"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
lundi 26 février 2024
mercredi 21 février 2024
"La 3ème guerre mondiale a commencé!" Fabien Bouglé alerte les Français
Hausse des tarifs de l'électricité et du gaz, dépendance énergétique et risque de pénurie alimentaire, soumission à l' Allemagne, dépossession de la France de ses moyens de production, arrête du projet Astrid et obsession autour des éoliennes, Fabien Bouglé dresse un constat implacable sur l'incapacité de nos élites à comprendre que le guerre de l'énergie est engagée et que nous sommes de plus en plus faibles et vulnérables. Grand entretien au micro de Nicolas Vidal !
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mardi 7 février 2023
Quand le marché des pompes à chaleur capte les aides publiques au détriment de l’efficacité énergétique
Source : https://basta.media/Quand-le-marche-des-pompes-a-chaleur-capte-les-aides-publiques-au-detriment-de-l-efficacite-energetique
LOGEMENT 15 décembre 2022 par Sophie Chapelle

Des sociétés profitent de l’engouement pour l’installation des pompes à chaleur, massivement subventionnées à coups de MaPrimRenov’ et de crédits d’impôts, pour pratiquer des prix exorbitants, voire même parfois des arnaques.
La France est le premier marché des pompes à chaleur (PAC) en Europe. Près d’un million d’unités ont été vendues en 2020 [1] et elles représentent désormais 66 % des systèmes de chauffage installés. La pompe à chaleur prélève les calories à l’extérieur (dans l’air, l’eau ou le sol), puis fait monter leur température à l’aide d’un compresseur, avant de transférer cette énergie dans le circuit de chauffage de la maison. En fonction du matériel et des conditions de mise en œuvre, ce système produit entre 2 et 6 fois plus d’énergie, puisée dans l’air alentour, qu’elle n’en consomme [2]. Les promesses à son sujet sont mirobolantes – « jusqu’à 1000 euros d’économie par an », affichent certaines entreprises– quand d’autres garantissent « jusqu’à 10 500 euros d’aides de l’État ».
Des sociétés ont saisi le filon et profitent à plein de l’argent de l’État : « Elles achètent les pompes à chaleur en très gros, et les vendent aux clients à prix d’or », rapporte un agent des finances publiques. Selon les factures que nous avons pu consulter, une pompe à chaleur est acquise entre 2500 et 4000 euros auprès du fournisseur. Quand elles ne passent pas par des centrales d’appel qui démarchent les clients par téléphone, les entreprises recourent à des apporteurs d’affaires qui se déplacent à domicile et qu’elles rémunèrent jusqu’à 8800 euros par client. Certaines font également appel à de la sous-traitance pour l’installation. « Les pompes à chaleur, c’est un repaire de sociétés non spécialistes qui augmentent artificiellement leurs dépenses pour être en mesure de payer ces différents intermédiaires et bien se rémunérer au passage », note l’agent des finances.

Selon les factures que nous avons pu consulter, une pompe à chaleur est acquise entre 2500 et 4000 euros auprès du fournisseur mais est facturée par certaines sociétés lors de la pose chez le client à hauteur de 26 000 euros. Des intermédiaires sont grassement rémunérés.
Pompes à chaleur et à fric ?
Selon les factures que nous avons pu consulter, une pompe à chaleur est acquise entre 2500 et 4000 euros auprès du fournisseur mais est facturée par certaines sociétés lors de la pose chez le client à hauteur de 26 000 euros. Des intermédiaires sont grassement rémunérés.
© basta!
Un commerce juteux
L’association de consommateurs CLCV a récemment alerté sur le cas de « sous-traitants en cascade », sans « aucune garantie de résultat », avec des prix exorbitants allant « jusqu’à 26 000 euros » pour les particuliers… avec « des factures d’électricité multipliées par quatre en plein hiver », car les pompes à chaleur engendrent un pic de consommation dans les périodes où la température de l’air extérieur devient négative.
Cette somme ne surprend pas un conseiller France Rénov’. « Le prix moyen d’une installation est d’environ 15 000 euros. Mais beaucoup de ménages nous alertent sur des apporteurs d’affaires qui évoquent des pseudo-obligations réglementaires. Ce montant de 26 000 euros, c’est tout compris, c’est-à-dire que l’apporteur d’affaires s’occupe généralement aussi des certificats d’économie d’énergie, des crédits associés et de MaPrimeRénov’. Le ménage ne paie pas intégralement cette somme, le montant d’aides est normalement déduit de sa facture. En revanche, l’entreprise encaisse bien cette somme colossale, sans apporter de suivi technique, ni d’entretien, ni de possibilité de remplacement. » Or, installer une pompe à chaleur surdimensionnée peut conduire à de nombreux cycles marche-arrêt – la pompe s’arrête et redémarre plus souvent – et donc à une usure prématurée du matériel.
Un calcul faussé
Les certificats d’économie d’énergie (CEE) intéressent particulièrement ces entreprises, comme nous le racontions dans cette précédente enquête sur les chaudières à 1 euro. La France les a instaurés en 2005 avec l’idée d’appliquer le principe « pollueur payeur » aux vendeurs d’énergie – électricité, gaz, carburants, fioul – comme EDF, Engie ou TotalEnergies. Pour obtenir ces certificats auprès de l’État, les entreprises doivent inciter leurs clients à faire des économies d’énergie, d’où la profusion d’offres pour remplacer des chaudières au fioul par des pompes à chaleur. « Le montant de CEE accordé est issu de fiches standardisées mises en place par l’État », note le conseiller France Rénov’. « Telle action de travaux génère tant de CEE. Or, les montants sont aveugles à l’efficacité réelle ou à la cohérence de l’utilisation de ce chauffage. On obtient le même montant de CEE avec une pompe à chaleur, que la maison soit bien isolée ou pas. »
En complément des CEE, l’entreprise peut demander une aide publique comme MaPrimeRénov’ auprès de l’Agence nationale de l’habitat, qui peut s’ajouter à un prêt à taux zéro pour les particuliers. « On a le même problème avec MaPrimeRénov’, observe le conseiller France Rénov’. Peu importe la maison. Cette aide est associée à un gain énergétique théorique qui ne prend pas en compte la performance réelle de la pompe à chaleur. »
Les pompes à chaleur sont efficaces dans les maisons bien isolées
Malgré les alertes, l’État a créé en octobre une aide supplémentaire dont peuvent bénéficier les pompes à chaleur dite « coup de boost fioul » pouvant atteindre 1500 euros. « Son calcul repose sur la quantité d’énergie finale économisée chaque année grâce aux travaux entrepris. Or, l’énergie finale, c’est l’énergie facturée au consommateur, ce qui donne peu d’informations pertinentes pour jauger un projet », critique un thermicien. Ce dernier préfère raisonner en termes d’énergie primaire, qui prend en compte l’énergie consommée, mais également celle qu’il aura fallu produire en amont pour apporter cette énergie à la maison. « Il y a aujourd’hui un déséquilibre manifeste dans l’argent donné par l’État puisqu’on va percevoir davantage si on met une pompe à chaleur plutôt qu’une chaudière à bois. »
« La pompe à chaleur n’est pas une mauvaise solution, car elle produit moins de gaz à effet de serre qu’une chaudière gaz, tient à préciser le thermicien. Mais ce qui peut poser problème, c’est d’installer une pompe à chaleur pour remplacer un système de chauffage sans se préoccuper de l’isolation de l’enveloppe. » « L’intérêt d’une pompe à chaleur en plein hiver en climat rude est diminué », appuie le conseiller France Rénov’. La chute des températures rend plus laborieux le captage des calories présentes dans l’air, ce qui augmente l’énergie utilisée et donc la consommation.
« Surtout, la performance réelle d’une PAC va énormément varier en fonction des conditions dans lesquelles elle est posée. » C’est en effet dans les maisons chauffées en basse température (avec de l’eau à moins de 45 °C) – donc bien isolées et étanches à l’air – que les PAC sont les plus efficaces. « Une pompe à chaleur sur plancher chauffant dans une maison neuve ou entièrement rénovée aura une très bonne performance, proche de la performance théorique. Une PAC installée dans un pavillon des années 1960 non rénové aura une performance très inférieure, avec une durée de vie réduite et un confort diminué. Pourtant, le montant d’aide associé sera quantifié de la même manière dans un cas comme dans l’autre. »
« Les systèmes de pompe à chaleur contribuent aux pics hivernaux de demande en électricité »
Les gestes simples de travaux tendent à être privilégiés par les aides actuelles. Au premier semestre 2022, 70 % des aides de MaPrimeRénov’ ont servi uniquement à changer le système de chauffage – les pompes à chaleur sont le deuxième geste de travaux le plus financé, principalement chez des ménages modestes –, quand seulement 21 % des aides ont été mobilisées pour de l’isolation.
Or, à l’heure de possibles délestages, la pompe à chaleur dans une maison mal isolée n’est pas une solution magique, bien au contraire. En cas de température extérieure basse, la pompe à chaleur active une résistance électrique supplémentaire qui augmente fortement la consommation. « La PAC tire beaucoup d’électricité au moment du démarrage, c’est-à-dire souvent au réveil et lorsqu’on rentre le soir, souligne le conseiller France Rénov. Par rapport à d’autres systèmes de chauffage fonctionnant à combustion, les systèmes de pompe à chaleur contribuent aux pics hivernaux de demande en électricité, au même titre, mais dans une moindre mesure tout de même, que le chauffage électrique classique. »
Sophie Chapelle
photo de une : L’intérêt d’une pompe à chaleur en plein hiver en climat rude est diminué. La chute des températures rend plus laborieux le captage des calories présentes dans l’air, ce qui augmente l’énergie utilisée et donc la consommation. © Sophie Chapelle
Notes
[1] Les pompes à chaleur air-air sont les plus en vogue, car elles font aussi office de climatiseurs (812 000 unités vendues en 2020). Leur efficacité relative a conduit l’État à ne plus octroyer d’aide à ce mode de chauffage. Viennent ensuite les PAC air-eau (175 000 unités), puis les PAC géothermiques (2500), toutes deux soutenues par les aides publiques. Source
[2] Une pompe à chaleur restitue entre 2 et 6 kWh de chaleur puisée dans l’environnement pour chaque kWh d’électricité consommée.
dimanche 13 novembre 2022
vendredi 11 novembre 2022
Les nombreuses « guerres » imbriquées – Un guide sommaire à travers le brouillard
source : https://lesakerfrancophone.fr/les-nombreuses-guerres-imbriquees-un-guide-sommaire-a-travers-le-brouillard
Nous avons maintenant un ensemble embarrassant de « guerres » dont, paradoxalement, l’Ukraine est peut-être celle de moindre importance stratégique.
Par Alastair Crooke – Le 24 octobre 2022 – Source Strategic Culture
Nous avons maintenant un ensemble embarrassant de « guerres » dont, paradoxalement, l’Ukraine est peut-être celle de moindre importance stratégique – bien qu’elle conserve un contenu symbolique significatif. Un « drapeau » autour duquel les histoires sont racontées et le soutien rallié.
Oui, il n’y a pas moins de cinq « guerres » en cours, qui se chevauchent et sont liées entre elles – et elles doivent être clairement différenciées pour être bien comprises.
Ces dernières semaines ont été marquées par plusieurs changements d’époque : le sommet de Samarkand, la décision de l’OPEP+ de réduire la production pétrolière des pays membres de deux millions de barils par jour à partir du mois prochain, et la déclaration explicite du président Erdogan selon laquelle « la Russie et la Turquie sont ensemble et travaillent ensemble » .
Les alliés de base des États-Unis, l’Arabie saoudite, la Turquie, les Émirats arabes unis, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Égypte et des groupements tels que l’OPEP+ font un grand pas vers l’autonomie et vers la coalescence de nations non occidentales en un bloc cohérent, qui agit selon ses propres intérêts et fait de la politique « à sa façon » .
Cela nous rapproche du monde multipolaire que la Russie et la Chine préparent depuis plusieurs années – un processus qui signifie « la guerre » du découplage géostratégique de l’« ordre » mondial occidental.
Cette guerre est menée, d’une part, en présentant la Russie et la Chine comme trop méfiantes l’une envers l’autre pour être des partenaires. D’autre part, on présente la Russie comme étant si faible, si dysfonctionnelle et erratique (prête à utiliser des armes nucléaires tactiques), que le binaire « avec nous » ou « contre nous » oblige les États à se ranger du côté de l’Occident. Dans ce cas, l’Ukraine est présentée comme le brillant « Camelot » autour duquel se rassembler, pour combattre les « ténèbres » .
Cela nous mène directement à la « guerre » financière mondiale qui dure depuis longtemps, une guerre à deux niveaux.
Au premier niveau, la Fed américaine joue un « jeu mondial » . Elle augmente les taux d’intérêt pour de nombreuses raisons. Mais ici, il s’agit de protéger le « privilège du dollar » , qui consiste à pouvoir échanger l’argent qu’elle imprime à partir de rien contre de la main-d’œuvre et des marchandises réelles dans le monde entier. Ce privilège de « monnaie de réserve » est à la base du niveau de vie élevé des États-Unis (bien plus élevé qu’il ne le serait autrement). C’est un avantage énorme, et la Fed va protéger cet avantage.
Pour ce faire, le plus grand nombre possible d’États doivent être dans la « filière » du dollar et faire des échanges en dollars. Et placer leur épargne dans les bons du Trésor américain. La Fed fait maintenant tout ce qu’elle peut pour faire s’effondrer la part de marché de l’euro et ainsi faire passer les euros et les euro-dollars dans le circuit du dollar. Les États-Unis menaceront l’Arabie saoudite, les États du Golfe et la Turquie pour les empêcher de quitter ce circuit.
Il s’agit là de la « guerre » contre la Russie et la Chine, qui détournent une grande partie de la planète du système du dollar pour la faire entrer dans une sphère non dollarisée. Le non-respect de l’appartenance au système du dollar est sanctionné par divers outils, depuis les sanctions, le gel des avoirs et les droits de douane jusqu’au changement de régime.
Si la Fed ne protège pas le « privilège du dollar » , elle court le risque de voir tout le monde sortir du circuit. Le bloc Eurasie s’efforce de sortir du circuit du dollar, de créer une résilience économique et de commercer en dehors du circuit. Ce que la Fed essaie de faire, c’est d’arrêter cela.
La deuxième dimension de la guerre financière américaine est la longue lutte menée par les États-Unis (Yellen et Blinken, plutôt que la Fed) pour conserver le contrôle des marchés de l’énergie, et la capacité des États-Unis à fixer le prix des carburants. Les BRICS (avec la volonté des Saoudiens de les rejoindre) ont l’intention de développer un « panier » de devises et de matières premières destiné à servir de mécanisme commercial alternatif au dollar pour le commerce international.
Le groupe eurasien ne prévoit pas seulement de commercer en monnaies nationales, et non en dollars, mais il veut lier cette monnaie d’échange à des produits de base (pétrole, gaz, nourriture, matières premières) qui ont une valeur intrinsèque – qui deviennent ainsi des « monnaies » à part entière. Plus que cela, le groupe cherche à éloigner le contrôle des marchés de l’énergie des États-Unis, et à le relocaliser en Eurasie. Washington a toutefois l’intention de reprendre le contrôle (par le biais du contrôle des prix).
Et c’est là que réside un problème fondamental pour Washington : le secteur des matières premières – avec sa valeur tangible inhérente – devient, en soi, une « monnaie » très recherchée. Une monnaie qui, à cause d’une inflation galopante, surpasse la monnaie fiduciaire dévaluée. Comme le souligne Karin Kneissl, ancienne ministre autrichienne des affaires étrangères, « en 2022 seulement, la banque centrale étasunienne a imprimé plus de papier-monnaie que dans toute son histoire. L’énergie, en revanche, ne peut être imprimée » .
Cette « guerre de l’énergie » prend la forme d’une perturbation ou d’une destruction du transport – et du flux – des produits des producteurs d’énergie eurasiens vers les clients. L’UE vient de goûter à cette « guerre » particulière avec la destruction des pipelines Nordstream.
Nous en arrivons maintenant aux grandes « guerres » : tout d’abord, la guerre pour forcer la Fed à pivoter – à pivoter vers les taux d’intérêt zéro et l’assouplissement quantitatif.
La révolution sociale aux États-Unis, qui a vu une élite métropolitaine radicalisée considérer la diversité, le climat et la justice raciale comme des idéaux utopiques, a trouvé sa « cible » facile dans une UE déjà à la recherche d’un « système de valeurs » pour combler son propre « déficit démocratique » .
La bourgeoisie européenne a donc sauté avec alacrité dans le « train » libéral américain. S’appuyant sur les politiques identitaires de ces derniers, ainsi que sur le « messianisme » du Club de Rome en matière de désindustrialisation, la fusion semblait offrir un ensemble impérial idéal de « valeurs » pour combler les lacunes de l’UE.
Seulement … seulement, les Républicains pro-guerre américains, ainsi que les néo-conservateurs Démocrates pro-guerre, avaient déjà grimpé dans « ce train » . Les forces culturelles-idéologiques mobilisées convenaient parfaitement à leur projet interventionniste : « Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival » (doctrine Wolfowitz) – la Russie d’abord, la Chine ensuite.
En quoi cela a-t-il à voir avec la guerre contre la Fed ? Cela a beaucoup à voir. Ces courants s’engagent à imprimer et à dépenser GROS, sinon ils verront leurs projets s’effondrer. Le Reset nécessite l’impression. Le Green nécessite l’impression. Le soutien au « Camelot » ukrainien nécessite l’impression. Le complexe militaro-industriel en a également besoin.
Les libéraux américains woke et les écolos européens woke ont besoin que le robinet de l’argent soit complètement ouvert. Ils ont besoin d’imprimer de l’argent à outrance. Ils doivent donc faire chanter la Fed pour qu’elle n’augmente pas les taux, mais qu’elle revienne à l’ère du taux zéro, afin que l’argent reste à coût zéro et circule librement (et au diable l’inflation).
La CNUCED, qui supplie toutes les banques centrales d’arrêter de relever les taux pour éviter une récession, est l’un des fronts de cette guerre ; la poursuite de la guerre en Ukraine, avec l’énorme déficit financier qui en découle, est un autre moyen de forcer la Fed à « pivoter » . Et forcer la Banque d’Angleterre à « pivoter » vers le QE en est encore un autre.
Pourtant, jusqu’à présent, Jerome Powell résiste.
Il y a aussi l’autre « guerre » (en grande partie invisible) qui reflète la conviction de certains courants conservateurs américains que l’après-2008 a été un désastre, mettant le système économique américain en danger.
Oui, ceux qui soutiennent Powell sont certainement préoccupés par l’inflation (et comprennent aussi que les hausses de taux d’intérêt ont été faite en retard par rapport à l’inflation galopante), mais ils sont encore plus préoccupés par le « risque sociétal » , c’est-à-dire le glissement vers la guerre civile en Amérique.
La Fed pourrait continuer à relever les taux pendant un certain temps – même au prix d’un certain effondrement des marchés, des fonds spéculatifs et des petites entreprises. Powell a le soutien de certaines grandes banques new-yorkaises qui voient avec beaucoup de clarté ce qui les attend avec le modèle libéral et woke : la fin de leur activité bancaire lorsque les renflouements deviendront numériques et seront versés directement sur les comptes bancaires des demandeurs (comme l’a proposé le gouverneur Lael Brainard).
Powell ne dit pas grand-chose (il est probable qu’il se tienne à l’écart de la politique américaine partisane durant cette période délicate).
Cependant, la Fed pourrait tenter de mettre en œuvre une démolition contrôlée de la bulle économique américaine, dans le but précis de ramener l’Amérique sur des rails financiers plus traditionnels. Pour briser la « culture des actifs à effet de levier » … Vous commencez à résoudre l’énorme fossé d’inégalité sociétale que la Fed a contribué à créer, par le biais de l’assouplissement quantitatif facilitant les bulles d’actifs géantes … Vous commencez à rajeunir l’économie américaine en mettant fin aux distorsions. Vous dissipez l’envie de guerre civile parce que le problème n’est plus seulement entre les « nantis » et les « démunis » .
Cette vision est peut-être un peu utopique, mais elle permet de briser la « bulle du tout » , de briser la culture de l’effet de levier et de mettre fin à la confrontation extrême entre les bénéficiaires de la bulle et la baisse des salaires réels aux États-Unis pendant 18 mois consécutifs.
Mais … mais cela n’est possible que si rien de systémique ne se brise.
Quelles sont les implications géostratégiques ? De toute évidence, beaucoup de choses dépendent du résultat de l’élection américaine de mi-mandat. Il semble d’ores et déjà (en fonction des résultats précis des candidats du GOP) que le financement de la guerre en Ukraine sera réduit. L’ampleur de cette réduction dépendra de la marge de succès obtenue par les « populistes » du GOP.
Il n’est pas plausible que l’UE, confrontée à sa propre crise dévastatrice, continue à financer Kiev comme avant.
Mais l’importance de la lutte pour replacer les États-Unis dans le paradigme économique des années 1980 suggère que l’Occident va frôler une rupture systémique au cours des prochaines semaines.
Les euro-élites sont trop lourdement investies dans leur voie actuelle pour changer de narratif dans un avenir proche. Ils continueront donc à blâmer et à dénigrer la Russie – ils n’ont guère le choix s’ils veulent éviter la colère populaire. Et il y a trop peu de signes indiquant qu’ils ont mentalement assimilé le désastre que leurs erreurs ont provoqué.
Et en ce qui concerne Bruxelles, le mécanisme de rotation des dirigeants de l’UE est largement absent. L’Union n’a jamais été équipée d’une marche arrière – un besoin que l’on pensait inimaginable à l’époque.
La question reste donc : « quelle sera la situation en Europe en janvier-février ? ».
Alastair Crooke
Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
lundi 24 octobre 2022
Marcel D. en 4-4-2 sur l'énergie et les couillons qui nous gouvernent !
mercredi 12 octobre 2022
jeudi 22 septembre 2022
lundi 19 septembre 2022
Martin Sonneborn clashe von der leyen
vendredi 16 septembre 2022
Alexis Poulin démontre l'hypocrisie des dirigeants européens et la casse de la classe moyenne!
jeudi 15 septembre 2022
L’Armageddon énergétique de l’Europe vient de Berlin et de Bruxelles, pas de Moscou
Source : https://reseauinternational.net/larmageddon-energetique-de-leurope-vient-de-berlin-et-de-bruxelles-pas-de-moscou/
par F. William Engdahl.
Le 22 août, le prix du marché boursier du gaz naturel dans la plateforme gazière allemande THE (Trading Hub Europe) était plus de 1000% plus élevé qu’il y a un an. La plupart des citoyens se font dire par le régime Scholz que la raison en est Poutine et la guerre de la Russie en Ukraine. La vérité est tout autre. Les politiciens de l’UE et les grands intérêts financiers utilisent la Russie pour couvrir ce qui est une crise énergétique Made in Germany et Bruxelles. Les conséquences ne sont pas accidentelles.
Ce n’est pas parce que des politiciens comme Scholz ou le ministre allemand de l’Économie verte Robert Habeck, ou le vice-président de la Commission européenne chargé de l’énergie verte Frans Timmermans sont stupides ou ignorants. Corrompus et malhonnêtes, peut-être oui. Ils savent exactement ce qu’ils font. Ils lisent un script. Tout cela fait partie du plan de l’UE visant à désindustrialiser l’une des concentrations industrielles les plus écoénergétiques de la planète. Il s’agit de l’Agenda Vert 2030 de l’ONU, également connu sous le nom de Grande Réinitialisation de Klaus Schwab.
Déréglementation du marché européen du gaz
Ce que la Commission européenne et les ministres du gouvernement en Allemagne et dans toute l’UE cachent soigneusement, c’est la transformation qu’ils ont créée dans la manière dont le prix du gaz naturel est déterminé aujourd’hui. Pendant près de deux décennies, la Commission européenne, soutenue par les mégabanques telles que JP MorganChase ou les grands fonds spéculatifs, a commencé à jeter les bases de ce qui est aujourd’hui une déréglementation complète du marché du gaz naturel. Cela a été présenté comme la « libéralisation » du marché du gaz naturel de l’Union européenne. Elle permet désormais aux échanges non réglementés en temps réel sur le marché libre de fixer les prix plutôt que de conclure des contrats à long terme.
À partir de 2010 environ, l’UE a commencé à promouvoir un changement radical des règles de tarification du gaz naturel. Auparavant, la plupart des prix du gaz étaient fixés dans des contrats à long terme pour la livraison par gazoduc. Le principal fournisseur, la société russe Gazprom, approvisionnait l’UE, et plus particulièrement l’Allemagne, en gaz dans le cadre de contrats à long terme indexés sur le prix du pétrole. Jusqu’à ces dernières années, presque aucun gaz n’était importé par des navires GNL. Avec un changement dans les lois américaines pour permettre l’exportation de GNL à partir de l’énorme production de gaz de schiste en 2016, les producteurs de gaz américains ont commencé une expansion majeure de la construction de terminaux d’exportation de GNL. La construction de ces terminaux prend en moyenne 3 à 5 ans. Dans le même temps, la Pologne, la Hollande et d’autres pays de l’UE ont commencé à construire des terminaux d’importation de GNL pour recevoir le GNL de l’étranger.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les géants pétroliers anglo-américains, alors appelés les « Sept Sœurs », sont devenus le premier fournisseur mondial de pétrole et ont créé un monopole mondial sur le prix du pétrole. Comme l’a fait remarquer Henry Kissinger pendant les chocs pétroliers des années 1970, « Contrôlez le pétrole et vous contrôlez des nations entières ». Depuis les années 1980, les banques de Wall Street, dirigées par Goldman Sachs, ont créé un nouveau marché du « pétrole papier », ou commerce à terme et dérivé de futurs barils de pétrole. Cela a créé un énorme casino de profits spéculatifs qui était contrôlé par une poignée de banques géantes à New York et à la City de Londres.
Ces mêmes intérêts financiers puissants travaillent depuis des années à la création d’un marché du « gaz papier » mondialisé similaire, avec des contrats à terme qu’ils pourraient contrôler. La Commission européenne et son programme « Green Deal » visant à « décarboniser » l’économie d’ici 2050, en éliminant les carburants à base de pétrole, de gaz et de charbon, ont fourni le piège idéal qui a conduit à la flambée explosive des prix du gaz dans l’UE depuis 2021. Pour créer ce contrôle du marché « unique », l’UE a fait l’objet de pressions de la part des intérêts mondialistes pour imposer des changements de règles draconiens et de facto illégaux à Gazprom afin de forcer le propriétaire russe de divers réseaux de gazoducs de distribution dans l’UE à les ouvrir au gaz concurrent.
Les grandes banques et les intérêts énergétiques qui contrôlent la politique de l’UE à Bruxelles avaient créé un nouveau système de prix indépendant parallèle aux prix stables à long terme du gaz russe par gazoduc qu’ils ne contrôlaient pas.
En 2019, la série de directives bureaucratiques sur l’énergie de la Commission européenne de Bruxelles a permis aux échanges sur le marché du gaz, entièrement déréglementés, de fixer de facto les prix du gaz naturel dans l’UE, malgré le fait que la Russie restait de loin la principale source d’importation de gaz. Une série de « hubs » de négociation virtuels avaient été créés pour négocier des contrats à terme sur le gaz dans plusieurs pays de l’UE. En 2020, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais était le centre de négociation dominant pour le gaz de l’UE, ce qu’on appelle la référence du gaz de l’UE. Notamment, le TTF est une plateforme virtuelle d’échanges de contrats à terme sur le gaz entre banques et autres investisseurs financiers, « Over-The-Counter ». Cela signifie qu’il est de facto non réglementé, en dehors de tout marché réglementé. Ce point est essentiel pour comprendre le jeu qui se joue aujourd’hui dans l’UE.
En 2021, seulement 20% de toutes les importations de gaz naturel vers l’UE étaient du gaz GNL, dont les prix étaient largement déterminés par les transactions à terme sur le hub TTF, la référence de facto du gaz dans l’UE, détenue par le gouvernement néerlandais, le même gouvernement qui détruit ses fermes pour une réclamation frauduleuse de pollution à l’azote. La plus grande part des importations de gaz européen provenait de la société russe Gazprom, qui fournissait plus de 40% des importations de l’UE en 2021. Ce gaz était acheminé par des contrats à long terme dont le prix était largement inférieur au prix de spéculation actuel du TTF. En 2021, les États de l’UE ont payé une pénalité estimée à environ 30 milliards de dollars de plus pour le gaz naturel que s’ils s’en étaient tenus aux prix indexés sur le pétrole de Gazprom. Les banques ont adoré. L’industrie et les consommateurs américains non. Ce n’est qu’en détruisant le marché du gaz russe dans l’UE que les intérêts financiers et les partisans du Green Deal ont pu créer leur contrôle du marché du GNL.
Fermeture du gazoduc de l’UE
Avec le soutien total de l’UE pour le nouveau marché de gros du gaz, Bruxelles, l’Allemagne et l’OTAN ont commencé à fermer systématiquement les gazoducs stables et à long terme vers l’UE.
Après avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021 en raison de territoires contestés, l’Algérie a annoncé que le gazoduc Maghreb-Europe (MGE), lancé en 1996, cesserait de fonctionner le 31 octobre 2021, date d’expiration de l’accord correspondant.
En septembre 2021, Gazprom a achevé son gazoduc sous-marin Nord Stream 2, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, qui traverse la mer Baltique depuis la Russie jusqu’au nord de l’Allemagne. Ce gazoduc doublera la capacité de Nord Stream 1, qui passera à 110 milliards de mètres cubes par an, ce qui permettra à Gazprom de ne plus subir d’interférences avec les livraisons de gaz via son gazoduc Soyouz qui traverse l’Ukraine. La Commission européenne, soutenue par l’administration Biden, a bloqué l’ouverture du gazoduc par un sabotage bureaucratique. Finalement, le 22 février, le chancelier allemand Scholz a imposé une sanction sur le gazoduc en raison de la reconnaissance par la Russie de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk. Avec la crise gazière croissante depuis, le gouvernement allemand a refusé d’ouvrir Nord Stream 2 malgré le fait qu’il soit terminé.
Puis, le 12 mai 2022, bien que les livraisons de Gazprom au gazoduc Soyouz traversant l’Ukraine n’aient pas été interrompues pendant près de trois mois de conflit, malgré les opérations militaires russes en Ukraine, le régime de Zelensky à Kiev, contrôlé par l’OTAN, a fermé un important gazoduc russe traversant Lougansk, qui acheminait le gaz russe à la fois vers son Ukraine et vers les États de l’UE, déclarant qu’il resterait fermé jusqu’à ce que Kiev obtienne le contrôle total de son système de gazoducs traversant les deux républiques du Donbass. Cette section de la ligne Soyouz ukrainienne a entraîné une réduction d’un tiers du gaz acheminé par Soyouz vers l’UE. Cela n’a certainement pas aidé l’économie de l’UE à un moment où Kiev suppliait ces mêmes pays de l’OTAN de lui fournir davantage d’armes. Soyouz a été ouvert en 1980 sous l’Union soviétique, avec du gaz provenant du champ gazier d’Orenbourg.
Puis vint le gazoduc russe de Jamal, qui traversait la Biélorussie et la Pologne jusqu’en Allemagne. En décembre 2021, deux mois avant le conflit ukrainien, le gouvernement polonais a fermé la partie polonaise du gazoduc, interrompant la livraison de gaz de Gazprom à bas prix en Allemagne et en Pologne. Au lieu de cela, les compagnies gazières polonaises ont acheté du gaz russe dans les entrepôts des compagnies gazières allemandes, via la section polono-allemande du gazoduc Jamal, à un prix plus élevé dans un flux inversé. Les compagnies gazières allemandes ont obtenu leur gaz russe par le biais d’un contrat à long terme pour un prix contractuel très bas et l’ont revendu à la Pologne avec un énorme bénéfice. Cette folie a été délibérément minimisée par le ministre vert de l’économie Habeck, le chancelier Scholz et les médias allemands, bien qu’elle ait entraîné une hausse des prix du gaz allemand et aggravé la crise du gaz en Allemagne. Le gouvernement polonais a refusé de renouveler son contrat gazier avec la Russie et achète son gaz sur le marché libre à des prix nettement plus élevés. En conséquence, il n’y a plus de livraison de gaz russe à l’Allemagne via Jamal.
Enfin, la livraison de gaz via le gazoduc sous-marin Nord Stream 1 a été interrompue en raison de la réparation nécessaire d’une turbine à gaz fabriquée par Siemens. La turbine a été envoyée dans une installation spéciale de Siemens au Canada, où le régime anti-russe de Trudeau l’a retenue pendant des mois avant de la libérer à la demande du gouvernement allemand. Pourtant, ils ont délibérément refusé d’accorder la livraison à son propriétaire russe, mais plutôt à Siemens Allemagne, où elle se trouve, car les gouvernements allemand et canadien refusent d’accorder une exemption de sanctions juridiquement contraignante pour le transfert vers la Russie. Par ce moyen, le gaz de Gazprom à travers Nord Stream 1 est également réduit de façon spectaculaire à 20% de la normale.
En janvier 2020, Gazprom a commencé à envoyer du gaz depuis son gazoduc TurkStream à travers la Turquie, puis vers la Bulgarie et la Hongrie. En mars 2022, la Bulgarie a unilatéralement, avec le soutien de l’OTAN, coupé ses approvisionnements en gaz depuis TurkStream. Le président hongrois Viktor Orban, en revanche, a obtenu de la Russie la poursuite de l’approvisionnement en gaz de TurkStream. En conséquence, la Hongrie ne connaît aujourd’hui aucune crise énergétique et importe du gaz russe par gazoduc à des prix contractuels fixes très bas.
En sanctionnant ou en fermant systématiquement les livraisons de gaz à partir de gazoducs à long terme et à faible coût vers l’UE, les spéculateurs gaziers, via le TTP néerlandais, ont pu profiter de chaque hoquet ou choc énergétique dans le monde, qu’il s’agisse d’une sécheresse record en Chine ou du conflit en Ukraine, ou encore des restrictions à l’exportation aux États-Unis, pour surenchérir les prix de gros du gaz dans l’UE. À la mi-août, le prix à terme au TTP était 1000% plus élevé qu’il y a un an et augmentait quotidiennement.
La folie des prix les plus élevés en Allemagne
Le sabotage délibéré des prix de l’énergie et de l’électricité devient encore plus absurde. Le 28 août, le ministre allemand des Finances Christian Lindner, seul membre du cabinet issu du parti libéral (FDP), a révélé qu’en vertu des termes opaques des mesures complexes de réforme du marché de l’électricité de l’UE, les producteurs d’électricité d’origine solaire ou éolienne reçoivent automatiquement le même prix pour leur électricité « renouvelable » qu’ils vendent aux compagnies d’électricité pour le réseau que le coût le plus élevé, c’est-à-dire le gaz naturel !
Lindner a appelé à une modification « urgente » de la loi allemande sur l’énergie afin de découpler les différents marchés. Le ministre fanatique de l’économie verte, Robert Habeck, a immédiatement répondu que « nous travaillons dur pour trouver un nouveau modèle de marché », mais en avertissant que le gouvernement doit veiller à ne pas trop intervenir : « Nous avons besoin de marchés qui fonctionnent et, en même temps, nous devons fixer les bonnes règles pour que les positions sur le marché ne soient pas abusées. »
En fait, Habeck fait tout pour construire l’agenda vert et éliminer le gaz et le pétrole ainsi que le nucléaire, les seules sources d’énergie fiables à l’heure actuelle. Il refuse d’envisager la réouverture de trois centrales nucléaires fermées il y a un an ou de reconsidérer la fermeture des trois autres en décembre. Alors qu’il déclarait dans une interview à Bloomberg : « Je n’aborderai pas cette question de manière idéologique », il déclarait dans la foulée : « L’énergie nucléaire n’est pas la solution, c’est le problème ». Habeck ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont déclaré à plusieurs reprises que davantage d’investissements dans l’éolien et le solaire peu fiables était la réponse à une crise du prix du gaz que leurs politiques ont délibérément créée. À tous égards, la crise énergétique suicidaire que traverse l’Europe a été « fabriquée en Allemagne », et non en Russie.
source : New Eastern Outlook
traduction Réseau International
samedi 10 septembre 2022
"Macron, c’est un coup d’État mondialiste": Florian Philippot sonne l’alarme contre les restrictions énergétiques
vidéo ici
Dans ce "Défi de la vérité", Florian Philippot, président du mouvement "Les Patriotes", aborde sans détour les grands enjeux de la rentrée: désinformation, pass énergétique, pénuries, Otan et mondialisme, sont au programme. Pour l’ancien député européen, face aux mesures coercitives « extrêmes » sur lesquelles planche l’exécutif, l’heure n’est plus à l’opposition timide et timorée : nous sommes entrés dans une « ère de radicalité ».
Article : https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/florian-philippot-sonne-lalarme-contre-les-restrictions-energetiques
Publié le 10/09/2022
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jeudi 8 septembre 2022
MACRON TA GUEULE ! (EDF, Electricité, abondance ...)
Canard Réfractaire
@christophedupont2595