En
ce 4 juillet 2025, jour où l’on célèbre le 249ᵉ anniversaire de
l’indépendance Outre-Atlantique, je me prends à jouer les Colombo des
temps modernes. Vous savez, cet inspecteur un peu désordonné, toujours à
poser des questions, à gratter là où ça démange jusqu'à ce que la
vérité jaillisse. Eh bien, moi, je m’interroge. Oui, je me tâte, comme
dirait Peter Falk. Le devoir des citoyens de résister à l’oppression et à
la tyrannie, surtout quand elles viennent du gouvernement, existe-t'il ?
Et, si oui, pourquoi semble-t-il si difficile pour les Français de
faire entendre leur voix face, à un exécutif qui, disons-le, semble
avoir perdu la boussole ? Laissez-moi poser les pièces du puzzle,
expliquer ce que je vois et déduire ce que cela implique pour nous,
citoyens d’une République qui vacille.
Je
m’interroge : une justice qui ferme les yeux pour protéger les
puissants, met-elle en danger l’intérêt supérieur de la nation ?
D’abord, il y a cette affaire qui me chiffonne. Un retraité, Paul Pellizzari, expert général en armement, tire la sonnette d’alarme : les stocks d’armes françaises fondent comme neige au soleil à cause des envois massifs en Ukraine.
Et tout ça sans l’aval du Parlement, à savoir en violation potentielle
des articles 35 (déclaration de guerre) et 53 (traités internationaux)
de la Constitution. Paul Pellizzari agit en bon citoyen : pour protéger
l’intérêt supérieur de la nation. Il porte plainte contre les ministres
responsables, mais la Cour de justice de la République (CJR), au lieu de
valider l'essai, ordonne un renvoi au 22 (comme on dit au rugby) : elle
lui reproche un « manque d’intérêt à agir ». Et le procureur général Remy Heitz, mis en demeure en mai 2024, reste muet comme une carpe. Je m’interroge : qui met vraiment en danger la France ? Paul
Pellizzari, radié depuis pour avoir tiré la sonnette d’alarme, ou une
justice qui semble jouer la montre et fermer les yeux sur des décisions
potentiellement illégales ?
Mais, ce n’est pas tout. Le même jour, la Cour des comptes publie un rapport brûlant. Les finances publiques françaises sont dans le rouge vif.
Cette crise « caniculaire », semble-t-il, est liée au mandat du
président Macron et de ses ministres. Bruno Le Maire, alors ministre de
l’Économie, nous parlait de « mettre l’économie russe à genoux », mais c’est la France qui se retrouve à terre. Un autre citoyen, Laurent Pelé, entre en scène. Il demande que ses impôts soient gelés tant que des comptes sincères ne seront pas présentés.
Débouté par le tribunal d’instance, il fait appel, et il saisit la CJR
contre le ministre Darmanin. Résultat ? Même refrain : « pas d’intérêt à agir ». La procureure générale Laure Baccuau, déjà impliquée dans l’affaire Nestlé Waters en fournissant une explication alambiquée pour qu’Alexis Kohler n’ait pas à se rendre à une commission d’enquête parlementaire,
parait plus soucieuse de protéger les ministres que d’écouter les
citoyens. Il s'agit là d'un nouvel affront à la transparence. Cela
commence à faire beaucoup, non ? Je m’interroge : y a-t-il une
coordination, une sorte de pacte tacite entre l’exécutif et le
judiciaire, pour étouffer les plaintes des citoyens ?. Lire la suite
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