mercredi 28 février 2024

La lettre alternatif bien-être


Chers amis,

Vous connaissez la fable du lièvre et de la tortue. Comme les meilleures fables de La Fontaine, elle dit toujours quelque chose de notre époque et de notre humanité.

Ainsi je suis de plus en plus tenté de lire, dans Le Lièvre et la Tortue, une allégorie de la guerre d’information qui fait rage à notre époque, et appliquée à la crise sanitaire.

Le lièvre, c’est la propagande. La propagande étatique et médiatique, sûre d’elle, et qui fonce sans se poser de questions.

La tortue, c’est le bon sens et la droiture morale, rigoureuse et honnête… sûre d’elle également, mais qui, elle, avance malgré les quolibets et les embûches.

Et je crois que nous arrivons au moment où le lièvre, sûr de son fait et d’avoir remporté la partie en courant partout sur les plateaux télé, se repose sur ses lauriers, et se fait dépasser par la modeste tortue qui gagne la bataille de la vérité scientifique et éthique.

C’est ainsi que la vérité avance, sans fanfare ni trompettes.

Ces tout derniers jours ont été féconds en mètres gagnés par notre tortue.

Injections anti-Covid et troubles menstruels : le lien officialisé

Je me souviens comme si c’était hier de la violence et le mépris avec lesquels les médias mainstream ont traité, à l’été 2022, la multiplication des témoignages de femmes racontant les bouleversements de leur cycle menstruel à la suite de leur première injection anti-Covid.

Pourtant, la justesse de leur combat – et l’injustice du procès d’intention dont elles ont été victimes – viennent d’être reconnues par la recherche et la communauté médicale.

Mercredi 24 janvier, des médecins ont mis en évidence une augmentation de 20 % du risque de saignements menstruels abondants à la suite de l’injection d’un produit à ARNm.

Ce lien de cause à effet a été publiquement admis par l’État, via l’Assurance maladie[1] :

C’est une étape importante sur le long chemin de notre tortue.

Heureusement, elle n’a pas tardé a marqué une autre étape importante, pas plus tard que la semaine dernière.

Ce que révèlent les données de 99 millions de citoyens vaccinés

Une vaste étude menée sur les données de 99 millions de personnes vaccinées à travers le monde a permis de confirmer statistiquement ce que presque tout le monde a constaté autour de soi : la multiplication des problèmes cardiaques ou neurologiques à la suite des injections anti-Covid.

« Cette analyse multi-pays a confirmé les signaux de sécurité préétablis pour la myocardite, la péricardite, le syndrome de Guillain-Barré et la thrombose du sinus veineux cérébral », affirment les auteurs de l’étude[2].

Cette étude est décoiffante car le « taux de confiance » établi entre les injections et les effets secondaires est de 95 %.

Elle confirme également les accidents anormaux qui se sont multipliés chez certaines tranches d’âge : « Une vaste étude de cohorte portant sur 23,1 millions d'habitants dans quatre pays nordiques a révélé un risque accru de myocardite chez les jeunes hommes âgés de 16 à 24 ans, sur la base de 4 à 7 événements excédentaires en 28 jours pour 100 000 vaccinés après une deuxième dose de BNT162b2, et entre 9 et 28 pour 100 000 vaccinés après une deuxième dose d'ARNm-1273 [3] »

Et, plus loin : « les individus vaccinés à l’ARNm étaient deux fois plus susceptibles de développer une myocardite/péricardite que les individus non vaccinés, avec un rapport de taux de 2,05 »[4].

Faisons un bond de deux ans en arrière

Nous sommes aujourd’hui en février 2024 et, si nous faisons un bond de seulement deux ans en arrière, que constate-t-on ?

Que tous ceux qui alertaient sur la multiplication des problèmes cardiaques ou de syndromes neurologiques tels que Guillain-Barré chez les vaccinés étaient taxés de complotistes, et que ceux qui invitaient à la prudence et à ne pas foncer tête baissée dans la vaccination de masse étaient catalogués « antivax ».

Ainsi, il y a exactement deux ans, en janvier 2022, je confesse avoir dépensé 2 euros pour lire ceci :

Je voulais comprendre comment le fait de rappeler les principes de précaution et de consentement éclairé en médecine pouvait faire, aux yeux de certains journalistes, de nous des « fachos » (c’est le terme employé en une).

Le rédacteur en chef de ce journal, se présentant comme philosophe, se nomme Raphaël Enthoven. Il est connu pour être l’ancien amant de Carla Bruni, et le compagnon de l’actuelle directrice de France Inter.

Ce « philosophe », donc, faisait à la même époque parler de lui pour avoir traité de « cons » et de « monstres » ces mêmes personnes qu’il cataloguait comme « antivax »[5].

Un an plus tôt, L’Express titrait déjà, en citant Raphaël Enthoven : « Les anti-vaccins représentent une maladie incurable[6] ».

Pourquoi est-ce que j’évoque ici Raphaël Enthoven ?

Parce que c’est l’un des lièvres de notre histoire.

Il n’est pas méchant, mais il est dogmatique, manie l’amalgame avec talent, morgue et persévérance.

En faisant des recherches pour cette lettre, je suis ainsi tombé sur cette autre « Une » de son journal, datant du mois d’août dernier et proclamant « Naturopathes, gare aux gourous » :

L’image est petite, je vous retranscris donc ce qu’il y a d’inscrit sous ce titre : « Des pseudo-thérapeutes mènent la fronde antivax et relaient des théories d’extrême-droite »

Comme le dit le proverbe : « Errare humanum est, persevere diabolicum ». Commettre une erreur est humain, y persévérer est diabolique.

Je me demande encore par quel prodige des « journalistes » faisant automatiquement de naturopathes des fascistes parviennent à dormir la conscience tranquille.

Pourtant, je vous le disais, le lièvre est actuellement rattrapé par les faits… et l’opinion.

Mais, pour s’en rendre compte, il faut changer de journal.

« La séquence vaccinale a vu la police sanitaire se substituer à la santé publique »

Parmi les nombreuses fautes morales commises par l’État français au nom de la crise sanitaire, la mise au ban des soignants refusant de se faire injecter les produits expérimentaux de Pfizer et Moderna reste l’une des plus sales.

Face à la bêtise et à l’aveuglement dogmatique d’un journal comme « Franc-Tireur », j’avoue avoir eu les larmes aux yeux en tombant sur la Une du « Monde diplomatique » de ce mois de février :

« Franc-Tireur » est un journal d’opinion âgé d’à peine deux ans, et « Le Monde diplomatique » une publication plus solide de 70 ans, cousine du « Monde » mais plus indépendante que cette dernière publication également fondée par Hubert Beuve-Méry.

Mais ceci n’explique pas tout.

Il faut beaucoup de déontologie et, tout simplement, d’honnêteté intellectuelle pour reconnaître que les choix faits dans un passé encore tout récent étaient mauvais.

Et c’est ce que font, dans cet article[7], ses auteurs Alexandre Fauquette et Frédéric Pierru, avec une lucidité et un sens de la formule admirables.

L’article débute ainsi :

« "Antivax", "complotistes"… Les soignants qui ont refusé la vaccination ont subi l’opprobre, en plus des suspensions. Leurs décisions n’étaient pourtant pas étrangères à la rationalité mais l’exécutif ne les a pas écoutés. Trop occupé à faire entendre sa raison. »

Les auteurs rappellent date après date les choix politiques effectués par Emmanuel Macron et son gouvernement qui ont conduit à ce scénario terrifiant : « la séquence vaccinale a vu la police sanitaire se substituer à la santé publique [8]».

Ils racontent l’implacable enchaînement des faits à partir de la mi-juillet 2021 aboutissant à ces scènes que l’on croyait réservées aux dictatures nazies et soviétiques : les soignants « sont expulsés parfois par un vigile manu militari de leur service où ils étaient pourtant considérés et bien évalués ; certains sont même convoqués à la gendarmerie ou au commissariat. »

Au terme de l’enfer de presque deux ans qu’ils décrivent – des carrières abandonnées, des familles effondrées, des vies gâchées – les auteurs écrivent (j’en ai eu la gorge serrée) :

« Or souvent ces soignants voyaient juste. La plupart savaient, pour avoir été sur le pont en 2020, dans des unités Covid, que la maladie tuait prioritairement des personnes de plus de 80 ans (l’effet « moisson ») ou des gens atteints de comorbidités (obésité, diabète, hypertension, immunodépression). Ils ont aussi constaté que la vaccination vantée fin 2020 par M. Macron n’avait rien de miraculeux . Dès lors, fallait-il faire autant de dégâts humains pour un vaccin qui s’est avéré peu efficace pour empêcher la transmission d’une maladie menaçant en premier lieu la vie des plus âgés et certains malades chroniques ? Car il y a aussi eu des dommages collatéraux ; la suspension a brisé des familles et plongé des enfants dans la précarité. En tout état de cause, le président de la République a préféré politiser le vaccin et banaliser le recours à l’État d’exception plutôt que de faire de la santé publique .[9] »

Merci, messieurs, de me redonner un peu foi dans le journalisme français.

Chers lecteurs, je vous invite vivement à lire ce numéro du Monde diplomatique.

Le chemin de la tortue est tout tracé, mais il est encore long

L’article du Monde diplomatique est, à mes yeux, un jalon important sur ce chemin de vérité et, même j’oserais dire de réconciliation nationale, de notre tortue.

Alors, je ne me leurre pas : je sais que cette vérité et cette prise de conscience qui adviennent peu à peu ne feront guère le prime-time des chaînes de télévision.

Je ne m’attends pas, non plus, à un mea culpa de la part d’Emmanuel Macron ou de son ministre de la santé de l’époque, Olivier Véran. Ce serait, pour eux, non seulement admettre qu’ils se sont trompés, mais qu’ils sont responsables d’un nombre incalculable de vies brisées.

Mais, peut-être nos futurs dirigeants et nos futurs soignants apprendront-ils de ces erreurs historiques.

Surtout, le chemin de notre tortue est encore long.

Car si l’on peut déjà faire le bilan des ravages provoqués par la suspension des soignants résistants et des effets secondaires cardiaques et neurologiques provoqués par les injections anti-Covid, il est un droit d’inventaire beaucoup plus vaste qui reste à faire.

Ce droit d’inventaire concerne les récidives et les apparitions de maladies chroniques et en particulier de cancers provoquées par ces injections anti-Covid.

J’étais encore, il y a quelques jours, auprès de thérapeutes qui font face à une recrudescence de consultations pour cause de cancers.

Tous ces patients vivant une rechute foudroyante ou un diagnostic inattendu ont tous le même point commun. Je ne vous fais pas un dessin.

Ce lien de cause à effet-là sera plus long à démontrer. Les dégâts liés à la nature de l’ARNm utilisé dans ces produits expérimentaux commencent à peine à être compris.

Le chemin de notre tortue est encore long. Et il est jonché de victimes dupes de notre lièvre.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire