dimanche 10 mai 2020

Déclaration du Centre patronal vaudois dans le cadre de la crise du coronavirus

A boire et à manger...

"Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses: beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d’agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation… Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentissement de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d’innombrables habitants qui n’ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l’envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d’échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l’activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. Les nécessités de la vie sociale et de la vie politique L’immobilisation de nombreuses activités n’a pas seulement un gigantesque coût financier. L’isolement, même partiel, imposé à une partie de la population risque aussi d’entraîner des conséquences sociales, humaines et psychologiques dont l’ampleur ira croissante et finira par concurrencer les méfaits du virus. En ce sens, il faut savoir gré au Conseil fédéral de n’avoir pas cédé à la tentation d’un confinement systématique. Mais le semi-confinement actuel et l’exhortation à rester chez soi devront aussi prendre fin rapidement, pour des raisons qui ne sont pas seulement économiques."

https://www.centrepatronal.ch/documents/documents-utiles/cp-2020-04-15-fr.pdf?fbclid=IwAR0uMrTkSeGTgPEH_KfGJti3RpsrsgBmGVaDr6paev81mku_UQ5SfLc5GpA

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