mercredi 5 juin 2024

Le désordre et la nuit

 Source : https://www.dedefensa.org/article/le-desordre-et-la-nuit

• Un texte plein d’énigmes et de questions sans réponses, rapidement exprimées, concernant une décision d’une terrible importance dont personne ne sait exactement ce qu’elle implique. • Sauf les Russes, peut-être ? • Avec un texte d’Andrea Marcigliano.

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C’est court et bref mais fort bien troussé pour vous faire sentir le désordre extraordinaire de la situation et la nuit profonde où se trouvent plongés nos pensées, à nous, à nous tous, soi-disant citoyens du monde américaniste-occidentaliste dont la mission est d’éclairer le monde de notre sagesse et de notre vertu. Mesure-t-on l’abîme où sont tombées nos activités et nos pensées avec ce conflit qui est presqu’entièrement (dirait-on 95%, calculette en main ?) de notre faute ?... Qui est plus qu’entièrement l’enfant de notre arrogance et de notre narcissisme moderniste, le fils de nos mensonges sans fin et de notre goût du spectacle au-dessus de tout, écrasant de son mépris les prétentions de la réalité à exister ? Jamais une guerre aussi cruelle n’aura été aussi utile pour enfin nous forcer à regarder notre mine sordide et chafouine, défaite d’hypocrisie, immonde à force de déni de la vérité du monde, – notre mine dans le miroir ricanant du destin du monde.

Le désordre est celui qui entoure la décision d’autoriser ou non les Ukrainiens à utiliser les armes à longue portée que divers pays occidentaux ont livrées à l’Ukraine. Au départ, il s’agit d’une soi-disant décision américaniste qui a été donnée et, à l’arrivée, il semble que personne ne sache vraiment quelle est cette décision, ni et surtout pas les américanistes eux-mêmes. Les Européens sont-ils prêts à suivre les USA ? Peut-être, peut-être pas, lorsqu’on saura exactement quelle est cette décision, puisqu’il apparaît qu’à Washington également, on ne sait pas exactement, avec ceux qui veulent intensément un accord pour des tirs le plus loin possible en Russie, qui mettent la Russie à genoux, et ceux qui ne veulent pas en en entendre parler dans de telles conditions si “libérales” parce qu’ils se souviennent vaguement que la Russie a des armes terribles.

A ce désordre extraordinaire par rapport à l’importance de la décision et de ses conséquences, répond comme un écho silencieux et glacé la nuit profonde dans laquelle sont plongés nos esprits. Qui peut dire, et pourquoi, et comment il faut envisager cela ? Qui peut dire qu’il a envisagé les réactions des Russes et leurs conséquences ?  Qui peut dire à quoi tout cela sert-il et dans quels buts ces choses sont envisagées ? Qui peut nous indiquer où mène cette route que personne ne connaît et qui semble n’aller nulle part sinon en enfer ? Qu’importe se disent-ils tout bas puisqu’elle est “sans retour”... Le silence de la  nuit pour toute réponse, la nuit de nos esprits emprisonnés dans une nuit sans fin.

(Un texte de Andrea Marcigliano, originalement à ‘electromagazine.it’, en traduction française à ‘eurpo-synergie.hautefirt.com’.)

dde.org

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Une route sans retour

On aurait dit l'intempérance verbale du seul Stoltenberg. Cela confirme presque le dicton « nomen est omen ». Une montagne de... eh bien, disons de bêtises, d'idioties, d'insanités....

Puis Borrell s'est ajouté. Le personnage le plus inutile et le plus insignifiant de la scène européenne. Le bureaucrate qui prétend être le ministre des affaires étrangères de l'Union. Voilà qui est déjà drôle...

Mais voilà que Scholz et Macron entrent en scène, à leur tour. Et ça commence à devenir très sérieux. Car, bien sûr, ils ont été précédés par l'intempérance d'autres membres de l'OTAN. Les habituels Baltes - qui, compte tenu de leurs atouts, devraient compter comme les deux de carreau quand l'atout est au trèfle... La Finlande, avec le zèle intempestif des néophytes. Et la Pologne, dont tout le monde dit qu'elle est une remarquable puissance militaire. Mais c'est aussi ce qu'on disait en 1939. En effet, le gouvernement de Varsovie était convaincu qu'il arriverait à Berlin avec ses troupes en une petite semaine. Tout le monde sait ce qu'il en est advenu... les Polonais devraient s'en souvenir aussi.

Mais si l'Allemagne et la France entrent en scène, le jeu devient lourd. Et très risqué. Scholtz est peut-être in chancelier fantôme, le plus ennuyeux de l'histoire allemande. Et Macron est une imitation de Napoléon faite par Louis de Funès... le Totò transalpin. Mais si Paris et Berlin soutiennent eux aussi la position consistant à permettre aux Ukrainiens d'utiliser des missiles à longue portée fournis par les alliés occidentaux contre la Russie, pour frapper même Moscou et Saint-Pétersbourg... eh bien, les choses deviennent vraiment scabreuses.

La position britannique, bien sûr, est la même depuis un certain temps déjà. Et les seuls qui semblent s'y opposer - à part la Hongrie, la Slovaquie et probablement d'autres pays des Balkans trop exposés à l'inévitable réaction russe - sont les Italiens et les Espagnols. Mais il s'agit d'une opposition faible. Qui semble attendre les décisions de Washington.

Oui, parce que Washington freine. Ou plutôt, c'est le Pentagone qui freine. Les militaires réalisent mieux que d'autres les risques inhérents à une telle escalade de la guerre. Notamment parce que ce serait alors à leur tour de se battre.

La décision, en revanche, est politique. Et au sein de l'administration Biden, jusqu'ici prudemment opposée, les partisans de cette escalade l'emportent.

Car les élections approchent. Et ils estiment que le président sortant ne pourra pas arriver à quoi que ce soit avec, en arrière-plan, l'échec en Ukraine sur les épaules.

Un calcul à courte vue. Car un tel déploiement d'armes occidentales ne serait guère en mesure d'inverser le destin désormais clairement tracé du conflit.

Au contraire, il provoquerait une réaction du Kremlin. Et Poutine a déjà fait savoir que, dans une telle éventualité, non seulement l'Ukraine disparaîtrait de la carte, mais aussi de nombreux autres pays européens qui devraient payer un très lourd tribut.

Un prix que nous ne sommes ni prêts ni disposés à payer réellement. Car les jeux de guerre de Stoltenberg, Borrell et consorts sont une chose. C'en est une autre que d'être frappé par la fureur, probablement même nucléaire, de l'ours russe.

Andrea Marcigliano

1ère "Les survivantes" en Belgique, le documentaire qui témoigne des réseaux pédocriminels. Sophie et Senta discutent: comment gérer la situation face à la vérité?

 

Des informations et des réactions que vous ne lirez pas dans la presse mainstream


Membre de l’aristocratie belge, Sophie est consciente des remous que son témoignage provoque déjà depuis plusieurs semaines. Après avoir “assuré ses arrières” avec des témoignages complets confiés à différents avocats et dépositaires, elle parle de proposer des solutions pour soigner ces blessures collectives.

Candidate aux élections sur la liste de Collectif Citoyen, la journaliste Senta Depuydt qui a collaboré au film réfléchit : après le choc de la vérité, il faudra gérer la situation. C’est le moment de changer les règles pour assainir la gouvernance et mettre fin à au système de chantage et de perversion qui mine notre société.

Vendredi 7 juin au cinéma Stockel, à Woluwe-St-Pierre avec l’équipe du tournage. C’est archi-complet!!!  
Maximum respect à ce cinéma indépendant qui fonctionne sans subsides et n’a jamais eu peur de passer des films polémiques (comme “La face cachée des vaccins” que j’avais co-organisé avec Bernadette Bouckaert)
Prochaines séances en juin: dimanche 9 à 20h30 à Stockel, Mercredi 12 à 20h15 à Rixensart, Jeudi 13 à 20h15 à Stockel et au ciné l’Etoile à Jodoigne. Pas de prévente. Le film passera aussi à Couvin, Gedinnes, Tamines, Habay-la-Vieille et Stavelot, mais les dates ne sont pas encore précisées. 

Quelque chose d’énorme est en train de se passer, un moment d’éveil collectif, comme si un voile se dissipait peu à peu. Depuis la sortie en France du film de Pierre Barnérias, les appels affluent, la cartographie du réseau s’étend et les informations se confirment. Nous sommes surpris de voir à quel point le public est réceptif. A croire que “la conscience de l’humanité” est aujourd’hui prête à affronter cette vérité.

Rien qu’en Europe, l’on a vu cette année les 50 voix de violences rituelles, Franc-maçonnerie la fin du silence, MK Ultra abus rituels et contrôle mental, le livre magistral d’Alexandre Lebreton , les interviews de Karl Zero, les documentaires de Kla TV, etc.

Reste la Belgique…les astres ont du s’aligner pour que la sortie du documentaire de Pierre Barnérias coïncide avec un autre énorme pavé dans la mare: “Dutroux l’enquête assassinée, le livre dans lequel l’ancien gendarme Aimé Bille démontre, pièce par pièce, comment toutes les instances du pouvoir ont étouffé la plus célèbre affaire de pédocriminalité, il y a près de 30 ans.

Ne manquez pas de regarder la remarquable interview d’Aimé Bille par Kairospresse, ainsi que celle de Bam.news où il explique comment les ténors du PS lui ont reproché de ‘mettre en cause des juges nommés par le parti! Lizin, di Rupo…il est temps d’exposer le dessous des cartes de ‘la Belgique de papa’.

Deux témoins du film sont belges: Anneke Lucas, qui vit aujourd’hui aux États-Unis et “Sophie”, une aristocrate étroitement surveillée par son milieu.

En hauts lieux, elles inquiètent, depuis plusieurs mois déjà. Mais, malgré les avertissements et les sabotages répétés, rien ne semble les arrêter.

De toutes façons…il est trop tard. Les témoignages détaillés des survivantes ont été enregistrés, copiés, dispersés, déposés chez des avocats, des journalistes ou des personnes de confiance. Chaque jour, le puzzle se complète.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir: comment va-t-on gérer la situation? Après avoir dénoncé la vérité, il faudra agir en conscience.


Retrouvez les meilleurs moments de l'avant-première du film de Pierre Barnérias.

Essentiel News vous présente dans cette vidéo une sélection des meilleurs moments de l’avant-première du film à Paris (Nanterre) le 13 mai 2024, ainsi que des interviews exclusives avec les survivantes Chantal Frei de Suisse, Sophie une survivante belge, la journaliste Senta Depuydt qui a collaboré à ce film durant plusieurs mois, Jean-Jacques Crèvecoeur qui a activement encouragé et soutenu la sortie du film, et le médecin suisse Pablo Buono.

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Pas d'immunité pour les instructeurs français en cas de déploiement en Ukraine

 


Pas d'immunité pour les instructeurs français en cas de déploiement en Ukraine

l'Arcom appelle au respect du temps de parole, l'enfer des réfugiés à Gaza

Pas d’immunité pour les instructeurs français en Ukraine

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a mis en garde la France à propos de l’envoi d’instructeurs en Ukraine : “aucun instructeur s’occupant de la formation des militaires ukrainiens n’a d’immunité Peu importe qu’ils soient Français ou non”, a-t-il déclaré. Actuellement, la France forme des soldats ukrainiens en France et en Pologne et évoque le projet de coalition européenne d’instructeurs militaires pour former les troupes ukrainiennes en Ukraine.



L’enfer pour les réfugiés à Gaza

Alors que 1,7 million d’habitants sont concentrés sur “moins d’un cinquième de la bande de Gaza”, l’ONG Oxfam alerte sur les conditions de vie et d’hygiène : “les bombardements aériens et terrestres incessants d’Israël et l’obstruction délibérée à la réponse humanitaire rendent pratiquement impossible l’accès des organisations humanitaires aux civils pris au piège et affamés”. Dans un communiqué ce jour, l’Elysée a appelé le Hamas à accepter l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza proposé par Joe Biden.

L’interview de Macron de jeudi décomptée du temps de parole de son parti

L’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a appelé les chaînes au strict respect des règles des temps de parole. LFI et Les Républicains avaient saisi l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle.


L’invité du jour, Tom Benoit : dette, mensonge et effondrement

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