Table
des matières
Page
Les
pharmaciens se fâchent! 1
Bouillon
va le boire…! 2
Yves
COPPIETERS se mouille le masque! 3
Oh
là, la Ola! 4
L'étoile
montante 4
Les
Coréens sont à nouveau heureux! 4
L'OMS
monte aussi aux créneaux… ! 4
Les
pharmaciens se fâchent!
La
grande distribution se lance dans la vente de masques chirurgicaux à
prix coûtant : 63 centimes l'unité. Vendus par boîtes de cinquante
actuellement. Bientôt disponibles en boîtes de cinq.
La
grande distribution, par l'intermédiaire de leurs porte-paroles
(paroles bien légères… cela ne doit donc pas être considéré
comme un métier pénible "porte-paroles"… d'autant que
nous ne les voyons pas souvent au travail…évidemment, ils
pourraient toujours arguer qu'en ces instants de présence, ils
portent tout le poids de "la structure" qu'ils
représentent… très, très pénible finalement… ) nous dit sa
satisfaction de participer ainsi à la protection de la population
(je suis une vraie girouette aujourd'hui… si la porte-paroles nous
dit qu'elle est satisfaite et avec le sourire en prime… léger,
léger le boulot ! … ).
Une
cliente interrogée trouve cela vraiment très cher. "On nous en
a promis des gratuits! Mais nous ne les avons toujours pas vus!".
Moue exprimant une sorte d'ironie et d'acceptation du "comique"
de la situation (il faudra un jour que je vous raconte l'histoire des
pneus et des chambres à air en Roumanie, mais ce serait trop long
pour ces Potins instantanés...).
Le
responsable de l'association des pharmaciens, Monsieur CHASSEPIERRE,
ne voit pas les choses de la même façon, ne l'entend pas de cette
oreille. Il a un caillou dans la chaussure. Cela se voit rien qu'à
sa tête. On dirait qu'il va le cracher ce caillou. Interdiction
formelle de cracher depuis le début du confinement, il le sait. Vu
sa position, il respecte. Il ferait d'ailleurs mieux d'enlever sa
chaussure, c'est plus facile pour éjecter le caillou. Le faire
remonter tout le long du corps pour le recracher par la bouche, je
suppose que vous imaginez bien la difficulté. Mais passons. Cela
n'est qu'un détail. L'important c'est ce que le caillou a à nous
dire. Grâce au COVID-19, ce ne sont plus les muets qui parlent, mais
les cailloux. Il y a progrès, c'est certain.
Oui,
je sais, je dévie… je m'étents… je m'étang et je me mare…et
je ne suis pas à mer !
Donc,
Monsieur CHASSEPIERRE trouve cela proprement scandaleux (c'est
marrant tout de même cette association de "propreté" et
de "scandale"… j'ai personnellement plutôt l'idée qu'un
scandale c'est tout sauf propre…). Bon, j'arrête les déviations,
les contournements, les parenthèses: promesse d'ivrogne !
"Les
masques manquent au personnel médical, au personnel de soin, aux
pharmaciens aussi alors qu'on nous en a promis depuis longtemps. Il
avait été dit que les masques seraient distribués en priorité aux
personnes les plus faibles, les plus confrontées au virus ! "
nous dit-il.
C'est
qu'il n'a pas tout à fait tort le bonhomme, sauf que le
déconfinement a commencé et que tout le monde est sensé porter le
masque lorsqu'il prend les transports en commun, lorsqu'il va
conduire ses enfants à l'école.
Alors,
comment faire face avec ces promesses jamais respectées?
Tout
cela ne m'empêche pas de me demander quelle mouche a piqué
l'association des pharmaciens pour s'en prendre ainsi à la grande
distribution qui joue son rôle. En tout cas, si une des
porte-paroles ne ment pas: "Le gouvernement nous a clairement
dit de faire en sorte que la population puisse disposer de masques
chirurgicaux!" (les masques basiques…).
Sans
doute, ou je n'ai pas bien compris, que les pharmaciens râlent de
n'être pas en mesure de vendre bien cher les masques "griffés"
par les firmes pharmaceutiques dont ils ne disposent que sur
catalogue (ironique!). Il est vrai (ironique encore) que ceux-ci sont
de meilleure qualité, certifiés conformes (normal, ce sont les
firmes pharmaceutiques qui ont rédigés les textes de conformité
pour les députés européens…). Et le prix, tout le monde sait
cela, est en rapport direct avec la qualité.
Peut-être
que ces chers pharmaciens risquent aussi de perdre leur clientèle.
C'est tellement difficile de modifier les habitudes d'autrui. Je sais
de quoi je parle: allez un peu rattraper un client quand il est parti
chez un confrère qui lui demande la moitié de ce que vous exigiez
comme honoraires !
Faisons
confiance à la générosité légendaire de notre peuple belge, déjà
César l'avait reconnu. Bientôt des clients offriront des masques à
leur pharmacien. Nous aurons droit à un petit spot émouvant sur le
sujet tout prochainement au JT de la RTBF, je gage!
Bouillon
va le boire…!
Bouillon
a été déclarée la commune la plus touchée de Belgique par le
COVID.
Bon,
je n'ai pas retenu les chiffres. Il me semble que c'était du genre
17 décès par mille habitants. La championne de Belgique qui a été
déclarée championne du monde par Donald. Cela devrait se fêter sur
la grand place de Bruxelles un tel titre. Bouillon bat NY. Ce serait
bien un titre pour La Meuse ou La dernière Heure. Et bien non,
Bouillon fait la gueule. La soupe ne passe pas, elle est amère !
Le
bourgmestre et le représentant des commerçants montent au créneau.
A Bouillon, c'est facile, le château de Godefroid en est truffé.
Le
bourgmestre considère que c'est une ineptie, que cela n'a aucun sens
sans dépistage. Sans doute qu'en dehors de Bouillon, les chiffres
fournis ont un sens sans dépistage (dans mon écrit, c'est ironique…
dans la bouche du bourgmestre, c'était l'évidence...). C'est mettre
un peu à rien les commentaires de ce bon Yves COPPIETERS, expert
épidémiologique à l’université de Bruxelles, si vous ne le
saviez pas (je me trompe peut-être, à force de l'avoir entendu
quarante fois, je ne sais plus très bien...) . Il n'a pas manqué de
marteler au cours de ses nombreuses interventions sur le plateau du
JT que les décès en maison de repos (le cas de presque tous les
décès à Bouillon qui doit aussi être la commune de Belgique la
mieux pourvue en maison d'accueil pour les vieilles personnes à ce
qui est dit dans le spot de la TV…) ne sont pas authentifiés
"COVID-19. Il serait vraiment temps de parler de la surmortalité
dans les maisons de repos (j'en connais deux qui sont en
sous-mortalité: pas un seul décès depuis le début du
confinement!).
Cette
affirmation que la ville de Bouillon serait la plus touchée, serait
donc sotte, nous dit le bourgmestre .
Pas
plus que toutes les autres affirmations concernant les chiffres qui
nous sont donnés chaque jour, plusieurs fois, avec force
commentaires. Si vous avez lu les premiers Potins du Confinement,
vous avez peut-être compris combien les chiffres sont trompeurs.
Regarder les choses de trop loin ne rime à rien sinon à permettre
des comparaisons avec d'autres causes de mortalité (COVID, centième
cause de mortalité pour l'année 2020, à la grosse louche...). Les
regarder de plus près c'est encore relativiser, cela devrait nous
permettre de nous poser des questions. Des questions sur ce qui nous
est dit, des questions sur ce que nous ressentons à l'écoute de ces
chiffres; des questions sur ce que nous aurions pu faire, pourrions
faire, pourrons faire.
En
tout cas, le représentant des commerçants craint beaucoup que sa
ville soit désertée par les acheteurs, que les uns se rendent à
Libramont, d'autres à Bertrix ou Florenville et où sais-je encore.
"Cela
nuit à l'image de Bouillon!"
La
reporter vient au secours de ce pauvre homme désespéré: "Nous
y reviendrons en vacances, n'est-ce pas!".
En
hiver, pour sûr. Histoire de le boire, ce bouillon!
Yves
COPPIETERS se mouille le masque!
Si
je voulais me montrer un peu mesquin, un peu plus qu'à l'habitude
diront certains, je ferais remarquer que les JT ne sont pas un
exemple de respect des règles de distanciation sociale sauf à ce
que mon œil d'architecte ait perdu son sens du mètre cinquante (il
faut dire que les caméras utilisées en studio déforme terriblement
l'espace et le font paraître nettement plus grand qu'il n'est…
mais passons sur cette mesquinerie...). Et pas de masque ! Ils
auraient l'air de quoi ! Ben, ils auraient le même air idiot que
tout le monde pardi bien que cette phrase soit un peu paradoxale
(j'aime les paradoxes...) puisque justement nous ne savons plus rien
de l'air que les autres ont vu qu'il est caché par leur masque.
C'est peut-être tant mieux par les temps qui courent après le
COVID, car lorsque je croise des gens en rue, eux à pieds, moi à
vélo, une bonne partie des airs me paraît plutôt moins agréable
que par le passé: il y aurait comme de la méfiance chez beaucoup !
D'Yves
COPPIETERS, je ne puis pas en dire autant. Ce garçon est tout ce
qu'il y a de plus charmant. Déjà qu'il accepte la même ritournelle
de présentation depuis deux ou trois semaines, tous les jours,
parfois tant le soir qu'à midi. Sans doute que c'est pour tenir
compte de la partie des auditeurs qui est atteinte de la maladie
d'Alzheimer. C'est qu'il ne faudrait tout de même pas les oublier,
ceux-là. A force, le COVID pourrait nous faire croire qu'il règne
en maître absolu sur le domaine de la santé déficiente.
Donc,
Yves ne se départit pratiquement jamais de son sourire, sinon
lorsqu'il répond le plus sérieusement du monde aux questions qui
lui sont posées. Ses réponses sont généralement pondérées. Mais
jusqu'à hier soir, je trouvais tout de même qu'il se cantonnait un
peu dans un regard centré sur la Belgique et sur l'absolue nécessité
d'appliquer les règles de confinement "à la Belge".
Jusqu'à
hier soir, le 4 avril. Car hier soir, il est un peu sorti de ce
portrait dans lequel je l'avais enfermé. Je dis "un peu",
mais je devrais plutôt dire "énormément". Yves a
fameusement trempé le masque qu'il n'a pas. Il a pris de la hauteur,
du recul. Il nous a invité à regarder plus large.
Lors
du débat animé par Sacha DAOUT dont je n'ai vu que les deux
dernières minutes, il lui était demandé pour la xième fois de
donner un avis positif sur les mesures de confinement. Et voilà
qu'il sort que nous avons affaire à une belle cacophonie au niveau
de la gestion internationale. Qu'il aurait été intéressant, ne
connaissant rien de ce coronavirus, de faire des expériences, zone
par zone, pays par pays. Là, le confinement; ici, les tests;
ailleurs, rien du tout; ailleurs encore les masques, rien que les
masques. J'aurais bien ajouté les vitamines C, le jus de citron, les
bains de soleil, la ciproquine, ou encore l'Artemisia Anua en
décoction ou en tisane; mais je ne suis pas sérieux, moi! Yves
n'aurait pu se permettre ce genre de sortie. Il en faisait déjà
beaucoup. Ainsi nous aurions pu voir ce qui se serait passé et
définir des pistes pour la gestion des crises à venir. C'était une
toute petite phrase dont j'ai tiré qu'elle voulait dire tout cela.
Sans doute pourrez-vous aller voir l'émission en différé, vous qui
êtes au fait de toutes ces technologies modernes. Vous pourrez alors
me transmettre les mots exacts d'Yves. Je pourrai voir dans quelle
mesure ce que j'en ai tiré relève de mes fantasmes ou de la
réalité.
Ce
qui s'en suivit m'a à la fois éberlué et fait rire de surprise
tellement cela m'a semblé énorme. Visiblement Sacha DAOUT n'en
attendait pas autant. Je veux dire qu'il ne s'attendait pas à une
telle sortie des "rails du confinement". Très rapidement,
il a clos le débat en rappelant que, bien entendu, il fallait
respecter le confinement et toutes les mesures bien connues de tous.
Yves
ne devait pas s'arrêter en si bon chemin. "Bon chemin" vu
de mon point de vue. Je n'ai pas formulé ce souhait. C'est juste
qu'il a fait aussi fort, si pas plus fort le 5 avril à midi.
Notre
Véronique BARBIER nationale, après la ritournelle de présentation
et les statistiques du jour en vint à la question cruciale du jour:
une nouvelle tentative pour enfoncer le clou du " confinement,
la solution absolue ". "Que pensez-vous de cette étude
universitaire qui dit que si nous n'avions pas confiné il y aurait
eu entre cent et deux cent mille morts?". "Il faut se
méfier des effets d'annonce. J'aimerais voir sur quoi cette étude
se base pour tirer de telles conclusions. Il est étrange qu'en
France, une étude similaire donne un chiffre de cinq cents à six
cent mille morts. Une simple règle de trois nous donne a peu de
chose près la même mortalité pour la Belgique et pour la France.
Par ailleurs, il est tout de même intéressant de regarder ce qui se
passe chez nos voisins du Nord qui n'ont pas trop confiné, qui sont
dix-sept millions, ont une densité de population plus forte que la
nôtre et qui s'en sortent plutôt mieux. Il faut se méfier des
chiffres." J'aurais aimé ajouter: "A qui profite ce genre
d'affirmation, qui soutient-elle ? "
Là
aussi, une part du discours échappe à ma mémoire et je crois me
souvenir qu'il est allé encore plus loin dans la remise en question
de cette idée que le confinement était l'arme absolue. D'ailleurs,
la Belgique est, sur base des chiffres fournis, le plus mauvais des
élèves de la classe COVID après NY… je vous le rappelle… et la
Grande-Bretagne, qui avait pris un peu la "course aux décès"
à la légère et semble vouloir rattraper le temps perdu n'est
encore sur le point de nous enlever notre titre de championne du
monde (et que l'on ne vienne pas me dire que nous gonflons les
chiffres… hein!… nous avons notre fierté nationale à défendre,
notre éthique!...). "Rien ne sert de courir, il faut partir à
point!".
Mais,
de nos jours, qui étudie encore les fables de La Fontaine ? Qui les
pratique ?
En
tout cas, merci à Yves qui a courageusement mouillé son masque et
son maillot. Nous verrons si cela lui coûtera son siège de
consultant sur le plateau. A moins qu'il nous soit prochainement dit
qu'il s'est retiré pour raisons personnelles.
Oh
là, la Ola!
Les
amateurs de foot dépriment, c'est sûr. Pas de fins de championnats.
Pas de finales de coupes. Pas de championnat d'Europe. Interdiction
de stade. Fin du défoulement quasi perpétuel jusqu'à ce nouvel
ordre qui paraît bien lointain.
Alors,
comme l'imagination des supporters n'a d'autre limite que la quantité
de bière ingurgitée dans les stades ou devant les écrans, les
voilà qui imaginent lancer un Ola virtuelle. Un formidable défi qui
devrait les sortir de la morosité dans laquelle ils s'enfoncent
doucement. Enfin, je n'en sais rien si c'est doucement ou
brutalement; C'est du langage de média, du langage entendu. Cela ne
veut rien dire et en même temps, que dire d'autre?
D'ailleurs,
quelle importance puisqu'il est dit que cela va leur rendre la joie
perdue.
Voyant
ces deux bambins sautant sur le divan devant les parents qui les
filment avec leur "smartphone", bambins simulant une ola,
il me vient: "Mais pourquoi faire cela virtuellement, nous
pourrions très bien faire cela dans la rue quand nous croisons
d'autres personnes qui sortent comme nous pour faire leurs courses ou
leur petit tour de santé !" Ce serait sympa au moins. Nous
imaginerions tout de suite le grand sourire dissimulé derrière le
masque. Et directement, dans la foulée (j'emploie volontairement un
terme très foorbalistique… vous l'aviez sûrement remarqué...),
il me vient: "Oui mais, Philippe, la ola, comme cela, dans la
rue, quand tu croises quelqu'un, cela ne te rappelle rien?"…
Oui, bon, ce n'était qu'avec une main, mais tout de même, ou
plutôt, ce serait pire encore!
L'étoile
montante
Chaque
jour, il me semble que la stigmatisation des "infestés" se
fait plus présente. Grâce aux tests, ces gens qui nous pourrissent
la vie vont pouvoir être écartés. Nous pourrons enfin revivre. Que
de nouveaux décès évités. Que "l'étoile jaune" qui
leur sera appliquée ne soit visible que sur les écrans ne change
pas grand-chose. J'ai même l'impression que c'est pire. Et de ce que
j'entends, une belle majorité se détache qui trouve cela "normal",
"bien".
Enfin,
pas cette dame que j'ai croisée hier soir au hasard du dépôt
clandestin d'un courrier dans une boîte aux lettres qui s'est
transformé en remise en main propre sans les précautions d'usage…
vous voyez le topo ! . Plus de quatre-vingt ans. Dynamique. Distance
asociale de 75 cm. Pas de masque. D'un sans gêne total quoi.
Quelques mots suffisent pour que nous constations que nous sommes
plutôt dans la même mouvance, dans les mêmes réflexions. "Hitler
et le Duce sont de retour!" me dit-elle. "Je le crie
partout! Les gens ne veulent pas comprendre. Ils n'ont pas connu. Moi
bien. C'était pareil. Juste le décor a changé!".
Je
vous garde la suite de ses propos au chaud. Pour un autre Potin
peut-être.
Les
Coréens sont à nouveau heureux!
Si,
si, je vous le dis. Enfin, non, c'est cette Coréenne qui nous le
dit.
"Je
peux de nouveau acheter des petites choses pour me faire plaisir!"
Si
c'est pas beau ça! A force de consommer, nous avions perdu de vue le
bonheur que cela représente.
Merci
COVID (bon, je deviens un peu familier avec cette "bestiole",
il va falloir que je me surveille. Ma bonne éducation a tendance à
se déliter pour le moment… et se dé-liter, pour le moment, c'est
sûrement passible d'une très lourde amende, d'une peine de prison
peut-être ! ).
L'OMS
monte aussi aux créneaux… !
L'OMS,
c'est sûr, serait assez favorable aux "bouillons de culture"
qui permettront de mettre au point le ou les vaccins qui devraient
mettre définitivement hors d'état de nuire le COVID-19 qui sera
déjà rentré dans sa "coquille" quand les premiers
vaccins seront enfin disponibles pour la vague suivante pour laquelle
ils ne seront efficaces qu'en laboratoire (c'est que, mon bon
Monsieur, reproduire les conditions de terrain dans un labo, c'est
aussi difficile que d'établir des conditions de labo sur le terrain.
Tout le monde sait cela!).
Le
"enfin" n'est pas de moi car je n'aspire nullement à
l'apparition de ce qui n'est pour moi qu'un mauvais scénario.
Il
est d'étranges coïncidences tout de même que le même jour "on"
nous parle de Bouillon, de "bouillons de culture" et de
"montées aux créneaux" dans une ville célèbre pour son
château fort et dans une forteresse prétendument au service de la
santé de la population mondiale.
Mais
comme d'habitude, je digresse, je digresse.
J'en
viens au fait.
Voilà
que le Président de Tanzanie, le TRUMP de l'Afrique sans doute, une
sorte de pseudo-démocrate (je suis ironique, je ne connais rien de
ce bonhomme et de la situation politique dans le pays...)… donc, ce
lascar annonce que son pays commande à Madagascar une "boisson"
à base de plantes, dont la "tristement célèbre"
Artemisia Anua qui aurait des propriétés préventives et curatives
à l'égard du paludisme. Cette boisson permettrait de soigner les
personnes atteintes du COVID pratiquement pour rien. Il suffit
d'avoir les plantes dans son jardin ou dans les "bois et champs"
alentours.
C'est
là que l'OMS se met en état d'ébullition et que le lait déborde
par dessus les créneaux.
"L'OMS
ne recommande pas la self-médication avec aucune médecine
préventivement ou curativement contre le COVID. Il n'y a pas de
raccourcis pour trouver des remèdes efficaces pour combattre le
coronavirus. Il y a des essais internationaux pour trouver un
traitement effectif." Entendez par là un vaccin.
En
d'autres termes, un remède ne peut certainement pas être simple
(les simples, autrefois, c'étaient les herbes dont se servaient les
"sorcières" pour soigner les gens… faudrait tout de même
pas trop déconner!… aujourd'hui les laboratoires extraient les
essences des simples pour en faire des pilules. C'est tellement plus
efficace que les labos pharmaceutiques ne comprennent pas comment les
shamans peuvent avoir des résultats meilleurs qu'eux… alors, pour
éviter cette concurrence totalement déloyal, il en est quelques uns
qui disparaissent "discrètement"… Attention, Bouillon,
tu fais de l'ombre à NY. Toi aussi tu pourrais disparaître
discrètement!
Il
y aussi, mais c'est un de ces effets collatéraux qui surviennent à
l'insu du plein gré de ces sociétés, cela rapporte autrement
plus!… (… Philippe… tetetet… tu fais de l'idéologie!… Ah
bon! … et pas l'OMS?…Que nenni, cela saute aux yeux qu'elle fait
là preuve d'une ouverture d'esprit hors du commun … soit...)
Je
vous livre ce qu'en dit la BBC et que j'espère n'avoir pas trop mal
traduit.
Pour
sûr cette très sainte organisation veille à la santé des humains,
aux portefeuilles des firmes pharmaceutiques et à ceux de leurs
actionnaires ou "bienfaiteurs". Qui se sent morveux, qu'il
se mouche!
La
version de la BBC:
The
drink was launched as Covid-Organics and was being marketed after
being tested on fewer than 20 people over a period of three weeks,
the Malagasy president's chief of staff Lova Hasinirina Ranoromaro
told the BBC last month.
In response to the launch of Covid-Organics, the
WHO said in a statement sent to the BBC that the global organisation
did not recommend "self-medication with any medicines... as a
prevention or cure for Covid-19".
It reiterated earlier comments by WHO head Tedros
Adhanom Ghebreyesus that there were "no short-cuts" to
finding effective mediation to fight coronarvirus.
International trials were under way to find an
effective treatment, the WHO added.
Al-hazar
faisant bien les choses, je me vois contraint de prolonger ce
chapitre des Potins instantanés.
Voilà
que refermant ce fichier, m'apprêtant à aller rejoindre mon
plumard, je vois qu'apparaît dans le haut de mon écran, à droite,
un petit message me signalant que je viens de recevoir un courriel.
Je n'y prête pas plus attention que nécessaire et en tout cas je ne
lis rien de ce qu'il m'annonce (en général cela donne le titre du
mail et le nom de l'expéditeur).
Je
me rends compulsivement dans ma boîte à courriel pour voir de quoi
il retourne.
Et,
oh surprise, il s'agit d'une personne qui parle du COVID-19.
Preuve
s'il en faut encore que nous sommes traqués en permanence via nos
connexions internautiques malgré la super-protection que m'a
installée Jean-Henry.
Et,
fait encore plus incroyable, c'est que ce message a plutôt l'air de
parler comme je le fais à l'occasion: "Il serait temps
d'accepter les règles de la Nature. Les accepter n'est pas toujours
drôle. Les refuser s'est se promettre des lendemains toujours plus
sombres. Nous voilà rendus dans un de ces 'beaux' épisodes
consécutif à notre adoration pour des dieux illusoires!"
Je
vous mets le fichier en annexe, traduit aimablement et mis en page
par mon ami André; Merci André.
Philippe Tyberghein
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire