Quand on regarde l’histoire de notre vieux continent, c’est celle d’une terre meurtrie par les guerres. Il n’y a pas de petite guerre en Europe et celle-ci ne fait pas exception.
Ce qui est frappant lorsque l’on regarde l’histoire et les enchaînements qui ont mené à la boucherie de 14/18, c’est que finalement personne ne voulait véritablement la guerre. Mais la guerre eut lieu.
Aujourd’hui, aucun peuple d’Europe ne veut la guerre, et si l’on met de côté le vacarme de la propagande, rares sont les citoyens européens qui vont déclarer spontanément qu’ils ont très envie d’aller mourir pour l’Ukraine, de Kiev… à Tchernobyl.
En réalité personne ne veut la guerre parmi les peuples ce qui est très différent chez les dirigeants qui, eux, font tout objectivement pour alimenter l’escalade.
C’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui. L’escalade.
L’histoire jugera.
L’Allemagne vient de franchir non pas le Rubicon, mais le Dniepr ! Pour rester dans la métaphore fluviale, espérons que cela ne se transforme pas pour nous en nouvelle Bérézina. Vous saviez que la Bérézina se trouve dans la Biélorussie actuelle.
Et c’est désormais un charOthon pour l’Ukraine et on recueille les dons de Tanks pour Kiev qui est à bout de matériels roulants.
Mais des chars sans un soutien aérien, ce n’est pas très durable… je ne parle pas du développement durable, non, nous sommes très loin de la guerre écologique et basse émission de CO². Vous penserez à bien faire votre petit pipi sous la douche pour sauver la planète n’est-ce pas. Nous conclurons d’ailleurs cet édito par une information écologique de première importance, la solution au réchauffement climatique étant d’une simplicité enfantine.
Je ne vais pas me lancer dans un traité de doctrine militaire sur l’emploi des forces, mais en gros les tanks c’est super, mais la « cavalerie » blindée doit être utilisée en complément de l’artillerie et… de l’aviation. Sinon, les régiments de chars risquent fort de se faire démonter par l’adversaire.
En attendant les livraisons d’armes modernes à l’Ukraine, des chars qu’il faudra bien servir nécessitant quelques semaines de formation, sans oublier le fait qu’il faudra les maintenir en état de marche pour ceux qui ne seront pas dézingués au combat. Bref, tout cela s’annonce compliqué, et quand je vois la panoplie de chars promis à l’Ukraine, je me demande à quoi cela rime.
Ce n’est pas une armée blindée qui est constituée c’est le salon de l’armement de Frankfort !
On est déjà à trois modèles de chars différents ! Il en manque encore. Nous avons le constructeur américain, l’allemand bien évidemment qui représente le gros du parc, et le fabricant anglais. On devrait finir par envoyer également nos chars Leclerc. Nous pourrons enfin tester en grandeur nature, lequel des tanks sera le meilleur. Côté vente d’armes, il n’y a pas mieux que le feu pour éprouver l’efficacité d’une arme.
Du coup, la Russie dit les choses de plus en plus clairement, ici la phrase qui concerne notre pays, mais les Russes vivent la situation comme une guerre contre les pays de l’OTAN.
Nous sommes donc en pleine escalade.
Dire cela n’est pas dire que Poutine est gentil et nous les méchants ou inversement.
J’observe factuellement que nous sommes en pleine escalade. D’ailleurs même les pro-guerre le disent haut et fort.
Et les escalades peuvent mal finir.
Ce qui nous amène à la guerre nucléaire.
Un moyen idéal de faire baisser durablement la température sur terre.
Un bon hiver nucléaire mettra fin définitivement au réchauffement climatique.
Quand on augmente les enchères, il faut être sûr de pouvoir suivre.
Au fait, l’or monte. Monte et monte jour après jour.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT