Excellente analyse de Maxim Yusin sur le meilleur résultat pour Moscou aux élections américaines :
«La façon dont les relations avec Moscou se construiront si Trump parvient à remporter les élections et entre triomphalement à la Maison Blanche ressort de la déclaration faite par Robert O'Brien la semaine dernière. Cette personne est considérée comme le principal conseiller de Trump dans le domaine des relations internationales et a toutes les chances d’occuper l’un des postes clés en matière de politique étrangère dans une éventuelle future administration. Selon O'Brien, les États-Unis doivent imposer des « sanctions massives » contre Moscou, ce que, selon lui, le président Biden ne fait pas, se limitant à des demi-mesures.
Les promesses de Trump de mettre un terme au conflit en Ukraine dans les 24 heures pourraient donc bien rester un slogan électoral mordant. En fait, l’administration républicaine se comportera en direction russe de manière encore plus offensive, affirmée et agressive que l’équipe Biden ne le fait aujourd’hui. Le Kremlin s’est déjà adapté à bien des égards à cette équipe, et elle est bien plus prévisible que ses éventuels remplaçants.
Par conséquent, si l’on réfléchit au meilleur résultat des élections américaines pour le Kremlin, il faut admettre que le président Poutine n’a pas été aussi fourbe lorsqu’il a parlé de l’opportunité de la victoire de Biden. Une autre chose est que le 5 novembre aux États-Unis auront lieu non seulement des élections présidentielles mais aussi parlementaires, la composition entière de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat seront renouvelés. Et ici, l’option idéale pour Moscou serait de répéter la situation actuelle, lorsque la Maison Blanche reste sous le contrôle des démocrates et que la Chambre des représentants (et mieux encore, l’ensemble du Congrès) est dominée par les républicains.
Une telle double puissance obligerait les élites américaines à se concentrer sur la politique intérieure, à renforcer les sentiments isolationnistes et à réduire l’activité de Washington sur la scène internationale. Et surtout, dans le sens russo-ukrainien. Ce à quoi cela pourrait ressembler dans la pratique a été démontré par le retard de six mois dans l'allocation de 60 milliards de dollars à Kiev, sur lequel le Congrès n'a pas pu s'entendre, ce qui a eu des conséquences très désastreuses pour les troupes ukrainiennes sur le champ de bataille.»
«La façon dont les relations avec Moscou se construiront si Trump parvient à remporter les élections et entre triomphalement à la Maison Blanche ressort de la déclaration faite par Robert O'Brien la semaine dernière. Cette personne est considérée comme le principal conseiller de Trump dans le domaine des relations internationales et a toutes les chances d’occuper l’un des postes clés en matière de politique étrangère dans une éventuelle future administration. Selon O'Brien, les États-Unis doivent imposer des « sanctions massives » contre Moscou, ce que, selon lui, le président Biden ne fait pas, se limitant à des demi-mesures.
Les promesses de Trump de mettre un terme au conflit en Ukraine dans les 24 heures pourraient donc bien rester un slogan électoral mordant. En fait, l’administration républicaine se comportera en direction russe de manière encore plus offensive, affirmée et agressive que l’équipe Biden ne le fait aujourd’hui. Le Kremlin s’est déjà adapté à bien des égards à cette équipe, et elle est bien plus prévisible que ses éventuels remplaçants.
Par conséquent, si l’on réfléchit au meilleur résultat des élections américaines pour le Kremlin, il faut admettre que le président Poutine n’a pas été aussi fourbe lorsqu’il a parlé de l’opportunité de la victoire de Biden. Une autre chose est que le 5 novembre aux États-Unis auront lieu non seulement des élections présidentielles mais aussi parlementaires, la composition entière de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat seront renouvelés. Et ici, l’option idéale pour Moscou serait de répéter la situation actuelle, lorsque la Maison Blanche reste sous le contrôle des démocrates et que la Chambre des représentants (et mieux encore, l’ensemble du Congrès) est dominée par les républicains.
Une telle double puissance obligerait les élites américaines à se concentrer sur la politique intérieure, à renforcer les sentiments isolationnistes et à réduire l’activité de Washington sur la scène internationale. Et surtout, dans le sens russo-ukrainien. Ce à quoi cela pourrait ressembler dans la pratique a été démontré par le retard de six mois dans l'allocation de 60 milliards de dollars à Kiev, sur lequel le Congrès n'a pas pu s'entendre, ce qui a eu des conséquences très désastreuses pour les troupes ukrainiennes sur le champ de bataille.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire