samedi 28 juin 2025

Emmanuel Todd : "Les USA et Israël plus dangereux que l'Iran".

 

 

🇫🇷 LE MONDE SELON TODD – Épisode 5 : Emmanuel Todd : “Les USA et Israël plus dangereux que l’Iran”.
➡️ Un entretien exceptionnel sur la grave crise au Moyen-Orient.
📍 Épisode dédié à la mémoire de Philippe Cohen

Dans ce 5e épisode de la série Le Monde selon Todd, l’historien et anthropologue Emmanuel Todd revient sur les tensions  entre Israël, l’Iran et les États-Unis qui virent à la guerre. 
Grâce à son approche fondée sur la longue durée, il dévoile les ressorts profonds de la guerre en cours : effondrement du modèle américain, impasse stratégique israélienne, malentendus sur l’Iran chiite et la société iranienne, délitement du discours occidental, et risques de prolifération nucléaire.
Israël est le proxy au Proche-Orient d'une Amérique Impériale en voie de délitement.

L'Iran, alors que nous publions, attaque la basea américainea au Qatar : Al Udeid est  la plus grande base militaire américaine dans la région et abrite le quartier général de l'US Air Force.
L'engrenage d'une nouvelle "guerre éternelle" s'installe.

Derrière le chaos actuel, Todd explore les structures anthropologiques, les récits fondateurs et les logiques de guerre. Une émission grave et essentielle, en pleine actualité, dédiée à la mémoire de son ami Philippe Cohen.

Vous êtes invité à consulter le nouveau blog officiel d’Emmanuel Todd :
👉 https://emmanueltodd.substack.com

🎯 Au programme :
à venir (pas de divulgachage)

👩‍💼 Diane Lagrange, notre journaliste-intervieweuse, polyglotte, ancienne expatriée en Angleterre et au Japon, Diane allie engagement civique, culture internationale et passion pour la souveraineté populaire. Mère de trois enfants, elle connaît intimement l’œuvre de Todd.

📺 Retrouvez les épisodes précédents de la série :
➡️ Épisode 1 – Emmanuel Todd : L’Amérique de Trump, Miroir d’un Monde en Crise
   • Emmanuel Todd : L'Amérique de Trump, Miroi...  
➡️ Épisode 2 – Emmanuel Todd – Allemagne : de la puissance à l’impuissance
   • Emmanuel Todd - Allemagne : de la puissanc...  
➡️ Épisode 3 – Emmanuel Todd – France : la chute finale ?
   • Emmanuel Todd - France : la chute finale ?  
➡️ Épisode 4 – Apocalypse Now : des États-Unis à l’Europe
   • Emmanuel Todd - APOCALYPSE NOW : Des États...  

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Nouveau variant

 

Tout détruire pour mieux reconstruire : une manipulation des élites mondiales ?

Source : https://www.francesoir.fr/opinions-editos/tout-detruire-pour-mieux-reconstruire-une-manipulation-des-elites-mondiales

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir


Tout détruire
Tout détruire pour mieux reconstruire : une manipulation des élites mondiales ?
Pixabay

Une guerre orchestrée ?

Depuis le 13 juin 2025, les médias occidentaux ont diffusé des images de destructions importantes en Iran et en Israël, attribuées à une « guerre » marquée par des bombardements et des tirs de missiles. Mais que se passe-t-il vraiment ? Un géopolitologue et historien, fort de 40 ans d’analyse, avance une hypothèse troublante : « ces destructions ne seraient pas le fruit d’un conflit spontané, mais d’un accord entre les dirigeants des deux pays pour raser des zones ciblées et reconstruire une « nouvelle Jérusalem », un projet à la fois symbolique et économique. » Cette thèse, qui évoque une gouvernance planétaire orchestrée par des élites déconnectées, mérite d’être examinée.

tout démolir

La fracture consacrée entre les élites et le peuple établie dans les sondages récents est l’élément qui m’a conduit à m’intéresser à cette thèse. En effet, 65 % des Français considèrent Macron comme un mauvais président, 56 % ont honte de lui, et seuls 4 % pensent qu’il mène le pays dans la bonne direction. Cette défiance s’étend au gouvernement, avec 67 % des sondés déclarant n’avoir aucune confiance en lui et 70 % estimant que lui et son gouvernement n’agissent pas dans l’intérêt de la population. Ce n’est pas la première fois que de telles hypothèses voient le jour, cependant les évènements récents donnent matière à réfléchir. Voici pourquoi.

 

La grande majorité, voire l’ultra majorité des dirigeants mondiaux, des chefs d’État aux responsables des banques centrales, en passant par les patrons des trusts pharmaceutiques, agroalimentaires et des GAFAM, semblent agir de concert. Selon certains observateurs de plusieurs horizons, « ils formeraient une unité de commandement au service d’intérêts supranationaux, potentiellement liés à un petit groupe d’élites influentes ». Le traité sur l’Antarctique, signé par tous les pays, y compris la Corée du Nord, quiinterdit l’accès à ce continent, illustre qu’une coordination globale est possible même si elle se fait rare. Ce n’est pas une preuve définitive, mais un indice troublant.

Ces élites se retrouvent dans des cercles aux « règles et contours opaques » comme le Forum économique mondial (Davos), le groupe Bilderberg et le Club de Rome pour ne citer que ceux-là. À Davos, des figures comme Klaus Schwab discutent de projets comme le « Great Reset », présenté comme une refonte de l’économie mondiale, mais à desein prêt à « servir des agendas de reconstruction post-conflit » m’explique un visiteur assidu de Davos. Fort de son expérience à haut niveau dans le lobbying et le conseil en management, il ajoute : « beaucoup de ces sujets sont discutés en marge de ces forums dans des discussions privées, et c’est d’ailleurs l’objet de ces forum de proposer aux divers participants d’avoir des groupes de travail ou d’étude en marge des grandes messes ». Bilderberg, avec ses réunions confidentielles depuis 1954, réunit politiciens, militaires et financiers, souvent sélectionnés pour « leur loyauté indélébile à des réseaux laissant de coté la méritocratie » décrit « l’expert Davossien ». Le Club de Rome, avec ses rapports sur la surpopulation, alimente l’idée d’un contrôle démographique, où des conflits orchestrés serviraient à « réguler » les masses. Quand Emmanuel Macron parle de « fin de l’abondance » ou Valérie Hayer défend des politiques impopulaires, on aperçoit une élite déconnectée, sélectionnée non pour son bon sens qui viserait à défendre les intérêts du peuple, mais pour son allégeance à ces cercles qui vise à défendre un agenda qui va trop souvent à l’encontre des intérêts des populations.

Sondage 12 MAI 2025

 
Iran-Israël : destructions ciblées ou mascarade ?

Les destructions en Iran et en Israël, attribuées à des missiles ou des drones, soulèvent des questions. Pourquoi les cibles ne sont-elles pas des infrastructures stratégiques (centrales électriques, postes de commandement), mais des zones résidentielles ou commerciales, comme si elles paraissaient promises à la démolition ?

À Tel-Aviv, par exemple, les quartiers touchés coïncident avec des projets de rénovation urbaine, comme l’a noté le politologue Olivier Demeulenaere dans un article du 15 juin 2025 « La guerre entre Israël et l’Iran : une PSY-OP ? ». Il observe que les zones « frappées » à Tel-Aviv correspondent à des plans d’ « évacuation-reconstruction » bloqués depuis des années, gérés par des entreprises liées à des fonds d’investissement mondiaux.

De plus, les images diffusées semblent parfois incohérentes : absence de cratères typiques de missiles, bâtiments effondrés comme lors de démolitions contrôlées, flux en direct montrant des jets, mais pas de missiles. Il n’est donc pas impensable, selon deux spécialistes israéliens, opposés au régime actuel de Netanyahou, « que des explosifs auraient pu être placés à l’intérieur des bâtiments par des agents locaux » ; au même titre que l’effondrement controversée de la septième tour (WTC 7), le jour des attentats du 11 septembre 2001, ce bâtiment qui abritait des archives financières. Cette hypothèse expliquerait le faible nombre de victimes : les habitants seraient évacués avant les bombardements à but de « destructions ».

 
Les enjeux : une « nouvelle Jérusalem » ?

Pourquoi détruire pour reconstruire ? La région Iran-Israël est stratégique : gisements de pétrole et de gaz, voies maritimes, et un symbolisme religieux unique (lieu saint pour juifs, chrétiens et musulmans). Une « nouvelle Jérusalem » pourrait devenir un hub économique régional, contrôlé par des multinationales liées aux élites de Davos ou Bilderberg.

Les contrats de reconstruction, attribués à des promoteurs proches des cercles financiers, généreraient des profits colossaux. Le faible cours du pétrole et de l’or, malgré les annonces de « guerre », renforce l’idée qu’une mise en scène n’est pas à exclure : les marchés, souvent sensibles aux conflits, semblent indifférents.

 
Les peuples, victimes d’une manipulation ?

Les huit milliards d’habitants de la planète, réduits à des « consommateurs » ou de la « main-d’œuvre », sont les premières victimes. En Iran et en Israël, les habitants des zones détruites subissent des déplacements forcés et des pertes matérielles, tandis que les médias attisent la peur et la division. Cette stratégie de « diviser pour mieux régner » maintient les élites au pouvoir, comme elles l’ont fait depuis 1945, orchestrant des crises pour détourner la colère des peuples. 

Aujourd’hui, avec Internet et une prise de conscience croissante, les dirigeants, notamment occidentaux, semblent craindre une ou des révolte(s) telle la montée des Gilets jaunes en 2018 qui fit grandement peur au président Macron. Les appels répétés d’Emmanuel Macron ou d’Ursula von der Leyen à la construction d’une armée européenne visant à extraire quelques 850 milliards des européens accompagnés d’une rhétorique de type « troisième guerre mondiale » pourraient viser à précipiter les peuples dans un conflit global, étouffant ainsi toute velléité de rébellion.

 
Et maintenant ?

Si cette hypothèse se révèle erronée, la Charte de Munich me rappellera au devoir de publier une réfutation établie sur des preuves solides. Mais, les incohérences actuelles – absence de cibles stratégiques, images douteuses, silence des marchés – exigent des réponses. 

Les citoyens doivent enquêter, consulter des sources alternatives et exiger des investigations indépendantes. Les élites de Davos, Bilderberg ou du Club de Rome ne rendront pas de comptes sans pression populaire au même titre que les administrations rendent de plus en plus difficile l’accès aux données; par exemple, sur la mortalité toutes causes avec statut vaccinal telle que demandée par Laurent Toubiana et BonSens.org depuis bientôt trois ans. Ou même les fameux échanges de SMS entre Von der Leyen et Albert Bourla autour de la négociation d’un des plus gros contrats de vaccins. S’ils n’ont rien à cacher, alors pourquoi ne montrent-ils pas ces échanges ou les données ? 

Il est temps de reprendre notre souveraineté, confisquée par une gouvernance qui traite les peuples comme des pions, s’assoient sur les règles de droits et la transparence qu’ils invoquent à tout bout de champ.

 

Vérité ou manipulation ? Entre Machiavel, Roosevelt et les ambiguïtés de Trump

Entre Machiavel, qui enseignait aux puissants qu’« il vaut mieux être craint qu’aimé », et Roosevelt, qui affirmait que « la seule chose dont nous devons avoir peur, c’est la peur elle-même », il est difficile de choisir. 

Les élites semblent avoir adopté la leçon de Machiavel, utilisant la peur pour diviser et régner, donnant l’impression d’orchestrer des crises comme celle entre l’Iran et Israël pour servir leurs intérêts. Mais Roosevelt nous rappelle que la peur, mal maîtrisée, peut changer de camp.  Ce qui est plus inquiétant n'est pas la voix de ceux, les sur-communicants, les accros à la communication, qui utilisent ces conflits pour s'exprimer à outrance, mais celle de ceux qui œuvrent dans le silence.

La « guerre » Iran-Israël est-elle un conflit géopolitique classique ou une pièce de théâtre orchestrée par une élite mondiale ? Ce 25 juin 2025, au sommet de l’OTAN, Donald Trump a revendiqué la fin de la « Guerre de Douze Jours » entre Israël et l’Iran, affirmant avoir « anéanti » la menace nucléaire iranienne tout en niant que les frappes visaient des sites nucléaires. Ces contradictions – une guerre terminée en un temps record, des destructions sélectives, un cessez-le-feu fragile – renforcent les soupçons d’une mise en scène. Qui a œuvré en coulisses pour que l'Iran, attaquée, apporte une riposte ?   

Grâce à Internet et à une prise de conscience croissante, les peuples pourraient retourner cette peur contre leurs dirigeants. 

La « nouvelle Jérusalem » des élites deviendra-t-elle leur chute ?

À nous de poser les bonnes questions, d’exiger des réponses et de reprendre notre souveraineté.