Les données sanitaires officielles belges concernant le covid-19 vues autrement. Pr Christophe
de Brouwer, MD, PhD. Full-Professeur hre à l'Université libre de Bruxelles (ULB). Ancien
président de l'École de Santé publique de l'ULB.
Publié le 4 Février 2022
Beaucoup d’informations circulent actuellement, elles sont facilement accessibles, certaines sont
de qualité mais pas toutes. Nous devons faire preuve de sens critique. Dans la mesure où, petit
à petit, l’horizon se libère dans certains pays d’Europe, l’impatience gagne partout. Mais pas pour
tous et la situation française, probablement à cause des élections proches, est un mauvais
exemple, ce qu’il ne faut pas faire, même si des entourloupes électoralistes positives sont à
attendre.
Malheureusement, certains de nos concitoyens participent activement à l’instauration de cette société totalitaire que nous connaissons. Refuser une greffe d’organe à un non-vacciné semble se pratiquer chez nous, en tout cas les médias de la peur et de la haine rapportent de tels propos de la part de médecins responsables de centres ad-hoc. Un assassinat thérapeutique somme toute. En effet, autour de nous, les exemples de cette dérive sont plus que nombreux. Cependant, tous ne sont pas dans le même panier. Celles et ceux qui serrent les fesses attendant des jours meilleurs, faisant ce qu’il faut pour vivre, se conformant sans plus. Ce n’est évidemment pas en soi rédhibitoire. Par contre, il y a les collabos. Celles et ceux qui, activement, surveillent, dénoncent, font pression sur leur entourage, injurient, proposent de ne plus soigner les déclarés désobéissants, etc … Ils seront sans doute parmi les premiers à tourner leurs vestes. N’empêche : « On joue avec nous un drôle de jeu, mais nous nous prêtons aussi à ce jeu et ce sera notre honte ineffaçable aux yeux des générations à venir. » (Lettres de Westerbork de Etty Hillesum : il s’agit de celle du 9 juillet 1943)*.
Nous devons donc résister et dire les choses.
Heureusement, les manifestations en Europe sont de plus en plus nombreuses et importantes pour dénoncer ce totalitarisme et exiger la liberté pour chacun. Cependant certaines sont volontairement pourries par les autorités qui n’en veulent pas. L’exemple bruxellois est assez frappant (c’est le cas de le dire où des policiers en civil furent filmés apparemment en train de casser). Chez nous, à l’exemple du Canada (où leur premier ministre a pris une poudre d’escampette peu glorieuse sous prétexte de confinement), pour le 14 février, des colonnes de camions sont conviés à se diriger vers Bruxelles, venant de toute l’Europe. Espérons que ce mouvement pacifique sera une réussite.
Sur le plan scientifique, il y a de plus en plus d’observations sur le peu et/ou l’inefficacité des vaccins-thérapies géniques actuels face à omicron (qui se présente généralement comme une simple grippe), sur la problématique des anticorps facilitants et l’hypersensibilité à l’infection qui en est une des conséquences, mais aussi, semble-t-il (c’est à confirmer), sur une symptomatologie aggravée. L’autre volet de ces vaccins-thérapies géniques sont les effets secondaires, importants et anormalement nombreux en regard des autres type de vaccins. Les données et études portant sur les méfaits sanitaires des mesures de contrôle social sont de plus en plus nombreuses dont le verdict est sans appel : nous nous sommes créés un désastre en termes de santé public (santé mentale, cancer, etc.). Sur le plan économique, l’inflation est énorme, nous n’avons plus connu cela depuis très très longtemps. La pauvreté des plus faibles est galopante. Et si le système financier se porte plutôt bien, les riches n’ont jamais été aussi riches, l’économie réelle, elle, va mal.
Bref, pour un problème sanitaire en fait assez modéré en 2020, inexistant en 2021 et moins qu'inexistant (!) en ce début 2022 (nous sommes en sous-mortalité), vraiment très loin de l’alarmiste et de l’apocalypse clamés par notre entente médiatico-experto-politicienne (l’« entre-soi » ou la soi-disant « élite »), ceux-là mêmes ont fabriqué une catastrophe socio-économique dont nous mettrons des années à nous relever (pour celles et ceux qui sont des optimistes comme moi).
*C'est Slobodan Despot qui m'a mis sur le chemin de cet extrait de lettre d'Hillesum. Et c'est vrai que je prends beaucoup de plaisir à lire le dimanche matin, au milieu de délicieux croissants, ses articles dans Antipresse.
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Semaine 52 : du 27 décembre au 2 janvier.
Semaine 1 : du 3 au 9 janvier.
Semaine 2 : du 10 au 16 janvier.
Semaine 3 : du 17 au 23 janvier.
Semaine 4 : du 28 au 30 janvier.
Semaine 5 : du 31 janvier au 6 février.
Pour lire les graphiques dynamiques, en bref : on compare une semaine à la précédente : ce qui est au-dessus de la ligne 0, montre une augmentation d’une semaine sur l’autre. Ce qui est en dessous montre une diminution. L’augmentation est maximum lorsque elle atteint le niveau +1.
Lorsque la courbe tourne autour de 0, semaine après semaine, cela montre une situation très stable (minimes modifications d’une semaine sur l’autre).
J’ai expliqué le principe de ces graphiques dynamiques dx/dt, avec mon post du 4 janvier 2020 sur MeWe et sur FB: https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218665434128461
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Je rappelle que le taux représente le nombre de « cas » sur le nombre total de tests réalisés (durant le période considérée).
1.1. Bien que j’ai les plus grands doutes sur l’exactitude des données fournies par sciensano concernant les « cas », néanmoins je vous repropose le graphique d’évolution du taux de cas (nbre de « cas »/nbre des tests) afin de vous montrer que nous sommes de l’autre côté de la courbe en cloche, le niveau d’infection semble diminuer. Tant mieux, le faux problème est derrière nous.
1.2. Je vous remontre ce graphique intuitif qui lie hospitalisation à taux de cas, en ajustant au mieux les échelles de façon à faire coïncider au plus près leurs courbes durant l’agitation virale lié au variant anglais (avril : semaines 13 à 17 de 2021). Cela permet de parfaitement visualiser l’accentuation énorme du vide actuel (flèche magenta) entre un taux de « cas » hors contrôle et sans doute suspect (mais cela veut-il dire encore quelque chose?) et les hospitalisations qui restent assez stables, malgré une création massive de covid par l'hôpital (graphique suivant, 2 .1) et des hospitalisations majoritaires pour d’autres causes que le covid mai qui se retrouvent avec l’étiquette covid. La distorsion entre taux de « cas » et les indicateurs de l’hospitalisation sous omicron devient énorme (j’ai dû changer toutes les échelles !). Omicron se révèle actuellement comme un agent d’une simple grippe et les données d’hospitalisation comme un ‘grand mensonge’.
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ACTUELLEMENT, nous observons LE GRAND MENSONGE.
Selon les chiffres officiels, environ 22 personnes estampillées covid sont actuellement nouvellement hospitalisées pour cette dernière semaine, soit environ 3 par jour, et par 100 000 habitants (Namur par exemple). Mais en réalité, nous sommes à moins de la moitié, à ~1 patient (ou moins) réellement covid hospitalisé par jour pour 100 000 habitants, les autres le sont pour d’autres raisons que le covid. Un test covid positif (avec un grand nombre de faux positifs, d’autant plus vrai avec omicron) est le prétexte à leur versement administratif dans les « hospitalisés covid ». C’est médicalement fondamentalement FAUX. (Notons que sciensano, depuis quelques jours, propose des données différentiées dans les entrées hospitalières « pour » covid (=total des entrants pour covid) et « avec » covid (entrant pour une autre raison) qui est une fraction de la première donnée : les « avec » représentent sur les 7 derniers jours environ 70 % des « pour », ce qui est impressionnant.)
2.1. En effet, nous faisons face à une problématique qui semble hors contrôle: la création massive de covid par l'hôpital lui-même, outre -phénomène distinct- le versement de faux covid entrés et soignés pour d’autres raisons à l’hôpital.
Ce groupe de 4 graphiques compare la différence entre entrées et sorties de l’hospitalisation et la différence du nombre d’hospitalisés d’un jour sur l’autre.
Quatre graphiques dans ce groupe :
1. En effet de loupe sur les derniers mois, la différence entre entrées/sorties et la variation de l’occupation hospitalière d’un jour sur l’autre. Les traits pleins donnent un courbe de la moyenne journalière sur 7 jours glissés. Lorsque la courbe verte est supérieure à la courbe rouge, cela veut dire que l’hôpital crée des patients covid. L’écart entre les deux courbes be cessent d’augmenter.
2. La même courbe, mais depuis le début de la crise. Comme on peut le constater sur l’ensemble de la crise sanitaro-politique depuis 2020, la situation actuelle est inédite et hors contrôle.
3. Courbe centrée sur les variations de ‘création’ (ou l’inverse) de covid par l’hôpital sur 7 jours glissés (et non pas journalier). Le pointillé montre l’importance de cette création de covid par rapport à l’importance de l’hospitalisation (variation de et sur 7 jours glissés en regard du niveau journalier d’hospitalisation).
4. Ce graphique reprend la courbe du graphique précédent (‘création’ de covid par l’hôpital sur 7 jours glissés) et la compare avec le nombre de nouveaux hospitalisés « avec » le covid (c’est-à-dire entrés à l’hôpital pour une autre cause) également sur 7 jours glissés. En pointillé, exprimé en %, la proportion d’entrée « avec » covid par rapport au total des entrées (« pour » covid).
Constat : La comparaison des bilans entrées-sorties avec la différence du nombre de patients d’un jour sur l’autre est très fortement perturbée. En effet, le bilan des entrées-sorties de l’hôpital (moyenne journalière sur 7 jours glissés) est clairement négatif et montre que nous devrions être en décroissance net du nombre d’hospitalisés. Or il n’en n’est rien, le nombre d’hospitalisés augmente ! Cela vient du fait que l’hôpital crée des patients covid comme jamais elle ne l’avait fait depuis le début de la crise en mars 2020. Les records sont largement battus. Durant les 7 derniers jours, l’hôpital a créé près de 1500 hospitalisés. Le paradoxe est que si cette donnée se rapproche de la donnée proposée par sciensano où environ 1800 nouvelles entrées hospitalières sont des entrées « avec » le covid, c’est-à-dire des personnes entrées à l’hôpital pour une autre raison que covid … en réalité la différence de 1500 hospitalisés n’est pas comprise dans le total des entrées alors que le 1800 le sont. (Si on cumule les deux, on arrive à ~ 100 % de l’hospitalisation : absurde n’est-il pas ?)
En effet, si la durée moyenne de l’hospitalisation covid est de 13 jours (je pense que cela a diminué), nous pouvons affirmer que plus de la moitié des hospitalisés covid sont créés par l’hôpital en plus d’une autre moitié qui sont « avec » covid (donc autres causes). La magie d’un test peu fiable fait le reste. Donc, quand on parle d’hospitalisés covid, de quoi parle-t-on réellement aujourd’hui ??? Il devrait être progressivement de même pour l’USI.
En tout cas, cette création de covid-hospitalier jamais vue tombe à pic pour soutenir un discours politico-experto-médiatique de la peur. Ils vont trop loin, cela ne va pas.
- Nous savons que la première raison de cette création massive d’hospitalisés-covid par l’hôpital est causée par la magie de tests peu fiables qui transforment l’hospitalisés pour des causes qui n’ont rien à voir avec le covid en hospitalisés covid. Il faut, en urgence, changer le paradigme hospitalier à ce niveau, car les soins réels et nécessaires en pâtissent, sont parasités et, le cas échéant, ralentis par une fausse pathologie, outre des statistiques aberrantes mais si pratiques pour l’entente mediatico-experto-politique (l’ « entre-soi », l’ « élite »).
- Concomitamment, nous sommes probablement également face à une augmentation des infections nosocomiales, que nous savons être présentes à l’hôpital s’agissant du covid ? (Une étude au début de la crise montrait une proportion de 12,5 % d’infections nosocomiales parmi les malades-covid. Or, avec l’absence d’efficacité du vaccin dans la transmission du virus, au contraire, on peut craindre d’être revenu au point de départ, et complémentairement suspecter des comportements inadéquats de détenteurs du CST, personnel de soin compris.)
- Doit-on également conclure à des erreurs systématiques dans le reporting de l’occupation hospitalière, involontaires ou volontaires ? Le cumul étonnant entre les entrées ‘avec’ + la ‘création’ doit nous rendre attentif.
Après avoir foiré une modélisation d’occupation hospitalière alarmiste en tout début d’année (cf Graphiques 58), on doit subir ceci : Pourquoi, comment ? On aimerait bien le savoir, l’hôpital et sciensano doivent s’expliquer.
2.2. Comparaison des variables hospitalisations en 2020, 2021 et 2022. Les courbes liés aux indicateurs hospitaliers confirment le graphique précédent. Il n’y a pas grand-chose à en dire de plus. Le point d'interrogation renvoie au graphique précédent.
2.3. Des bulletins Vaccinés-nonVaccinés, je vous propose uniquement les données Hospitalisations et USI des « 65 ans et plus », seul groupe d’âge réellement intéressé par cette virose, car on sait que s’il y a un prix sanitaire à payer, c’est eux.
Et compte tenu de manipulations en catimini portant sur les tests, outre la situation actuelle absurde, je ne présente plus la partie « cas ».
Actuellement, 87 % de cette population ont reçu la troisième dose (booster).
La courbe des vaccinés-hospitalisés des 65 ans et plus est en augmentation et atteint 85 % de l’hospitalisation covid* pour cette tranche d’âge (on arrive à l'équivalence du taux de vaccination dans cette population). Cette proportion se trouve surtout -également en augmentation- chez celles et ceux qui ont reçu un booster. Ils représentent 74 % des hospitalisés-vaccinés. L’effet de la résistance omicron aux vaccins-thérapies géniques, en ce compris la 3e dose (booster), se fait de plus en plus sentir.
À l’USI, dans un contexte de diminution du nombre de patients dans ces unités, la situation montre des tendances similaires. 78 % de vaccinés parmi les patients à l’USI. Et ceux qui ont reçu le booster, représentent 75 % des USI-vaccinés. Les patients delta font petit à petit place aux patients omicron.
* Pour des explications complémentaires liées aux graphiques de sciensano, je vous reporte aux « Graphiques n°59 ».
2.3ter. Sciensano propose depuis son dernier bulletin hebdomadaire, de ce jour, des données différentiées selon le statut vaccinal des décès à l’hôpital pour/avec(?) covid. Il est trop tôt pour proposer un graphique évolutif, seulement les pourcentages. On constate, pour la semaine du 17 au 30 janvier, que chez les 65 ans et plus, 71 % des décédés à l’hôpital estampillés covid sont vaccinés (75% chez les 85 ans et plus).
2.4. Grippe toutes causes et hospitalisations. Les données montrent à présent une situation où la grippe semble en phase « épidémique » mais sans répercussion sur la mortalité (ce qui est un argument de poids pour affirmer qu’il n’y a pas d’épidémie), et sous omicron (qui représente 74 % des grippes déclarées, soit une proportion diminuée par rapport à la semaine passée, mais une quantité absolue en augmentation, surtout pour les autres types de grippe). Omicron s’est clairement positionné comme un agent de grippe commune, moins grave que la grippe influenza au vu de la mortalité générale très stable et basse pour la saison.
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Nous devons bien comprendre que la mortalité et ses variations sont le critère principal permettant de juger de la santé d’une population et/ou de l’existence d’une épidémie. Bien comprendre le pourquoi et le comment, l’importance et la temporalité de ses variations, est la pierre d’angle de la Santé publique.
Cette dernière semaine d’enregistrement, la semaine 4, la forte poussée de syndrome grippal progresse, sans répercussion sur la mortalité générale. Mais cette poussée semble surtout le fait d’omicron (75%) qui se révèle un agent de grippe commune moins dangereuse que la grippe-influenza. Et de fait, la mortalité reste très stable et actuellement en sous-mortalité pour la saison.
3.1. Mortalité générale : par rapport à l’attendu, nous nous trouvons en sous-mortalité. C'est dire qu'il n'y a actuellement aucun problème sanitaire.
3.2. Mortalité attribuée au covid, comparaison entre années 2020 à 2022. D’une part, cette mortalité attribuée n’a pas beaucoup de sens compte tenu notamment des constats de la section 2. Et d’autre part, sa signification est assez absurde. Nous avons creusé cette question lors des Graphiques n°54. Je vous y reporte.
3.3. Cette série de graphiques permet de comparer l’écart immense entre la mortalité générale (toutes causes) et la mortalité attribuée au covid, très basse (les échelles sont identiques). Comme on peut le constater, il y a un accroissement de la mortalité générale saisonnière (avec la saison froide qui vient, la mortalité générale augmente ‘naturellement’). Actuellement, il n'y a rien de particulier à monter.
3.4. Ce sont probablement les graphiques les plus importants de toute la série. Comme on peut le voir, les 6 séries sont parfaitement stables, malgré omicron. Encore un indice probant d’un virus peu pathogène.
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La réalité des chiffres montre … pas grand-chose. Je peux maintenir la conclusion des « Graphiques » précédents en l’état. La situation est en réalité assez banale. Le variant omicron se révèle être un virus pathogène lui aussi assez banal, comme une grippe commune, moins dangereuse que la grippe influenza.
Ce qui l’est beaucoup moins :
1. c'est la ‘création’ invraisemblable de covid par les hôpitaux, outre l'estampillage covid de personnes entrées et soignées pour autre chose que pour le covid (~70% des hospitalisés-covid). Ils doivent s'expliquer et changer de paradigme de calcul de leurs données-covid.
2. c’est l’état dégradé de nos hôpitaux qui vont de mal en pis par l’entière faute de nos gouvernants qui détruisent littéralement le bel outil que nous avions, nous en avons donné un bel exemple, un de plus, dans l'introduction de ces Graphiques ;
3. c’est la vaccination de nos enfants, inutile, dangereuse et grevant l’avenir d’un certain nombre d’entre eux;
4. c’est aussi les espoirs détruits pas la réalité pour celles et ceux qui se sont soumis à ces mauvais et dangereux vaccins-thérapies géniques monoclonaux, incapable d’enrayer la progression virale, au contraire.
Restons cependant positif, la mortalité générale (toutes causes) est redevenue banale et le reste.
La conclusion est dès lors toujours simple, c'est un constat de ‘bonne santé’.
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Source : https://graphiques-belgique.over-blog.com/2022/02/covid-belgique-graphiques-61-deuxieme-annee-4-fevrier-2022-semaine-5.html
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