lundi 5 septembre 2022

dimanche 4 septembre 2022 - A Energodar, les ukrops persistent et signent... et meurent

 Source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/a-energodar-les-ukrops-persistent-et.html

Alors que la délégation de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique inspecte le site de centrale nucléaire de Zaporodje (n'en déplaise aux propagandistes ukro-atlantistes qui soutenaient hier que la Russie lui interdisait l'accès), les forces armées ukrainiennes poursuivent et diversifient leurs attaques contre la centrale nucléaire.

Depuis 2 jours, à l'encontre de toutes les règles internationale et pendant l'inspection de l'AIEA, Kiev a engagé de nouveaux bombardements, mais surtout des débarquements fluviaux tentant de s'emparer du site nucléaire, au risque d'y déclencher des combats terrestres au milieu des installations hautement sensibles. 
 

Les bombardements terroristes ukrainiens se poursuivent 

Alors que pendant des semaines Kiev a soutenu mordicus que ce n'était pas les forces ukrainiennes qui bombardaient Energodar mais les forces russes qui "s'auto-bombardaient", l'Etat major ukrainien vient enfin de reconnaître être responsables des derniers bombardements sur les quartiers résidentiels bordant la centrale nucléaire tour en certifiant que son artillerie visait exclusivement des unités d'artillerie russes...

Bombardement ukrainien sur "des unités 
d'artillerie russes" à Energodar selon les 
nouveaux télé-évangélistes occidentaux

Le 31 août ce sont 3 drones kamikazes ukrainiens qui ont été lancés contre la Centrale et tombés sans provoquer de dégât ni victime après leur neutralisation par la défense électronique russe. 

Mais chaque jour les tirs de l'artillerie de Kiev continuent et lors du dernier bombardement ukrainien du 3 septembre, un des trois obus de 155mm tirés sur la centrale par des obusiers étasuniens M777 a frappé le bloc d'alimentation électrique d'un des 6 réacteurs nucléaires.
 

2 attaques fluviales ukrainiennes contre la centrale nucléaire

Parallèlement à leurs campagnes de bombardements sur Energodar, les forces ukrainiennes ont lancé une série de débarquements depuis la rive opposée du Dniepr avec plusieurs unités de parachutistes, des forces spéciales et des mercenaires occidentaux. 


Le 1er septembre, alors que le président ukrainien Zelensky avait personnellement donné des garanties de sécurité à la mission de l'AIEA dirigée par Rafael Grossi, vers 6h20 du matin un premier assaut fluvial ukrainien à été lancé contre Energodar par des commandos ukrainiens d'un effectif total d'environ 60 soldats à bord de 7 bateaux. Un premier groupe ukrainien a été repoussé et détruit sur la rive où il avait pris pied et un deuxième groupe (à bord de 3 bateaux) a été détruit au milieu du Dniepr par l'aviation russe.


En bleu, la zone du 1er débarquement ukrainien tenté le 1er septembre. Au même
moment, la nucléaire centrale (qui se trouve à gauche sur la photo) a subi des tirs
d'obusier de 155mm depuis Nikopol et de mortier de 60mm par les commandos.

Dans la nuit du 2 au 3 septembre, un deuxième assaut fluvial ukrainien plus important a été lancé avec 42 bateaux et plus de 250 soldats et également repoussé par les forces russes. Lors de cette deuxième attaque, les forces ukrainiennes ont tenté de réaliser des têtes de ponts sur la rive gauche du Dniepr à 3 endroits: Dneprorudny, Energodar et Vasilyevka.

Les hélicoptères KA 52 de la défense russe en
action au dessus du Dniepr cotre l'assaut ukrainien

Les unités ukrainiennes ont toutes été repérées puis détruites sur les rives du Dniepr par des forces russes appuyées par leur aviation d'attaque au sol, notamment des chasseurs Sukhoï 30 et des hélicoptères d'assaut Ka 52. Au cours de la contre-attaque russe plus de 200 soldats ukrainiens et 20 bateaux de débarquement ont été détruits, les survivants s'en sont retournés vers Nikopol à bord des bateaux restant.

Quelques heures après leur opération suicide, les
corps des soldats ukrainiens jonchent les rives du
Dniepr sur les abords de la centrale nucléaire.

Concernant l'inspection de l'AIEA

Malgré les attaques ukrainiennes dont l'un des objectifs était assurément de saboter leur mission, les inspecteurs de l'AIEA  emmenés par Mattéo Grossi, son directeur, ont réussi à travailler sur le site de la centrale et sur lequel ils ont décidé de maintenir un groupe d'experts, pour continuer le travail et probablement tenter, par leur présence de sanctuariser la centrale.

Lors d'une rencontre avec Matteo Grossi, les
habitants de la région de la centrale lui ont 
remis la carte des bombardements ainsi qu'
une pétition de 20 000 signatures demandant 
l'arrêt immédiat des bombardements ukrainiens. 

Lors d'un conférence de presse, Matteo Grossi a confirmé "des bombardements irresponsables" dirigés sur le site nucléaire et remercié les autorités russes d'assurer sa sécurité ainsi que celle de la mission de l'AIEA.

Conséquences 

Suite à ces nouvelles attaques ukrainiennes, les autorités d'Energodar ont annoncé samedi que l'alimentation en électricité de la centrale nucléaire a été coupée, mais que le système de refroidissement des réacteurs n'est pas menacé grâce à une ligne de secours mise en place par les russes. En revanche, la fourniture d'électricité vers les zones ukrainiennes (la centrale d'Energodar fourni à l'Ukraine 25 % de son électricité) n'est plus assurée. C'est ce que l'on appelle un "retour de bâton" !


Ces nouvelles actions offensives de l'armée ukrainiennes sont suicidaires à plusieurs titres:

  • Sur le plan militaire, elles envoient à l'abattoir des centaines de soldats ukrainiens car les rives du Dniepr sont hautement sécurisées par les forces russes qui y ont déployé des batteries de défense, des radars et des forces de réaction rapide terrestres et aériennes.
  • Sur le plan politique, elles achèvent de détruite le narratif propagandiste ukro-atlantiste qui soutenait, de Kiev à Washington, que c'était les forces russes qui attaquaient le site de la centrale atomique d'Energodar, menaçant la région d'un incident nucléaire grave.
  • Sur le plan diplomatique, elles tentent de saboter la mission internationale de l'AIEA, qui vient constater les bombardements ayant frappé le périmètre de la centrale, et jusqu'à mettre en danger la sécurité de la délégation internationale mandatée par l'ONU.
  • Sur le plan médiatique, ces bombardements de l'artillerie et attaques fluviales des forces ukrainiennes, et revendiquées par Kiev, sur le site nucléaire  vont être maintenant difficile à défendre au niveau des médias occidentaux, même sils sont capables de tout.
"Oups ! Kiev revendique des bombardements
sur Energodar...Vite, changeons de sujet !"

En conclusion

Les dernières actions ukrainiennes sur la centrale nucléaire d'Energodar ne sont pas seulement irresponsables et criminelles mais également absurdes, à l'instar de leur "contre offensive" sur le front de Kherson et qui est en train de tourner au carnage.

Selon moi toutes ces actions de Kiev, qui confirment une stratégie terroriste autant que suicidaire vielle de 8 ans, ne font que confirmer également la légitimité des opérations militaires russes en Ukraine et la justesse de leurs objectifs désignés. Et plus les ukro atlantistes s'entêteront à sacrifier inutilement l'Ukraine sur les remparts de la Russie, plus la stratégie coercitive du Kremlin, cherchant à rétablir la neutralité de ce pays frontalier, va évoluer vers sa destruction pure et simple.

En attendant, non seulement la présence défensive de l'armée russe à Energodar est justifiée mais elle sera probablement renforcée pour prévenir de nouvelles attaques terroristes ukrainiennes.

Erwan Castel

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