Je me suis dit, après avoir relu les classiques de ce génie qu’était Jean de La Fontaine… que pourrait-il écrire sur notre monde, devenu bien plus fou que le sien, qui n’était pourtant pas sans défauts.Sans doute, La Fontaine, avec sa plume acérée, s’emparerait de ce théâtre absurde pour en faire une fable mordante, un récit où l’hypocrisie danse avec le cynisme sur un air de bombes et de billets verts.Peut-être cela s’intitulerait-il “Le Loup, la Gazelle et les Marchands du Temple”.Voici une illustration qui m'a donné l'idée de ce texte... même si le résultat est assez loin de l'original. C'est mon raisonnement en escalier et en spirale, qui déroute l'idée vers une autre, qui finalement cohabitent bien ensemble. Vous en avez une certaine habitude maintenant pour ceux qui me lisent et m’écoute depuis 5 ans ;-).La Fontaine nous a appris que chaque fable peut contenir plusieurs leçons, et dans ce monde moderne, où chaque action semble avoir des répercussions inattendues, il est peut-être temps de réinventer ses enseignements pour les adapter à notre époque.Ainsi, ma fable moderne à La Fontaine, sans son esprit de synthèse, pourrait bien nous rappeler que, même dans un monde de chaos et de désillusion, il y a toujours une morale à trouver, une vérité à découvrir, et un espoir à nourrir.Un jour, venu d'on ne sait où, un loup solitaire fit son apparition dans une forêt luxuriante. Riche et bien nourri, sans ostentation, il semblait étrangement à l'aise pour un errant. Sous son allure tranquille se cachait une convoitise vorace pour le territoire des gazelles, un havre de paix regorgeant de trésors invisibles sous l'herbe tendre et les pas légers de ses habitantes.La gazelle, innocente et confiante, ne prêta d'abord aucune attention à cet intrus. Elle voyait en lui un voyageur curieux, peut-être un peu envahissant, mais certainement pas une menace. Comment aurait-elle pu se méfier ? Les gazelles n'avaient jamais connu la méchanceté. Pourtant, dans les récits anciens, on murmurait l'existence d'animaux terribles, des prédateurs cruels qui ressemblaient à ce loup. Ces créatures, disait-on, avaient massacré la reine des gazelles et ses petits, non par faim, mais par pur plaisir.Heureusement, les ours des contrées lointaines étaient intervenus à temps pour repousser ces monstres adorateurs du mal. Mais avant de repartir, ils avaient laissé un avertissement :« Si ces créatures reviennent, n'attendez pas. Prévenez-nous, car elles détruisent tout sur leur passage. »Avec le temps, la forêt était redevenue un paradis, et ce souvenir s'était estompé. Beaucoup de gazelles se demandaient même si ces monstres avaient réellement existé ou si les anciens n'avaient pas exagéré. Toutes, sauf une : Nasrallette, sœur de Sinwazelle.« Ce loup, disait-elle, est celui des légendes. Il faut s'en méfier. »Mais ses avertissements restaient lettre morte. La reine Assadelle, généreuse et optimiste, répondit avec bienveillance :« Voyons, ma sœur, le loup ne prendra que ce dont il a besoin pour survivre. Il ne tuera jamais par plaisir. Ce n'est pas dans l'ordre des choses. »Ainsi, personne n'alla prévenir les ours. D'ailleurs, ces derniers étaient bien occupés à d'autres conflits dont les échos, lointains mais persistants, parvenaient parfois jusqu'à la clairière.Cependant, le loup n'était pas venu seul. Sous prétexte de regroupement familial et de droit d'asile, il fit venir les siens. Peu à peu, les loups s'installèrent en nombre. La forêt, si paisible, commença à changer. Nasrallette, désespérée, murmura à Sinwazelle :« Les anciens disaient vrai. Nous aurions dû écouter Tonton Soleimazelle. Il savait reconnaître leurs ruses avant qu'il ne soit trop tard. »Sinwazelle, la voix tremblante, répondit :« Je suis certaine qu'ils l'ont tué, lui aussi. »Guidé par les corbeaux, le chef des loups, NetaNyaLoup, déclara d'une voix forte :« Regardez cette gazelle. Elle est une menace pour la forêt. Ses sabots abîment nos sentiers, ses flatulences troublent nos petits, et qui sait si elle ne cache pas un poison sous son souffle ? Par ailleurs, j'ai souvenir que nos ancêtres habitaient ici il y a bien longtemps et que les gazelles étaient déjà à l'époque un véritable fléau. Il faut que cela cesse. Nous voulons éradiquer les gazelles : elles troublent l'ordre établi ! »Sous des prétextes habiles et fallacieux, ils dévorèrent presque toutes les gazelles, en commençant par les mères et les enfants, puis les mâles, affamés et surtout assoiffés, pour la plus grande joie des corbeaux, surtout de leur jeune chef Macrobot. |
Les abeilles avaient tout fait pour défendre les gazelles, mais que pouvaient-elles faire face à des frelons mutants, presque des machines tueuses, venus en soutien des loups et injectant dans les gazelles un venin qui semblait les rendre infertiles ? Rapidement, les gazelles avaient disparu. Elles étaient un souvenir à effacer, y compris des listings de l'arche de Noé ! Mais cela ne suffisait pas au chef des loups, ni à celui des corbeaux (qui, en fait, était un griffon infiltré, en binôme avec une vieille pie voleuse, qui aurait pu être sa mère ou son père). Ils convoquèrent les cigognes de Bavière et les aigles d'Amérique pour festoyer avec le reste des animaux de la forêt, sous la supervision, lors des rafles nocturnes, de leurs amies les chauves-souris des Carpates :
« Venez, amis ! Grâce à moi, la clairière est pacifiée. La forêt est plus sûre que jamais, mais évitons que d'autres espèces ne remplacent les gazelles. Tuons-les toutes. »
Ils mélangèrent ensuite toutes les espèces, créant une confusion, puis se dévorèrent ou s'accouplèrent entre eux, comme des veuves noires ou des mantes religieuses. Les loups n'y avaient pas pensé : c'était une idée de Macrobot, qui ne voulait pas juste la mixité, mais l'inclusion et la dilution.
Ils mélangèrent ensuite toutes les espèces, créant une confusion. Puis, tels des veuves noires ou des mantes religieuses, ils se dévorèrent ou s’accouplèrent entre eux. Ce plan lugubre, suggéré par Macrobot, s’avéra catastrophique. Il ne visait pas seulement la mixité, mais une inclusion absolue, une dilution totale. Macrobot, un griffon lui-même, prétendait qu’en chacun de nous subsistait la trace d’une mère chacal. Il affirmait que sa famille remontait aux animaux sorciers des bois de Babylone : des varans-pangolins des contrées cannibales, liés aux mages égyptiens des familles des hyènes, aux prêtresses sumériennes des hiboux et scarabées, sans oublier un peu de vautour et beaucoup de moustique. En somme, il incarnait une sorte de « gain de fonction » de tous les animaux les plus redoutables et manipulateurs.
Ce griffon et sa pie complice formaient un duo machiavélique. Ils étaient la mauvaise conscience des loups et des autres princes des ténèbres depuis si longtemps que ces derniers n’adoraient plus qu’eux.
En d’autres temps, les ours n’en auraient fait qu’une bouchée. Mais au fil des siècles, ils n’avaient pas été préparés à de tels stratagèmes, ni à ces « gains de fonction » des loups et de leurs maîtres à penser. Heureusement, l’ours Ted-Poutine et le panda Xi-Yingyang avaient mis au point un plan. Pour le réaliser, ils avaient besoin du singe Chop-Elon, du faucon Ben-Saltirdaile et du lion TrrrrUmp-Grrr. Ensemble, ils espéraient sauver le monde.
Seules les tiques et autres puces de lit, nichées sur le dos des loups et entre les plumes des corbeaux, semblaient comprendre le jeu de Ted-Poutine. On les surnommait les marchands du temple, car ils étaient tapis et suçaient le sang de leurs victimes sans être visibles ou trop tard, et alors même, ces bestioles chauves et perverses, devenaient encore plus dangereuses. Elles s’inquiétaient de la disparition des sources de sang frais dans les contrées de Palestinie, de Babylonie, d’Europie, d’Ameriquie et également de Khazarie. En Khazarie, où les ours se battaient contre d’autres ours, manipulés par un loup-garou hypnoseurs et des hordes de mages faiseurs de MK-ourstra, il y avait un chef nommé Zelinskwolf. Ce dernier, habile lutin stratège, avait réussi à se faire passer pour un ours, mais il était en réalité un loup déguisé, adepte des nuits de pleine lune, de la poudre blanche et de la luxure.
On murmurait qu’il appartenait à la même lignée que NetaNyaLoup. Mais ce combat, les ours, guidés par Ted-Poutine et ses lieutenants Lavrours, Kim-Ours et Kadirours, allaient le gagner. La bataille finale se passerait à Meggido, en Palestinie. Ils furent appelés les 5 fantastiques, dépositaires des secrets de la Table Rouge, gardien du savoir d’ode la teinture mère de propolis et du bon miel à l’ail, pour en finir avec les vermines et les injections foireuses des frelons GatesTiques et des Tiques et autres Puces vampires à carapaces rouges (les insectes dits Rotes Schields !).
Comme prévu, l’expérience d’inclusion échoua. La vie commença à disparaître, partout sauf en Sainte Russie, où les Shamans Yakut avaient sauvé la fertilité des ours et autres animaux des listings de Noé, vivant dans leurs contrées.
Cependant, partout ailleurs, rien n’allait plus, à cause de Macrobot et sa pie, qui avaient tendu un piège à la vie, y compris pour les loups. En effet, ce qui fonctionnait pour les veuves noires et les mantes religieuses s’avéra un désastre pour les autres espèces. Elles s’éteignirent les unes après les autres. Puis vint le temps des loups.
Alors d’autres griffons apparurent. Ils félicitèrent les loups, bien que ces derniers fussent devenus maigres, avec la peau sur les os et le poil terne :
« Bravo, nobles loups ! Voici de l’or pour récompenser votre courage et vos actions en faveur de l’équité. »
Les loups n’osaient même pas demander pourquoi de l’or, alors que ça ne se mange pas. Ils avaient compris des générations trop tard que leurs anciens avaient perpétué un pacte avec le diable. Que le diable était... dans les griffons et surtout Macrobot et sa pie griffonne !
Pendant ce temps, les rares survivants de ce génocide en Palestinie, Syrie et Iranie (ex-Persie) – petits lapins, mésanges et autres habitants terrifiés – chuchotaient entre eux :
« Pourquoi blâmer les gazelles d’hier ou les loups d’aujourd’hui, qui ne peuvent désormais survivre qu’en s’attaquant à nos vies et nos dépouilles ? Nous devons faire venir les ours à notre rescousse. Mais où sont-ils ? Et pensez-vous que les pandas sauront chasser les loups ? »
À cela, les autres répondaient, résignés :
« Cela ne peut pas nous arriver. Nous ne sommes pas des gazelles et les loups ne sont plus bien vivants. »
Mais les lapins et autres avaient été envahis d’à sœurs poils par des marchands du Temple, et leurs jours étaient comptés, sans qu’ils le sachent.
Heureusement, les 5 fantastiques et leurs fidèles compagnons arrivèrent, terrassèrent les loups et éloignèrent les griffons ainsi que leurs tiques et puces de lit. Mais qui sait si ces créatures ne reviendront pas un jour ?
Dans ce monde d’inversion, les victimes deviennent coupables, les oppresseurs passent pour des héros, et ceux qui osent pleurer sont sommés de se taire. Mais attention : lorsque la forêt entière s’embrasera, ni le loup, ni les cigognes, ni les marchands ne trouveront refuge dans les cendres qu’ils auront eux-mêmes allumées.
Par ailleurs, ne vous inquiétez pas. Dans la nature, Dieu a pourvu à tout : des héros surgissent pour rétablir l'ordre, même quand tout semble désespéré. Dans les moments les plus sombres, l'espoir n'est jamais perdu, car la providence divine veille et guide les événements vers un dénouement juste et nécessaire.
Si La Fontaine vivait encore, il conclurait ainsi :
« Ô peuple endormi, ouvre les yeux. Ce n’est pas une fable : c’est ta réalité qui se joue de toi. »
Comme je ne suis pas certain qu’il croyait en Dieu, je me permet d’ajouter ce qui suit, avec ma passion pour une sagesse eschatologique, qui me permet de regarder l’avenir paisiblement, pas pour moi, mais pour l’humanité sans ce qu’elle a de mieux.
Ainsi, lorsque l'obscurité semble engloutir le monde, souvenez-vous que l'aube d'un nouveau jour commence toujours par les ténèbres les plus profondes. Les prophètes anciens parlaient de signes dans les cieux et sur la terre, d'un temps où le chaos précéderait l'avènement d'un ordre nouveau, purifié et sanctifié. Saint Jean l’apôtre, en a eu la vision la plus claire.
Dans ce cycle éternel du temps, chaque fin est une renaissance. Les bêtes de la forêt, les gazelles, les loups, et même les griffons, ne sont que des acteurs dans un drame plus vaste, où chaque action contribue à l'accomplissement des prophéties. La chute de l'un est l'ascension de l'autre, dans un équilibre céleste qui rappelle que le jugement et la rédemption sont deux faces de la même pièce divine.
Ainsi, dans les jours à venir, lorsque les étoiles dans le ciel s'éteindront et que les cieux s'ouvriront, un grand triomphe de la justice divine se manifestera. Les héros de cette terre ne sont que les instruments de cette justice, destinés à préparer le chemin pour un monde renouvelé. Nous sommes dans le temps des tribulations, après ce sera le temps des révélations. Pour ce qui est de mon texte, ce n'est pas seulement la forêt qui doit être sauvée, mais toute la création qui attend, dans l'espérance, la révélation que Dieu est tout, que le diable n’est rien.
Alors, peuple endormi, lève-toi non seulement pour voir, mais pour agir, car tu es appelé à participer à cette grande œuvre de rédemption.
Ma fable de la nature est une tentative de leçon pour l'humanité : chaque créature, chaque acte a sa place dans l'immense tapisserie du destin.
Et je me souviens, avant de faire mes premiers pas vers Compostelle lors d’un pèlerinage qui prend tous les chemins sans aller vers aucun en particulier, j’ai pu découvrir la tapisserie de l’Apocalypse à Angers, une expérience qui m'a profondément marqué. Je vous la recommande vivement. Ensuite, mes pas m’ont amené dans des villages fantômes, où le silence semblait murmurer des histoires oubliées, mais aussi dans les pâturages de Bernadette Soubirou, non loin de Lourdes, puis sur les flancs des Pyrénées, jusqu’à la source de Roland. J’ai usé des chaussures, éclairé des églises avec de frêles bougies, discuté à bâtons rompus avec des inconnus ou des compagnons de marche...
Ce voyage, ce pèlerinage, c'est un peu comme ce que décrit Paulo Coelho dans ses œuvres, notamment dans "Le Pèlerin de Compostelle". Chaque pas est une méditation, un moment pour rencontrer son propre cœur, tout comme Santiago rencontre le sien dans le récit de Coelho. Chaque rencontre, chaque paysage, chaque moment de solitude ou de communion avec les autres pèlerins, devient une pièce du puzzle de notre propre histoire, notre propre quête de sens et de vérité intérieure.
J’ai ri, j’ai pleuré et j’ai rêvé... J’ai appris à écouter le silence, à apprécier la beauté simple d'un lever de soleil après une nuit à la belle étoile. J’ai compris que le véritable chemin est celui qui se déroule à l'intérieur de soi, vers une rencontre avec notre être profond, comme le chemin de Santiago qui n’est pas seulement un trajet physique mais une allégorie de la vie intérieure.
Je continue, car la marche m’attend, ce pèlerinage me manque. Il y a dans cette errance une promesse de renouveau, de réconciliation avec soi-même, une invitation à être témoin de sa propre transformation, tout comme Paulo Coelho l’a si bien illustré dans ses écrits. Dans le fable … je me suis imaginé parmi les abeilles ;-)
À bientôt ;-)
Dans vos relations avec moi, soyez libre – libre de vous désintéresser, libre de participer. Et si je suis attaqué par Madame Macron, c'est parce que j'ai osé remettre en question le statu quo, et pour ça, j'ai une cagnotte. Rappelons-nous qu'on n'est jamais à l'abri de la tyrannie, même quand on pense être dans le camp des gentils. C’est pour y échappé que la Fontaine nous a laissé des fables si délicieuses, pour les grands et les petits.
Également, faites une balade, allumez un cierge, et pour l'amour de tout ce qui est saint, reconnectez-vous à quelque chose de réel, avant que nous ne devenions tous des personnages de la dystopie que nous avons laissée se construire autour de nous. Si vous avez la foi, nourrissez là et partagez la.
Donc, en ce début d'année, je vous exhorte à vous reconnecter à quelque chose de réel, loin des agendas machiavéliques et des promesses vides.
Prenez un thé chaud, avec du bon miel (oui de MIEL … du MIEL …!), et regardez le ciel avant qu'il ne soit remplacé par des écrans de fumée plasma et votre survêtement par une camisole ou un uniforme de soldat, en partance pour le front d’une guerre qui n’est pas la vôtre !
Je nous souhaite le meilleur, dans la foi et l’espérance, dans l’amour et la bienveillance. Soyons aux côtés des hommes et femmes de bonne volonté en 2025 plus encore que par le passé. C’est ainsi que nous redeviendrons HUMAIN ET LIBRE, chacun et chacune.
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