Chère lectrice, cher lecteur, La course contre la montre pour l’accès à l’information libre est lancée.Depuis la crise du coronavirus, la vague de « modération » des contenus Facebook, Twitter et YouTube n’arrête pas de grandir. Alors que les réseaux sociaux constituaient il y a encore peu de temps des plateformes d’expression libre, voilà qu’eux aussi sont condamnés au silence sur les sujets sensibles, non approuvés par les consensus d’experts des organisations de la santé. Puisqu’on nous prive d’images, regardons les faits (et ils sont parlants !) 14 mois pour museler “en douceur" la libre expressionLe 27 juillet 2020 : Facebook, Twitter et YouTube censurent une vidéo vantant les bienfaits de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 par un groupe de médecins, relayée par de nombreuses personnalités américaines, dont le président Trump3. Le 3 décembre 2020 : Facebook renforce sa politique de censure envers les “fausses” informations sur le Covid-19 et les vaccins4. Le 26 août 2021 : YouTube annonce retirer plus d’un million de vidéos de « désinformation » sur le Covid-19 et les vaccins5. Le 29 septembre 2021 : YouTube annonce vouloir retirer toutes les vidéos de « désinformation » sur les vaccins en général6. Le 29 septembre 2021 encore : YouTube déclare bannir ou supprimer les comptes de plusieurs activistes anti-vaccin de sa plateforme, dont ceux de Joseph Mercola, Robert Kennedy Jr, Erin Elizabeth ou encore Sherri Tenpenny, d’importantes figures de la médecine alternative aux Etats-Unis7. Un véritable tremblement de terre, dont nous n’allons pas tarder à ressentir l’onde de choc en Europe. De l’information par des machines… pour des machinesYouTube, c’est plusieurs milliards de vidéos, de consommateurs, de contenus en tout genre mais c’est surtout une masse d’algorithmes monumentale qui gère toutes ces informations en arrière-plan … et remplace le bon sens humain ! Mettez dans la machine le « discours conventionnel » admis en matière de santé comme critère de sélection et vous vous retrouverez avec un discours formaté sans la moindre nuance grâce à la bêtise de ce procédé. « Les contenus qui prétendent faussement que les vaccins approuvés sont dangereux et provoquent des effets chroniques sur la santé, qui affirment que les vaccins ne réduisent pas la transmission des maladies ou le fait de contracter des maladies ou qui contiennent des informations erronées sur les substances contenues dans les vaccins seront supprimées.8 » Voilà ce qu'annonçait la plateforme concernant sa dernière mesure répressive. De telles vidéos seront supprimées… Très bien, mais selon quels critères de sélection ? « Pour le Covid, nous nous basons sur le consensus des experts des organisations de la santé (…). Mais dans la plupart des autres cas, la désinformation est plus difficile à évaluer » affirme Neil Mohan, le directeur produits de YouTube9. Lorsque l’on sait que même les émissions voire les chaînes de journaux nationaux (donc scientifiquement approuvés) peuvent se retrouver prises dans les filets des algorithmes10, ça fait peur ! L’année dernière, c’est la chaîne de la Télévision Suisse romande (RTS) qui en a fait les frais avec une vidéo portant sur la situation du Covid-19 en Chine. Vidéo qui a été supprimée… sans préavis11. Aujourd’hui ce sont deux chaînes allemandes RT Deutsch et Der Fehlende Part qui sont dans le viseur. Elles ont tout bonnement disparu aux yeux de leurs 600 000 abonnés, semant au passage des troubles dans les relations germano-russes.12 On parle bien, ici, de chaînes nationales de média de service public... « Un acte d'agression d’information sans précédent de la part de YouTube »13Telle est la conclusion du ministère des affaires étrangères russes. Comment ne pas lui donner raison face à ces exemples parmi tant d’autres des mesures oppressives de muselage entreprises par YouTube depuis plusieurs mois ? Mais elles ont tout pour nous inquiéter… N’est-ce donc pas à nous de faire le tri entre ce que nous voulons voir et croire ou non ? Prenez soin de vous, Thibaut Masco de Santé Non Censurée |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire