Source
: http://blogs.mediapart.fr/blog/jolemanique/301014/larmee-secrete-de-lue-contre-le-peuple-eurogendfor
Qu'est-ce qui se cache derrière Eurogendfor et son droit d'occupation ?
A propos d'armées secrètes ou de troupes d'intervention policière secrètes. Elles existent depuis longtemps dans l'UE, mais peu de gens le savent.
La troupe policière de l'UE existe depuis longtemps - et elle dispose de larges pouvoirs ! Actuellement, c'est une « troupe d'intervention spéciale » forte de 3000 hommes ( !) sous le sigle difficile à prononcer « Eurogendfor » (European Gendarmerie Force/troupes de police européennes). Le commandement se trouve à Vincenza en Italie, loin du siège de l'UE !
Ce corps de police a été créé à l'initiative de l'ancienne ministre de la Défense française Michèle Alliot-Marie, pour réprimer à l'avenir plus facilement les manifestations qui dégénèrent toujours à nouveau dans les villes françaises.
Le grand problème est le suivant : Eurogendfor va à l'avenir réduire au niveau européen le droit national et la souveraineté nationale des Etats-membres de l'UE ! Un « conseil de guerre », qui se compose des ministères de la Défense et de la Sécurité des pays de l'UEparticipant à l'Eurogendfor et du pays concerné, décidera de l'intervention dans un Etat-membre de l'UE - voilà comment est réglementée la nouvelle troupe policière de l'UE dans le « document constitutif » dénommé Accord de Velsen (NL).
La troupe policière de l'UE existe depuis longtemps - et elle dispose de larges pouvoirs ! Actuellement, c'est une « troupe d'intervention spéciale » forte de 3000 hommes ( !) sous le sigle difficile à prononcer « Eurogendfor » (European Gendarmerie Force/troupes de police européennes). Le commandement se trouve à Vincenza en Italie, loin du siège de l'UE !
Ce corps de police a été créé à l'initiative de l'ancienne ministre de la Défense française Michèle Alliot-Marie, pour réprimer à l'avenir plus facilement les manifestations qui dégénèrent toujours à nouveau dans les villes françaises.
Le grand problème est le suivant : Eurogendfor va à l'avenir réduire au niveau européen le droit national et la souveraineté nationale des Etats-membres de l'UE ! Un « conseil de guerre », qui se compose des ministères de la Défense et de la Sécurité des pays de l'UEparticipant à l'Eurogendfor et du pays concerné, décidera de l'intervention dans un Etat-membre de l'UE - voilà comment est réglementée la nouvelle troupe policière de l'UE dans le « document constitutif » dénommé Accord de Velsen (NL).
Cela représente pour les observateurs un droit d'occupation par l'UE.
Car, si une intervention à l'intérieur d'un pays « ami », membre de l'UE, est une fois décidée, tous les bâtiments et zones occupés par des unités d'Eurogendfor, jouissent de l'immunité et ne sont plus accessibles pour les autorités du pays concerné. En fait, il s'agit d'un droit d'occupation par l'UE. Mais il y a pire : l'Eurogendfor ne dispose pas seulement dans le cas particulier de compétences policières mais aussi de compétences qu'ont les services secrets et elle a le devoir de réinstaller l'ordre et le calme dans la zone d'intervention concernée en collaboration étroite avec l'armée ( !). En cas de besoin, les troupes doivent avoir à disposition toutes les autorisations et tous les moyens pour remplir leur mandat.
Eurogendfor résout divers problèmes pour les gouvernements européens. A l'avenir, ils pourront, lors de troubles sociaux ou de manifestations majeures de longue durée, utiliser des armes à feu contre leurs populations, mettre des zones entières sous quarantaine militaire et retirer les meneurs de la circulation sans avoir à engager leurs propres forces militaires ou policières qui pourraient éventuellement se solidariser avec les manifestants. L'Eurogendfor de son côté, ne pourra pas être poursuivi en justice grâce à ses autorisations exceptionnelles, civiles et militaires.
Car, si une intervention à l'intérieur d'un pays « ami », membre de l'UE, est une fois décidée, tous les bâtiments et zones occupés par des unités d'Eurogendfor, jouissent de l'immunité et ne sont plus accessibles pour les autorités du pays concerné. En fait, il s'agit d'un droit d'occupation par l'UE. Mais il y a pire : l'Eurogendfor ne dispose pas seulement dans le cas particulier de compétences policières mais aussi de compétences qu'ont les services secrets et elle a le devoir de réinstaller l'ordre et le calme dans la zone d'intervention concernée en collaboration étroite avec l'armée ( !). En cas de besoin, les troupes doivent avoir à disposition toutes les autorisations et tous les moyens pour remplir leur mandat.
Eurogendfor résout divers problèmes pour les gouvernements européens. A l'avenir, ils pourront, lors de troubles sociaux ou de manifestations majeures de longue durée, utiliser des armes à feu contre leurs populations, mettre des zones entières sous quarantaine militaire et retirer les meneurs de la circulation sans avoir à engager leurs propres forces militaires ou policières qui pourraient éventuellement se solidariser avec les manifestants. L'Eurogendfor de son côté, ne pourra pas être poursuivi en justice grâce à ses autorisations exceptionnelles, civiles et militaires.
Notons que ce n'est que grâce au Traité de Lisbonne - qui n'est rien d'autre que l'ancienne « Constitution européenne » controversée sous un nouveau titre - qu'une telle situation incroyable à pu être instaurée. Grâce au jugement du Tribunal constitutionnel suprême, les politiques allemands, qui ont soutenu ce traité douteux à la quasi-unanimité au Bundestag, auront à l'avenir le droit d'être entendus. Un homme politique allemand, ramené à la réalité, déclare lors d'un entretien privé : « On s'amusera bien au sein de l'Eurogendfor quand à l'avenir l'état d'urgence sera imposé dans les centres chauds de Bottrop ou Neukölln en Allemagne fédérale. »
Source : Vertraulicher Schweizer Brief du 23/1/10
Source : Vertraulicher Schweizer Brief du 23/1/10
Je me permets d'ajouter ces 2 liens pour "élargir" l'information :
Christophe
TOUS LES COMMENTAIRES
Oui, la "bavure" du week-end dernier, c'était un échantillon !
Mais malheureusement quand on n’essaie de parler d'EUROGENFOR à nos concitoyens, au mieux ils sont indifférents, au pire, ils vous prennent pour une complotiste paranoïaque... J'en ai plusieurs fois parlé ici même dans ce média, d'autres aussi (Netmamou, ancienne blogueuse ici, ce qui lui avait valu pas mal d'ennuis...), dans l'indifférence la plus complète.
Les grecs, eux, y ont déjà goûté !
- ALERTER
L'Eurogendfor de son côté, ne pourra pas être poursuivi en justice grâce à ses autorisations exceptionnelles, civiles et militaires.
dictature en marche.
Mmmm... Il me semble que cette dictature est déjà bel et bien là ! Mais elle prend des formes nouvelles car au regard de l'Histoire, via des tas de connotations, elle se trahirait. Elle prend une gueule de... disons... "meilleur des mondes ". " Je vais bien, tout va bien " !!!
On se sent tout de suite nettement plus Européen !
Le logo est sympa, les tenues classiques mais efficaces, les missions claires, bon, ils ne sont que 3000... Mais avec les pouvoirs qu'ils détiennent cela doit être suffisant pour nous persuader du bien fondé de cette Europe qui nous fait tant rêver...
Pour ma part j'ignorai totalement que l'UE était dotée d'une telle arme de répression massive ! Il va falloir être bien sage, les enfants...
L'Europe ne s'est pas dotée d'une armée ?
Nous ne sommes vraiment pas informés !
Celle que Alliot Marie a mise en place, et dont nous ne savons rien, est pire car ses hommes ont pour mission de charger contre leurs frères.
Il faut sortir de l'Euro!
Il faut sortir de l'Europe capitaliste.
La dictature européenne s'est dotée de ses forces spéciales, du genre de celles qu'Alliot Marie voulait partager avec Ben Ali.
Il faut sortir de l'Europe avant que ces forces spéciales ne fassent la loi chez nous...
Les droits d'intervention "supranationale" constituent une forfaiture.
Il faut virer l'UMP et le PS qui ont commis cette forfaiture en ratifiant la constitution que nous avions rejetée.
Il faut virer l'UMP et le PS qui ont commis cette forfaiture en ratifiant la constitution que nous avions rejetée.