
"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
Rendez-vous aujourd’hui avec un penseur qui veut prendre au sérieux les humeurs et les convulsions sociales… et qui aime provoquer. Michel Maffesoli est sociologue, professeur émérite à La Sorbonne et membre de l’Institut de France. Il vient de republier "Le rythme de la vie - Variations sur l’imaginaire postmoderne". Dénonçant le divorce entre société officielle et société réelle, Michel Maffesoli s’attaque aux classes dirigeantes contemporaines – publicitaires, journalistes, technocrates et politiques. Il perçoit un "redressement en cours", estimant que les valeurs modernes, du wokisme ou du droit de l’hommisme, sont parvenues à saturation dans l’espace public, espace qui est en phase de reconstruction.
Selon M. Zakharova, les bombardements en Iran contre des sites nucléaires civils et pacifiques sous des prétextes fallacieux rend encore plus pertinente la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient.
Dans cette vidéo, découvrez la mise en garde de la Russie face aux frappes contre les installations nucléaires iraniennes. « Il est inadmissible que les bombardements d’installations nucléaires deviennent une pratique normale. » La communauté internationale est-elle en train de perdre le contrôle d’un principe fondamental de sécurité mondiale ? Partagez votre avis en commentaire, le débat est ouvert. Suivez la vidéo jusqu’à la fin, aimez, partagez et commentez !
🇫🇷 LE MONDE SELON TODD – Épisode 5 : Emmanuel Todd : “Les USA et Israël plus dangereux que l’Iran”.
➡️ Un entretien exceptionnel sur la grave crise au Moyen-Orient.
📍 Épisode dédié à la mémoire de Philippe Cohen
Dans ce 5e épisode de la série Le Monde selon Todd, l’historien et anthropologue Emmanuel Todd revient sur les tensions entre Israël, l’Iran et les États-Unis qui virent à la guerre.
Grâce à son approche fondée sur la longue durée, il dévoile les ressorts profonds de la guerre en cours : effondrement du modèle américain, impasse stratégique israélienne, malentendus sur l’Iran chiite et la société iranienne, délitement du discours occidental, et risques de prolifération nucléaire.
Israël est le proxy au Proche-Orient d'une Amérique Impériale en voie de délitement.
L'Iran, alors que nous publions, attaque la basea américainea au Qatar : Al Udeid est la plus grande base militaire américaine dans la région et abrite le quartier général de l'US Air Force.
L'engrenage d'une nouvelle "guerre éternelle" s'installe.
Derrière le chaos actuel, Todd explore les structures anthropologiques, les récits fondateurs et les logiques de guerre. Une émission grave et essentielle, en pleine actualité, dédiée à la mémoire de son ami Philippe Cohen.
Vous êtes invité à consulter le nouveau blog officiel d’Emmanuel Todd :
👉 https://emmanueltodd.substack.com
🎯 Au programme :
à venir (pas de divulgachage)
👩💼 Diane Lagrange, notre journaliste-intervieweuse, polyglotte, ancienne expatriée en Angleterre et au Japon, Diane allie engagement civique, culture internationale et passion pour la souveraineté populaire. Mère de trois enfants, elle connaît intimement l’œuvre de Todd.
📺 Retrouvez les épisodes précédents de la série :
➡️ Épisode 1 – Emmanuel Todd : L’Amérique de Trump, Miroir d’un Monde en Crise
• Emmanuel Todd : L'Amérique de Trump, Miroi...
➡️ Épisode 2 – Emmanuel Todd – Allemagne : de la puissance à l’impuissance
• Emmanuel Todd - Allemagne : de la puissanc...
➡️ Épisode 3 – Emmanuel Todd – France : la chute finale ?
• Emmanuel Todd - France : la chute finale ?
➡️ Épisode 4 – Apocalypse Now : des États-Unis à l’Europe
• Emmanuel Todd - APOCALYPSE NOW : Des États...
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Source : https://www.francesoir.fr/opinions-editos/tout-detruire-pour-mieux-reconstruire-une-manipulation-des-elites-mondiales
Une guerre orchestrée ?
Depuis le 13 juin 2025, les médias occidentaux ont diffusé des images de destructions importantes en Iran et en Israël, attribuées à une « guerre » marquée par des bombardements et des tirs de missiles. Mais que se passe-t-il vraiment ? Un géopolitologue et historien, fort de 40 ans d’analyse, avance une hypothèse troublante : « ces destructions ne seraient pas le fruit d’un conflit spontané, mais d’un accord entre les dirigeants des deux pays pour raser des zones ciblées et reconstruire une « nouvelle Jérusalem », un projet à la fois symbolique et économique. » Cette thèse, qui évoque une gouvernance planétaire orchestrée par des élites déconnectées, mérite d’être examinée.
La fracture consacrée entre les élites et le peuple établie dans les sondages récents est l’élément qui m’a conduit à m’intéresser à cette thèse. En effet, 65 % des Français considèrent Macron comme un mauvais président, 56 % ont honte de lui, et seuls 4 % pensent qu’il mène le pays dans la bonne direction. Cette défiance s’étend au gouvernement, avec 67 % des sondés déclarant n’avoir aucune confiance en lui et 70 % estimant que lui et son gouvernement n’agissent pas dans l’intérêt de la population. Ce n’est pas la première fois que de telles hypothèses voient le jour, cependant les évènements récents donnent matière à réfléchir. Voici pourquoi.
La grande majorité, voire l’ultra majorité des dirigeants mondiaux, des chefs d’État aux responsables des banques centrales, en passant par les patrons des trusts pharmaceutiques, agroalimentaires et des GAFAM, semblent agir de concert. Selon certains observateurs de plusieurs horizons, « ils formeraient une unité de commandement au service d’intérêts supranationaux, potentiellement liés à un petit groupe d’élites influentes ». Le traité sur l’Antarctique, signé par tous les pays, y compris la Corée du Nord, quiinterdit l’accès à ce continent, illustre qu’une coordination globale est possible même si elle se fait rare. Ce n’est pas une preuve définitive, mais un indice troublant.
Ces élites se retrouvent dans des cercles aux « règles et contours opaques » comme le Forum économique mondial (Davos), le groupe Bilderberg et le Club de Rome pour ne citer que ceux-là. À Davos, des figures comme Klaus Schwab discutent de projets comme le « Great Reset », présenté comme une refonte de l’économie mondiale, mais à desein prêt à « servir des agendas de reconstruction post-conflit » m’explique un visiteur assidu de Davos. Fort de son expérience à haut niveau dans le lobbying et le conseil en management, il ajoute : « beaucoup de ces sujets sont discutés en marge de ces forums dans des discussions privées, et c’est d’ailleurs l’objet de ces forum de proposer aux divers participants d’avoir des groupes de travail ou d’étude en marge des grandes messes ». Bilderberg, avec ses réunions confidentielles depuis 1954, réunit politiciens, militaires et financiers, souvent sélectionnés pour « leur loyauté indélébile à des réseaux laissant de coté la méritocratie » décrit « l’expert Davossien ». Le Club de Rome, avec ses rapports sur la surpopulation, alimente l’idée d’un contrôle démographique, où des conflits orchestrés serviraient à « réguler » les masses. Quand Emmanuel Macron parle de « fin de l’abondance » ou Valérie Hayer défend des politiques impopulaires, on aperçoit une élite déconnectée, sélectionnée non pour son bon sens qui viserait à défendre les intérêts du peuple, mais pour son allégeance à ces cercles qui vise à défendre un agenda qui va trop souvent à l’encontre des intérêts des populations.
Les destructions en Iran et en Israël, attribuées à des missiles ou des drones, soulèvent des questions. Pourquoi les cibles ne sont-elles pas des infrastructures stratégiques (centrales électriques, postes de commandement), mais des zones résidentielles ou commerciales, comme si elles paraissaient promises à la démolition ?
À Tel-Aviv, par exemple, les quartiers touchés coïncident avec des projets de rénovation urbaine, comme l’a noté le politologue Olivier Demeulenaere dans un article du 15 juin 2025 « La guerre entre Israël et l’Iran : une PSY-OP ? ». Il observe que les zones « frappées » à Tel-Aviv correspondent à des plans d’ « évacuation-reconstruction » bloqués depuis des années, gérés par des entreprises liées à des fonds d’investissement mondiaux.
De plus, les images diffusées semblent parfois incohérentes : absence de cratères typiques de missiles, bâtiments effondrés comme lors de démolitions contrôlées, flux en direct montrant des jets, mais pas de missiles. Il n’est donc pas impensable, selon deux spécialistes israéliens, opposés au régime actuel de Netanyahou, « que des explosifs auraient pu être placés à l’intérieur des bâtiments par des agents locaux » ; au même titre que l’effondrement controversée de la septième tour (WTC 7), le jour des attentats du 11 septembre 2001, ce bâtiment qui abritait des archives financières. Cette hypothèse expliquerait le faible nombre de victimes : les habitants seraient évacués avant les bombardements à but de « destructions ».
Pourquoi détruire pour reconstruire ? La région Iran-Israël est stratégique : gisements de pétrole et de gaz, voies maritimes, et un symbolisme religieux unique (lieu saint pour juifs, chrétiens et musulmans). Une « nouvelle Jérusalem » pourrait devenir un hub économique régional, contrôlé par des multinationales liées aux élites de Davos ou Bilderberg.
Les contrats de reconstruction, attribués à des promoteurs proches des cercles financiers, généreraient des profits colossaux. Le faible cours du pétrole et de l’or, malgré les annonces de « guerre », renforce l’idée qu’une mise en scène n’est pas à exclure : les marchés, souvent sensibles aux conflits, semblent indifférents.
Les huit milliards d’habitants de la planète, réduits à des « consommateurs » ou de la « main-d’œuvre », sont les premières victimes. En Iran et en Israël, les habitants des zones détruites subissent des déplacements forcés et des pertes matérielles, tandis que les médias attisent la peur et la division. Cette stratégie de « diviser pour mieux régner » maintient les élites au pouvoir, comme elles l’ont fait depuis 1945, orchestrant des crises pour détourner la colère des peuples.
Aujourd’hui, avec Internet et une prise de conscience croissante, les dirigeants, notamment occidentaux, semblent craindre une ou des révolte(s) telle la montée des Gilets jaunes en 2018 qui fit grandement peur au président Macron. Les appels répétés d’Emmanuel Macron ou d’Ursula von der Leyen à la construction d’une armée européenne visant à extraire quelques 850 milliards des européens accompagnés d’une rhétorique de type « troisième guerre mondiale » pourraient viser à précipiter les peuples dans un conflit global, étouffant ainsi toute velléité de rébellion.
Si cette hypothèse se révèle erronée, la Charte de Munich me rappellera au devoir de publier une réfutation établie sur des preuves solides. Mais, les incohérences actuelles – absence de cibles stratégiques, images douteuses, silence des marchés – exigent des réponses.
Les citoyens doivent enquêter, consulter des sources alternatives et exiger des investigations indépendantes. Les élites de Davos, Bilderberg ou du Club de Rome ne rendront pas de comptes sans pression populaire au même titre que les administrations rendent de plus en plus difficile l’accès aux données; par exemple, sur la mortalité toutes causes avec statut vaccinal telle que demandée par Laurent Toubiana et BonSens.org depuis bientôt trois ans. Ou même les fameux échanges de SMS entre Von der Leyen et Albert Bourla autour de la négociation d’un des plus gros contrats de vaccins. S’ils n’ont rien à cacher, alors pourquoi ne montrent-ils pas ces échanges ou les données ?
Il est temps de reprendre notre souveraineté, confisquée par une gouvernance qui traite les peuples comme des pions, s’assoient sur les règles de droits et la transparence qu’ils invoquent à tout bout de champ.
Entre Machiavel, qui enseignait aux puissants qu’« il vaut mieux être craint qu’aimé », et Roosevelt, qui affirmait que « la seule chose dont nous devons avoir peur, c’est la peur elle-même », il est difficile de choisir.
Les élites semblent avoir adopté la leçon de Machiavel, utilisant la peur pour diviser et régner, donnant l’impression d’orchestrer des crises comme celle entre l’Iran et Israël pour servir leurs intérêts. Mais Roosevelt nous rappelle que la peur, mal maîtrisée, peut changer de camp. Ce qui est plus inquiétant n'est pas la voix de ceux, les sur-communicants, les accros à la communication, qui utilisent ces conflits pour s'exprimer à outrance, mais celle de ceux qui œuvrent dans le silence.
La « guerre » Iran-Israël est-elle un conflit géopolitique classique ou une pièce de théâtre orchestrée par une élite mondiale ? Ce 25 juin 2025, au sommet de l’OTAN, Donald Trump a revendiqué la fin de la « Guerre de Douze Jours » entre Israël et l’Iran, affirmant avoir « anéanti » la menace nucléaire iranienne tout en niant que les frappes visaient des sites nucléaires. Ces contradictions – une guerre terminée en un temps record, des destructions sélectives, un cessez-le-feu fragile – renforcent les soupçons d’une mise en scène. Qui a œuvré en coulisses pour que l'Iran, attaquée, apporte une riposte ?
Grâce à Internet et à une prise de conscience croissante, les peuples pourraient retourner cette peur contre leurs dirigeants.
La « nouvelle Jérusalem » des élites deviendra-t-elle leur chute ?
À nous de poser les bonnes questions, d’exiger des réponses et de reprendre notre souveraineté.
Seyed Mohammad Marandi est professeur à l'université de Téhéran et ancien conseiller de l'équipe iranienne de négociation sur le nucléaire. Le professeur Marandi évoque l'attaque des États-Unis contre l'Iran et explique pourquoi une riposte est inévitable.
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Originally Published on: 2025-06-22
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Les États-Unis viennent d’annoncer en grande pompe avoir bombardé les trois sites nucléaires en Iran : Forod, Natanz et Ispahan. Mais est-ce vrai ? Ont-ils réellement largué des bombes avec leurs avions, comme l’a affirmé le président ? Les Iraniens n’ont pas encore confirmé ce qui s’est passé et quelques rapports limités indiquent que ces frappes n’auraient pas causé beaucoup plus de dégâts que ceux déjà infligés lors de précédentes attaques israéliennes contre les mêmes installations. Qu’est-ce que cela pourrait signifier ?
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Nous recevons Didier Maïsto, ancien patron de Sud radio, journaliste indépenadant et Alexis Poulin, co-fondateur du média Le Monde Moderne Irina Dubois 00:00 Eric Denécé, pourquoi les médias mainstream ne parlent pas de son décès 07:30 La contrôle d'information (Bilderberg) 10:35 La peuple va dire stop à un moment donné 11:45 Le DSA 12:00 Droit de l'information; les médias en France sont achetés par 10 familles 14:00 Youtube nous censure 16:00 La camp de la raison? 17:30 Wikipédia 19:25 La fin des années 70 la vraie liberté 22:50 Macron n'est plus respecté à l'international, donc la France ne l'est plus 25:00 Chirac 27:17 Le nouveau Trump ou comme les autres? 31:05 Trump nous fait payer, on ne commande plus des armements à la France 32:11 L'Ukraine : les Etats-Unis sont responsables 33:22 Le chancelier allemand est dangéreux 37:02 La chaîne de Ponzi va exploser 38:15 La gloire diplomatique française 40:04 Les entreprises russes sont alignées avec le pouvoir russe 44:00 La dette 46:05 Le système tue la classe moyenne 48:30 Même les oligarches tirent la sonnette d'alarme 51:20 L'Italie
Financier, entrepreneur, et fondateur de l'Institut des Libertés, fondateur de l’Université de l’épargne,
Auteur récemment de “Cessez de vous faire avoir! Occupez vous de votre épargne” (Idées en liberté, Pierre de Taillac). @CharlesGaveIDL
Pour nous soutenir : https://www.tocsin-media.fr/soutien
Source : https://elucid.media/democratie/le-genocide-a-gaza-est-la-preuve-de-l-hypocrisie-occidentale-chris-hedges
LE CAIRE, Égypte – Il y a un peu plus de 300 kilomètres entre l'endroit où je me trouve, au Caire, et le poste frontière de Rafah, qui contrôle l'entrée dans Gaza. Garés dans les sables arides du nord du Sinaï égyptien, 2 000 camions remplis de sacs de farine, de réservoirs d'eau, de conserves, de fournitures médicales, de bâches et de carburant attendent. Les camions sont immobilisés sous un soleil de plomb, les températures dépassant les 32 degrés.
À quelques kilomètres de là, à Gaza, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants, vivant dans des tentes rudimentaires ou des bâtiments en ruines au milieu des décombres, sont massacrés chaque jour par les balles, les bombes, les frappes de missiles, les obus de chars, les maladies infectieuses et l'arme la plus ancienne de la guerre de siège : la famine. Une personne sur cinq est menacée de famine après près de trois mois de blocus israélien sur la nourriture et l'aide humanitaire.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui a lancé une nouvelle offensive faisant plus de 100 morts par jour, a déclaré que rien n'entraverait cet assaut final, baptisé « Opération Chariots de Gédéon ». Il est « hors de question » qu'Israël arrête la guerre, a-t-il annoncé, même si les derniers otages israéliens sont restitués. Israël « détruit de plus en plus de maisons » à Gaza. Les Palestiniens « n'ont aucun endroit vers lequel retourner ».
« Il n'y aura qu'un seul résultat et il est inévitable : les habitants de Gaza voudront émigrer en dehors de la bande de Gaza », a-t-il déclaré aux députés lors d'une réunion à huis clos qui a fait l'objet d'une fuite. « Mais notre principal problème est de trouver des pays pour les accueillir ».
La frontière longue d'une quinzaine de kilomètres qui sépare l'Égypte de Gaza est devenue la ligne de démarcation entre le Sud et le Nord global, la démarcation entre un monde de violence sauvage à l'échelon industriel et la lutte désespérée de ceux qui sont rejetés par les nations les plus riches. Cela marque la fin d'un monde où le droit humanitaire, les conventions qui protègent les civils ou les droits les plus élémentaires et fondamentaux comptent vraiment. Cela inaugure un cauchemar hobbesien où les forts crucifient les faibles, où aucune atrocité, y compris le génocide, n'est exclue, et où la race blanche du Nord global renoue avec la sauvagerie et la domination débridées qui définissent le colonialisme et notre histoire pluriséculaire de pillage et d'exploitation.
Nous sommes en train de remonter le temps jusqu'à nos origines, des origines qui nous ont toujours accompagnés, mais qui ont été escamotées par de vaines promesses de démocratie, de justice et de droits humains.
Les nazis sont les boucs émissaires commodes de notre héritage européen et américain commun de massacres de masse, comme si les génocides que nous avons perpétrés aux Amériques, en Afrique et en Inde n'avaient pas eu lieu, et qu'ils n'étaient que des notes de bas de page sans importance dans notre histoire collective. En réalité, le génocide est en quelque sorte la monnaie d'échange de la domination occidentale.
Selon l'historien David E. Stannard, entre 1490 et 1890, la colonisation européenne, incluant des actes de génocide, est responsable de la mort d'environ 100 millions d'indigènes. Depuis 1950, il y a eu près de deux douzaines de génocides, dont ceux du Bangladesh, du Cambodge et du Rwanda.
Le génocide de Gaza s'inscrit dans un schéma. Il est le signe avant-coureur des génocides à venir, tout particulièrement alors que le climat s'effondre et que des centaines de millions de personnes sont contraintes de fuir pour échapper à la sécheresse, aux incendies de forêt, aux inondations, à la baisse des rendements agricoles, à la faillite des États et à la mort en masse. C'est un message dégoulinant de sang que nous adressons au reste du monde : nous possédons tout et si vous essayez de nous le prendre, nous vous tuerons.
Gaza met fin au mensonge du progrès humain, au mythe qui veut que nous évoluons sur le plan moral. Seuls les outils changent.Alors qu'autrefois nous tuions les victimes à coups de gourdin ou les découpions en morceaux avec des épées, aujourd'hui nous larguons des bombes de près d'une tonne sur les camps de réfugiés, nous arrosons les familles de balles tirées par des drones militarisés ou nous les pulvérisons avec des obus de chars, de l'artillerie lourde et des missiles.
Le socialiste du XIXe siècle, Louis-Auguste Blanqui, à la différence de la quasi-totalité de ses contemporains, a rejeté la théorie de Georg Wilhelm Friedrich Hegel et de Karl Marx, selon laquelle l'histoire humaine est une progression linéaire vers l'égalité et une plus grande moralité. Il a prévenu que ce positivisme absurde était entretenu par les oppresseurs pour priver les opprimés de leur pouvoir :
« Toutes les atrocités commises par le vainqueur, la longue série de ses attaques sont froidement métamorphosées en une évolution constante, inévitable, identique à celle de la nature... Mais la séquence de ce que font les humains n'est pas inévitable à la différence de celle de l'univers. Cela peut être modifié à tout moment. »
Telle est la mise en garde de Blanqui. Les avancées dans les domaines scientifiques et technologiques, plutôt qu'un exemple de progrès, pourraient « devenir une arme terrible entre les mains du Capital pour combattre le Travail et la Pensée ». « Car l'humanité, écrit Blanqui, n'est jamais immobile. Soit elle avance soit elle recule. Sa marche progressive la conduit à l'égalité. Sa marche régressive la ramène en passant par tous les stades du privilège jusqu'à l'esclavage humain, dernier avatar du droit de propriété ». D'autre part, il écrit : « Je ne suis pas de ceux qui prétendent que le progrès va de soi, que l'humanité ne pourra pas revenir en arrière ».
L'histoire de l'humanité se caractérise par de longues périodes de stérilité culturelle et de répression brutale. La chute de l'Empire romain a entraîné un appauvrissement et une répression dans toute l'Europe au cours de l'Âge des ténèbres, qui s'étend approximativement du XIe au XIIIe siècle. Les connaissances techniques, notamment en matière de construction et d'entretien des aqueducs, se sont perdues. L'appauvrissement culturel et intellectuel a entraîné une amnésie collective. Les idées des anciens savants et artistes ont été effacées. Il n'y a pas eu de bouleversement avant le XIVe siècle puis la Renaissance, un développement rendu possible en grande partie par l'essor culturel de l'Islam qui, grâce à la traduction d'Aristote en arabe et à d'autres réalisations intellectuelles, a empêché la sagesse du passé de disparaître.
Blanqui était au fait des revers tragiques de l'Histoire. Il a participé à une série de révoltes françaises, dont une tentative d'insurrection armée en mai 1839, le soulèvement de 1848 et la Commune de Paris – un soulèvement socialiste qui a contrôlé la capitale de la France du 18 mars au 28 mai 1871. Les ouvriers de villes telles que Marseille et Lyon ont tenté, mais sans succès, d'organiser des communes similaires avant que la Commune de Paris ne soit militairement écrasée.
Nous entrons dans un nouvel Âge sombre. Celui-ci utilise des outils modernes que sont la surveillance de masse, la reconnaissance faciale, l'intelligence artificielle, les drones, la police militarisée, la révocation des droits de la défense et des libertés civiles pour infliger l'arbitraire, les guerres incessantes, l'insécurité, l'anarchie et la terreur.
Faire confiance au conte de fées du progrès humain pour nous sauver, c'est devenir passif devant le pouvoir despotique. Seule la résistance, définie par la mobilisation de masse, en perturbant l'exercice du pouvoir, en particulier contre le génocide, peut nous sauver. Les campagnes de tueries de masse déchaînent le côté sauvage qui est latent chez tous les humains. La société organisée, avec ses lois, ses codes, sa police, ses prisons et ses règlements, toutes ses formes de coercition, tient ces qualités latentes en échec. Supprimons ces obstacles, et alors les humains deviennent, comme nous le voyons dans le cas des Israéliens à Gaza, des barbares meurtriers et prédateurs se délectant de l'ivresse de la destruction, y compris celle des femmes et des enfants. J'aimerais que ce soit une conjecture. Mais ce n'est pas le cas. C'est ce dont j'ai été témoin dans toutes les guerres que j'ai couvertes. Presque personne n'est à l'abri.
À la fin du XIXe siècle, le roi Léopold, monarque belge, a occupé le Congo au nom de la civilisation occidentale et de la lutte contre l'esclavage, mais il a pillé le pays, entraînant la mort – par maladie, famine et meurtre – de quelque 10 millions de Congolais. Joseph Conrad a bien cerné cette dichotomie entre ce que nous sommes et ce que nous prétendons être dans son roman « Le cœur des ténèbres » et sa nouvelle « Un avant-poste du progrès ».
Dans « Un avant-poste du progrès », il narre l'histoire de deux commerçants européens, Carlier et Kayerts, qui sont envoyés au Congo. Ces commerçants prétendent être en Afrique pour implanter la civilisation européenne. Mais l'ennui, la routine étouffante et surtout l'absence de toute contrainte extérieure, font de ces deux hommes de réels barbares. Ils échangent des esclaves contre de l'ivoire. Ils se disputent la nourriture et les réserves qui s'amenuisent. Kayerts finit par assassiner son compagnon Carlier, qui n'est pas armé. Conrad écrit à propos de Kayerts et Carlier :
« C'était là deux individus parfaitement insignifiants et incompétents, dont l'existence n'est rendue possible que par la solide organisation des populations civilisées. Peu d'hommes se rendent compte que leur vie, l'essence même de leur caractère, leurs capacités et leurs ambitions ne sont que la manifestation de leur conviction que leur environnement est sûr. Le courage, le sang-froid, la confiance, les émotions et les principes, toutes les grandes et toutes les petites pensées appartiennent non pas à l'individu, mais à la collectivité : à la collectivité qui croit aveuglément à la force irrésistible de ses institutions et de sa morale, au pouvoir de sa police et de son opinion.
Mais le contact avec la sauvagerie pure et simple, avec la nature primitive et l'homme primitif, apporte un trouble soudain et profond. Au sentiment d'être seul de son espèce, à la perception claire de la solitude de ses pensées, de ses sensations – à la négation de l'habituel, qui est sûr, se mêle l'affirmation de l'inhabituel, qui est dangereux ; une allusion à des choses vagues, incontrôlables et répugnantes, dont l'intrusion déconcertante excite l'imagination et met à l'épreuve la conscience des sots comme des sages. »
Le génocide à Gaza a fait imploser les subterfuges que nous utilisons pour nous berner nous-mêmes et tenter de berner les autres. Il tourne en dérision toutes les vertus que nous prétendons défendre, y compris le droit à la liberté d'expression. Il est la preuve de notre hypocrisie, de notre cruauté et de notre racisme.
Après avoir fourni des milliards de dollars en armes et persécuté ceux qui dénoncent le génocide, nous ne pouvons plus faire de déclarations morales qui seraient prises au sérieux. Notre langage sera désormais le langage de la violence, le langage du génocide, le hurlement monstrueux du nouvel Âge des ténèbres, un âge où le pouvoir absolu, la cupidité incontrôlée et la sauvagerie sans limite rôdent sur la Terre.
Texte traduit et reproduit avec l’autorisation de Chris Hedges.
Source : Scheerpost — 18/05/2025
Depuis la fondation violente d'Israël en 1948, les Palestiniennes sont victimes de violences sexuelles systématiques, encouragées par l'État, utilisées comme arme de guerre, de contrôle et d'anéantissement.
De l'humiliation nue aux points de contrôle au viol en salle d'interrogatoire, ces témoignages révèlent un héritage brutal, longtemps enfoui sous le silence et l'impunité.
vidéo ici
Très intéressant. C'est un Homme simple. Entretien de l'Ambassadeur Iranien en France Mohammad Amin Nejad par Thinkerview. Il explique beaucoup de choses, notamment que cela fait 30 ans que les sionistes les accusent d'avoir la bombe atomique et que c'est faux. Qu'ils utilisent des méthodes vicieuses, comme pour s'infiltrer en Iran pour perpétrer des actes terroristes.
L’escalade actuelle du conflit irano-israélien fait peser des risques de déstabilisation supplémentaire dans toute la région, en particulier dans les États voisins d’Israël et de l’Iran.
La réponse ferme et inébranlable de la majorité mondiale aux frappes israéliennes sur le territoire iranien, y compris sur son infrastructure nucléaire, ainsi que les résultats de la session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU du 13 juin et de la session spéciale du Conseil des gouverneurs de l’AIEA du 16 juin, soulignent que l’approche conflictuelle et les actions destructrices des dirigeants israéliens reçoivent la compréhension et le soutien uniquement des États qui sont complices de facto, motivés par des intérêts opportunistes.
Ce sont précisément ces « sympathisants » qui ont exercé des pressions sur la direction de l'Agence pour qu'elle prépare une « évaluation globale » controversée du programme nucléaire iranien, dont les failles ont ensuite été exploitées pour faire adopter une résolution anti-iranienne biaisée au Conseil des gouverneurs de l'AIEA le 12 juin. Cette résolution a de fait donné le feu vert aux actions de Jérusalem-Ouest, menant à une tragédie. De toute évidence, les tentatives du camp occidental de manipuler le régime mondial de non-prolifération nucléaire afin de régler des comptes politiques avec des nations défavorisées coûtent cher à la communauté internationale et sont totalement inacceptables.
Les attaques continues et intensives d’Israël contre les installations nucléaires pacifiques en République islamique d’Iran sont illégales au regard du droit international, constituent des menaces inacceptables pour la sécurité internationale et rapprochent le monde d’une catastrophe nucléaire – dont les conséquences se feront sentir à l’échelle mondiale, y compris en Israël même.
La Russie appelle les dirigeants israéliens à reconsidérer leurs actions et à cesser immédiatement leurs raids sur les installations et sites nucléaires sous garanties de l’AIEA et soumis à la vérification de l’AIEA.
La partie russe attend des dirigeants de l'Agence qu'ils établissent rapidement un rapport écrit détaillé, qui sera soumis à l'examen du Conseil des gouverneurs de l'AIEA et du Conseil de sécurité de l'ONU. Ce rapport devra fournir une évaluation objective et sans équivoque des dommages causés par les actions militaires israéliennes à la sûreté du complexe nucléaire iranien, ainsi qu'à l'application des garanties de l'AIEA en Iran, y compris l'intimidation des inspecteurs sur le terrain, dont la vie est gravement menacée.
❗️ La Russie prend acte des déclarations claires de l'Iran réaffirmant son engagement indéfectible envers ses obligations au titre du TNP et sa volonté de reprendre contact avec les États-Unis afin d'explorer des solutions potentielles qui dissiperaient tout soupçon et préjugé infondé concernant le programme nucléaire de Téhéran, à condition que les attaques israéliennes cessent. Moscou soutient cette position et maintient fermement qu'une résolution durable ne peut être trouvée de manière fiable que par la diplomatie et la négociation.
Les objectifs de non-prolifération nucléaire, dont la pierre angulaire demeure le TNP, ne doivent pas être poursuivis par l’agression ou au prix de vies innocentes.
Source :
https://t.me/c/1641806211/20674
Larry Johnson est un ancien analyste de la CIA. Johnson évoque l’invasion désastreuse de l’Iran en soulignant l’échec du renseignement et la tromperie flagrante de Trump. Cette guerre a révélé Trump comme un va-t-en-guerre incompétent.
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Originally Published on: 2025-06-16
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Aujourd'hui, je suis à nouveau rejoint par le professeur Seyed Marandi, professeur de littérature anglaise et d’orientalisme à l’Université de Téhéran. Je lui suis extrêmement reconnaissant de se connecter en ligne alors que son pays vient de traverser une deuxième nuit de guerre totale avec Israël, suite à une attaque surprise absolument sournoise contre l’Iran survenue aux premières heures de vendredi.
Horodatage :
00:00 Avertissement
01:10 Introduction
01:43 Évaluation de la situation actuelle
04:56 Quelles sont les cibles de l’Iran en Israël ?
06:23 Qu’en est-il du programme nucléaire iranien ?
08:47 Qu’en est-il des défenses de l’Iran ?
09:56 Israël va-t-il passer à l’escalade nucléaire ?
12:16 L’Iran fait-il preuve de prudence vis-à-vis des États-Unis ?
15:03 Comment la situation peut-elle être désamorcée ?
16:23 Comment l’Iran va-t-il tenter d’obtenir un soutien international ?
18:37 Réflexions sur la justification par Israël de l’attaque initiale
20:55 Les Européens adopteront-ils une position neutre dans ce conflit ?
22:36 Conclusion
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Source : https://infokiosques.net/IMG/pdf/Iode-brochure.pdf
Quelques problèmes
Faut-il donner les comprimés aux enfants quand ils vont à l’école ? Faut-il
les confier aux enseignants ?
Faut-il que les gens qui quittent leur habitation emportent les comprimés
avec eux ?
Faut-il que les étrangers aux communes concernées se déclarent à la
mairie pour obtenir leurs comprimés ?
Comment procéder pour les gens qui habitent hors de la zone concernée
par les comprimés et vont travailler dans cette zone ? Devront-ils se décla-
rer dans les mairies, faudrait-il les ficher ?
Faut-il avertir les touristes qui ont l’intention de se rendre dans des zones
à haut risque qu’ils devront avoir leur comprimé ? Où pourront-ils l’obtenir ?
Dans les agences de tourisme ? Dans les syndicats d’initiative ? Dans les
mairies ? Ces organismes distributeurs devront-ils être ouverts en perma-
nence 24 h/24 ?
Si l’information pour la prise d’iode est faite par radio, ne faudrait-il pas
fournir à la population des récepteurs à piles pour le cas où l’accident nu-
cléaire s’accompagnerait d’une panne de courant ?
Finalement le système soviétique qui interdisait à la population de se dé-
placer hors du lieu de résidence sans une autorisation, simplifierait notable-
ment la gestion de ces comprimés d’iode stable. L’organisation autoritaire
de la société est probablement la meilleure solution pour gérer l’énergie
nucléaire ! Roger Belbéoch’h
Lettre d’information du Comité Stop Nogent-sur-Seine, n° 77
Septembre 1997
1
Les comprimés d’iode
des tranquillisants contre l’angoisse nucléaire
La décision de distribuer des comprimés d’iode stable au voisinage des
centrales nucléaires françaises a donné lieu à des commentaires d’experts
médicaux très proches du lobby nucléaire, pour qui seuls les iodes radioac-
tifs auraient des effets néfastes sur la santé (du moins, c’est ce qu’ils pré-
tendent dans les médias). Ainsi, en prenant ces comprimés d’iode stable,
en cas d’accident grave, la population serait totalement protégée. Tout se
passe donc comme si le cocktail de radionucléides qui seraient rejetés en
même temps que les iodes (césium, ruthénium, argent, strontium, plutonium
et autres transuraniens), une fois inhalés et ingérés, n’avaient aucun effet
sur la santé. Il est vrai que, contrairement aux iodes radioactifs, qui ont pour
cible la thyroïde sur laquelle ils se fixent, ces radioéléments ne donneraient
pas d’effets spécifiques facilement identifiables sur des organes particu-
liers. Il serait donc difficile pour les personnes contaminées de les discerner
parmi les maladies « normales » et les experts pourraient facilement camou-
fler leurs effets.
S’il n’est pas possible pour les individus d’identifier les cancers radio-
induits non spécifiques, alors il n’est pas nécessaire pour les gestionnaires
et leurs conseillers scientifiques d’en tenir compte, d’autant plus que ces
cancers n’apparaîtraient que plus tardivement. Les iodes radioactifs ayant
un effet spécifique sur la thyroïde, et cela à relativement court terme (on
l’a vu après Tchernobyl avec l’apparition des cancers chez les enfants bié-
lorusses), il n’est donc pas possible de les négliger dans les gestions post-
accidentelles. Ainsi, le comprimé d’iode stable devient miraculeusement
l’antidote absolu contre les effets des rejets radioactifs en cas d’accident
nucléaire grave.
Quelques précisions sur les prises d’iode stable
L’iode stable est administré préventivement pour saturer la thyroïde et
empêcher qu’elle n’absorbe ensuite les iodes radioactifs rejetés dans les
accidents nucléaires. Dans cette situation, la thyroïde serait protégée des
effets du rayonnement causés par ces iodes radioactifs ingérés ou inhalés.
22
(Nous ne discuterons pas ici des contre-indications médicales qui ne sont
peut-être pas aussi anodines qu’on nous l’assure.)
Les experts de la Commission internationale de protection radiologique
(CIPR) dans la publication 63 de 1992 (Principes pour l’intervention pour
la protection du public en cas d’urgence radiologique) donnent quelques in-
dications sur les procédures à respecter pour que la prise d’iode stable soit
efficace. Remarquons que ces experts ont attendu pour nous livrer leurs
réflexions que Tchernobyl ait montré indiscutablement le développement
de problèmes thyroïdiens, entre autres des cancers, chez les enfants des
régions contaminées en Biélorussie, Ukraine et Russie. L’effet désastreux
sur la population prenant directement conscience qu’elle avait été contami-
née, malgré les dénégations officielles, n’est certainement pas étranger au
souci soudain porté aux iodes radioactifs chez les experts internationaux et
les gestionnaires nationaux.
La rapidité de la prise d’iode est le point important
La CIPR précise : « L’absorption d’iode radioactif est généralement
stoppée cinq minutes après l’administration de cent milligrammes d’iode
stable (pour les adultes). » (art. 70) Encore faut-il que cette ingestion d’iode
stable soit faite avant que l’iode radioactif ait agi notablement en saturant la
thyroïde, ce qu’indique l’article 71 : « Le bénéfice maximum est clairement
obtenu en prenant les tablettes d’iode stable avant l’exposition aux iodes
radioactifs ou le plus tôt possible après. L’administration quelques heures
après l’exposition à une incorporation unique d’iode radioactif peut réduire
l’activité de la thyroïde d’un facteur pouvant aller jusqu’à 2. Une petite ré-
duction de la dose à la thyroïde pourrait être obtenue si l’administration d’io-
de stable est retardée au-delà de six heures et l’action protectrice est nulle
au-delà de douze heures après que l’ingestion/inhalation d’iode radioactif a
cessé. » Ainsi, la CIPR indique que l’efficacité d’une prise d’iode stable pour
réduire les effets des iodes radioactifs est très petite après un délai de six
heures pour les personnes sous un panache d’iodes radioactifs.
Prenons ces six heures comme référence. Pour les habitants proches
du réacteur à problèmes, il faudrait que le directeur de la centrale donne
l’alerte suffisamment longtemps avant le début des rejets pour que tous les
gens concernés soient correctement informés (par exemple, qu’ils aient le
temps de rentrer chez eux chercher leur comprimé) sinon leur protection
serait réduite, voire illusoire, du moins pour le réacteur de leur voisinage,
mais pas forcément pour un désastre sur les autres sites. Un vent normal
3
de 20 à 30 km/h transporterait l’iode radioactif à une distance comprise
entre 120 et 180 km en six heures. C’est la distance au-delà de laquelle il
serait éventuellement possible de se protéger. Un vent plus violent de 40
km/h porte la distance à 240 km. Enfin, dans la vallée du Rhône particu-
lièrement nucléarisée, si le mistral ou la tramontane soufflent à une vitesse
d’environ 60 km/h, la distance que l’on pourrait protéger se situe au-delà
de 360 km. On voit, compte tenu de l’implantation des centrales nucléaires
dans notre pays, que c’est l’ensemble du territoire qu’il faudrait protéger et
non pas la population des quelques kilomètres au voisinage des réacteurs.
Le Pr Schlumberger de l’Institut Gustave-Roussy concluait de la façon
suivante son article intitulé « Les cancers de la thyroïde après Tchernobyl »
publié dans la très officielle revue de la Société française de radioprotec-
tion, Radioprotection (1994, vol. 29, n° 3, p. 397-404) : « L’accident de
Tchernobyl a montré que les populations vivant à plusieurs centaines de
kilomètres de la centrale (région de Brest notamment) (il s’agit de la région
de Brest-Litovsk en Biélorussie, à la frontière polonaise) peuvent être for-
tement contaminées et développer dans les années qui suivent un cancer
de la thyroïde.
Ceci montre que les plans d’intervention doivent être établis au niveau
d’un pays, voire d’un continent. » On voit que la distribution d’iode dans un
périmètre de 5 km autour des centrales françaises est un signe de panique
irrationnelle et d’incompétence notoire des autorités qui seraient chargées
de gérer une « urgence radiologique » (terme pudiquement utilisé officielle-
ment pour catastrophe nucléaire). Irrationalité non pas par rapport à l’éven-
tualité d’un désastre nucléaire mais par rapport à l’efficacité de ces autori-
tés pour gérer de tels événements. À moins bien sûr que ces distributions
de comprimés d’iode stable ne soient pas envisagées pour protéger les
thyroïdes de la population mais pour réduire ce que les experts en catas-
trophes industrielles nomment maintenant le « risque psychologique » qui
pourrait conduire les habitants près des centrales nucléaires à exiger rapi-
dement leur mise à l’arrêt. En cas d’accident grave, ce « risque psychologi-
que » pourrait amener des « turbulences sociales » particulièrement redou-
tées des gestionnaires. Ils espèrent qu’une population qui se croit protégée
demeure plus calme. En somme, ces comprimés d’iode stable n’auraient
qu’un rôle de tranquillisant. De plus, on essaie par cette procédure de res-
ponsabiliser les gens. En somme, s’il leur arrive des ennuis de santé après
un accident nucléaire, ce sera parce qu’ils n’ont pas pris correctement leur
iode stable. C’est la victime qui devient responsable. Une trouvaille !
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Gérard Chevrier, industriel français, concepteur et créateur de 75 produits industriels, auteur ''La prochaine guerre sera nucléaire''
LE LIVRE EST DISPONIBLE SUR : www.leseditionsduroqual.com
01:23 Le conflit de l'escalade comme risque nucléaire
03:00 La volonté de diviser la Russie et la corruption en Ukraine
05:44 Le conflit en Ukraine est conventionnel tant que les Russes progressent
06:34 Sur le plan nucléaire, les Russes ont supériorité
07:02 La doctrine nucléaire sert à rien
07:47 Si la Russie commence la guerre, c'est en février
11:30 Couches de glace ( sous-marins)
13:00 Une avance technologique russe sur 7 ans
13:37 La guerre nucléaire va durer moins d'une heure
15:35 Le conflit au Moyen Orient comme 2 risque du conflit nucléiare
16:06 L'accord entre l'Iran et la Russie
19:02 La situation Taiwan
19:41 Trump comme toute personne aux Etats-Unis est élu avec l'accord de l'AIPAC
20:48 Le deploiement des troupes françaises au sol ukrainien
23:00 Comment la guerre va se dérouler en Europe et comment se protéger?
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27:25 Les Russes n'ont pas l'intention de tuer la population civile en France mais les objectifs militaires
29:10 Explosion au sol
32:00 Les bases militaires en Allemagne comme cible ( en Europe)
34:20 Hiroshima comme example
36:28 Attaque des bases françaises
38:14 Le stock de nourriture/ parking souterrain pendant 48 heures
40:12 La guerre nuclaire est inévitable mais c'est trop tard