Chers amis,
Vous connaissez la fable du lièvre et de la tortue. Comme les
meilleures fables de La Fontaine, elle dit toujours quelque chose de
notre époque et de notre humanité.
Ainsi je suis de plus en plus tenté de lire, dans Le Lièvre et la Tortue, une allégorie de la guerre d’information qui fait rage à notre époque, et appliquée à la crise sanitaire.
Le lièvre, c’est la propagande. La propagande étatique et médiatique, sûre d’elle, et qui fonce sans se poser de questions.
La tortue, c’est le bon sens et la droiture morale, rigoureuse et honnête… sûre d’elle également, mais qui, elle, avance malgré les quolibets et les embûches.
Et je crois que nous arrivons au moment où le lièvre, sûr de son fait
et d’avoir remporté la partie en courant partout sur les plateaux télé,
se repose sur ses lauriers, et se fait dépasser par la modeste tortue
qui gagne la bataille de la vérité scientifique et éthique.
C’est ainsi que la vérité avance, sans fanfare ni trompettes.
Ces tout derniers jours ont été féconds en mètres gagnés par notre tortue.
Injections anti-Covid et troubles menstruels : le lien officialisé
Je me souviens comme si c’était hier de la violence et le mépris avec
lesquels les médias mainstream ont traité, à l’été 2022, la
multiplication des témoignages de femmes racontant les bouleversements
de leur cycle menstruel à la suite de leur première injection
anti-Covid.
Pourtant, la justesse de leur combat – et l’injustice du procès
d’intention dont elles ont été victimes – viennent d’être reconnues par
la recherche et la communauté médicale.
Mercredi 24 janvier, des médecins ont mis en évidence une augmentation
de 20 % du risque de saignements menstruels abondants à la suite de
l’injection d’un produit à ARNm.
Ce lien de cause à effet a été publiquement admis par l’État, via l’Assurance maladie[1] : |
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C’est une étape importante sur le long chemin de notre tortue.
Heureusement, elle n’a pas tardé a marqué une autre étape importante, pas plus tard que la semaine dernière.
Ce que révèlent les données de 99 millions de citoyens vaccinés
Une vaste étude menée sur les données de 99 millions de personnes
vaccinées à travers le monde a permis de confirmer statistiquement ce
que presque tout le monde a constaté autour de soi : la multiplication
des problèmes cardiaques ou neurologiques à la suite des injections
anti-Covid.
« Cette analyse multi-pays a confirmé les signaux de sécurité
préétablis pour la myocardite, la péricardite, le syndrome de
Guillain-Barré et la thrombose du sinus veineux cérébral », affirment les auteurs de l’étude[2].
Cette étude est décoiffante car le « taux de confiance » établi entre les injections et les effets secondaires est de 95 %.
Elle confirme également les accidents anormaux qui se sont multipliés chez certaines tranches d’âge : « Une
vaste étude de cohorte portant sur 23,1 millions d'habitants dans
quatre pays nordiques a révélé un risque accru de myocardite chez les
jeunes hommes âgés de 16 à 24 ans, sur la base de 4 à 7 événements
excédentaires en 28 jours pour 100 000 vaccinés après une deuxième dose
de BNT162b2, et entre 9 et 28 pour 100 000 vaccinés après une deuxième
dose d'ARNm-1273
[3] »
Et, plus loin : « les individus vaccinés à l’ARNm étaient
deux fois plus susceptibles de développer une myocardite/péricardite que
les individus non vaccinés, avec un rapport de taux de 2,05 »[4].
Faisons un bond de deux ans en arrière
Nous sommes aujourd’hui en février 2024 et, si nous faisons un bond de seulement deux ans en arrière, que constate-t-on ?
Que tous ceux qui alertaient sur la multiplication des problèmes
cardiaques ou de syndromes neurologiques tels que Guillain-Barré chez
les vaccinés étaient taxés de complotistes, et que ceux qui invitaient à la prudence et à ne pas foncer tête baissée dans la vaccination de masse étaient catalogués « antivax ».
Ainsi, il y a exactement deux ans, en janvier 2022, je confesse avoir dépensé 2 euros pour lire ceci : |
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Je voulais comprendre comment le fait de rappeler les principes de
précaution et de consentement éclairé en médecine pouvait faire, aux
yeux de certains journalistes, de nous des « fachos » (c’est le terme
employé en une).
Le rédacteur en chef de ce journal, se présentant comme philosophe, se
nomme Raphaël Enthoven. Il est connu pour être l’ancien amant de Carla
Bruni, et le compagnon de l’actuelle directrice de France Inter.
Ce « philosophe », donc, faisait à la même époque parler de lui pour
avoir traité de « cons » et de « monstres » ces mêmes personnes qu’il
cataloguait comme « antivax »[5].
Un an plus tôt, L’Express titrait déjà, en citant Raphaël Enthoven : « Les anti-vaccins représentent une maladie incurable[6] ».
Pourquoi est-ce que j’évoque ici Raphaël Enthoven ?
Parce que c’est l’un des lièvres de notre histoire.
Il n’est pas méchant, mais il est dogmatique, manie l’amalgame avec talent, morgue et persévérance.
En faisant des recherches pour cette lettre, je suis ainsi tombé sur
cette autre « Une » de son journal, datant du mois d’août dernier et
proclamant « Naturopathes, gare aux gourous » : |
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L’image est petite, je vous retranscris donc ce qu’il y a d’inscrit
sous ce titre : « Des pseudo-thérapeutes mènent la fronde antivax et
relaient des théories d’extrême-droite »
Comme le dit le proverbe : « Errare humanum est, persevere diabolicum ». Commettre une erreur est humain, y persévérer est diabolique.
Je me demande encore par quel prodige des « journalistes » faisant
automatiquement de naturopathes des fascistes parviennent à dormir la
conscience tranquille.
Pourtant, je vous le disais, le lièvre est actuellement rattrapé par les faits… et l’opinion.
Mais, pour s’en rendre compte, il faut changer de journal.
« La séquence vaccinale a vu la police sanitaire se substituer à la santé publique »
Parmi les nombreuses fautes morales commises par l’État français au nom
de la crise sanitaire, la mise au ban des soignants refusant de se
faire injecter les produits expérimentaux de Pfizer et Moderna reste
l’une des plus sales.
Face à la bêtise et à l’aveuglement dogmatique d’un journal comme
« Franc-Tireur », j’avoue avoir eu les larmes aux yeux en tombant sur la
Une du « Monde diplomatique » de ce mois de février :
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« Franc-Tireur » est un journal d’opinion âgé d’à peine deux ans, et
« Le Monde diplomatique » une publication plus solide de 70 ans, cousine
du « Monde » mais plus indépendante que cette dernière publication
également fondée par Hubert Beuve-Méry.
Mais ceci n’explique pas tout.
Il faut beaucoup de déontologie et, tout simplement, d’honnêteté intellectuelle pour reconnaître que les choix faits dans un passé encore tout récent étaient mauvais.
Et c’est ce que font, dans cet article[7], ses auteurs Alexandre Fauquette et Frédéric Pierru, avec une lucidité et un sens de la formule admirables.
L’article débute ainsi :
« "Antivax", "complotistes"… Les soignants qui ont refusé la
vaccination ont subi l’opprobre, en plus des suspensions. Leurs
décisions n’étaient pourtant pas étrangères à la rationalité mais
l’exécutif ne les a pas écoutés. Trop occupé à faire entendre sa raison. »
Les auteurs rappellent date après date les choix politiques effectués
par Emmanuel Macron et son gouvernement qui ont conduit à ce scénario
terrifiant : « la séquence vaccinale a vu la police sanitaire se substituer à la santé publique [8]».
Ils racontent l’implacable enchaînement des faits à partir de la
mi-juillet 2021 aboutissant à ces scènes que l’on croyait réservées aux
dictatures nazies et soviétiques : les soignants « sont expulsés
parfois par un vigile manu militari de leur service où ils étaient
pourtant considérés et bien évalués ; certains sont même convoqués à la
gendarmerie ou au commissariat. »
Au terme de l’enfer de presque deux ans qu’ils décrivent – des
carrières abandonnées, des familles effondrées, des vies gâchées – les
auteurs écrivent (j’en ai eu la gorge serrée) :
« Or souvent ces soignants voyaient juste. La plupart savaient,
pour avoir été sur le pont en 2020, dans des unités Covid, que la
maladie tuait prioritairement des personnes de plus de 80 ans (l’effet «
moisson ») ou des gens atteints de comorbidités (obésité, diabète,
hypertension, immunodépression). Ils ont aussi constaté que la vaccination vantée fin 2020 par M. Macron n’avait rien de miraculeux
. Dès lors, fallait-il faire autant de dégâts humains pour un
vaccin qui s’est avéré peu efficace pour empêcher la transmission d’une
maladie menaçant en premier lieu la vie des plus âgés et certains
malades chroniques ? Car il y a aussi eu des dommages collatéraux ; la
suspension a brisé des familles et plongé des enfants dans la précarité.
En tout état de cause, le président de la République a préféré
politiser le vaccin et banaliser le recours à l’État d’exception plutôt
que de faire de la santé publique
.[9] »
Merci, messieurs, de me redonner un peu foi dans le journalisme français.
Chers lecteurs, je vous invite vivement à lire ce numéro du Monde diplomatique.
Le chemin de la tortue est tout tracé, mais il est encore long
L’article du Monde diplomatique est, à mes yeux, un jalon important sur
ce chemin de vérité et, même j’oserais dire de réconciliation
nationale, de notre tortue.
Alors, je ne me leurre pas : je sais que cette vérité et cette prise de
conscience qui adviennent peu à peu ne feront guère le prime-time des
chaînes de télévision.
Je ne m’attends pas, non plus, à un mea culpa de la part d’Emmanuel
Macron ou de son ministre de la santé de l’époque, Olivier Véran. Ce
serait, pour eux, non seulement admettre qu’ils se sont trompés, mais
qu’ils sont responsables d’un nombre incalculable de vies brisées.
Mais, peut-être nos futurs dirigeants et nos futurs soignants apprendront-ils de ces erreurs historiques.
Surtout, le chemin de notre tortue est encore long.
Car si l’on peut déjà faire le bilan des ravages provoqués par la
suspension des soignants résistants et des effets secondaires cardiaques
et neurologiques provoqués par les injections anti-Covid, il est un droit d’inventaire beaucoup plus vaste qui reste à faire.
Ce droit d’inventaire concerne les récidives et les apparitions de maladies chroniques et en particulier de cancers provoquées par ces injections anti-Covid.
J’étais encore, il y a quelques jours, auprès de thérapeutes qui font
face à une recrudescence de consultations pour cause de cancers.
Tous ces patients vivant une rechute foudroyante ou un diagnostic
inattendu ont tous le même point commun. Je ne vous fais pas un dessin.
Ce lien de cause à effet-là sera plus long à démontrer. Les dégâts liés
à la nature de l’ARNm utilisé dans ces produits expérimentaux
commencent à peine à être compris.
Le chemin de notre tortue est encore long. Et il est jonché de victimes dupes de notre lièvre.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
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