lundi 30 décembre 2019

"Garde à vue", un court-métrage d’animation réalisé par une étudiante ayant fait la sidérante expérience d'une garde à vue

Emilie Rolquin est étudiante en école d’animation. Le 8 décembre 2018, elle fait partie des 974 personnes placées en garde à vue à Paris à l’occasion de l’acte 4 des Gilets jaunes. Ces 24 heures de privation de liberté, les cellules sales, sa rencontre avec la police, c’est tout cela qu’elle raconte admirablement dans ce petit film d’animation. 

.... Comment ne pas avoir la haine ? 



https://lalignejaune.fr/c/lien_garde_a_vue_un_film_danimation_29315304

La France, pays des droits de l'homme : François Sureau, un avocat proche de Macron, sort du bois  :"La liberté a déjà disparu",




Résultat de recherche d'images pour "je suis gilet jaune"



vendredi 27 décembre 2019

Consultez notre carte des 215 stations-service en pénurie de carburants



Selon un décompte du « Monde », moins de 2 % des stations connaissaient une rupture de stock de carburant, mercredi 25 décembre à minuit.

Publié le 26 décembre 2019 à 08h46. Cet article n’est plus mis à jour. Retrouvez la dernière carte des ruptures de stock ici. 

Les blocages de raffineries et de dépôts de carburant, auxquels recourent les syndicats depuis le 5 décembre pour s’opposer à la réforme des retraites, commencent à avoir quelques légères répercussions sur l’approvisionnement des stations-service.

Selon un décompte du Monde, moins de 2 % des stations connaissaient une rupture de stock de carburant mercredi 25 décembre à minuit. Sur les quelque 11 000 réparties sur tout le territoire, 36 stations étaient en rupture multiple de carburant et 179 en rupture unique. Des chiffres en baisse par rapport à la veille, où 72 stations étaient en rupture multiple de carburant et 238 en rupture unique.

Les stations en rupture de stock sont particulièrement localisées en Ile-de-France et en PACA, du fait des blocages d’expéditions « perlés » dans la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) et de l’arrêt d’unités de production des raffineries de Lavéra (Bouches-du-Rhône) et de Grandpuits (Seine-et-Marne) en début de semaine.

Besoin de vous approvisionner ? Retrouvez dans la carte interactive du Monde les stations-service encore en rupture de stock mercredi à minuit.

Méthodologie
Pour obtenir nos chiffres, nous nous sommes appuyés sur les données publiques du site gouvernemental des prix des carburants. Ces dernières prennent en compte les déclarations des gérants de point de vente de carburants, qui transmettent la situation de leurs stocks à minuit. Nous avons retenu les stations en rupture de carburant depuis le 15 décembre n’ayant pas été réapprovisionnées depuis cette date. Attention : les chiffres publiés sont ainsi susceptibles de changer la journée suivante, en cas de réapprovisionnement matinal de la station, ou inversement de demande forte des clients.


Selon Emmanuel Lépine, secrétaire général CGT Chimie, il faut se méfier du journal Le Monde qui est un média capitaliste bien aligné. Selon ses propres sources, il y avait hier 390 stations en rupture "au moins un produit" en France. Et c'est un chiffre qui augmente de jour en jour.
Source : https://youtu.be/JHqRli5f_Zk

mercredi 25 décembre 2019

Le salut de l'humanité ressemblera nécessairement à un saut dans l'inconnu

Traduction automatique de l'article de CAITLIN JOHNSTONE : "humanitys salvation willnecessarily look like a leap into the unknown"

Si l'humanité doit se détourner de sa trajectoire meurtrière, omnicide, écocide, oppressive et exploitante, elle impliquera nécessairement une déviation nette et drastique de tous ses schémas précédents.
On pourrait penser que cela irait sans dire; de toute évidence, un changement radical de comportement sera radicalement différent du comportement qui l'a précédé. Cela va de soi. Pourtant, quand vous regardez les arguments que les gens font aujourd'hui, il y a presque universellement une hypothèse intégrée selon laquelle le salut de l'humanité impliquera en quelque sorte la poursuite de sa structure précédente.
La plupart des gens qui ont l'oreille au sol comprennent dans une certaine mesure que le comportement collectif de notre espèce n'est pas durable. Les points de vue divergents portent sur ce qui devrait être fait pour résoudre ce problème. Là où ils s'unissent, c'est en supposant que la solution ressemblera à leur propre idéologie personnelle qui l'emportera sur toutes les autres. Les capitalistes croient que le capitalisme apportera des solutions technologiques aux problèmes qu'il a créés, et que cela se produira plus rapidement et plus efficacement si les entraves au capitalisme sont supprimées. Les socialistes croient que le socialisme résoudra les problèmes que le socialisme a été impuissant à fournir tout ce temps, si seulement ce modèle cohérent d'incapacité du socialisme à obtenir la domination est magiquement dévié d'une manière ou d'une autre. Etc.
Mais si vous y pensez vraiment honnêtement, comment cela peut-il être possible? Comment un modèle idéologique préexistant peut-il éventuellement créer une déviation dans le modèle? Toute idéologie que vous apportez à la table en sera certainement une qui fait partie du modèle collectif de l'humanité depuis des générations, et probablement depuis des siècles. Comment une idéologie qui a été promue plus ou moins dans les mêmes schémas de génération peut-elle conduire à une déviation du schéma?
Croire que vous pouvez créer un changement radical de direction en poussant dans une direction que les gens poussent déjà depuis des générations, c'est comme croire que vous pouvez vous sécher en utilisant de l'eau. Les anciens motifs ne peuvent pas créer de nouveaux motifs pas plus que l'eau ne peut créer l'état de sécheresse. C'est contre leur nature inhérente.
En raison de notre durée de vie limitée et de notre incapacité cognitive à tout percevoir à la fois, il est difficile de voir la situation globale de l'humanité dans son ensemble. Il est difficile de donner toute l'importance voulue au fait que le jeu de tir à la corde idéologique qui semble se présenter lors d'une élection particulière dans un endroit particulier qui nous passionne particulièrement se déroule dans le monde entier depuis bien avant sont nés, et tout ce qu'elle nous a apporté, c'est la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant. Le bousculement de votre idéologie préférée est inséparable de l'ensemble de notre structure collective totale, et il l'a toujours été.
Cela signifie que s'il doit y avoir un écart par rapport à la trajectoire d'autodestruction de notre espèce, la cause de cet écart sortira complètement du champ gauche. Personne ne s'y attendra, car il ne viendra pas d'une direction que nous avons été conditionnés par notre expérience à regarder. Notre non-modèle proviendra nécessairement d'une direction complètement non structurée. Un mouvement collectif dans une direction sans précédent aura nécessairement un antécédent sans précédent.
Alors, en quoi ce que je dis vous est-il utile? Si le seul espoir pour l'humanité réside dans l'arrivée de conditions que vous ne pouvez pas prévoir, alors cela ne fait aucune différence ce que vous pensez ou faites parce que ces conditions arriveront ou non indépendamment de votre modèle conditionné, non?
Eh bien, oui et non. De toute évidence, vous ne pouvez rien faire pour créer les conditions d'un agent de changement que vous ne pouvez pas anticiper avec vos schémas mentaux appris. Donc, dans ce sens, vous pouvez aussi bien continuer à combattre les salauds de la manière qui vous semble la meilleure afin de les tenir à distance pour le moment (et aussi parce que les baiser). Mais une chose que vous pouvez faire pour aider à graisser les roues du changement radical est de vous préparer, vous et le monde, à sauter dans l'inconnu.
Parce que c'est nécessairement ce à quoi ressemblera une déviation de modèle drastique: un saut dans l'inconnu. Le précipice des changements que nous ressentons tous intuitivement à notre horizon est le précipice entre les modèles connus et le non-modèle inconnaissable. L'anéantissement que beaucoup prédisent ressemblera à l'extinction humaine littérale pourrait bien finir par se présenter comme l'annihilation de notre modèle conditionné. Ce qui est, par expérience, une sorte de mort.
Donc, ce que vous pouvez faire sur le plan personnel, c'est laisser aller votre attachement au connu. Vendez tous les stocks que vous avez investis dans votre modèle mental conditionné et commencez à faire le dur travail intérieur nécessaire pour embrasser l'inconnu et l'inconnaissable. Commencez à vous surprendre et à ouvrir des portes pour permettre à la vie de vous surprendre. Prenez des risques dans des situations nouvelles et imprévisibles au lieu de vous réfugier dans le connu et le familier. Accordez de moins en moins d'intérêt et d'attention à vos récits mentaux conditionnés et en boucle et de plus en plus au moment présent incontrôlable où littéralement tout peut naître.
Vous pouvez porter cette étreinte de l'inconnaissable au niveau collectif en le créant et en l'exprimant. Faites de l'art qui vient d'une direction sans modèle. Faites des choses qui amènent les gens à se demander à quel point leurs attentes structurées sont fiables. Cela peut sembler cliché, mais il y a une immense sagesse cachée dans le dicton «pratiquez la bonté au hasard et les actes de beauté insensés».
En faire votre mode de vie peut aider à créer de petites lacunes dans nos schémas, de sorte que si et quand l'agent de changement pour la transcendance évolutive de l'humanité de ses schémas autodestructeurs arrive, vous et ceux qui ont rencontré votre danse sans modèle dans le monde seront mieux en mesure d'improviser avec lui, sans peur ni inertie.

Michel Collon sur les Gilets jaunes: « c’est un mouvement historique »


[Sketch] Si vous voulez vraiment les faire chier.... Joyeuses grèves du travail et de la consommation de fin d'année !


dimanche 22 décembre 2019

La grève est-elle écologique ? Mille façons d'occuper le terrain


Disparition de l'argent cash ou comment le système va essayer de nous la mettre bien profond

La disparition de billet de 500 euros et la suite probable [titre original]

Il est maintenant établi que certains pays nordiques prévoient de
supprimer l’argent-monnaie, le cash autrement dit, au profit du seul
virtuel ! Tous les paiements DEVRONT se faire par carte ou par
application sur votre téléphone portable.
Je vous engage à bien lire ce qui suit, à y réfléchir et si vous voyez
clairement la menace que cela représente pour votre liberté, à le
transmettre au maximum de monde pour qu’au moins les gens comprennent
ce qu’une suppression du cash aura comme conséquences désastreuses.
Ceci dit, arrivera-t-on à l’empêcher ? La question reste posée ...

L’État s’est déjà retourné contre son peuple en lui prenant son argent
en 2008 pour le donner aux banques qui auraient du être mises en
faillite . Il s’apprête à recommencer ... et toujours “pour le bien
des gens” évidemment.

Réflexion soumise à votre sagacité.

Insidieusement, de nombreuses mesures législatives ou réglementaires
tendent à exclure les espèces (le cash / l’argent liquide) de nos
vies, à le rendre hors-la-loi.

De telles dispositions ont récemment été prises : renforcement des
restrictions sur les paiements en espèces, limitation des retraits et
dépôts d'espèces, contraintes sur les systèmes de paiements acceptés
par les commerçants, mesures tendant à rendre obligatoires les
paiements par cartes de débit ou de crédit, etc.

L'instauration d'une société sans espèces consacrerait la disparition
d'un droit fondamental : celui de la propriété de ce qui a été
légitimement acquis et que la monnaie sous forme d'espèces
matérialise.

Article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

En effet :

l'instauration d'une société sans espèces nous soumet au monopole du
lobby bancaire. Lorsque nous déposons de l'argent dans une banque, il
ne nous appartient plus : nous devenons créanciers de notre banque qui
nous doit notre argent. En cas de crise financière et bancaire, la
seule défense que nous ayons en tant que citoyen ordinaire consiste à
retirer notre argent. Dans une société sans espèces, cela deviendra
impossible.

l'instauration d'une société sans espèces institue un droit de regard
de l'État sur tous les achats et ventes que nous effectuons (heures et
lieux compris), ce que les dispositions permettent.

l'instauration d'une société sans espèces rend possible la mise au ban
de la société d'un individu de façon instantanée. Sans aucune
procédure légale, avec seulement l'intervention d'un « fonctionnaire
habilité » ou même par une erreur technique, nos comptes peuvent être
bloqués et nous ne pouvons plus effectuer aucun achat d'aucune autre
façon.

l'instauration d'une société sans espèces rend les déposants
prisonniers de leur banque, sachant que les nouvelles dispositions
européennes prévoient que nous autres déposants serons désormais
sollicités en cas de faillite de notre banque (bail-in).

l'instauration d'une société sans espèces rend possible une taxation
arbitraire de nos dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise,
comme l'a vivement recommandé madame Lagarde, présidente du Fonds
monétaire international.

l'instauration d'une société sans espèces rend possible l'application
de taux négatifs comme cela est déjà en vigueur dans certains pays. Ce
n'est qu'un impôt de plus prélevé sur nos comptes bancaires ; un impôt
levé arbitrairement -- sans avoir été débattu ni voté -- pour
subventionner les banques toujours « trop grosses pour faire faillite».

La société sans espèces rend possible l'arbitraire et la prédation.
Elle est contraire au droit de propriété.

Emmanuel MALMENDIER
Licence en droit U.Lg.
Master en fiscalité U.Lg. - Hec
Comptable - Fiscaliste agréé

vendredi 20 décembre 2019

Pour un nouvel ordre local

Nouvel Ordre Local

Publié par ChroniquesHumaines sur 19 Décembre 2019, 22:07pm


Le 6 mars 1991, George Bush père annonce la création d'un nouvel ordre mondial :

« Nous avons devant nous l'occasion de construire pour nous-même et pour les générations futures un nouvel ordre mondial . Un monde ou la primauté de la loi , pas la loi de la jungle , régit la conduite des nations . Lorsque nous serons victorieux , et nous le serons , nous aurons une réelle chance avec ce nouvel ordre mondial . Un ordre régit par un conseil crédible qui tiendra enfin son rôle , et maintiendra la paix , afin d'accomplir la promesse et la vision des fondateurs des nations unies . »

Depuis, l'idée a fait son chemin, repris notamment en cœur par plusieurs de nos chefs d’État et autres conseillers politiques. Entre autres : Nicolas Sarkozy, Jacques Attali, et même plus récemment Emmanuel Macron*. Ce qui se cache derrière cette idée de nouvel ordre mondial est largement sujet à débat, à caution, et surtout à disputes ! Mais une chose semble actée : nous nous dirigeons tout droit vers l'établissement d'une gouvernance mondiale aussi bien politique que bancaire.

Moi-même, j'ai souvent expliqué ce qu'était le mondialisme, et le danger que cela représente dans le contexte actuel. Puis un soir, invité par mon ami Alixator à participer à un live sur Youtube en compagnie de deux autres Youtubers : Kadoudal et de Manu d'Agir ensemble, spontanément, j'ai lancé au détour de notre conversation :

« Ils veulent instaurer leur nouvel ordre mondial, eh bien nous nous allons faire le nouvel ordre local ! »

L'idée est partie comme une balle ! Un autre Youtubers présent sur le tchat : Docteur Nature vivante, a ouvert un groupe Facebook, Kadoudal publié une vidéo sur Facebook et Youtube, et des dizaines de personnes ont spontanément adhéré à l'idée et au groupe.

Le Nouvel Ordre Local était lancé.

Je ne suis pas le premier à utiliser ce terme, je l'ai retrouvé pas mal de fois sur internet, mais peu importe la paternité du terme, il nous appartient à tous, et ce qui est sûr, c'est qu'il représente à merveille les aspirations de beaucoup d'entre nous et englobe à lui seul ce vers quoi nous devons tous aller. J'espère qu'avec l'aide de mes compères, nous allons transformer tout cela en un mouvement planétaire, qui à coup de bon sens, d'altruisme, de logique, de courage, va renvoyer leur projet commercial et suprématiste à la poubelle !

Finalement, cette idée de Nouvel Ordre Local vient clôturer pour moi une belle année, et finalise l'orientation que je donne à mes travaux depuis maintenant plusieurs semaines. Après plusieurs années de contre-information par blog et vidéo, porter ce concept et le populariser, y adhérer et concrétiser à titre personnel les engagements qu'il implique, voilà qui me donne encore de l'énergie, de l'entrain, et surtout de l'espoir. Je vais maintenant expliquer pourquoi il faut combattre la mondialisation sauvage telle que nous la vivons, et pourquoi un Nouvel Ordre Local est la meilleure réponse à apporter et peut-être la seule qui puisse réellement nous amener vers un avenir meilleur.

Le Nouvel Ordre Mondial, c'est :

Des fermes-usines qui élèvent les animaux dans des cages, et les engraissent à coup d'OGM et d'antibiotiques, des multinationales qui engendrent toujours plus de capitaux et génèrent toujours plus de transport ; des centres commerciaux qui vendent et revendent des produits d'une qualité de plus en plus médiocre à des prix exorbitants ; des métropoles toujours plus habitées où s'entassent la misère et la saleté ; une concurrence toujours plus déloyale ne laissant plus aux populations la possibilité de vivre décemment de leur travail tout en produisant un chômage dévastateur ; une mainmise des assurances privées sur toutes les sécurités sociales, empêchant l'entraide sans intérêt ; une Europe toujours plus fédérale dont les règles dictées par la Banque centrale sont toujours à l'avantage des tenants de la finance ; une Banque mondiale tenue par des intérêts privés qui dictent leurs lois à tous les peuples d'Occident et bien plus ; et plus généralement la centralisation de tous les domaines de la vie civile, gouvernements, banques, systèmes de production, et même populations. Le tout dans un contexte de libéralisation maladive qui pousse à tous les excès, détruit les valeurs, la morale, le patrimoine, la planète, générant une surconsommation dévastatrice ; et un comportement individualiste, concurrentiel, rendant les gens violents, égoïstes, et pour finir dépressifs, puis soignés à coups de camisoles chimiques. Quand serons-nous aussi parqués dans des cages, à pisser dans une litière pour fabriquer des composants électroniques qui ne serviront bientôt qu'aux plus riches ? Tout cela est censé, à terme, nous conduire à une gouvernance mondiale, soi-disant pour le bien de tous. Sauf que si ceux qui ont l'argent et le pouvoir s'inquiétaient vraiment de notre bien, ça se saurait ! Toutes formes de rébellions contre ce système donnent lieu à une répression féroce, allant de la simple diabolisation au meurtre, en passant par les procès précaires, les éborgnages et plus généralement la destruction de tout autre mode de vie.

Le Nouvel Ordre Mondial voulu par les familles les plus puissantes de la planète est une conquête de pouvoir dont les résultats sont le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Il est voulu et mis en place par les mêmes qui génèrent des milliards en traiding et autres malversations criminelles, génèrent des guerres pour vendre des armes, corrompent les gouvernements, facilitent les inégalités, détruisent les cultures, exploitent les peuples. Ces gens-là ne veulent pas notre bien, et leur projet de gouvernance mondiale n'a pas pour but de nous offrir une vie meilleure. Ce qu'ils veulent, c'est ce que veulent tous les totalitarismes, tous les dictateurs : un pouvoir absolu et un contrôle total.

C'est tout cela le Nouvel Ordre Mondial, et peut-être bien plus encore. Mais dans tous les cas, c'est néfaste et il va falloir se remuer pour changer la donne avant qu'il ne soit trop tard.

Nous avons notre part de responsabilité, car ne l'oublions jamais, ils sont les 1%, nous sommes le reste, et nous nous sommes clairement laissé embarquer dans cette grande machinerie, sautant sur les facilités qu'offre aujourd'hui la centralisation des achats, laissant l'administration compliquée à des gens qui nous exploitent, et surtout, en faisant la part belle aux divertissements en tous genres, quand la vie appelle à la raison et l'accomplissement.

C'est pourquoi avec quelques amis fondateurs, et bien d'autres nous ayant rapidement rejoints, nous avons décidé d'aller vers le bon sens, d'aller à l'encontre de leur projet dévastateur, de porter, de promouvoir et d'inviter toutes les personnes de bonne volonté à développer le concept de Nouvel Ordre Local ; le tout sans aucun prosélytisme religieux, ni un quelconque idéal politique, dans le respect des idées de chacun et des cultures de tous, simplement en nous unissant autour de ce qui nous est commun et pour le bien de tous.

Le Nouvel Ordre Local c'est :

Tout le contraire ! Sortir avant tout de l'individualisme et revenir à un mode de vie plus sain, plus local. Réinvestir nos villages et reprendre en main nos quartiers. Développer l'entraide et la solidarité ; sortir des conflits puérils et des comportements violents pour réapprendre à tendre la main, à sourire, et nous soutenir les uns les autres. Développer des projets intelligents et durables, comme les jardins partagés, les clubs citoyens. Soutenir l'artisanat et les producteurs locaux. Apprendre à sourire à ses voisins et redevenir plus humain. Faire attention à notre environnement et prévenir les générations futures d'un avenir morose, en les éduquant autrement qu'en les laissant oisifs devant des jeux vidéo violents. Favoriser nos artistes, musiciens et créateurs locaux. Développer des projets d'entraides et de solidarité comme les transports solidaires, les échanges et les bons procédés. En réhabilitant les fêtes de villages et de quartiers pour apprendre à nous connaître, définir ensemble en quoi nous pourrions nous être utiles.

C'est essayer aussi d'aller vers plus d'autonomie pour mettre fin aux transports excessifs et nous permettre de consommer plus sainement, en favorisant les modes de production propres, notamment en matière d'énergie ou de consommation de l'eau, en s'appuyant pour plus d'efficacité sur le savoir-faire et les richesses de chacun. C'est cesser de gaspiller en cherchant à réparer plutôt que de chercher toujours à avoir mieux lorsque ça n'est pas indispensable. C'est favoriser le cas échéant les achats d'occasions plutôt que d'aller systématiquement vers du neuf, simplement pour briller ou paraître plus riche que les autres. Ce n'est plus se mettre en concurrence avec les autres, sans jamais se soucier du mal que l'on fait autour de soi. C'est au contraire, compter sur uns sur les autres, dans le respect de chacun, pour en finir une bonne fois pour toutes avec ce mode de vie Occidental qui ravage tout sur son passage, et qui surtout, ne nous rend pas heureux.

Et bien sûr, le Nouvel Ordre Local, c'est favoriser et redonner du poids aux gouvernances locales ! Redonner à nos communes les possibilités pour organiser et investir intelligemment, en s'impliquant dans les choix qui nous sont communs, en prenant en compte que les montagnards n'ont pas les mêmes besoins que les habitants des bords de mer. C'est aussi, favoriser les échanges entre communes pour leur permettre de mieux résister au pouvoir central.

Décentraliser les modes de production et de gouvernement, c'est ne plus laisser le capital et le pouvoir filer entre les mains d'une petite élite comme dans un entonnoir. C'est éclater les profits et les rendre plus équitables, c'est rendre les décisions plus justes et plus utiles pour tous. C'est mutualiser nos richesses, intellectuelles, matérielles, pour nous rendre plus fort et réapprendre qu'ensemble, si nous nous soudons, « ils » ne peuvent plus rien contre nous.

Je ne le dirais jamais assez : la politique, c'est l'organisation de la vie civile, la démocratie, c'est l'implication de chacun dans l'organisation de la vie civile. Nous devons désormais nous impliquer, sortir de chez nous, et construire ce monde de demain qui n'attend plus que notre bonne volonté et notre créativité.

Le Nouvel Ordre Local, c'est ne plus vouloir être meilleur que l'autre, c'est vouloir être meilleur pour l'autre. Le Nouvel Ordre Local, ce n'est plus de la résistance, c'est une contre-attaque ! Le Nouvel Ordre Local, c'est le bon sens. Le Nouvel Ordre Local, c'est nous, les 99%.

Pour que ce concept fasse son chemin et se développe, ce n'est qu'avec l'implication du plus grand nombre de bonnes volontés raisonnables que nous y parviendrons. Rejoignez le mouvement.

Nous allons aller ensemble vers ce Nouvel Ordre Local, et personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer !
Chroniques-Humaines


Commentaire

NLO : chouette idée. Néanmoins, le local ça existait aussi au moyen-âge et il y avait des serfs et des seigneurs... donc il s'agit de bien réfléchir aux structures démocratiques à mettre en place. En outre, une petite suggestion de lecture concernant l'utilisation du terme "gouvernance" utilisée, malheureusement, par de nombreuses associations. 

Extrait : "Et la pièce centrale de cette visée est le recours au concept de gouvernance,
qui vise en fait à « délégitimer les techniques de la démocratie représentative 
» et représente « le point nodal d’un programme politique conservateur qui concurrence le modèle de l’État-nation basé sur la démocratie représentative afin d’œuvrer à la mise en place d’un nouveau régime politique antagonique à la démocratie». En somme, notion controversée, « la gouvernance traduit bien la destruction de ce qui impliquait une responsabilité collective, c’est-à-dire la politique. Il ne s’agit plus de politique mais de gestion»

Bon, il n'y a pas de mal à critiquer/délégitimer, si nécessaire, les techniques de la démocratie représentative... pourvu que ce soit le peuple qui s'en charge. Et le peuple, comme le dit Onfray, c'est l'ensemble des gens sur lesquels s'exerce le pouvoir. 

Un peu de réconfort avec Gérard Foucher


En effet, autant que possible, faire un pas de côté


Retraites : et les vrais gagnants sont ....


et c'est sans vaseline


dimanche 1 décembre 2019

mardi 26 novembre 2019

Gilets jaunes, un an, ce n'est qu'un début





Un an après l’« acte 1 » du 17 novembre 2018, les manifestations hebdomadaires des Gilets jaunes rassemblent moins mais le mouvement et ses revendications semblent s’être enracinés dans la société. Désormais inscrite dans la durée, cette mobilisation citoyenne historique se cherche des débouchés. Comment les Gilets jaunes ont-ils changé la donne ?
Russeurope Express
Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent deux figures des Gilets jaunes, Priscillia Ludosky, auto-entrepreneuse en Seine-et-Marne, qui avait lancé la pétition « Pour une baisse des prix du carburant à la pompe », et François Boulo, avocat à Rouen et auteur de La Ligne jaune (Indigène éditions, 2019). Retrouvez tous les numéros de #RusseuropeExpress sur le site de Sputnik : https://fr.sputniknews.com/radio_sapir



lundi 25 novembre 2019

Créer c'est résister, 1 an de giletjaunisation - l'appel de la forêt


Géopolitique : Moscou en roue libre





Il est des périodes bénies des Dieux où tout ou presque fonctionne, où les fondamentaux géopolitiques et l'événementiel concordent pour aller dans la direction voulue. C'est ce qu'est en train de vivre le Kremlin. Une flopée de bonnes nouvelles pour Moscou, soigneusement cachées par notre chère MSN, a en effet fleuri ces derniers temps...
En Ukraine, le rapprochement entre le nouveau président et la Russie, que nous avons évoqué à plusieurs reprises, inquiète les officines médiatiques occidentales. Le nom d'Igor Kolomoiski n'est pas inconnu des lecteurs de nos Chroniques : autrefois grand argentier des bataillons nationalistes, il avait au fil du temps mis de l'eau dans son bortsch, comme en mai dernier où, dans un discours remarqué, il se lâchait en diatribes contre le FMI et les Occidentaux : « C'est votre jeu, votre géopolitique. Vous n'en avez rien à faire de l'Ukraine. Vous voulez atteindre la Russie et l'Ukraine n'est qu'un prétexte. »
Il a remis ça il y a dix jours, au grand dam du New York Times qui s'en étrangle de rage : « Les Russes sont plus forts, nous devons améliorer nos relations avec eux. Les gens veulent la paix et une bonne vie, ils ne veulent plus être en guerre. Et vous, Américains, vous nous forcez à être en guerre, sans même nous en donner les moyens. Vous [l'UE et l'OTAN] ne nous aurez pas, il n'y a aucun intérêt à perdre du temps en discussions vides. Les prêts du FMI pourraient facilement être remplacés par des prêts russes. Nous prendrons 100 milliards de dollars de la Russie, je pense qu'elle serait ravie de nous les donner aujourd'hui (...) S'ils sont intelligents avec nous, nous irons du côté des Russes. Leurs tanks seront positionnés près de Varsovie, votre OTAN chiera dans son froc et devra acheter des Pampers. » Clair et sans ambages...
On ne peut tout à fait exclure un coup de pression vis-à-vis de l'empire pour obtenir plus d'argent, mais le ton et le fait que ces sorties commencent à se répéter ne trompent pas. Le "paradis" post-maïdanite est un merdier sans fond qui en a dégrisé plus d'un. Aux Russes de faire effectivement preuve d'intelligence ; six ans après le putsch US, ils disposent d'une fenêtre afin de récupérer l'Ukraine en douceur ou, du moins, de la neutraliser durablement. Les discussions actuelles sur l'or bleu entre Gazprom et Naftogaz pourraient éventuellement servir ce dessein.
Puisque l'on parle énergie, le moins que l'on puisse dire est que ça gaze pour Moscou. Le Turk Stream en est aux derniers réglages et les premiers flux gaziers devraient circuler le mois prochain... au moment même où, de l'autre côté de l'Eurasie, le Sila Sibirii entrera en fonction. Deux gazoducs sinon rien, et c'est soudain l'échiquier de Brzezinski qui se met à trembler.
Il se passe des choses extrêmement intéressantes en Asie du Sud-est, symbolisant à merveille la lente mais sûre passation de pouvoir entre l'empire américain déclinant et la multipolarité menée par la Russie. Sur l'exemple du Vietnam, le fougueux président philippin Duterte a profité de son voyage à Moscou, début octobre, pour inviter Rosneft à s'établir en Mer de Chine méridionale afin d'y explorer les richesses énergétiques.
On connaît l'importance de ces zones maritimes dans le Grand jeu :
En mer de Chine méridionale, la dispute tourne autour de deux archipels inhabités mais stratégiquement de la plus haute valeur : les Paracels et surtout les Spratleys, également revendiqués par le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, Brunei et le gouvernement chinois nationaliste de Taïwan. En mer de Chine orientale, on se rappelle la dangereuse querelle sino-japonaise des îles Senkaku/Dyaoshu, culminant en 2012-2013 mais toujours latente.
Si les journaux ont narré l'événement, certains faisant même parfois un effort pour "comprendre" la situation, analysant la lutte pour le contrôle de l'une des routes maritimes les plus stratégiques du globe, la toile de fond est malheureusement totalement occultée. Elle explique pourtant tout...


Une carte vaut parfois tous les discours. Nous sommes évidemment en plein Grand jeu, qui voit la tentative de containment du Heartland eurasien par la puissance maritime américaine. Les disputes territoriales autour des Spratleys, des Paracels ou des Senkaku/Dyaoshu ne concernent pas une quelconque volonté de mettre la main sur d'éventuelles ressources énergétiques ou routes stratégiques, ou alors seulement en deuxième instance. Il s'agit avant tout pour le Heartland, la Chine en l'occurrence, de briser l'encerclement US et de s'ouvrir des routes vers le Rimland et vers l'océan, exactement comme la Russie le fait sur la partie ouest de l'échiquier avec ses pipelines et ses alliances de revers.
La lutte de Pékin contre Washington dans les mers de Chine a pour effet secondaire d'effrayer les autres pays riverains qui, s'ils n'ont pas d'appétence particulière pour l'aigle américain, ne veulent pas non plus voir le dragon débouler jusqu'à eux. C'est notamment le cas du Vietnam ou des Philippines, et nous en revenons à Duterte : ses appels du pied à Rosneft sont une manière de contrer la convoitise chinoise.
Mais là où les choses prennent une tournure étonnante, c'est que c'est désormais à la Russie et non plus aux Etats-Unis qu'on fait appel. Fut un temps pas si lointain où n'importe quel président philippin aurait encouragé Exxon ou une autre major anglo-saxonne à prospecter ces mers, avec l'US Navy pour sécuriser le tout. L'empire a vécu et c'est maintenant vers Moscou que les regards se tournent.
Les Russes engrangent les dividendes d'une politique qui, bien loin des effets de com' à l'occidentale, ne transige ni sur ses valeurs ni sur ses alliés, tout en ne fermant la porte à personne (Iraniens, Saoudiens, Palestiniens ou Israéliens passent par exemple leur temps à Sochi). Il y a quatre ans, nous résumions cette approche par une parabole quelque peu exotique :
La pensée russe en matière de stratégie extérieure fait penser à un rhinocéros qui dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, avançant lentement mais fermement, inexorablement, et finissant par mettre tout le monde d'accord.
De fait, à l'opposé des simagrées américains qui suscitent le doute y compris parmi les composantes impériales, l'inamovible ours russe inspire la confiance. On l'a vu en Syrie, on le voit maintenant jusqu'en Asie du Sud-est.
Reste à savoir quelle sera la réaction du Kremlin qui, assurément, prendra la chose avec des pincettes. Contrarier la Chine est en effet hors de question. La symbiose entre les deux poids-lourds eurasiatiques est telle que Stratfor va jusqu'à évoquer l'Entente cordiale du début du XXème siècle entre la France et l'Angleterre, assez solide pour survivre aux deux guerres mondiales. Début octobre, Poutine a même lâché une bombe lors de la seizième édition du toujours intéressant Club Valdaï : « Nous sommes en train d’aider nos collègues chinois à créer un système d'alerte précoce pour la défense antimissile. Cela va fondamentalement, drastiquement muscler la défense de la République populaire. Aujourd’hui, il n’y a que les États-Unis et la Russie qui disposent de ce type de système. »
De quoi mettre encore plus sur les nerfs les stratèges de Washington, déjà passablement inquiets du partenariat sino-russe. Les kriegspiel simulés du Pentagone se terminent invariablement par une déculottée américaine face à l'une ou l'autre de ses bêtes noires et Foreign Policy s'alarme : avec leurs nouvelles technologies (dont les fameux missiles hypersoniques), Russes et Chinois mettent fin à deux siècles d'American way of war, basé sur l'attaque à partir de points invulnérables.
Pour en finir sur les questions d'armement, Vladimirovitch vient de lever un (petit) coin du voile sur la mystérieuse explosion du 8 août sur une base militaire du grand Nord russe : les scientifiques tués travaillaient à une arme "sans équivalent". Si l'hypothèse de plusieurs observateurs se révèle juste, il s'agit du développement d'un missile à propulsion nucléaire, c'est-à-dire un projectile à portée illimitée car mû par un moteur dit éternel. « Une autonomie qui pourrait lui permettre de prendre des trajectoires inattendues, de faire des détours et de sortir des schémas de déplacement prévisibles », comme l'explique un spécialiste de l'université de Princetown. Les Américains s'y étaient bien essayé dans les années 60 mais avaient, devant l'inextricable complexité de la chose, rapidement abandonné le projet...
En Iran, Moscou est également vue comme une planche de salut. Décision de se passer du SWIFT pour les échanges inter-bancaires en septembre, accords commerciaux avec l'Union Economique Eurasienne en octobre, prêt de quelques milliards à l'Iran en novembre. La Russie, dont la santé financière insolente ravit d'ailleurs jusqu'à Wall Street, fait tout pour maintenir son allié à flot et pourrait peut-être en être récompensée dans les énormes projets pétroliers du South Pars.
Or noir toujours au Venezuela, qui a vu sa production bondir de manière étonnante en octobre. Le Kremlin n'y est évidemment pas étranger, comme nous l'expliquions il y a deux mois :
Washington sanctionne les exportations de pétrole de Caracas ? Qu'à cela ne tienne : Rosneft est devenu le principal acquéreur d'or noir du Venezuela (40% en juillet, 66% en août) et fait office d'intermédiaire entre sa compagnie nationale (la PDVSA) et ses acheteurs internationaux, notamment indiens et chinois. Le géant russe abandonne de plus en plus le dollar, le monde continue d'acheter du pétrole vénézuélien, le gouvernement légal de Caracas continue de recevoir des dividendes ô combien précieux et les sanctions impériales sont contournées...
Le pauvre auto-proclamé en est tout retourné. Celui qui se voyait devenir président par la grâce de Bolton n'y arrive décidément plus, ses appels à manifester étant une suite de flops retentissants :
À peine une centaine de personnes ont manifesté lundi à Caracas contre le président socialiste Nicolas Maduro, à l’appel du chef de l’opposition Juan Guaido, qui peine à mobiliser. Malgré les drapeaux jaune, bleu et rouge du Venezuela, les slogans, ou les panneaux affichant des messages comme « Rue sans retour », le cœur n’y est plus. « On n’arrive à rien avec ça », se lamente Antonio Figueroa, en référence aux rassemblements contre le chef de l’État. Samedi, quelque 5000 personnes, selon l’AFP, ont manifesté dans les rues de Caracas, soit bien moins que les dizaines de milliers de personnes que Juan Guaido réunissait juste après s’être proclamé président par intérim le 23 janvier.   
On imagine les dents grincer du côté de Washington, qui voit désormais ses manigances presque systématiquement et partout contrées par l'ours. Comme si cela ne suffisait pas, le sommet Russie-Afrique, le premier du genre, a marqué tous les esprits. Il y a un mois, quarante-trois chefs d'Etat et de gouvernement ont fait le déplacement de Sochi, qui devient une véritable plaque-tournante mondiale. Si aucune annonce majeure n'a été faite, le sommet a été un succès diplomatique indéniable et symbolise l'entrisme russe sur le continent auquel on assiste depuis quelques années, y compris dans le pré carré français comme en Centrafrique.
Europe, Asie, Moyen-Orient, Amérique latine, Afrique... Défendant bec et ongles ses alliés, retournant ceux de l'empire, profitant de l'inexorable reflux américain, le provoquant parfois, jouant habilement de la diplomatie, de l'énergie ou de la guerre, Moscou donne le la de la politique internationale et se pose de plus en plus en patron.

source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/11/moscou-en-roue-libre.html