Des informations et des réactions que vous ne lirez pas dans la presse mainstream
Le codage de l’ARN vaccinal a été manipulé ! Dans une vidéo récente, le prof. Jean-Marc Sabatier avait lancé l’alerte sur la manière dont ceci entraîne la fabrication de protéines inconnues. Ces protéines ‘fantômes’ dérèglent le bon fonctionnement de notre système immunitaire et personne n’est aujourd’hui en mesure de prédire l’ampleur des conséquences que cela peut entraîner sur notre santé.
Ces nouvelles informations, qui font suite à une étude publiée le 6 décembre dans la revue Nature, sont essentielles à plus d’un titre :
Elles permettent de mieux comprendre les mécanismes qui sont à l’origine de la pléthore d’effets secondaires liés aux injections contres la Covid-19.
Elles appellent à un moratoire immédiat sur l’utilisation et le développement de toutes les technologies à base d’ARN.
Elles sont utiles dans la recherche de traitements pour les personnes souffrant des effets des injections Covid.
Elles ouvrent de nouvelles possibilités de saisir la justice à toutes les personnes vaccinées, puisqu’il s’agit d’une tromperie sur le contenu du produit. Une plainte de 25 pages a été rédigée sur base de ces arguments par maître Jean-Pierre Joseph.
Entretien avec le professeur Jean-Marc Sabatier
L’article ci-dessous reprend l’essentiel des propos, sans inclure tous les développements plus scientifiques qui sont détaillés dans la vidéo.
Senta Depuydt : Jean-Marc Sabatier, vous êtes docteur en biologie cellulaire et microbiologie, et spécialiste des maladies infectieuses et des coronavirus. Vous êtes l’un des premiers a avoir analysé les mécanismes d’action du Sars-Cov-2, en collaboration avec les directeurs de laboratoire de Wuhan. Vous avez déjà publié une longue liste d’articles sur la maladie du Covid, mais aussi sur les vaccins, dont vous avez souligné le manque d’efficacité et les nombreux dangers.
Avant d’aborder les problèmes liés au codage de l’ARN, je souhaite vous poser une question. Nous voici bientôt 4 ans après le début de la crise sanitaire, quelles sont les réactions de vos collègues à vos publications ? Voyez-vous une évolution ?
Prof. Jean-Marc Sabatier :
Non pas spécialement. Mes collègues sont silencieux. C’est un sujet tabou. Sur tout ce qui concerne les vaccins en général, et les vaccins ARN en particulier, mes collègues ne font pas de commentaire.”
S. D : Ils se taisent, mais ils ne vous traitent pas de fou, ils ne critiquent pas votre travail ?
J-M.S. : Non, parce que les données actuelles, avec 4 ans de recul, montrent ce que j’ai décrit, se retrouve dans toutes les pathologies actuelles. On pouvait les anticiper dès le début, puisque ma première publication a été publiée en avril 2020. Elle avait été faite avec des collaborateurs du laboratoire de Wuhan en Chine. Nous y avions décrit le mode d’action du virus sur le système rénine-angio-tensine (SRAT) et nous avions déjà souligné l’importance de la vitamine D, qui régule ce système.
Nous avions alors anticipé certaines pathologies qui sont liées à ce dérèglement du système RAT et avec le recul, tout cela s’est confirmé par les données : on a vu apparaître des maladies auto-immunes, des tumeurs, des problèmes cardio-vasculaires, gastro-intestinaux, neuro-dégénératifs. Scientifiquement, ce travail n’est pas attaquable, ce qui a été annoncé se révèle exact.
Il était logique que la protéine Spike dérègle ce système, car elle agit sur un récepteur nommé ECA2 (note: pour une description détaillée de ce mécanisme voir aussi la vidéo de l’épisode 27 du CSI avec J-M Sabatier)
Manipulation génétique de l’ARNm et protéines fantômes
S. D. : Aujourd’hui nous sommes là pour parler d’une nouvelle information concernant les vaccins Covid, à savoir les manipulations génétiques de l’ARNmessager vaccinal et surtout les conséquences que cela peut entraîner. Cela a été décrit dans une vidéo réalisée avec votre concours et qui circule beaucoup depuis quelques jours. De quoi s’agit-il ?
J-M.S. : L’article publié dans Nature le 6 décembre 2023 montre qu’il y a des problèmes avec l’ARN messager vaccinal dans les injections de Pfizer BioNtech, mais l’on devrait les retrouver aussi dans le vaccin à ARNm Spikevax de Moderna. Le dérivé d’un nucléotide qui a été utilisé dans le codage des ARNmessagers (“methylN1pseudo-uridine” dérivé de l’uridine) est mal lu par la machinerie cellulaire, notamment par les ribosomes. Ceci entraine un déplacement du cadre de lecture (frameshifting) de l’ARN messager. Les répercussions sont très importantes sur la traduction de l’ARN messager. Les acides aminés qui vont être traduits selon cette lecture, ne correspondent pas du tout à ceux qui devraient être lus pour fabriquer la protéine Spike.
Exemple : Le ribosome lit les nucléotides par groupe de 3. S’il ne sait pas lire la lettre U (ce qui arrive lorsque l’Uridine est remplacée par la methyl1pseudo-uridine) il lira par exemple CAA au lieu de UCA à partir de la 3ème bande, ce qui va changer les acides aminés correspondants et fabriquer d’autres protéines que celles qui étaient censées être encodées.
Cela fabrique un tas de molécules et les protéines qui vont être produites sont une multitude de variants de la protéine Spike. Elles vont également être reconnues par le système immunitaire. Il va alors se diriger contre des protéines qui n’ont rien à voir avec la protéine Spike. Par ailleurs, il y aura des problèmes dûs à l’activité directe des protéines mutantes et possiblement des problèmes de réactivité croisée avec le ‘Soi’ immunitaire. Tout cela peut déclencher des maladies auto-immunes.
S.D. : Mais alors quelles sont ces protéines ? Est-ce que l’on sait décoder ce qui est fabriqué à partir de ces ‘erreurs de lecure’ du code de la protéine ?
J-M.S. : En fait non, on ne le sait pas exactement. Il y a énormément de méthyl1-pseudo-uridine dans la structure de l’ARNm vaccinal. Il y plus de 4200 bases. (U, A, G, C) donc plus de 300 éléments methyl1-pseudo-uridine et cela peut donner lieu à des tas de combinaisons. On ne sait pas quelles sont les protéines qui seront réellement produites. Mais il va y en avoir une multitude.
S.D. : Y a-t-il des moyens d’identifier ces protéines ‘fantômes’ ?
J-M.S. : Oui, par exemple en essayant de caractériser les produits de la traduction de l’ARN messager des vaccins Pfizer ou Moderna.
S.D : Le 15 juillet 2020, le parlement européen avait voté en procédure d’urgence une exception à la législation sur les OGM. Les fabricants de vaccins Covid avaient reçu carte blanche pour développer ce type de technologie. On sait aussi que l’Agence européenne des médicaments a ensuite accordé une autorisation conditionnelle de mise sur le marché sans que cette “nouvelle substance active” (les nanoparticules lipidiques codant l’ARN) soit vraiment testée. Dans le rapport d’autorisation du vaccin Pfizer, l’AEM s’était contenté d’affirmer que « les formulations vaccinales contiennent des lipides et de l’ARN, et que ces substances ne sont pas supposées présenter un potentiel toxique ou ‘génotoxique’ (donc inutile de les tester!)
Toujours selon ce rapport de l’AEM, il ressort que la protéine Spike n’était pas suffisamment caractérisée et qu’il y avait une obligation de le faire à l’avenir. Il n’y avait pas de caractérisation de sa taille, ni de “caractérisation biologique du principe actif et son mécanisme d’action était imprécis”, mais « Pfizer devait s’engager à “fournir ultérieurement une meilleure description du mécanisme d’action du vaccin » (p. 15).
Et finalement, on sait que cet ARNm codant la protéine Spike est un produit propriétaire, dont la formule est secrète pour ainsi dire.
Qu’est-ce que tout cela vous inspire ? N’est-il pas temps d’avoir quelques explications ?
J-M.S. : Ce qui se passe, c’est qu’ils ont changé la classification de ces vaccins. En fait, ce ne sont pas des vaccins, ce sont des “thérapies géniques”. Enfin… ce ne sont pas non plus des thérapies, puisque les effets sont délétères. Mais cela leur a permis d’éviter toutes les études de tératogénicité (le fait d’induire des malformations foetales), le potentiel tumoral et cancérigène, la toxicité générale du produit etc.
S.D. : Cela dit l’exemption à la règlementation européenne sur les OGM accordée par le parlement européen ne portait que sur les essais cliniques. Ici nous sommes sur des produits utilisés sur le marché. Cela laisse peut-être la place à de nouvelles actions concernant ce sujet…
Aveuglement ou malveillance ?
S.D. : Quelles sont les conséquences sur la santé de ces protéines fantômes ? Est-ce qu’on les connait ?
J-M.S. : On en connaît une multitude. Ce qui était sûr c’est que l’on pouvait s’attendre aux problèmes liés à l’utilisation de la méthyl1- pseudo-uridylation. C’est déjà décrit depuis des années. Il y a eu des articles dans des revues spécialisées qui montraient que le ribosome n’était pas capable de la reconnaître correctement et qu’il se trompait lors de la traduction de l’ARNm. Car quand le ribosome lit un triplé (il faut trois lettres pour coder un acide aminé), il doit l’associer à un acide aminé naturel particulier. S’il se trompe, il inclut une “mauvaise perle” dans le collier qui correspond à la structure primaire de la protéine Spike.
La raison avancée pour l’incorporation de ces dérivés est qu’ils sont censés diminuer l’inflammation provoquée par le vaccin, en diminuant la reconnaissance par le système immunitaire inné. Ils sont aussi censés augmenter la durée de vie de l’ARN messager.
S.D. : C’est assez effrayant. De plus, si l’on sait que ce type d’erreurs était attendu, on peut se poser des questions quand à l’intention des développeurs de ce vaccin. L’on sait que BioNtech, la firme allemande qui a mis au point les injections de Pfizer, a bénéficié de complicités de l’institut Paul Ehrlich (le régulateur allemand) pour faciliter les autorisations à obtenir pour les essais cliniques et la mise sur le marché du vaccin. Cet ARN n’a donc jamais été testé par les agences de santé. Par ailleurs, on sait que le vaccin présenté pour le dossier d’autorisation de l’Agence européenne des médicaments n’est pas le même que celui qui a été produit en masse. Idem aux États-Unis, tout a été fait par des militaires avec l’opération Warp Speed, Pfizer s’est plus ou moins contenté de faire de la mise en flacon.
Alors est-ce qu’avec tout cela on peut imaginer qu’il y aurait une intention malveillante, le développement d’une sorte d’arme biologique ou des expérimentations de différents types?
J-M.S. : Effectivement, beaucoup de bruits circulent comme quoi la DARPA (l’agence de recherche de l’armée US) serait à l’origine de tout ça. On peut se poser des questions parce qu’il y a une censure énorme dans les médias mainstream. Tout est fait pour cacher les effets secondaires des vaccins. Il y a pourtant une augmentation de la mortalité qui atteint 20% dans les pays où l’on a le plus vacciné, ainsi qu’une chute de la natalité. Normalement, avec tous ces signaux d’alerte tout devrait être arrêté au niveau de ces injections, mais on voit que ce n’est pas le cas. Les autorités sanitaires et certains scientifiques poussent encore à la vaccination avec ces plateformes ARNm, y compris l’Académie nationale de médecine qui a encore fait la promotion de ces nouvelles technologies il y a quelques jours.
Et on peut d’autant plus se poser ces questions que les molécules qui présentent un intérêt thérapeutique sont systématiquement mises de côté. Par exemple, la vitamine D a récemment été classée comme un perturbateur endocrinien. L’ivermectine a été écartée, l’artémisia annua qui est une plante intéressante dans le traitement du Covid, n’est pas autorisée, sauf en Suisse. On sent qu’il y a quand même un problème. Est-ce que c’est une histoire de dépopulation ? En tous cas, ça questionne. Ca parait assez fou, mais quand on analyse froidement ce qui se passe, on peut douter de la bienveillance des autorités sanitaires en général.
S.D. : Effectivement tout cela est très suspect. J’imagine que l’on peut retrouver les mêmes problèmes avec d’autres thérapies basées sur l’ARN ?
Différents types de vaccins ARN, de plus en plus dangereux
J-M.S.: Oui tout à fait. On a d’ailleurs annoncé que 500 nouveaux vaccins de ce type étaient en développement à l’horizon 2030, aussi bien en médecine humaine qu’en médecine vétérinaire. Donc oui c’est grave. De plus, au Japon, on vient d’annoncer le 1er vaccin à ARN auto-amplifiant qui intègrent un complexe réplicase. C’est encore bien pire que les vaccin actuels. Il suffit d’une injection pour que l’organisme se mette à produire en permanence l’antigène codé, dans ce cas là, la protéine Spike.
Les vaccins actuels de Pfizer et Moderna ne sont pas dégradés rapidement, puisqu’ils sont stabilisés par la methyl1-pseudo-uridine, mais la production de protéine Spike est censée s’atténuer dans le temps. Ici on est face à une production continue de la protéine, en quelque sorte pour éviter de devoir faire des rappels de vaccins. Mais c’est très dangereux, parce qu’on ne maîtrise pas du tout ces vaccins.
Il serait tout de même possible d’intervenir en injectant des ARN interférants, des toutes petites structures ARN qui rendrait ces ARN auto-amplifiants silencieux. Leur rôle serait de bloquer leur lecture par le ribosome et d’enclencher leur dégradation.
Avec tous les problèmes que l’on voit actuellement, c’est une folie complète de mettre ces vaccins auto-amplifiants sur le marché.
Et cela va encore plus loin avec les vaccins à ARN transamplifiants. Là il s’agit d’injecter deux ARN messagers : un qui va coder l’antigène (comme la Spike) l’autre qui va coder le complexe réplicase. Cela va entraîner des effets délétères, c’est une plateforme qui n’est pas du tout au point. Elle date des années 80, mais il n’y a aucun recul dessus. Le peu d’études qui existent montrent qu’il y a des problèmes, mais apparemment on les met de côté, puisque ces vaccins arrivent sur le marché.
S. D. : Si vous aviez une minute pour vous adresser à des politiciens, que leur diriez-vous ?
J-M.S : Le message clé c’est qu’il faut arrêter les rappels vaccinaux, stopper toutes les technologies à ARN messager et tous ces nouveaux vaccins dont je viens de parler, sinon ce sera catastrophique. Il va y avoir un énorme problème de santé publique.
Les mécanismes d’action sur la santé
S.D. : Donc aujourd’hui on peut expliquer les mécanismes qui conduisent aux différents types d’effets secondaires signalés pour ces injections?
J-M.S : Déjà il y a le fait que les vaccins produisent de la protéine Spike, puisque cette protéine est délétère. Elle reconnait le récepteur ECA2, celui qui est ciblé par le virus au sein des cellules humaines et qui concerne tous les types de cellules : les cellules nerveuses, du système immunitaire, les neurones, les gonades etc. Le système rénine-angio-tensine auquel appartient le récepteur ECA 2 est présent sur tous les tissus et organes.
La protéine Spike va provoquer des réactions inflammatoires, du stress oxydant, favoriser les thromboses, l’hypoxie, l’hypertrophie et faire chuter le monoxyde d’azote. En gros, cela peut mettre le bazar partout. Cela peut atteindre le système rénal, pulmonaire, cardiovasculaire et même les différentes flores microbiennes.
C’est pour cela que l’on se retrouve avec une explosion de cancers et de turbo-cancers, une augmentation des maladies auto-immunes et des troubles nerveux, les maladies neurodégénératives comme la démence, Alzheimer et il y a aussi une dérégulation des différentes hormones, ce qui explique les troubles des organes sexuels etc.
Tous les fabricants ont fait les mauvais choix
S.D. : Le Dr. Mike Yeadon qui avait été directeur scientifique chez Pfizer a affirmé que le choix de la protéine Spike pour faire le vaccin est un choix criminel. Selon lui on aurait pu choisir d’autres protéines du Coronavirus, moins dangereuses pour fabriquer le vaccin. (voir le 4ème épisode de ‘Plus Jamais ça, c’est maintenant et mondial). Or toutes les compagnies pharmaceutiques ont fait le choix de la protéine dangereuse.
J-M.S : Oui tout à fait. On aurait pu prendre la protéine N de la nucléocapside qui est nettement moins dangereuse. D’autant plus que la protéine Spike est très variable, d’ailleurs on l’a vu avec tous les variants qui sont apparus, alors que ce n’est pas le cas de la protéine N qui est plus stable.
S.D. : Donc tout le monde a fait le mauvais choix.
J-M.S : Oui, et les modifications structurelles qui ont été apportées à la protéine Spike naturelle ont aussi été mal choisies. Dans le code génétique de la Spike on a modifié deux ‘perles’ du collier. La Spike naturelle compte 1273 résidus d’acides aminés. Dans les positions 986 et 987, on a substitué deux résidus par des prolines qui sont des acides aminés particuliers qui vont rendre possible l’apparition de conformères (le fait qu’une même molécule existe sous plusieurs formes). Cela favorise ainsi l’apparation et l’association de 3 protéines Spike qui vont suractiver le système rénine-angiotensine (potentiellement encore plus qu’avec la spike naturelle). À nouveau, cela impacte à la fois l’immunité innée et l’immunité adaptative. (voir la vidéo pour les détails). C’est pour cela qu’il a une immunodéficience qui est induite par des injections vaccinales répétées. L’immunodéficience, c’est une forme de sida. Dans ce cas, ce n’est évidemment pas lié à un virus, mais simplement à une faiblesse du système immunitaire.
S.D : Quelles sont les meilleures armes pour faire face à cette situation ?
J-M.S : La meilleure arme, c’est qu’il y ait un maximum de gens informés de ces risques. Clairement le rapport bénéfice-risques est très défavorable. C’est la chose primordiale à comprendre.
Soutenir le système immunitaire face à ces agressions
(cette 2ème partie de l’entretien est plus détaillée dans la vidéo)
D’abord, il faut faire en sorte que ce système rénine-angiotensine (SRAT) fonctionne le mieux possible. On peut prendre de la supplémentation en vitamine D. C’est très important, car elle permet de freiner la suractivation du SRAT et elle agit aussi à beaucoup d’autres niveaux. Elle est aussi antivirale et antibactérienne par exemple. Idéalement, il faut avoir un taux supérieur à 50 nanogrammes de caliciferol par ml de sang.
S.D. En terme de prise de compléments, cela donne quoi?
J-M.S : Cela va dépendre du poids. Pour une femme, c’est 3000 UI par jour, de préférence de la D3, sauf en cas d’obésité où il faut augmenter la dose. Pour un homme ce sera entre 4 000 et 5 000 UI et cela peut aller jusque 8000 selon le poids. 40 UI correspondent à 1 microgramme. Une prise journalière est plus efficace qu’une prise mensuelle. En France, la recommandation officielle est de 2 000 UI, mais c’est insuffisant. Idéalement, il faut aussi prendre du magnésium pour que la vitamine D3 soit métabolisée au niveau du foie et des reins, d’autant que la majorité de la population est déficiente en magnésium. Idem pour le zinc qui agit en synergie avec la vitamine D. Environ 15% des gens en sont carencés et les taux sont généralement trop bas. Le zinc a aussi des propriétés anti-inflammatoires, anti-oxydantes et anti-microbienne.
S.D.: Merci pour ces premiers conseils. Y a-t-il des recherches en cours sur tout ce qui peut aider à rétablir ce dérèglement immunitaire ?
J-M.S : Il faut encore parler des antioxydants parce que le dérèglement du système SRAT active une enzyme qui s’appelle NADPH oxidase ou NOX. Elle génère des particules réactives de l’oxygène, des radicaux libres qui peuvent dérégler ou tuer les cellules. Pour cela on peut prendre de la vitamine C (2 ou 3 grammes) et un autre antioxydant puissant qui s’appelle le gluthation (750 mg) et du N-acetylcystéine ou NAC, parce que leurs activités sont complémentaires. Ils ne vont pas piéger les mêmes radicaux libres. C’est déjà une bonne protection en termes d’antioxydants.
Ensuite il y a encore d’autres molécules qui sont actives sur le dérèglement du SRAT. Dans les plantes, il y a l’artemisia annua qui contient de l’artémisinine et de la quercétine. La renouée du Japon contient aussi de la quercétine. On peut également utiliser la réglisse, la ravintsara, l’aloé vera, le gingko biloba, la berberine, l’angelica, l’ashwaganda, et le ginseng.
La mélatonine peut aussi être très utile, car c’est un inhibiteur du SRAT. C’est une hormone qui règle le rythme circadien. Elle est couplée à la vitamine D. En été quand il y a beaucoup de vitamine D à cause du soleil, le taux de mélanine est plus bas. En hiver, c’est l’inverse.
Pour les personnes qui ont des troubles de type Covid long, avec des pathologies plutôt sévères comme les syndromes d’activation macrophagique et mastocytaires ou ou le sibo (invasion bactérienne des instestins) on peut encore ajouter d’autres molécules : les omega 3, la taurine, la vitamine A et aussi de l’iode. Souvent les hormones thyroïdiennes sont perturbées lors d’un Covid sévère.
Au niveau des molécules médicamenteuses qui peuvent être intéressantes selon les pathologies présentes, il y a par exemple le LDN, la naloxone et la Naltrexone, qui stabilisent le SRAT. Il y a aussi les benzodiazépines comme le Xanax, la fluboxamine ou même le Prozac. Mais le plus intéressant ce sont les anti-histaminiques. Il y en a quatre types qui sont chacun actifs sur différents organes. On peut même utiliser des bétabloquants qui ont une action sur le système nerveux, par exemple pour ceux qui ont des troubles neuro-dégénératifs.
S.D. : Merci beaucoup pour cet exposé détaillé, mais passionnant. Je suis certaine que cela va intéresser de nombreuses personnes qui en ont besoin. En vous écoutant, je pouvais m’empêcher de penser à toutes ces affections que l’on ne soigne pas ou mal dans la médecine classique, mais pour lesquelles on obtient souvent de beaux résultats lorsque l’on suit une approche de ce type. Je pense à la maladie de Lyme par exemple, et même aux troubles autistiques. Cela a été mon cas avec mon fils qui a régressé vers un autisme non-verbal et qui a pu retrouver toutes ses facultés par des interventions biomédicales.
J-M.S Je ne suis pas un spécialiste de l’autisme, mais en ce qui concerne la maladie de Lyme, effectivement on retrouve à peu près les mêmes pathologies que dans le Covid. J’ai eu l’occasion d’en parler avec le professeur Perronne. Pour moi le Lyme c’est aussi un dérèglement du SRAT. Bien sûr l’origine est différente, ce n’est pas dû au virus du Sars-Cov-2, mais à des bactéries comme borrelia ou babesia et toutes les autres bactéries associées. Mais les mécanismes sont similaires à ce qui se passe avec le Sars-cov-2 et aussi celui à la péritonite infectieuse du chat (qui est provoquée par un autre coronavirus). On retrouve d’ailleurs les mêmes type de symptômes.
S.D. Merci beaucoup pour cet exposé. Il est important de ne pas rester avec ces informations angoissantes concernant les effets des injections ARN.
J-M.S : C’est vrai. Mais j’espère que les gens ont bien compris que le principal est de ne plus se faire vacciner. Inutile de faire des rappels, d’autant que les injections vaccinales répétées provoquent une immunotolérance. Plus on injecte un antigène, moins le corps y réagit.
S.D. Alors prions pour eux ! Et continuons à nous mobiliser pour mettre fin à cette expérience délétère. À nouveau merci pour cet entretien et merci pour vos travaux.
J-M.S Merci aussi Senta.
Pour compléter cet article :
La réaction de maître Joseph, avocat pour la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations dans un article de l’Info du Jour. “Manipulation génétique des vaccins : “une tromperie“.
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