"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
"Il est temps de nous rassembler. De nous rassembler, nous unir, nous lever. D'aimer, de VIVRE !
Tu n'es pas seul.e. Je te promets, tu n'es pas seul.e"
Animation et illustrations de Aldous Massie (@aldousmassie)
Musique de Jon Hopkins (@jonhopkins)
Version originale ici https://www.youtube.com/watch?app=des...
Le Conseil d'Etat belge vient de donner une preuve tangible de son indépendance en suspendant la décision du gouvernement belge de fermer les théâtres. Ce faisant, le gouvernement belge annonce une sorte d'annulation de sa décision sur le sujet. Et si le Conseil d'Etat en France s'inspirait du petit frère belge pour jouer son rôle (autoproclamé) de gardien des libertés ? Ce serait une vraie révolution.
Ce n’est pas tous les jours que le Conseil d’Etat belge fait parler de lui. La décision qu’il a prise aujourd’hui a en tout cas fait le tour des démocraties occidentales, où l’Etat de droit est si malmené depuis le début de la crise du COVID, et depuis que, dans le cadre du Great Reset, la caste mondialisée déroule son agenda autoritaire pour éviter de nouveaux accidents comme l’élection d’un Trump ou autre Brexit.
Le Conseil d’Etat belge juge la décision du gouvernement sans fondement scientifique
Dans la pratique, le gouvernement belge a mis en place une structure proche du Conseil de Défense français : le CODECO. Ce CODECO a ordonné la semaine dernière la fermeture des théâtres et des cinémas.
Manque de chance, cette décision ne s’est appuyée sur aucun avis du Conseil Scientifique belge (le GEMS). Saisi en référé par les professionnels du théâtre, le Conseil d’Etat a donc estimé que :
“Il ressort de ce qui précède que l’acte attaqué ne démontre pas en quoi les salles de spectacle relevant du secteur culturel seraient des lieux particulièrement dangereux pour la santé et la vie des personnes en tant qu’ils favoriseraient la propagation du coronavirus, au point qu’il soit nécessaire d’en ordonner la fermeture”.
Voilà une décision courageuse qui oblige le gouvernement belge à revoir sa copie.
Désobéissance civile en Belgique
Le Conseil d’Etat belge a limité cette suspension aux seuls théâtres. Officiellement, les cinémas demeurent donc fermés.
Pendant ce temps, le Conseil d’Etat français obéit…
En France, le Conseil d’Etat (voir document ci-dessous) est très loin de manifester un même esprit d’indépendance, et c’est dans une docilité dont il avait déjà fait la preuve en 1940 sous Vichy, qu’il a validé les dispositions les plus contestables du projet de loi sur le passe vaccinal.
Dans ce suivisme aveugle vis-à-vis du gouvernement, qui le conduit à renier sa propre parole, le Conseil d’Etat, comme en 1940, perd toute légitimité et toute crédibilité.
"Les vaccinés sont souvent animés par une crainte agressive de s'être trompés, c'est pourquoi ils voudraient diluer leur erreur en obligeant tout le monde à la commettre."
Dans cette 80e édition de votre émission hebdomadaire, nous aurons le plaisir d’accueillir des porte-parole de l’organisation Alliance Humaine qui nous parleront des actions qu’ils mettent en place en ces temps troublés. Quelques liens des actions mises en place : - Site officiel de « Alliance Humaine » :https://www.ah-si.org/ - Présentation de l’initiative « Soignez heureux » :https://www.ah-si.org/soignez-heureux/ - Présentation de l’initiative « T’as compris le coup » :https://www.ah-si.org/tas-compris-le-coup/
L’émission hebdomadaire « l'info en QuestionS » est une émission née d'une demande grandissante d'informations libres et échappant à la censure. Les conflits d'intérêts étant désormais légion dans le monde médiatique, une équipe de lanceurs d'alerte s'est mobilisée pour partager ses dernières informations et les questions qu'elles suscitent. Le but de l'émission « l'info en QuestionS » est également d'inviter des experts, des scientifiques et professionnels dans différents domaines afin qu'ils répondent aux questions des citoyens. Notre équipe est à géométrie variable, en fonction des disponibilités de chacun-e.
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir
Ils sont environ 2000 hauts fonctionnaires en France dont la moitié (des énarques, des inspecteurs des finances, des polytechniciens) se partagent les plus hauts postes, les plus hauts revenus, le plus de jetons de présence dans les conseils d’administration, le plus grand nombre d’aller-retour entre public et privé, le plus de golden parachute et le plus de stocks options… Leurs revenus annuels oscillent entre 200 000 et 500 000 euros (salaire de l’ex-patron de science po) sans compter les actions et dividendes.
Vincent Jauvert, journaliste à l’Obs, publie en cette fin d’année le troisième tome de ses aventures de Tintin reporter au pays des commis d’Etat. Après « Les intouchables » et « Les voraces », voici la « La Mafia d’Etat » (Le Seuil, novembre 2021).
« En France, un petit groupe de hauts fonctionnaires truste la plupart des postes clés et lucratifs – dans les grandes entreprises privées comme au cœur de l’État. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, jamais cette caste n’a été aussi puissante et aussi riche. » prévient l’auteur.
Comment cette caste, unique dans le monde occidental, s’est-elle constituée pour atteindre son apogée aujourd’hui ? Comment a-t-elle réussi à contrer toutes les tentatives pour réduire son pouvoir ? Pourquoi Édouard Philippe est-il un de ses leaders masqués ?
85 minutes de conversation dense et éclairante entre Denis Robert et Vincent Jauvert pour ce Zoom arrière décapant, déprimant, suffocant qui marque surtout une rupture quasi définitive, en tout cas abyssale, entre la France du haut et celle du bas.
Plus que les chiffres étourdissants, les tours de passepasse pour se faire oublier ou les inventions de jurisprudence, les secrets de cette tribu de costume-cravates et de tailleurs chics plus préoccupés par l’argent et le pouvoir que par l’intérêt général, rendent ici nerveux et poussent à la colère.
On y apprend comment ces hauts fonctionnaires se cooptent dans les conseils d’administration de groupes privés, aux limites de la loi ; comment ils font fortune grâce au démantèlement de l’État qu’ils ont eux-mêmes orchestré ; comment certains ont continué à manœuvrer habilement et à prospérer pendant la crise sanitaire, comment, pour services rendus aux politiques (ici à Alexis Kolher), on les autorise à toucher des jetons de présence au-delà de la retraite. Pire, on se rend compte, à suivre Jauvert dans son enquête, que cette mafia d’Etat tient toutes les rênes du pays. Et semble indéboulonnable.
Sauf à réduire les salaires et les retraites dorées de 90%. Après tout, pourquoi pas ?
Journaliste : Denis Robert
Montage : Ameyes Aït-Oufella
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Le site : https://www.blast-info.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/blastofficiel
Twitter : https://twitter.com/blast_france
Instagram : https://www.instagram.com/blastofficiel/#Mafia#État#France
Le Père Noël
est une ordure. Le Codeco de Noël aussi.
Etonnante, cette
humble unanimité (« nous sommes tous sur la même longueur
d’onde, nous n’avions pas le choix ») pour annoncer
implacablement, en toutes lettres et en gras, « la fermeture de
tous les établissements culturels, récréatifs et sportifs, en ce
compris les
théâtres, les salles de concert et les cinémas ».
- « C’est cela, oui… »
Voilà bientôt deux
ans que la Culture est une variable d’ajustement qui sert à
préserver « l’essentiel » (ici les courses de Noël et
les agapes familiales). Et tant pis pour celles et ceux pour qui les
fêtes ce n’est pas que cela, mais aussi le concert, le théâtre,
le cinéma, le sport. Autrement dit : les enfants ailleurs que
plantés devant la télévision, les solitaires ailleurs qu’accro à
leurs smartphones, la communauté des spectateurs comme famille, le
mouvement et la beauté comme préservation de la santé mentale.
Grâce à Dieu (et
au gouvernement) il y a la réassurance par les chiffres - 4m2 par
personne en extérieur, 10 m2 par personne dans les commerces
(cherchez l’erreur) - et la magnanimité des exceptions, à savoir
« les centres de bien-être, y compris saunas, solarium,
jacuzzis, hammams et bains de vapeur, les salles de fête et de
réception, les activités socio-culturelles, les lieux de culte ».Le tout sans plus de contrôle que d’habitude, du moins on peut
le supposer puisque chacun de nous est en mesure de citer le nom
d’une dizaine d’établissements où le CST n’est pas exigé.
Par contre, dans les théâtres, les salles de concert, les cinémas :
contrôle du CST, port du masque sans interruption, extracteurs
d’air, jauge réduite. La récompense de tant de docilité,
d’adaptabilité, de courage depuis des mois ? Des spectacles à
nouveau annulés qui seront infiniment plus difficiles à relancer
qu’un menu du jour, un goulot d’étranglement qui ressemble à
une vis perpétuelle, l’impression, enfin, qu’on se moque de plus
en plus de nous.
Heureusement, il
nous reste la télé. Le film qu’on regarde pour la dixième fois
au moins. Le Kloug qui coule, fume, pue et qu’on colmate
avec le Chpot. Le sang qui gicle. Le slow qui tue. Les
répliques-cultes :
« Vous
êtes vacciné contre le tétanos ? Je suis vacciné contre
tout. »
- « Attendez
de toucher le fond, et puis là, un bon coup de talon, et vous
remonterez à la surface. »
Le cadavre, enfin,
qu’on débite en morceaux emballés dans du papier-cadeau puis
servis, pour leur petit-déjeuner, aux animaux du zoo.
Le premier mot qui viendrait à l'esprit pour caractériser la presse chinoise n'est pas exactement celui de "liberté", c'est un euphémisme. Tout n'est pas rose au pays du dragon rouge et votre serviteur peut en témoigner directement, lui qui y a traîné ses guêtres pendant quelques années et dû contrôler son langage (la Règle des trois T à ne jamais aborder : Tibet, Taïwan, Tiananmen).
Il n'empêche...
Autant on ne demandera jamais, sauf pour rire, à un journal chinois de nous informer objectivement sur la situation politique intérieure, autant les relations internationales, elles, sont souvent abordées avec infiniment plus de pertinence que dans nos chers médias occidentaux.
Ce n'est pas nouveau et le dernier éditorial de Global Times, la version en anglais du Quotidien du peuple, est encore là pour le montrer. Il y est question de l'Ukraine et l'on regrette que, contrairement au lecteur lambda de Pékin, celui de l'imMonde ou du Fig à rôt n'ait pas accès à ce genre d'analyse :
«Les Etats-Unis escaladent sans cesse les tensions en Ukraine orientale. Depuis le début de l'année, ils ont envoyé des bombardiers stratégiques au-dessus de la mer Noire. En novembre, ils ont simulé des frappes nucléaires contre la Russie et, dans un geste manifeste de provocation, fait voler leurs bombardiers à 20 km des frontières russes. De plus, Washington a laissé entendre qu'elle imposerait des sanctions économiques contre la Russie et déploierait des troupes supplémentaires en Europe orientale pour augmenter la pression.
C'est comme lancer régulièrement des allumettes sur du bois de chauffage, mais en évitant que le feu ne prenne trop. Plus la situation est tendue en Ukraine, plus les pays européens dépendront des Etats-Unis. Créer un ennemi commun au sein de l'OTAN est propice à unir les alliés. Washington est le principal bénéficiaire de ce jeu dangereux.
Et le principal perdant sera l'Ukraine, un pays déjà dans la tourmente et la division. Les Etats-Unis ont enrobé leur compétition géopolitique d'une épaisse couche idéologique, essayant de décrire ce qui se passe à la frontière russo-ukrainienne comme une tragique histoire d'agression et de contre-agression. En réalité, dans leur poussée vers l'Est, ils ont fait de l'Ukraine un simple pion sur l'échiquier européen.
Depuis la disparition de l'URSS, plusieurs pays dont l'Ukraine ont expérimenté des "révolutions de couleur" soutenues par Washington. Mais la plupart de ces pays ont fini dans une situation chaotique et les USA n'ont ni la volonté ni la possibilité de leur fournir une aide substantielle. S'ils ont armé massivement l'Ukraine de pied en cap au fil des ans, ils ont ouvertement exclu toute possibilité de combattre pour elle.
Le coeur du problème n'a rien à voir avec une soit-disant "justice" pour l'Ukraine ou pour l'Europe ; les Etats-Unis utilisent l'OTAN comme un outil pour cannibaliser l'espace stratégique russe (...) Durant le dernier quart de siècle, ils ont poussé l'organisation atlantique à procéder à cinq agrandissements en direction de l'Est.
Créer des disputes, des divisions et des conflits est l'habituelle tactique américaine dans les relations internationales pour s'assurer une position stratégique avantageuse. Que ce soit en déployant des missiles aux portes de la Russie, en conduisant des reconnaissances près des côtes chinoises ou en envoyant des navires de guerre dans le détroit de Taïwan ; toutes ces actions visent à tester ses deux principaux rivaux et Washington recherche toujours la possibilité de trouver une faille pour y enfoncer un coin.
Les Etats-Unis ne projettent sans doute pas d'entrer en guerre avec la Russie ou la Chine mais espèrent maintenir un certain degré de tension et de chaos dans l'étranger proche de ces deux adversaires. Pour ce faire, ils continuent de propager le narratif de la "menace russe" ou de la "menace chinoise", tentant d'unifier leurs alliés pour exercer ensemble une pression croissante et forcer la Russie et la Chine à abandonner leurs intérêts stratégiques profonds.
Ce qui se passe en Europe orientale aujourd'hui est une leçon pour la Chine : les Etats-Unis n'ont jamais varié dans leur politique étrangère consistant à créer ou profiter des tensions régionales (...) »
Tout y est. Une bonne vieille analyse géopolitique qui replace la géographie au centre de tout, explicitant ainsi parfaitement les menées américaines dans le Rimland. On est loin des fadaises droit-de-l'hommesques, psycho-sociales ou politico-que-sais-je de nos braves médias.
La Chine a déjà dépassé les pays occidentaux dans la plupart des classements éducatifs (Pisa et autres). On pourra bientôt malheureusement y ajouter une nouvelle catégorie, si ce n'est déjà fait : la connaissance du monde réel...
***
Joyeux Noël à tous et très bonnes fêtes de fin d'année, chers amis ! Que 2022 vous comble de bonheur et de santé.