Lors d’un entretien datant de 2019, François Asselineau, qui connaît par cœur les rouages du Parlement européen, avait expliqué le fonctionnement de la technique de l’erreur de vote. Il s’agit en effet pour un(e) eurodéputé(e) d’appuyer sur le mauvais bouton avant de formuler une demande de correction de vote. Une correction qui reste symbolique car elle ne peut pas changer l’issue du scrutin mais peut servir à se positionner publiquement sur un sujet tout en obéissant aux consignes du parti, ce qui permet de ne pas avoir à assumer son vote.
Face à Natacha Polony, le président de l’UPR avait dénoncé le « double-jeu » de Jean-Luc Mélenchon qui se serait, selon lui, trompé 266 fois dans ses votes au Parlement européen. Le leader de la France insoumise s’était déjà défendu de tout calcul politique sur son blog en 2016.
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