de communication, du matériel, des moyens
de transport, des vêtements chauds, des filets de camouflage, etc. sur
la ligne de front – tout ce qui contribue à sauver la vie de nos gars .
Je sais à quel point les lettres d’enfants et d’écoliers réchauffent
les soldats de première ligne. Ils les emmènent avec eux au combat comme
la chose la plus précieuse, car la sincérité et la pureté des souhaits
des enfants sont touchées aux larmes, les combattants ont une meilleure
compréhension de ce pour quoi ils se battent, de qui ils protègent.
C’est très important pour les militaires et leurs familles, pour les
civils et pour les soins dont les bénévoles les entourent. Dès le début
de l’opération spéciale, ils ont agi avec audace et détermination : sous
le feu, les bombardements, ils ont sorti les enfants, les personnes
âgées. Tous ceux qui avaient des problèmes des sous-sols, ils ont livré
de la nourriture, de l’eau, des vêtements aux points chauds, ils
déploient des centres d’aide humanitaire pour les réfugiés, aident dans
les hôpitaux de campagne et sur la ligne de contact, au risque
d’eux-mêmes, sauvent et continuent de sauver les autres.
Seul le Front populaire, dans le cadre du « Tout pour la victoire ! »
recueilli plus de cinq milliards de roubles. Ici, la contribution de
chacun est tout aussi importante : à la fois une grande entreprise et
des entrepreneurs, mais les situations sont particulièrement touchantes
et inspirantes lorsque des personnes aux revenus modestes transfèrent
une partie de leur épargne, salaires et pensions. Une telle unité pour
aider nos soldats, les civils dans la zone de guerre, les réfugiés vaut
beaucoup.
Merci pour ce soutien sincère, cette solidarité et cette entraide.
La Russie relèvera tous les défis, car nous sommes tous un seul pays,
un seul grand peuple uni. Nous avons confiance en nous, confiance en
nos capacités. La vérité est derrière nous. (Applaudissements.)
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