Position ukrainienne planquée dans un immeuble détruite par un tir précis de char. |
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Au moment où je termine cet article, l'instrumentalisation occidentale de la destruction du théâtre dramatique de Marioupol que j'évoque en deuxième partie est bien confirmée et dans un paroxysme qui accrédite bien la théorie d'une opération ukrainienne sous faux drapeau destinée à faire monter d'un cran les soutiens militaires à Kiev et les sanctions économiques contre Moscou.
Les ukrainiens, qu'il soient militaires ou civils semblent bien être sacrifiés sur l'autel des intérêts de Washington qui dans sa propagande belliciste accuse aujourd'hui le président russe d'être un "criminel de guerre" (Biden le 16 mars 2022).
Venant de la part d'un pouvoir étasunien qui, pour ne parler que des 30 dernières années, a détruit plus de 5 millions de vies civiles, il fallait oser qualifier le président russe de criminel de guerre alors qu'il n'est que le destructeur des intérêts de sa ploutocratie mondialiste !
Un immeuble d'habitations de Marioupol sous le porche duquel se cache un char ukrainien, utilisant la population civile comme bouclier humain. |
Les combats pour le contrôle de Marioupol font désormais rage dans le centre ville de cette grande ville portuaire et industrielle du Donbass, où depuis 10 jours plusieurs unités ukrainiennes parmi lesquelles de nombreux volontaires et radicaux nationalistes se sont retranchées devant l'avancée des troupes russes et républicaines.
La libération de Marioupol qui est une priorité pour le bon déroulement des opérations militaires conjointes dans le Donbass est devenue une urgence absolue compte tenu de la situation humanitaire catastrophique dans laquelle vivent des dizaines de milliers de civils encore pris au piège des combats et des bombardements et pour nombre d'entre eux bloqués par les unités spéciales ukrainiennes qui les utilisent comme des boucliers humains.
Pour l'Etat Major russe Marioupol est un objectif majeur car c'est :
- un bastion militaire et symbolique très important des forces armées ukrainiennes,
- le plus grand port de la mer d'Azov et 2ème ville de la République populaire de Donetsk,
- une grande concentration de bandéristes et néo-nazis dont le régiment spécial Azov,
- une population civile importante et en danger mortel à sauver urgemment...
Selon les sources civiles locales réussissant encore à communiquer, un certain nombre de micro-districts ont été encore libérés par les forces russo-républicaines, à l'ouest de Marioupol (17e, 16e microdistricts), et également au Nord de la ville (probablement les 21e, 22e et 23e), Dans les quartiers du cinéma "Savona" et de l'Académie de police, les forces russes ont renforcés leurs avants postes, dans une progression en direction du pont enjambant la rivière Kalmius et qui est le cordon ombilical des unités nationalistes retranchées dans le complexe industriel d'Azovstal.
Ce complexe industriel d'Azovstal a été transformé en bunker labyrinthique sur plusieurs niveaux et ilots de structures de béton et d'acier. Autour de leur futur tombeau les radicaux nationalistes d'Azov voient s'approcher les unités de choc tchétchènes tandis que les forces russes et républicaines nettoient aux alentours les derniers ilots de résistance ukrainiens (un ratissage qui peut durer encore plusieurs jours).
Désormais, les forces aérospatiales et les unités d'artillerie russes sont en action intensive pour réduire au maximum les forces ukrainiennes repliées dans la zone industrielle de Azovstal et qu'abordent au sol les unités d'assaut russo-républicaines et les forces spéciales tchétchènes.
Un false flag en puissance
Un ultime drame semble avoir été joué au théâtre dramatique sous la houlette des criminels du régiment Azov: le bâtiment a explosé après que des civils fuyant les zones bombardées y aient été installés par des nationalistes de cette unité spéciale. Or, cette zone comme on peut le voir sur les abords du bâtiment n'a pas été bombardée et l'explosion semble même provenir de l'intérieur. Alors que le bilan de cette explosion n'est pas encore connu (mais on peut craindre le pire), la suspicion d'un massacre organisé pour le faire porter ensuite sur les forces russes est très forte. Mais je doute que ce soit la version qui va être choisie par les médias ukro-atlantistes et ce avant même que l'enquête concernant cette explosion commence.
En conclusion
BTR 70T ukrainien détruit dans les rues de Marioupol |
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