"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
dimanche 20 novembre 2022
lundi 3 octobre 2022
Fermeture des centrales nucléaires en France : hypothèse
vendredi 16 septembre 2022
vendredi 16 septembre - 2022 L'AIEA demande le transfert de la centrale de Zaporojié à Kiev : la Russie, va-t-elle rompre le cordon ombilical globaliste ?
source : https://russiepolitics.blogspot.com/2022/09/laiea-demande-le-transfert-de-la.html
L'enchaînement des événements autour de l'action de l'AIEA ne laissait aucun doute, quant à sa partialité et à son implication dans le conflit en Ukraine, comme arme globaliste. En exigeant le transfert pur et simple du contrôle de la centrale de Zaporojié à Kiev, sur demande de la Pologne et du Canada, le conseil des directeurs de l'Agence vient de signer son arrêt de mort international. N'étant objectivement plus indépendante, l'AIEA perd toute raison d'exister. Ce qui pose en perspective la possibilité même de l'existence aujourd'hui du système de gouvernance globale, issu de la Seconde Guerre mondiale, construit autour des organes internationaux, cooptés et devenus globaux.
Lors de sa visite à la centrale nucléaire de Zaporojié, Grossi et ses "experts" n'ont prêté qu'une attention superficielle aux tirs ukrainiens et aux demandes des habitants de les faire cesser. En revanche, immédiatement, Grossi a fait le lobby de l'instauration d'une zone démilitarisée autour de la Centrale et a imposé la présence permanente de deux représentants de l'AIEA à la Centrale.
La Russie a accepté la présence des "experts", qui devaient faire savoir aux pÔvres Occidentaux ignorants la réalité de la situation sur place. Il est vrai que les Américains et les Britanniques dirigent l'attaque contre la région de Zaporojié, il y a peu de chance qu'ils soient au courant de qui tire sur la Centrale ...
La Russie a également commencé les négociations à Vienne avec l'AIEA sur cette étrange zone démilitarisée, qui pourtant avait été antérieurement condamnée, et par le ministère russe de la Défense, et par le Kremlin. Comme si les négociations sont une fin en soi ... pour éviter de n'avoir à remettre réellement en cause ce monde global.
Désormais, les masques, qui n'existaient déjà plus, sont tombés, le Roi est nu, l'AIEA va au bout de sa mission et demande le retrait des forces russes, le transfert de la centrale à l'Ukraine et continue le travail - intermédiaire - sur cette zone démilitarisée, qui n'a d'importance que tant que la Russie tient la zone.
La résolution du Conseil des gouverneurs de l'AIEA a été présentée par la Pologne et le Canada, votée par 26 membres. Et pour que les choses soient bien claires, qu'il n'y ait pas de doute que la centrale n'est pas un but en soi, mais l'élément psychologique qui doit conduire la Russie à capituler, l'ambassadeur australien de préciser :
«Le Conseil des gouverneurs a envoyé un message fort à la Russie, l'exhortant à cesser immédiatement toutes les actions menaçant la sûreté nucléaire, à rendre la centrale de Zaporijjia et tout autre territoire ukrainien à Kiev»
De son côté, la Russie déplore que les pays occidentaux aient introduit à l'AIEA une résolution anti-russe, qui ignore les tirs ukrainiens. En effet, c'est une surprise de taille, surtout, que l'ambassadeur russe souligne lui-même que ces mêmes pays fournissent les armes à Kiev. Il rappelle par ailleurs, que la Russie et la Chine ont voté contre et :
"Le Burundi, le Vietnam, l'Égypte, l'Inde, le Pakistan, le Sénégal et l'Afrique du Sud se sont abstenus. Ainsi, la majeure partie de l'humanité a refusé de soutenir ce projet."
L'humanité, c'est certes, très beau, mais ce n'est pas elle qui va faire changer le cours du conflit, surtout dans son abstention. Une position aussi mesurée de la Russie dans ce contexte met en avant un malaise politique, une faiblesse, elle, réelle, qui se résume à cette question : les élites politiques russes, vont-elles enfin avoir le courage de rompre le colon ombilical globaliste ? Un premier signe, désormais, sera celui des négociations concernant la zone démilitarisée : y participer serait non seulement contreproductif, mais enverrait un signal dangereux, puisque leur finalité a été formellement dite.
samedi 13 août 2022
samedi 13 août 2022 Le chantage nucléaire de Kiev
source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/08/le-chantage-nucleaire-de-kiev.html
Le 11 août 2022, l'artillerie ukrainienne a de nouveau tiré sur la centrale nucléaire de Zaporodje, située à Energodar sur la rive gauche du Dniepr, tout comme la propagande ukro-atlantiste, dans un débilisme paroxysmique, accuse la Russie de ces bombardements. Dans un article précédent j'avais déjà rendu compte des bombardements de Kiev sur cette centrale nucléaire qui est la plus grande d'Europe.
Ces nouveaux bombardements ukrainiens dont la majorité des munitions tirées ont été interceptées par la défense antiaérienne russe, ont quand même réussi a endommager une centrale thermique et le système d'alimentation des piscines chargées du refroidissement des réacteurs du site nucléaire. Ce sont surtout des obus, beaucoup plus difficiles à intercepter que des roquettes ou missiles qui ont frappé la centrale, tirés par des obusiers de 152mm appartenant à la 44ème brigade d'artillerie ukrainienne déployée à Nikopol, sur l'autre rive du Dniepr.
Comme d'habitude, l'appareil politico-médiatique ukro-atlantiste accuse la Russie d'avoir bombardé la centrale (où sont ses propres unités de défense !) et le seul fait que le régime de Kiev n'utilise pour ces attaques terroristes que des systèmes d'armes d'origine soviétique communs aux 2 armées prouve que cette inversion accusatoire est un des objectifs principaux de son opération contre la centrale d'Energodar.
Quels sont les objectifs des bombardements ukrainiens ?
Même si leur degré de leur folie suicidaire est historique, ces bombardements ukrainiens sur le site nucléaire répondent à des objectifs facilement identifiables :
- Diaboliser la Russie pour relancer les soutiens pro-ukrainiens médiatiques, économiques et militaires occidentaux qui commencent à s'essouffler,
- Menacer la sécurité de la Crimée russe (à moins de 200 km) et des régions de la Novorossiya qui ont été déjà libérées (Kherson, Zaporodje et Donetsk),
- Eloigner de Kherson et de la Crimée pour les envoyer à Ernegodar le maximum de moyens de la défense antiaérienne russe,
- Provoquer une évacuation de la population vivant autour de la centrale nucléaire ce qui est prévu dans les plans des services de sécurité si la menace augmente,
- Compromettre la tenue des référendums irrédentistes des populations de Kherson et Zaporodje par une insécurité et des évacuations massives.
- Provoquer une sanctuarisation internationale de la région de la centrale nucléaire avec déploiement de casques bleus, ce qui ferait reculer les forces russes.
- Cette sanctuarisation pourrait s'étendre au barrage de Novaïa Kharkova près de Kherson qui permet la retenue d'eau alimentant le refroidissement de la centrale.
- Reprendre le contrôle total des activités scientifiques qui étaient menées dans l'enceinte de la centrale et notamment la création d'armes nucléaires.
Les frappes ukrainiennes ont été réalisées par des obusiers lourds de 152mm et des Lance Roquettes multiples de 220mm de la 44ème brigade d'artillerie ukrainienne, positionnés à Nikopol, Marganets et Tomakovka sur la rive droite du Dniepr, en face d'Energodar.
Lors des derniers bombardements sur la centrale, plusieurs objectifs ont été visés par les forces ukrainiennes et atteints par les quelques munitions qui ont réussi à traverser le dôme de fer de la défense antiaérienne russe, au total 13 munitions (10 obus et 3 roquettes) :
- 5 arrivées sur la zone du site de soudage et du stockage des barres de combustibles radioactifs, 1 obus est arrivé à seulement 10 mètres d'un container,
- 5 arrivées sur la zone des services d'urgence chargés de la sécurité du site dont la caserne des pompiers a été gravement endommagée,
- 3 arrivées sur la zone du stockage des isotopes radioactifs et des barres de combustibles usagées (déjà bombardée le 7 août dernier).
Si les réacteurs en eux mêmes peuvent résister dans leur conception à des bombardements, des tremblements de terre ou même des crashs d'avions, en revanche les stations électriques, les stockages des combustibles usagés et les services de maintenance et de sécurité sont plus vulnérables ce qui permet de menacer indirectement la sécurité nucléaire du site... et c'est justement vers eux que les tirs ont été dirigés.
Ainsi par exemple la ligne à haute tension de la sous-station "Kakhovskaya" a été endommagée, déclenchant un incendie qui a été maitrisé de justesse avant qu'il n'atteigne les unités motrices et le stockage des combustibles radioactifs.
Pour le moment, aucune fuite radioactive n'a été détectée, mais les bombardements ukrainiens continuent et pas seulement sur le site mais aussi sur le barrage de Novaïa Kharkova dont il dépend et qui est situé à 130 km en aval. Ici aussi, malgré les nombreuses interceptions de la Défense antiaérienne russe protégeant le barrage (qui sert aussi de pot sur le Dniepr), ce dernier a encore été touché par des HIMARS étasuniens le 12 août suite à quoi les forces armées ukrainiennes revendiquent, en plus des pertes russes occasionnées, avoir rendu sa traversée impraticable. (à confirmer)
Quelles sont les réactions russes ?
Autour de la centrale les forces russes renforcent leur bouclier antiaérien et leur artillerie de contre batterie qui a déjà opéré des ripostes sur les points de tirs ukrainiens repérés, notamment à Marganets.
Le ministère russe de la Défense a annoncé que les bombardements ukrainiens avaient causé des dommages aux systèmes de refroidissement de 3 réacteurs nucléaires.
Au niveau industriel, les autorités russes ont réduit la production à sa charge minimale, à cause des réparations en cours et pour mieux prévenir de nouveaux dégâts éventuels sur les installations. La première conséquence sera que les territoires contrôlés par l'Ukraine ne seront plus fournis en électricité !
Depuis le début des bombardements ukrainiens sur le site nucléaire d'Energodar (20 juillet) mais aussi sur le barrage de Novaïa Kharkova qui lui est lié, les autorités russes ont à plusieurs reprises averti le régime de Kiev et alerté les instances internationales (Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) et ONU) qu'elles invitent à venir inspecter la centrale nucléaire "dans les plus brefs délais".
![]() |
Vasily Nebenzya |
Quelles sont les réactions occidentales ?
Je n'évoquerai pas ici les mantras débiles et haineux des médias-systèmes qui n'ayant peur ni du ridicule, ni de la honte désignent évidement Moscou comme coupable des bombardements sur la centrale tenue par ses forces armées. De ce côté là rien à signaler qui ne relève pas d'un examen psychiatrique...
![]() |
António Guterres |
Du côté de l'ONU nous avons droit à une démonstration remarquable de l'hypocrisie occidentale par la voix de son secrétaire général António Guterres qui s'est fendu de déclarations de circonstance sans conséquence ni menace concrètes à l'encontre des responsables des bombardements sur la centrale nucléaire. Ainsi Guterres demande aux russes et ukrainiens de "faire preuve de bon sens et ne prendre aucune mesure qui pourrait compromettre l'intégrité physique et la sécurité de la centrale nucléaire - la plus grande du genre en Europe", leur demandant d'établir une zone de sécurité autour du site d'Ernegodar.
Quelle est réellement l'influence du "grand machin" comme le nommait le général De Gaulle dans les conflits ? : quasiment nulle surtout lorsque le "bon sens" invoqué ici par son secrétaire Général interfère avec les intérêts de la ploutocratie occidentale (il suffit de voir combien les résolutions contraignantes de l'ONU concernant les territoires palestiniens occupées sont méprisées par l'Etat sioniste par exemple). Et concernant l'Ukraine rappelons que Guterres a agité le spectre d'une famine en Afrique pour forcer le traité d'exportation céréalières depuis le port d'Odessa. Macron le maître du moment de la Francafrique avait même envoyé Macky Sall son laquais de l'Union africaine pleurer auprès de Vladimir Poutine pour lever le blocus russe
Or, les 8 premiers vraquiers chargés du blé ukrainiens qui ont quitté les ports ukrainiens sont allés les livrer en France, en Grande Bretagne, au Liban, en Irlande, en Corée du Sud, en Turquie et non pas en Afrique qui est une fois de plus le dindon de la farce ploutocratique occidentale qui lui fait jouer le rôle de mendiant, pour mieux s'en mettre plein les poches et finalement la laisser dans sa misère organisée.
Devant la menace pesant sur Ernegodar, Guterres a déclaré "J'appelle au retrait de tout le personnel militaire et de l'équipement militaire de la station et à l'évitement de tout autre déploiement de forces militaires ou d'équipement militaire sur ce territoire", sauf que cette appel ne concerne de facto que les forces russes et non les forces ukrainiennes qui sont de l'autre côté du Dniepr.
Concernant la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporodje, il n'y a donc rien à attendre de ce menteur de l'ONU qui n'est qu'un lobbyiste du complexe militaro-industriel capitaliste.
![]() |
Rafael Grossi |
Concernant l'AIEA, son positionnement ici relève plutôt du cynisme quand Rafael Grossi son directeur, après avoir annoncé d'abord qu' "il n'y a actuellement aucune "menace immédiate" pour la sûreté nucléaire de la centrale nucléaire de Zaporodje", admet au lendemain de ces nouveaux tirs ukrainiens être préoccupé par le bombardement de la centrale et a souligné qu'il était prêt à diriger la mission d'experts de l'AIEA pour protéger et garantir la sécurité des centrales nucléaires de la région mais sans montrer un quelconque empressement et encore moins d'autorité vis à vis de Kiev.
Conclusion
Ce à quoi nous assistons ici, c'est à un chantage nucléaire mené par un régime ukrainien à l'agonie et qui est prêt à mettre au dessus des populations européennes dont sa propre population une épée de Damoclès atomique pour tenter de retarder son inéluctable défaite militaire.
Même si une catastrophe nucléaire à grande échelle, brutale et irrémédiable est peu probable le risque dune contamination radioactive régionale est bien réel, la menace gravissime et son instrumentalisation politique inadmissible.
Le 12 août 2022, le Ministère étasunien des Affaires Etrangères en déclarant que "la Russie assumerait l'entière responsabilité de la situation de la centrale nucléaire d'Energodar" a donné ainsi son absolution à son vassal ukrainien pour qu'l continue ses bombardements du site nucléaire. De facto ce comportement paroxysmique irresponsable et criminel de la clique ukro-atlantiste donne surtout une carte blanche à Moscou pour écarter radicalement et par tous les moyens disponibles la menace nucléaire qui pèse sur la région.
Quant à savoir si Kiev est prêt à aller jusqu'au bout de sa folie et contaminer une partie de sa propre population, la réponse est déjà donnée par les 8 dernières années où son armée n'a eu de cesse que de bombarder les populations du Donbass, dans une intention ouvertement génocidaire.
Dans la série des opérations mensongères occidentales destinées à diaboliser la Russie dans l'opinion publique, les bombardements de la centrale de Zaporodje viennent nous offrir un nouveau record mondial de stupidité criminelle car leurs conséquences pourraient devenir rapidement incontrôlables et catastrophiques.
Erwan Castel
lundi 8 août 2022
lundi 8 août 2022 - [Centrale nucléaire] Une psychopathie ukrainienne jusqu'au suicide
source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/08/une-psychopathie-ukrainienne-jusquau.html
On a vu ces dernières semaines jusqu'où les "ukropithèques" peuvent pousser leur russophobie, activée il y a 8 ans sur le Maïdan, dans un paroxysme criminel jusqu'à "se tirer une balle dans le pied". En effet, le soutien occidental au néo-nazis de Kiev, jusqu'ici inconditionnel, commence à s'interroger et même à se lézarder depuis que les "ukrops" bombardent avec les armes livrées par l'OTAN ou des milliers de mines antipersonnelles les quartiers résidentiels pourtant éloignés de la ligne de front et même du moindre objectif militaire. Et je n'évoque pas l'idéologie nazie qui dans les discours ukro-atlantistes officiels est de plus en plus... décomplexée !
Mais le sujet que je veux aborder ici est le bombardement ukro-atlantiste répété de la centrale nucléaire de Zaporodje et dont les conséquences potentielles dépassent l'entendement et repoussent encore et toujours plus loin les limites de cette folie suicidaire qui s'est emparée de l'Ukraine depuis que ce coup d'Etat atlantiste qui l'a condamné à n'être plus que le larbin russophobe et sacrifiable de l'expansionnisme militaro-industriel étasunien en Europe.
Depuis la fin du mois de juillet les forces ukrainiennes ont augmenté leurs provocations contre la centrale nucléaire de Zaporodje, allant même jusqu'à bombarder des stations électriques réglant le refroidissement des réacteurs et des sites de stockage de combustibles radioactifs.
1 / La centrale nucléaire de Zaporodje
Mise en service en 1985, la centrale nucléaire de Zaporodje est située à 55 km en aval de la ville, sur la rive gauche du Dniepr au niveau de la retenue d'eau de Kakhovka, créée pour alimenter le refroidissement de ses 6 réacteurs qui font d'elle la plus grande centrale nucléaire d'Europe.
Lorsque les opérations militaires russes sont engagées en Ukraine, la 58e armée russe atteint très rapidement le site extrêmement sensible de la centrale nucléaire et, dès le 2 mars 2022, le sécurise, d'ailleurs en coopération intelligente avec les forces de sécurité ukrainiennes du lieu, qui comprennent alors avec les russes qu'aucun combat ni bombardement ne doit menacer les installations nucléaires.
2 / Les provocations ukrainiennes
![]() |
Attaque ukrainienne contre la centrale nucléaire d'Energodar le 20 juillet |
Quelques unes des provocations ukrainiennes contre la centrale nucléaire de Zaporodje:
- Le 3 mars, une alerte est donnée suite à une intrusion dans le périmètre de la centrale et aussitôt la propagande ukro-atlantiste s'empare de l'image d'une fusée éclairante pour accuser la Russie d'avoir bombardé les installations nucléaires.
- En juillet, plusieurs tirs de roquettes HIMARS étasuniens touchent le barrage de NovaÏa Kharkova, en amont de Kherson, et qui alimente la Crimée en eau courante mais aussi la retenue d'eau nécessaire au refroidissement des réacteurs nucléaires.
- Le 20 juillet, une première attaque ukrainienne importante, avec une vingtaine de drones kamikazes qui s'abattent sur le périmètre de la centrale nucléaire, blessant 11 personnes et provoquant la colère du Ministère russe des Affaires étrangères:
"Nous mettons en garde le régime de Zelensky contre les provocations continuelles contre la plus grande centrale nucléaire d'Europe, lourdes d'un accident nucléaire, dont les graves conséquences pourraient affecter non seulement l'Ukraine mais la région entière. Nous appelons la communauté internationale à être vigilante dans cette affaire et condamnons les actions de les autorités de Kiev", Maria Zakharova représentante du MID russe.
- Le 30 juillet , un groupe de journalistes occidentaux encadré par les officiers politiques de l'armée ukrainienne arrive dans le secteur de Orekhov (80 km à l'Est) pour évoquer les "bombardements russes sur la centrale nucléaire de Zaporodje"...
Observation : La logique voudrait que pour couvrir la situation à Energodar il est préférable d'emmener les reporters pro-ukrainiens en face de la centrale, sur la rive droite du barrage de Kakhovka, sauf si c'est justement le secteur d'où partent les tirs ukrainiens contre elle !
- Le 5 août, sur fond d'exacerbation du front de Kherson, les forces ukrainiennes qui continuent de viser le barrage de Novaïa Kharkova bombardent à nouveau, depuis le secteur de Nikopol, la centrale nucléaire de Zaporodje avec 20 obus de 152mm.
- Le 6 août, 2 nouveaux bombardements ukrainiens frappent le périmètre de la centrale de Zaporodje, cette fois avec des roquettes de 220mm "Uragan", provoquant des dégâts et incendies suffisants provoquant l'arrêt du réacteur n°3 et le ralentissement du n°4.
- En frappant le nouveau réseau électrique extérieur qui doit raccorder la centrale au réseau russe, Kiev cherche à maintenir sans électricité les villages de cette région,
- En visant le stockage du combustible nucléaire usagé, par chance sans conséquence nucléaire, Kiev cherche à faire fuir la population civile et saboter le futur référendum,
- En créant un nouveau "buzz" médiatique autour de la centrale, Kiev met la pression sur ses parrains occidentaux et fournisseurs d'aides militaires et financières.
- En agitant le spectre nucléaire imputé aux russes, les ukro-atlantistes essayent de réactiver une russophobie délirante faisant diversion loin de leur intentions bellicistes.
3/ Une menace réelle majeure et incontrôlable
4/ La duplicité hypocrite et complice des occidentaux
A ce stade de la menace, nous avons d'un côté les ukro-atlantistes qui, dans une hystérie russophobe totalement ridicule, accusent la Russie d'être responsable des bombardements sur la centrale nucléaire, et de l'autre côté Moscou qui met en garde Kiev et alerte l'opinion internationale du danger que font peser les actions irresponsables des forces ukrainiennes sur la sécurité nucléaire régionale et européenne.
Moscou a d'ailleurs plusieurs fois invité l'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) à se déplacer sur le site pour contrôler la situation sécuritaire de la centrale nucléaire.
Or l'ONU, de qui dépend l'AIEA, bloque son accès sur le site d'Energodar, prétextant que l'accès lui est refusé par les autorités gérant la centrale officiellement, à savoir Kiev et l'opérateur qui est toujours une société ukrainienne.
Pourquoi un tel blocage de la part des ukro-atlantistes ? Deux hypothèses :
- Complicité dans les provocations réalisées par les forces ukrainiennes, pour maintenir active la théorie calomnieuse que ce sont les forces russes qui bombardent la centrale de Zaporodje pour mettre en danger leurs propres populations russes. Absurdité coutumière depuis mars à propos de d'Energodar, de Bucha, de Marioupol, de Kiev...
- Volonté de ne pas voir des enquêteurs internationaux découvrir les laboratoires militaires illégaux qui travaillaient sur le site à préparer une renucléarisation des forces armées ukrainiennes, intention confirmée publiquement par Zelensky début février et par les stocks excédentaires d'uranium trouvée dans la centrale de Zaporodje.
Conclusion
Il reste à savoir si le régime ukro-atlantiste de Kiev réalise ici une campagne de bombardements psychologiques ou de communication irresponsable ou si réellement il est prêt dans un jusqueboutisme suicidaire à provoquer une catastrophe nucléaire majeure au coeur de l'Europ, pour ensuite l'imputer, propagande occidentale oblige, à Moscou.
La Russie dans cette histoire des bombardements ukrainiens sur la centrale nucléaire exerce une responsabilité morale qu'elle a déjà exprimé dans ses avertissements à Kiev et aux occidentaux. Si les attaques des ukro-atlantistes continuent il est fort probable que la Russie décide de détruire radicalement toute ressource civile ou militaire ukrainienne susceptible d'abriter ou de participer à ces bombardements sur Energodar, et ce quels que soient les dommages collatéraux humains ou socio-économiques que cela pourrait impliquer.
A grands maux grands remèdes !
Erwan Castel
lundi 21 mars 2022
Fin du Nucléaire asbl - Communiqué de presse du 16/03/2022 : Décision de la fermeture du nucléaire en Belgique, guerre en Ukraine, 11ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima
Décision de la fermeture du nucléaire en Belgique, guerre en Ukraine, 11ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima
Il y a 11 ans, le 11 mars 2011, un tsunami déclenchait une panne de courant à la centrale de Fukushima Daïchi.
Les dispositifs de secours destinés à assurer le refroidissement des trois réacteurs, n’étant pas protégés des inondations, n’ont pas pu remplir leur office (1), et quelques jours plus tard les cœurs des réacteurs ont fondu et explosé, libérant des quantités de poison radioactif. Ce n’est que grâce à la direction des vents ces jours-là que l’ampleur de la catastrophe a été limitée. Nous sommes passés à deux doigts de l’évacuation de dizaines de millions d’habitants.
Il ne s’agit pas d’une catastrophe naturelle, la responsabilité repose sur un défaut de prévoyance : absence de digue et installation au niveau de la mer dans une région sensible aux tsunamis, erreurs de conception de ces centrales, ainsi qu’une succession d’erreurs dans la gestion des événements.
Onze ans plus tard, le refroidissement, qui produit chaque jour des tonnes d’eau radioactive, le nettoyage et de démantèlement sont très loin d’être terminés, l’encombrement des déchets radioactifs est sans solution, sauf à polluer la terre et la mer…La guerre en Ukraine fait resurgir la peur de fuites radioactives délétères pour les populations. À l’heure actuelle, le fonctionnement des installations nucléaires en Ukraine, dans les 4 centrales du pays et à Tchernobyl, est menacé par la chute de missiles et la rupture de lignes électriques. À la suite des agressions militaires à Tchernobyl et à Zaporijja, la qualité de la maintenance par le personnel en sous-effectif et donc la sécurité y sont très dégradées. À Tchernobyl tous les systèmes de mesures et de communication ont été coupés plusieurs fois et l’alimentation électrique est toujours instable : les techniciens ont du vérifier les installations à pied et à la lampe de poche, une kalachnikov dans le dos… Cela nous rappelle que l’industrie nucléaire n’est pas une activité sûre sur une planète soumise à des catastrophes naturelles,des guerres, des mouvements sociaux violents et au dérèglement climatique qui augmente la probabilité des inondations, des sécheresses, de la montée du niveau des mers…
FdN lutte aussi contre toutes les armes nucléaires, car le nucléaire civil et le militaire sont indissociables : il est clair que les pays qui s’accrochent le plus à l’énergie électronucléaire sont ceux qui ont l’arme atomique ou qui veulent l’obtenir, et il est clair aussi que le nucléaire civil augmente très fortement le danger de la prolifération nucléaire (2).
Fin du Nucléaire rappelle que le nucléaire n’est pas une source d’énergie sûre (aucune compagnie d’assurance ne veut assurer les risques impliqués), qu’elle produit des déchets ingérables légués aux générations futures, et que l’uranium est une ressource épuisable et sale, qui n’assure pas notre indépendance énergétique : 25 % de l’uranium enrichi dans nos réacteurs provient de Russie, et le minerai d’uranium provient de pays comme le Niger ou le Kazakhstan. La pollution radioactive des sites d’extraction de l’uranium, en France et au Niger, pays où l’effet catastrophique sur la santé de la population est documenté, renforce la tradition entretenue depuis le début de cette industrie par les instances nationales et internationales (OMS, AIEA, IRSN, AFCN…,) de maintenir l’ignorance des dangers de la radioactivité par la population.À l’heure actuelle, pour assurer moins de 3 % de l’énergie mondiale avec 450 réacteurs, il nous reste de l’uranium pour 100 ans. Pour avoir réellement un effet de levier sur la décarbonation de la planète, il faudrait multiplier le nombre de réacteurs par 5 ou 10, et donc l’uranium serait épuisé en quelques années ! (3) De plus, cette énergie est la plus coûteuse et la plus lente à mettre en œuvre alors que le temps presse pour lutter contre le dérèglement climatique.
En Belgique, il a été décidé de fermer les 5 réacteurs les plus vieux dont les cuves sont par ailleurs fissurées et représentent un danger public. Nous devons maintenant décider de la fermeture des deux derniers. FdN a toujours appuyé le plan A et continue à le soutenir. Ce plan garantit l’approvisionnement par le développement de sources d’énergie renouvelable, dont l’éolien marin, et de deux centrales à gaz d’appoint (et non 9 comme le préconisait encore récemment la ministre Marghem). Dans le contexte actuel, nous comprenons que l’évolution du prix du gaz et de son approvisionnement doit être prise en compte. Notons néanmoins que le gouvernement allemand a décidé de fermer leurs deux dernières centrales, malgré un problème d’approvisionnement bien plus aigu! (4)
Cependant, le plan B doit être évalué aussi au niveau de son prix, de ses délais, de l’approvisionnement énergétique, et cela pose question. Les démarches à faire vont encore générer des délais : enquête d’impact environnemental sur 1000 km, nouvelles négociations avec l’Europe pour redéfinir le CRM, tractations pour convaincre Engie de faire les travaux et vraisemblablement des frais à charge de l’État pour plus d’un milliard. La loi sur le nucléaire précise qu’un réacteur ne peut fonctionner sans être révisé au-delà de sa durée de vie (40 ans dans ce cas-ci), c’est à dire dans le cas qui nous occupe au-delà du 31/12/2025, et il n’est pas sûr que ce soit matériellement possible. Il faut donc que les réacteurs soient remis à jour à cette date, sauf si cette loi est modifiée dans le sens d’une diminution de la sécurité. De plus, toutes les discussions sur les mesures de garantie d’approvisionnement sont calculées pour la période d’après 2025, or il est évident que les travaux vont immobiliser les deux réacteurs pendant de nombreux mois avant le 31/12/2025. Si cela dure trop longtemps, plus de 6 mois par exemple, il est clair que cela va générer un trou dans notre mix énergétique, avant que les solutions nouvelles soient tout à fait prêtes, et cela nécessitera donc l’apport des énergies d’appoint à cette période, dont, peut-être, malheureusement, le gaz… Ce plan B ne nous semble pas viable, d’autant plus qu’il va gaspiller des ressources plus efficacement investies dans les énergies du futur.
Nous n’acceptons pas non plus l’idée d’investir dans le « nucléaire du futur », soit dans les SMR, petites unités modulaires fabriquées en usine. Non seulement cette «solution » sera certainement « trop chère, trop tard » (2035-2040 ?) par rapport au dérèglement climatique, mais nous ne voyons pas où se trouvent les améliorations. Certes, ces mini-réacteurs seraient construits en série et donc sans doute à moindre coût ; il n’est cependant pas sûr que ce soit plus efficace que l’économie d’échelle réalisée par un réacteur plus grand. Nous ne sommes pas du tout convaincus qu’un réacteur plus petit produise proportionnellement moins de déchets. En cas d’accident, il serait moins grave, mais le nombre potentiel d’accidents augmenterait proportionnellement au nombre de SMR installés. Les SMR étant plus dispersés dans le pays, le transport de matières dangereuses augmenterait aussi dans tout le territoire. En plus, ces SMR augmenteront le nombre de cibles potentielles d’attaques terroristes et donc de lieux à sécuriser. Dans tous les cas, et pas seulement lors d’installation dans des bases militaires, cela augmentera aussi le risque en cas de conflit ou de trouble social grave.
Solution : Sortir complètement du nucléaire, et diminuer progressivement toutes les énergies fossiles grâce aux efforts pour économiser l’énergie et la généralisation des énergies renouvelables, dans un réseau de distribution rénové et intégré à l’échelle européenne, incluant de nouveaux vecteurs, dont l’hydrogène vert. Sécuriser les déchets nucléaires existants en surface, subsurface, ou stockage à sec, sans mettre en péril l’intégrité du sous-sol et des ressources en eau.
(1) Article du canard sur la qualité des systèmes de secours :https://www.dropbox.com/s/tik7x7v7ypkjogn/edf_fournisseurs.jpg?dl=0
(2) Source : E. Macron : « Sans nucléaire civil, pas de nucléaire militaire, sans nucléaire militaire, pas de nucléaire civil » Source :https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-16825-fr.pdf page 4
(3) Rappelons les propositions invraisemblables du Pr Damien Ernst, qui voulait construire plus de 8000 réacteurs, et envoyer les déchets sur la lune, tout en mettant les écolos en prison…
(4) Le gouvernement allemand confirme la fermeture des deux dernières centrales ! https://www.euractiv.com/section/energy/news/germany-rules-out-prolonging-its-nuclear-power-plants/
mercredi 29 novembre 2017
[Belgique, Wallonie, Liège] Interpellation des Conseils communaux sur le plan d'urgence en cas d'accident atomique / [ Belgium, Wallonia, Liège] Questioning of the municipal Councils about the emergency plan in case of atomic urgency
Interpellation des Conseils communaux sur
le plan d'urgence en cas d'accident atomique
L'interpellation de Bouli Lanners du 27 juin 2017 au Conseil communal de Liège retour au sommaire
– Écouter (ce document sonore est d'assez mauvaise qualité, nous espérons avoir mieux d'ici peu)
« Vous n’êtes pas sans savoir que même si une crise nucléaire est gérée au niveau fédéral, un des acteurs clé reste le bourgmestre. Le gouverneur n’étant qu’un intermédiaire/coordinateur entre le niveau fédéral et le niveau communal. Vous comprendrez aisément qu’il est impossible pour le gouverneur et ses services de répondre à toutes les sollicitations que le contexte actuel concernant le nucléaire suscite. Je ne puis dès lors que vous conseiller de vous adresser directement à votre bourgmestre ».
Les cas de figure
- Un confinement de la population concernée.
- Une évacuation de la population concernée.
- Une évacuation de la population après une période de confinement.
En cas de confinement
En cas d’évacuation
La réserve stratégique humaine
Un accident grave survient non pas à Tihange mais à Doel
Conclusion
Questions écrites retour au sommaire
Textes de loiretour au sommaire
