Doc a168002
Date de publication
23/01/2021
Origine
CN
Thèmes COVID-19
Maladies transmissibles
En sa séance du 23
janvier 2021, le Conseil national de l’Ordre des médecins a examiné
les aspects déontologiques relatifs au programme de vaccination
contre laCovid-19.
Depuis le printemps
2020, notre pays, comme le monde entier, est sous l’emprise de la
pandémie de COVID-19. Le bilan s’élève actuellement à plus de
20.000 morts en Belgique et le virus a provoqué des lésions graves
et permanentes aux organes de milliers d’autres patients.
Ce virus a fortement
porté atteinte à la santé publique. En raison de l’énorme
affluence de malades aigus et graves, la capacité de prise en charge
dans les hôpitaux a été considérablement mise sous pression ; les
soins non urgents ont dû être reportés par manque de place. Tous
les prestataires de soins sont mis à rude épreuve que ce
soit physiquement ou psychiquement.
Diverses actions des
autorités pour limiter la propagation du virus, que ce soit
la promotion de mesures sanitaires générales ou l’imposition de
mesures d’isolement drastiques, ont permis de réduire
temporairement le nombre de personnes contaminées, mais elles sont
insuffisantes pour anéantir le virus. Cet objectif ne pourra être
atteint que par une campagne de vaccination générale. Tant que le
degré de protection par la vaccination de la population ne sera pas
suffisant, il n’est pas envisageable de reprendre une vie normale
comme auparavant.
Actuellement, deux
vaccins, approuvés par l’Agence européenne des médicaments(EMA),
sont disponibles sur le marché belge. Les autorités ont entre-temps
commencé une campagne de vaccination à grande échelle dans les
maisons de repos et de soins et les hôpitaux. Quelques autres vaccins
sont encore en attente de validation.
La vaccination
contre la Covid-19 n’est légalement pas obligatoire en Belgique.
La population peut librement choisir de participer ou non au programme
de vaccination proposé gratuitement. Selon de récentes enquêtes, la
proportion de la population disposée à se faire vacciner est passée
de 56 % à 77 %[1] et continue d’augmenter. La solidarité semble
être une puissante motivation à se faire vacciner. Les opposants à
la vaccination font valoir un manque de confiance dans le vaccin. Les
personnes interrogées admettent que le médecin généraliste, suivi
du pharmacien ou d’un expert scientifique, est le mieux placé pour
convaincre la population de se faire vacciner. Des chiffres de janvier
2021 montrent que 91 % des membres du corps médical sont prêts à se
faire vacciner et qu’ils seront 97 % à conseiller le vaccin à
leurs patients.[2]
Le taux de réussite
de ce programme de vaccination et l’obtention du degré
de protection présupposé de 70 % qui génère l’immunité
collective dépendent fortement de la confiance (permanente) de la
population et du corps médical dans les vaccins proposés. Celle-ci
repose principalement sur une communication transparente de la part
des autorités, le soutien scientifique des instances qui font
autorité (comme le Conseil supérieur de la Santé et l’Académie
royale de médecine de Belgique) et la façon dont les médecins
rempliront, dans leurs différentes fonctions, leur rôle de médecin,
communicant, avocat de la santé et expert.
Les médecins-experts
et scientifiques impliqués dans le programme de vaccination contre la
Covid-19 ont un rôle majeur à remplir en contrôlant, de
manière indépendante sur la base de la littérature existante, la
sécurité et l’efficacité du vaccin, et en assurant un suivi
permanent tout au long de la campagne de vaccination. Sur base de
l’état de santé du patient (allergies, statut immunitaire, etc.),
le médecin s’assure qu’il entre en ligne de compte pour la
vaccination. Le médecin doit l’informer correctement et le laisser
consentir librement (ou son représentant). Sur la base de
la confiance élevée que les patients placent en leur médecin
traitant, leur décision de participer au programme de vaccination
dépendra fortement de la façon dont le médecin donnera des
informations et un avis. En raison de l’important avantage sanitaire
lié à ce programme de vaccination, il est évident qu’une
forte recommandation du médecin est la seule façon de contribuer à
la prévention, protection et promotion adéquates de la santé, comme
prescrit à l’article 5 du Code de déontologie médicale (CDM
2018). L’Ordre des médecins veillera à ce que les médecins
respectent leur devoir déontologique en endossant un rôle de
pionnier par la recommandation et la promotion de la vaccination.
En outre, les
médecins ont le devoir déontologique de surveiller attentivement
les éventuels effets secondaires et de les signaler immédiatement à
l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS)
via le lien
https://www.afmps.be/fr/notifier_un_effet_indesirable_en_tant_que_professionnel_de_la_sante.
Par le passé, la
délivrance d’informations erronées diffusées notamment par les
«vaccino-sceptiques » (médecins et autres) a tellement affecté la
confiance de la population en la vaccination que le degré de
vaccination a chuté et qu’une flambée de maladies s’est de
nouveau produite. Par conséquent, l’Ordre sévira fermement
contre la diffusion d’informations qui ne cadrent pas avec l’état
actuel de la science.
En conclusion, le
Conseil national se réjouit de la bonne volonté massive du
corps médical à se faire vacciner. Ainsi, les médecins se protègent
et continuent à pouvoir assumer leur rôle clé dans le domaine des
soins de santé, même pendant la pandémie.
[1]
https://www.ugent.be/epg/nl/onderzoek/rapport-18-vaccinatiebereidheidhttps://www.uantwerpen.be/nl/onderzoeksgroep/mios/pers/vlaming-vertrouwt-op-vaccins-om-situatie-te-verbeteren/https://www.ugent.be/epg/nl/onderzoek/rapport-20-vignetten
[2] Grote artsen
enquête, Medische Wereld (communiqué de presse
07/01/2021)persbericht_enquete_1000artsen_7_1_2021__1___1_.pdf
(rmnet.be)
Lettre ouverte au Conseil national de l’ordre des médecins de
Belgique.
-23 mars 2021 -
Mesdames et
Messieurs, En sa séance du 23 janvier 2021, le Conseil National de
l’Ordre des Médecins a examiné les aspects déontologiques
relatifs au programme de vaccination contre la Covid-19. La
déclaration publiée par le Conseil à cette occasion nous a
sérieusement interpellés. Tant sur le fond que sur la forme, nous
tenons à vous faire part de nos réserves fondamentales quant au
message que vous adressez aux médecins sous couvert de déontologie.
Sur l’interprétation
des faits et les politiques menées pour lutter contre la Covid-19.
1. Vous saluez les
actions des autorités belges pour limiter la propagation du virus …
que vous estimez insuffisantes pour anéantir le virus. Comment
pouvez-vous envisager un tel objectif ? Anéantir le virus est
manifestement inaccessible, ce que vous ne pouvez ignorer.
2. Vous affirmez
sur un ton péremptoire que seule la campagne de vaccination
générale permettra d’atteindre cet objectif chimérique.
Qu’est-ce qui vous permet de balayer d’un revers de main toute
approche préventive visant à renforcer l’immunité naturelle
de chacun et à affaiblir ainsi l’impact d’un virus
certes dangereux mais qui ne tue que des personnes souffrant de
comorbidités importantes ou très âgées.
3. Votre scénario
de reprise d’une vie normale implique un haut pourcentage de
vaccination de la population. Nous espérons que vous êtes
conscients que ce préalable signifie ceci : nous ne vivrons pas une
vie normale avant l’été 2022 ! si tout se déroule comme attendu,
ce qui est loin d’être assuré. Croyez-vous qu’il s’agit
là d’une vision réaliste et compatible avec la santé
publique ? La santé ne se réduit pas à la problématique
de la Covid-19. La dégradation de la santé mentale et
morale et les dégâts sociaux doivent être pris en compte
bien plus qu’ils ne le sont à ce jour.
4. Vous dites que
la réussite d’une campagne de vaccination dépend fortement de la
confiance de la population et du corps médical dans les
vaccins proposés. Vous avez raison mais croyez-vous que cette
confiance est justifiée ? Notre opinion est que ce n’est
pas le cas,
essentiellement du
fait que les vaccins actuels sont expérimentaux et ont été
conçus à la hâte. Ce manque de recul est porteur
d’effets secondaires potentiels graves, voire d’apparition de
virus recombinants plus dangereux que le virus initial.
5. Vous accusez
les vaccino-sceptiques d’avoir affecté négativement la
confiance de la population en la vaccination et d’avoir ainsi
provoqué une flambée de maladies. Pourriez-vous nous dire de
quelles maladies il s’agit ? Et quelle est l’ampleur de la
flambée ? Vous voudrez bien excuser notre ignorance à ce sujet. De
toute manière, la confusion ne peut pas être faite entre la
critique de vaccins anti-covid expérimentaux, conçus à la hâte
et vaccins éprouvés et utilisés de longue date contre des
maladies graves, comme la poliomyélite.
Sur votre
conception de la déontologie et votre « avertissement » aux
médecins critiques de la vaccination anti-Covid.
Permettez-nous en
préalable de nous étonner à la lecture des chiffres que vous
évoquez. Il apparaît que 97% des membres du corps médical sont
disposés à conseiller le vaccin à leurs patients. Nous en
déduisons que 3% des médecins peuvent par leur attitude
critique ou leur réticence à l’égard du vaccin
compromettre une campagne de vaccination orchestrée par le
gouvernement, les « instances qui font autorité » et la presse
unanime.
Soit vos chiffres
sont incorrects, ce qui nous parait probable, soit votre
souci est démesuré et ne justifie pas un rappel à l’ordre
lourd de menaces pour ceux qui ne partagent pas votre foi dans les
vertus des vaccins anti-Covid 19 actuels.
Mais venons-en à la
déontologie.
Nous pensons en
effet que votre message n’a rien à voir avec la déontologie
médicale. Elle révèle au contraire une conception de la
médecine autoritaire, déshumanisée et ignorante de la
pratique médicale qui est de soigner en âme et conscience. Le
médecin doit être, comme vous le dites très justement,
avocat de la santé. Cela ne peut pas, comme vous l’entendez,
se traduire en « avocat du vaccin », dans le chef d’un médecin
qui n’est pas convaincu du bien-fondé de la vaccination anti-Covid
19, surtout si la confiance n’est pas au rendez-vous, ce qui est, à
notre avis, totalement justifié.
Votre menace de
sévir fermement contre la diffusion d’informations qui ne cadrent
pas avec l’état actuel de la science révèle par ailleurs une
conception totalitaire de la connaissance scientifique que nous
n’hésitons pas à qualifier d’obscurantisme savant.
Permettez-nous enfin
de vous interroger sur le mutisme qui est le vôtre quant à la prise
en charge des patients présentant les premiers symptômes de la
Covid-19 par leur médecin traitant. La prise en charge recommandée
par « les instances qui font autorité », se limite à ce jour à
prescrire du paracétamol ; la prise de suppléments alimentaires,
comme la vitamine D et le zinc, est très utile y compris en
prévention de même que le recours à des médicaments
avérés efficaces en soins ambulatoires, et peu porteurs
d’effets secondaires graves, comme l’hydrochloroquine et
l’ivermectine.
Ainsi, on éviterait
l’engorgement hospitalier et on respecterait vraiment la
déontologie médicale qui exige de soigner. En espérant une réponse
argumentée de votre part. Pour le Grappe, Pierre Stein, président
et Paul Lannoye, membre fondateur.
Grappe ASBL- Rue
Raymond Noël 100 5170 Bois de Villers 081 23 09 69
www.grappebelgique.org info@grappebelgique.org
Lettre du Grappe adressée aux médecins-Le 30 mars 2021-
Madame, Monsieur,
Nous nous permettons de vous lancer un appel urgent à interpeller les autorités de santé de notre
pays à propos de ce que nous considérons comme un manquement grave dans la politique de lutte
contre la covid-19.
Ce manquement grave est l’indisponibilité en pharmacie d’un médicament prometteur,
l’ivermectine.
L’ivermectine est un médicament anti - parasitaire que vous connaissez sans doute par son utilisation en
Asie et en Afrique dans le traitement de la filariose et de l’onchocercose. Mais son utilisation chez nous est celle du traitement de la gale. C’est d’ailleurs un épisode récent (mars 2020) à ce sujet qui a permis de constater sur le terrain le rôle potentiel de l’ivermectine dans le traitement précoce de la Covid-19.
Comme l’a rappelé récemment votre confrère, le Dr Alain Maskens, dans une tribune publiée par
l’hebdomadaire le Vif du 08/01/2021, une épidémie de gale dans une maison de retraite française a
conduit le médecin responsable à traiter tous les résidents (âge moyen : 90 ans) et les soignants avec
l’ivermectine. Contrairement à ce qui s’est passé pour les autres établissements de la région, tous
lourdement frappés, les cas de Covid-19 y ont été peu nombreux et plus légers et n’ont provoqué
aucun décès.
Depuis lors, l’efficacité antivirale de l’ivermectine a été démontrée in vitro et validée aux Etats-Unis par la FDA. Son action prophylactique a, elle aussi, été clairement mise en évidence et toutes les études cliniques publiées ont montré une action rapide en phase précoce d’une atteinte par la Covid-19, les troubles disparaissant après 48 heures.
Plusieurs méta-analyses ont été publiées et concluent à l’intérêt du traitement par la prise de l’ivermectine :
1. L’Alliance FLCCC (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance) sous la direction du Docteur Paul Marik, professeur à l’Université de Virginie, aux Etats-Unis (1). Les auteurs considèrent l’ivermectine comme le seul traitement efficace contre la Covid-19.
2. Le groupe BIRD au Royaume-Uni, sous la direction de la doctoresse Tess Lawrie a publié un
rapport d’experts de plus de 100 pages, très favorable à l’ivermectine. (2)
3. Le Docteur Andrew Hill, microbiologiste de l’Université de Liverpool a analysé 18 études
portant sur plus de 2000 patients a conclu que les chances de survie, après traitement par
l’ivermectine, seraient augmentées de 48 à 88% (3).
On est donc confrontés à un ensemble d’études convergentes plaidant pour un recours massif à
l’ivermectine dans le traitement préventif et thérapeutique en soins ambulatoires précoces de la
Covid-19.
Etant donné en outre l’innocuité reconnue par l’OMS de ce médicament, l’OMS considérant « qu’il
est sans danger et peut être utilisé à grande échelle » (4), rien ne s’oppose à ce qu’une autorisation
urgente de mise sur le marché belge et européen lui soit octroyée.
Plusieurs Etats dans le monde autorisent déjà et même conseillent l’ivermectine ; c’est le cas de l’État du Chiapas au Mexique qui la prescrit massivement et avec un succès d’ores et déjà démontré (recul de l’épidémie et de la mortalité). En Inde, un kit anti-covid à base d’ivermectine et de zinc, a été largement distribué (120 millions d’exemplaires). Le Pérou et la Bolivie l’ont généralisée en traitement préventif.
L’ivermectine présente un autre atout non négligeable ; comme il s’agit de repositionnement d’un
ancien médicament (hors brevet), elle est très bon marché et ne risque guère d’aggraver les
problèmes de budget de la sécurité sociale.
En conclusion, nous considérons que la situation actuelle est suffisamment préoccupante pour que
les traitements ambulatoires efficaces soient pris en considération par nos autorités de santé. A cet égard, l’ivermectine semble bien être un atout prometteur.
Il est temps d’adopter une nouvelle stratégie où les médecins de première ligne peuvent enfin jouer
un rôle essentiel. Cette stratégie a un double mérite :
- Soigner les malades précocement et les guérir avant toute aggravation de leur état.
- Éviter l’engorgement des hôpitaux et leur permettre de traiter efficacement toutes les
pathologies.
Mais pour ce faire, il faut que le choix du médecin traitant ne soit pas entravé par l’indisponibilité en officine pharmaceutique du médicament potentiellement salvateur qu’est l’ivermectine.
Nous vous demandons en conséquence en tant que médecin directement concerné, d’interpeller les
autorités de santé pour remédier à cette situation, difficilement compréhensible.
Vous remerciant de l’attention que vous accorderez à notre message, nous vous prions d’accepter
nos sincères salutations.
Pour le Grappe
Pierre Stein, président
Paul Lannoye, membre fondateur.
PS : Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’AIMSIB (Association internationale
pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante.
https://www.aimsib.org
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(1) FLCCC Alliance « Examen des données probantes émergentes démontrant l’efficacité de
l’Ivermectine dans la prophylaxie et le traitement du Covid-19.
(2) https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/wp-content/uploads/2021/03/BIRDProceedings-02-03-2021-v-1.5.1.pdf
(3) https://www.researchsquare.com/article/rs-148845/v1
(4) https://www.who.int/apoc/cdti/ivermectin/fr/
Grappe ASBL- Rue Raymond Noël 100 5170 Bois de Villers 081 23 09 6