jeudi 26 janvier 2017

Divide ut regnes, Ordo ab chaos... Il devient urgent de penser à la paix. Michel Collon propose une grille d'analyse pouvant inspirer un mouvement de paix qui ne divise pas mais rassemble / Divide ut regnes, Ordo ab chaos... It becomes urgent to think for the peace. Michel Collon proposes a railing of analysis which can inspire a peace movement which does not divide but gathers

Ci-dessous, un pack de 4 vidéos indissociables. Recommandé à tous ceux qui refusent de stigmatiser les déplorables... ou les bobos, à tous ceux qui croient en la pertinence des propos de Michel Collon, à tous ceux qui pensent que le danger de guerre totale est une réalité possible et imminente.

A relayer sans modération.

Christophe


1. Un spectacle haut en couleurs : Big joe, l'Afro-américain, a priori sympa, sincère voire émouvant défend trump avec tout son coeur... au coeur d'une manif manifestement anti-trump. Acteur ou non, il porte la parole d'une grosse partie de l'Amérique. Au passage, admirez la tête du "journaliste-fouteur-de-merde", heureux du "débat" qui s'installe. 




2. Michel Collon, l'homme de la situation, l'homme providentiel (oufti oui je sais c'est dangereux, ça ne peut pas exister). Ah si ce brave Big joe et tous ces braves manifestants pouvaient prêter attention à ce qui suit, il ne faudrait pas grand chose pour qu'ils s'embrassent et s'allient...




3. Pour parfaire le travail



4. Un zeste de Mélenchon aussi (en espérant qu'il n'appelle pas à voter Macron au deuxième tour)

... quelques clés de compréhension à propos de Trump, de la Russie et de la Chine à 4'28"  by himself




5. Un long texte pour considérer la géopolitique sous l'angle d'un grand jeu   

http://www.revueconflits.com/le-nouveau-grand-jeu-bonus/

6. Et dans la continuité de ce grand jeu, cet article de Pepe Escobar 

Ce que nous réserve la nouvelle administration Trump

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 19 janvier 2017 – Source Sputnik News

La nouvelle ère Trump s’amorce. Attendez-vous très bientôt à toute une série de rebondissements géopolitiques et géo-économiques imprévisibles.

J’ai soutenu que la stratégie déployée par Henry Kissinger, le gourou de Trump en matière de politique étrangère, pour contrer le redoutable trio favorisant une intégration eurasienne (Russie, Chine et Iran), est une version remixée du classique Diviser pour régner, en séduisant la Russie pour l’éloigner de son partenariat stratégique avec la Chine, tout en continuant de harceler l’Iran, le maillon le plus faible du trio.

C’est ce qui se joue d’ailleurs, comme les débordements de certains des membres du cabinet proposé de Trump le démontrent, lorsqu’ils comparaissent devant le Sénat des USA. Dans le royaume du baratin, certaines factions rappellent justement la politique chinoise de Nixon, conçue par Kissinger, en se disant très emballés par la perspective de pouvoir contenir au moins une de ces puissances « susceptibles de se liguer contre les USA ».

Kissinger et le Dr. Zbig « Grand échiquier » Brzezinski sont les deux plus grands dalangs (maîtres de marionnettes) occidentaux autoproclamés de l’arène géopolitique. Par opposition à Kissinger, Brzezinski, le mentor d’Obama en matière de politique étrangère, fidèle à sa russophobie, propose une politique de diviser pour régner misant sur la séduction de la Chine.

Cela dit, après avoir examiné ma thèse, une source influente du milieu des affaires de New York, très proche des véritables Maîtres de l’Univers au demeurant discrets, qui a correctement prédit la victoire de Trump des semaines à l’avance, a été cinglante à l’endroit de ces précieux dalangs. Mais elle s’est surtout proposée d’expliquer en détail comment les Maîtres de l’Univers ont exposé la nouvelle normalité directement à Trump. Appelons-la « X ».

La Chine sous haute surveillance

« X » commence par dire ce que les porte-parole habituels de l’État profond aux USA, qui vénèrent leurs idoles, n’osent jamais affirmer, du moins en public : « Il est important de ne pas donner trop de poids à Kissinger ou à Brzezinski, qui ne sont que des façades pour ceux qui prennent les décisions, et dont le rôle consiste à recouvrir ces décisions d’une patine d’intellectualité. Leur contribution ne signifie pas grand-chose. J’utilise leurs noms à l’occasion, car je ne peux nommer ceux qui rendent vraiment les décisions. »

C’est à partir de là que « X » définit la nouvelle normalité : « Trump a été élu avec le soutien des Maîtres, pour qu’il penche la balance en faveur de la Russie. Les Maîtres ont leurs pions dans les médias et au Congrès, qui poursuivent une campagne de dénigrement contre la Russie. Ils disposent aussi de leur marionnette Brzezinski qui s’en prend également à la Russie, en déclarant que ‘l’influence mondiale des USA dépend de sa coopération avec la Chine’. L’objectif est de forcer la Russie à coopérer et à placer ses jetons en faveur de Trump à la table des négociations. C’est la technique du bon flic et du méchant flic. Donald est perçu comme le bon flic qui souhaite de bonnes relations avec la Russie, tandis que le Congrès, les médias et Brzezinski jouent le rôle du mauvais flic. On aide ainsi Trump dans ses négociations avec la Russie, Poutine étant conscient de la position ‘précaire’ de son ami, ce qui devrait l’amener à faire des concessions majeures comme on dit. »

Ce qui nous amène à parler de la façon dont Taïwan – et le Japon – se sont retrouvés dans le bain. « En parlant aux Taïwanais, Donald montre aux Russes que son virage, c’est du sérieux. Mais on a décidé de mettre aussi le Japon dans le bain, en tant que prédateur s’en prenant à l’industrie américaine, par une attaque contre Toyota, bien méritée d’ailleurs. C’est que les Maîtres ont jugé plus prudent de modérer la position, par crainte que notre renforcement du Japon contre la Chine ne soit perçu comme une trop grande provocation. »

Il faut donc s’attendre à ce que la Chine, comme l’a prévu Kissinger, à qui « il est important de ne pas trop donner de poids », demeure constamment sous haute surveillance : « Les Maîtres ont décidé de réindustrialiser les États‑Unis et veulent ramener les emplois de Chine. Ce qui est souhaitable du point de vue des Chinois, car pourquoi vendraient-ils le fruit de leur travail aux américains, pour un dollar qui n’a pas de valeur intrinsèque en n’obtenant pratiquement rien en retour? Chaque travailleur chinois devrait avoir une voiture dans son garage et la Chine va devenir un plus grand producteur de voitures que l’UE, les USA et le Japon réunis. Sa richesse, la Chine la gardera à l’intérieur de son territoire. »

Pourquoi la Chine plutôt que la Russie? « La Russie étant un pays de ressources naturelles, qui possède un complexe militaro-industriel gigantesque (la seule raison pour laquelle on la respecte secrètement), elle n’est pas engagée dans des pourparlers commerciaux difficiles, car elle n’exporte pratiquement rien d’autre que des ressources naturelles et du matériel militaire. Les Maîtres veulent ramener les emplois délocalisés du Mexique et d’Asie (Japon, Taïwan, etc.), comme l’a démontré la sortie de Trump contre le Japon. La principale raison sous-jacente est que les USA ont perdu le contrôle des mers et ne sont pas en mesure de sécuriser leurs composantes militaires, en cas de guerre majeure. Cette réalité indéniable dissimulée à l’arrière-scène est tout ce qui importe désormais. »

En quelques mots seulement, « X » décrit l’inversion d’un cycle économique : « Les Maîtres ont empoché de l’argent du transfert des industries en Asie (Bain Capital en a fait sa spécialité) et Wall Street a fait pareil en profitant des taux d’intérêt plus bas sur les capitaux recyclés des déficits commerciaux. La question est maintenant devenue stratégique et ils vont faire de l’argent en misant sur le retour des industries qui réduiront leurs investissements en Asie pour les ramener aux États‑Unis, où nous reconstruisons la capacité de production. »

« X » est un adepte de la stratégie commerciale d’Henry Ford et c’est ce qui le motive à parler de ce thème crucial qu’est la défense nationale. D’après lui, « Ford a doublé les salaires qu’il payait et a fait plus d’argent que n’importe quel autre fabricant. La raison en était que le salaire de subsistance du mari permettait à la mère d’avoir de nombreux enfants, ce qui était psychologiquement bon pour la productivité dans ses usines automobiles, tout en permettant à ses employés d’avoir les moyens d’acheter ses voitures. Il a ainsi reconnu que dans la société, il doit y avoir une distribution équitable de la richesse, ce que Steve Jobs, qui l’admirait, n’a pas su faire. »

« La productivité de masse de Henry Ford était une merveille, et c’est ce qui a permis aux États‑Unis de gagner la Seconde Guerre mondiale. Amazon ne contribue en rien à la défense nationale, car il n’assure qu’un service de marketing sur Internet basé sur des programmes informatiques, pas plus que Google d’ailleurs, qui ne fait que mieux organiser les données. Aucun des deux ne contribue autrement que de façon bien négligeable à construire un meilleur missile ou sous‑marin. »

C’est le Pentagone qui compte

Tout se rapporte donc à la réorganisation de l’appareil militaire des USA. « X » est revenu sur ma référence à un rapport du CNAS, que j’avais cité dans mon article initial : « Ce qui ressort d’entre ces lignes est très important. C’est que nous sommes en sérieuse difficulté, car nos armements accusent un retard technologique de plusieurs générations par rapport à la Russie, ce qui va dans le sens de la déclaration de Brzezinski, selon laquelle nous ne sommes plus une puissance mondiale. »

Voici une analyse exhaustive et approfondie de la façon dont la Russie a réussi a mettre en place la meilleure force armée du monde. D’autant plus qu’elle ne tient même pas compte du système de défense antimissile S‑500, qui est en train d’être déployé et qui scellerait l’espace aérien de la Russie au grand complet. La prochaine génération (S‑600?) promet d’être encore plus performante.

« X » ose aussi aborder un sujet tabou de l’État profond, à savoir comment la Russie, au cours de la dernière décennie, est parvenue à devancer les USA, au point de lui avoir « ravi le titre de plus grande puissance militaire ». Mais la partie est loin d’être terminée, qu’on ait affaire ici à des vœux pieux ou non : « Nous espérons que le secrétaire à la Défense James Mattis comprendra cela et que le sous‑secrétaire à la Défense possède les compétences en technologie de pointe, la capacité organisationnelle et la clairvoyance qu’il faut pour comprendre que les armes de la Troisième Guerre mondiale, ce sont les missiles offensifs et défensifs et les sous‑marins, et non pas la puissance aérienne, les blindés et les porte‑avions. »

Réaliste, « X » reconnaît que les néocons et les néolibéraux-cons, qui représentent la majorité des factions de l’État profond aux USA, tiennent au statu quo belliciste et n’abandonneront jamais leur hostilité acharnée à l’endroit de la Russie. Mais il préfère parler de changement : « Laissons Tillerson réorganiser le département d’État en améliorant son efficience à la Exxon. Il pourrait faire ses preuves à cet égard. Lui et Mattis se sont peut-être dégonflés, mais s’ils avaient dit la vérité au Sénat, ils auraient risqué de ne pas être confirmés à leur poste. Ce qu’ils ont dit n’a ainsi aucune importance. Mais il faut noter ceci à propos de la Libye. La CIA avait pour but d’éloigner la Chine de l’Afrique, tout comme l’AFRICOM. C’était un des secrets de notre intervention en Libye. »

On ne peut pas dire que cela a fonctionné. L’OTAN et l’AFRICOM ont fait de la Libye une terre désolée sous la coupe des milices et la Chine n’a pas encore quitté le reste de l’Afrique.

« X » reconnaît aussi ceci : « La Syrie et l’Iran sont des lignes à ne pas franchir pour la Russie. Tout comme l’est de l’Ukraine à partir du Dniepr. » Il est pleinement conscient que Moscou n’autorisera aucun stratagème de changement de régime à Téhéran. Il sait aussi que « les investissements chinois dans le pétrole et le gaz naturel iraniens font en sorte que la Chine ne permettra pas à Washington de renverser le gouvernement iranien. »

Les choses se corsent vraiment lorsqu’il est question de l’OTAN. « X » est convaincu que la Russie « va envahir la Roumanie et la Pologne, si les missiles en Roumanie ne sont pas retirés et si la Pologne ne renonce pas à son engagement d’en déployer. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les missiles défensifs inefficaces des USA que l’on compte placer dans des silos, mais plutôt leur substitution par des missiles nucléaires offensifs. La Russie ne tolérera pas pareil risque. Cette question n’est pas négociable. »

Contrairement au parti de la guerre aux USA, pour qui la « menace perpétuelle » fait l’objet d’une propagande perpétuelle, Moscou observe la réalité sur le terrain depuis les années 1990 : le démantèlement de l’allié slave historique qu’est la Serbie; l’annexion à l’OTAN des pays du pacte de Varsovie et d’anciennes républiques soviétiques, sans oublier les tentatives d’y inclure aussi la Géorgie et l’Ukraine; la multiplication des révolutions de couleur par les USA; le fiasco du « Assad dégage », un changement de régime qu’on voulait imposer à la Syrie, en armant notamment des salafo-djihadistes; l’imposition de sanctions économiques; la guerre des prix du pétrole et les raids sur la valeur du rouble; et le harcèlement incessant de l’OTAN.

« X », qui est bien conscient de ces faits, ajoute ceci : « Les Russes ont toujours voulu la paix. Mais ils n’entreront pas dans le jeu des Maîtres de l’Univers, faisant de Trump le bon et le Congrès, la CIA et ainsi de suite le méchant, en tant que stratagème de négociation. C’est ainsi qu’ils voient les choses. Ils ne considèrent pas tout ce cirque comme réel. »

Le cirque ne pourrait être qu’une illusion, ou encore du wayang, un théâtre de marionnettes balinais, comme je l’ai suggéré. « X » y va d’une interprétation limpide du jeu de l’ombre qui se dessine du point de vue de Moscou, en laissant passer « plusieurs mois, pour voir si Poutine peut parvenir à une détente avec Trump qui entraînera la création d’une Ukraine orientale autonome, la signature d’un traité de paix en Syrie en laissant Assad en place, et le retrait des forces de l’OTAN derrière leurs lignes de défense établies sous Ronald Reagan. »

Qui aura le dessus? Les Maîtres de l’Univers ou l’État profond? Attendez-vous à des secousses.

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009), Empire of Chaos (Nimble Books) et le petit dernier, 2030, traduit en français.


Traduit par Daniel, édité par Diane, relu par nadine pour le Saker Francophone

source : http://lesakerfrancophone.fr/ce-que-nous-reserve-la-nouvelle-administration-trump

mercredi 25 janvier 2017

Michel Collon teste les médias: Trump, un monstre pour l'establishment ? / Michel Collon tests the media: Trump, a monster for the Establishment?


Collon, l'homme de la situation

A relayer sans modération car il évoque, surtout, la possibilité d'un mouvement anti-guerre

Christophe

Ajoutée le 23 janv. 2017

Le monde entier ne parle que de ça : Trump est-il une rupture, un monstre pour l'élite des Etats-Unis ? Pourquoi celle-ci se divise-t-elle entre deux stratégies ? Aurons-nous autant de guerres avec lui ? Quel penseur inspire sa stratégie ? Le bilan d'Obama est-il vraiment si "positif" ? Et les médias nous aident-ils à comprendre tout cela ?

Michel Collon a disparu des écrans télé. Il dérange. Alors, Investig'Action a décidé de démarrer une nouvelle émission vidéo. Chaque mois « Michel Collon teste les médias » vous aidera à décrypter le plus important de l'actualité. Dans ce monde de plus en plus complexe, dangereux et menteur, l'info n'est certainement pas un luxe, mais un droit !




lundi 23 janvier 2017

Interview de François Asselineau par Rachel Marsden « Les traités européens ont volé aux Français tous leurs pouvoirs de décision. » / Interview of François Asselineau by Rachel Marsden "the European treaties stole to the French people all their decision-making powers."

Alors que la primaire de la gauche décidera bientôt de son candidat pour l’échéance présidentielle, le socle électoral de la gauche ne représente plus que 35% des électeurs français. Quel est son avenir face à la montée des populismes ? Rachel Marsden recevait François Asselineau, président de l’UPR et candidat à l’élection présidentielle en 2017.
Comment expliquer le désamour profond des classes populaires ainsi que les jeunes envers la gauche de gouvernement au profit des « populismes » de gauche et de droite? François Asselineau explique ainsi les Français ont « complètement perdu leurs repères » en particulier au sein de la gauche car « elle a accepté depuis les années 60 le principe de la construction européenne. » Selon le candidat à la présidentielle, la gauche est confrontée à un choix difficile: « à la fois elle approuve la construction européenne et à la fois, aucun candidat de gauche ne peut dire qu'il va baisser l'impôt sur les sociétés et augmenter la TVA. »
Mais quel est le problème de l'Union Européenne pour le président de l'UPR? « Les traités européens ont volé aux Français tous leurs pouvoirs de décision. »
Aucune figure politique actuelle ne trouve grâce à ses yeux. Le programme de François Fillon? François Asselineau estime qu'il « va dans le sens de ce que demande la Commission. » Emmanuel Macron? L'ancien ministre de l'Economie est dépeint comme « la marionnette de l'oligarchie, il appliquera le même programme que M. Fillon. » Le Front National? « Il est comme les autres [partis politiques], il propose de renégocier les traités européens. »
pour entendre l'interview (environ 30 min), cliquer sur
https://fr.sputniknews.com/radio_desordre_mondial/201701181029661173/
... vous aurez du son à partir de 3' seulement 

samedi 21 janvier 2017

Mélenchon : les relations Usa - Russie - Chine / Mélenchon : relations between Usa, Russia and China

Je relaie cet article pour les changements géostratétiques en cours ... Christophe

Je mets cette vidéo pour le début, sur les agissements de France Inter… O.Berruyer
Source : Youtube, Jean-Luc Mélenchon, 13-01-2017
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Dans ce 14e épisode de la revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon évoque quatre sujets : Donald Trump et les relations américaines avec la Chine et la Russie, François Fillon qui dit qu’il n’y aurait pas internet en France sans lui, le CAC 40 qui se gave et enfin France inter qui a failli supprimer la chaîne youtube de Jean-Luc Mélenchon…
***LE SOMMAIRE***
00:00 : France Inter a failli supprimer la chaîne de Jean-Luc Mélenchon
03:15 : Pas d’internet sans François Fillon ?
04:28 : Donald Trump et les relations américaines avec la Chine et la Russie
15:35 : Le CAC 40 se gave
18:05 : Fin et conclusion
***LES LIENS***
– François Fillon contre les fonctionnaires de France Télécom: où sont VRAIMENT les compétences ? : http://www.huffingtonpost.fr/sebastie…
– Donald Trump prend le risque d’une crise avec la Chine en parlant avec Taïwan : http://www.lefigaro.fr/international/…
– Les premiers chars américains débarquent en Europe pour se déployer à l’est : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_…
– Bourse : les dividendes records du CAC 40 : http://www.lesechos.fr/finance-marche…
Source : Youtube, Jean-Luc Mélenchon, 13-01-2017
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mercredi 18 janvier 2017

Le Kremlin derrière la vague de froid en France ? / The Kremlin behind the cold spell in France?

Vladimir Poutine
 © Sputnik. Alexei Druzinine FRANCE 16:49 17.01.2017(mis à jour 10:07 18.01.2017) URL courte La Main du Kremlin 132133621823 «Air froid venu de Russie», «Vague de froid en provenance de Russie»... Les médias français soulignent et répètent avec délices la provenance des masses d’air polaire, comme pour faire passer un message... Sputnik a mené l’enquête pour découvrir comment Moscou est arrivé à modifier le climat en Europe. Cette fois, les preuves de l'ingérence de Vladimir Poutine dans les affaires intérieures des pays étrangers sont irréfutables! Dos au mur, accablé de preuves, il ne pourra pas plaider non coupable si facilement. « C'est de Russie que cette vague de froid nous arrive », ont souligné certains médias français, généralement frileux à l'idée de pointer l'origine des malfaiteurs. Suite aux attaques informatiques, une nouvelle accusation s'abat sur la Russie: elle est soupçonnée d'avoir provoqué le temps glacial qui fait grelotter les Européens. ​ ​ Les agents du Kremlin auraient-ils vraiment élaboré un moyen de déstabiliser le climat sur le Vieux Contient en riposte aux multiples sanctions antirusses? ​ ​ La Main du Kremlin, ne pouvant plus cacher la terrible vérité, vous présente les témoignages d'internautes étayant la thèse de « l'agression climatique » provenant de la Russie. ​ ​ Les utilisateurs de Twitter ont fourni les preuves irréfutables. D'après eux, ce « sale coup poutinien » vise à déstabiliser la France. Le mobile du crime? Peut-être que Paris s'intéressera enfin aux achats de gaz russe et remplira ainsi les poches des Russes qui, eux, semblent immunisés contre les effets néfastes de la neige et du verglas. ​ ​ Reste à espérer que le Général Hiver ne s'attarde pas et ne contamine pas d'autres continents. ​ ​ En attendant que le beau temps revienne en France, la Main du Kremlin vous propose de rire avec Sputnik. Car comme on le sait, le rire, ça réchauffe!

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/france/201701171029634597-froid-france-russie-poutine-twitter/

lundi 16 janvier 2017

Présentation du bulletin ANTIPRESSE par Slobodan Despot / Presentation of the bulletin ANTIPRESSE by Slobodan Despot

Information, littérature, esprit critique

merci à l'équipe d'ANTIPRESSE

Diverses interviews sur https://soundcloud.com/despotica

Divers articles sur http://log.antipresse.net/, lien sur lequel il est possible de s'abonner pour obtenir le bulletin hebdomadaire ANTIPRESSE.


Et le blog http://blog.despot.ch/

Dans le bulletin ci-dessous vous est présentée la philosophie d'ANTIPRESSE.

Christophe

Le bulletin ANTIPRESSE paraît tous les dimanches matin. Il est gratuit, mais vous pouvez le soutenir par vos donations (informations à la fin de ce message).

Vous pouvez consulter ci-après le dernier numéro paru. Si vous le trouvez à votre goût, nous vous serons reconnaissants d'en parler autour de vous. Vos réactions sont les bienvenues sur notre compte twitter (@antipresse_net) ou notre page Facebook (facebook.com/antipresse/)

Bonne lecture !

Slobodan Despot



N° 52 | 27.11.2016

Exergue

Aimer, c’est aider ! Si l’ANTIPRESSE vous plaît, songez à lui faire un don !

Dans ce numéro

  • Slobodan Despot esquisse une philosophie de l’Antipresse destinée à l’«obscure fraternité des gens normaux».
  • Pascal Vandenberghe adresse un appel aux lecteurs (et lectrices).
  • Notre désinvité, le «Saker», nous raconte l’Amérique et l’Empire, la Russie et la russophobie la lutte des idées et des informations, et la manière dont on construit une alliance globale des antiglobalistes!

Antipresse a un an !

Avec ce numéro 52, nous bouclons notre première année d’existence sans avoir manqué un seul dimanche! Pour l’occasion, nous avons proposé un questionnaire aux lecteurs dont l’écho dépasse toutes nos attentes: depuis dimanche dernier, nous avons recueilli quelque 1062 réponses complètes!
Il nous faudra encore plusieurs jours pour dépouiller et analyser cette masse de réactions, mais nous avons déjà un aperçu intermédiaire. Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de vous le communiquer sous forme de vidéo.

https://www.youtube.com/watch?v=EN--BhYqbco
Cette année d’écriture et d’échanges et ce retour enthousiasmant nous confortent dans l’idée de faire de l’Antipresse une véritable communauté. Le petit film proposé sur notre canal YouTube est donc à la fois un bilan sommaire et une esquisse de programme pour les années à venir.
Merci à vous tous, chers lecteurs, pour votre chaleureux soutien!

NOUVELLEAKS par Slobodan Despot

LA PHILOSOPHIE D’ANTIPRESSE

Entretien avec Pascal Eysseric

Pourquoi Antipresse ?

Parce qu’Anticythère. Antipresse ne se situe pas contre la presse, mais en face ou plutôt devant, comme une antichambre. Nous nous contentons de proclamer : Le dimanche, on doute ! « Etes-vous vraiment sûrs de vouloir pousser la porte suivante ? » demandons-nous à nos lecteurs. C’est comme avec les consommateurs au supermarché. Il suffit quelquefois de les faire hésiter une fraction de seconde pour qu’ils s’aperçoivent de l’inanité de leur pulsion d’achat.

Détestes-tu les journalistes à ce point ?

Pas davantage que les fonctionnaires du fisc, les assureurs ou les psychiatres. Ils font partie des organes du système. Dans un système pluraliste et vigoureux, comme l’Europe d’avant 1914, ils peuvent exister en tant qu’individus et que caractères. Dans un système sclérosé en phase terminale, comme l’URSS de Zinoviev ou l’Europe de Bruxelles, ils n’existent qu’en tant que fonctions. La plupart sont remplaçables par des logomachines, mais pas tous. Des exceptions existent dans tous les pays — les Péan, Hersh, Cockburn, Ulfkotte, Pilger, Elsässer, Mettan —, mais ce sont plutôt des accrocs dans le tissu. On trouve aujourd’hui des architectes qui font du beau : cela n’empêche pas la corporation de transformer nos villes en univers carcéral. Je reste conscient néanmoins que les architectes comme les journalistes sont aussi les produits, et non seulement les façonneurs, des goûts communs. C’est à ces goûts, prioritairement, que nous nous attaquons, et non aux gens.

Te lances-tu toi aussi dans la « réinformation » ?

La « réinformation » n’étant qu’une information différente, elle est sujette aux mêmes lacunes que l’information. L’intention du message prime son contenu.
Aussi l’étendard de la « réinformation » flotte sur une armée d’alter-journalistes excellents, voire héroïque, mais aussi parfois politiquement engagés et qui copient souvent, de manière inconsciente, le système dominant, quoiqu’à signes renversés. S’ils étaient dans les tours de verre des groupes de presse plutôt que dans leurs garages à podcasts, nous informeraient-ils mieux ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas de convictions. J’interroge et je m’interroge.
Cela dit, le contenu n’est plus l’enjeu. Qui cherche trouve, même sans sortir des filières canoniques. Il y suffit d’un peu de persévérance. L’enjeu, c’est de saisir comment on apprête le contenu et la finalité de la manœuvre. La méthode, c’est d’apprendre à voir les contenus comme des symptômes, comme les taches du test de Rorschach qui révèlent les penchants profonds. Former le regard ne consiste pas à corriger les lacunes et les déviances du mainstream, mais à l’aider à repérer leur existence et leur système. Une fois que l’œil s’en rend compte, il reconstitue assez bien de lui-même le tableau. Antipresse n’est pas une prédication, mais un itinéraire accompagné.

Pourquoi est-ce gratuit ?

Parce que nous sommes sur l’internet et que l’internet est un domaine où règne la gratuité, ou plutôt la captation des esprits par la gratuité. Cela étant, nous ne sommes pas une start-up surcapitalisée qui puisse travailler à perte des années durant. Antipresse nous mange un temps et des moyens considérables. Nous tendons donc notre « Antirelire » aux lecteurs en leur demandant de nous aider par des dons. Et cela ne marche pas trop mal. Jusqu’ici, nous avons récolté l’équivalent d’un abonnement modique.

Cela le restera-t-il ?

Ce qui me chiffonne, c’est que ce sont toujours les mêmes qui réagissent et qui paient et qu’à mesure que la base d’abonnés s’étend, les taux d’ouverture et d’interaction baissent. De par ma propre expérience, un service gratuit est souvent traité avec désinvolture. Nous envisageons donc diverses formules d’abonnement, depuis l’abonnement patronné, et donc gratuit pour les lecteurs démunis, jusqu’à la version imprimée.
Cette première année a été surtout un test d’endurance et d’opportunité. Notre démarche répond-elle à un besoin ? De toute évidence, oui. Peut-elle le combler sur le long terme ? Sauf accident, nous aurons bouclé le n° 52 fin novembre, autrement dit Antipresse aura paru tous les dimanches depuis un an. Nous en profiterons pour mettre à jour la lettre en fonction de l’expérience accumulée.

Censureras-tu Eric Werner si, dans sa prochaine rubrique « Désenfumage », il intime l’ordre à tes lecteurs de couper leur connexion internet le dimanche matin, jour de sortie d’Antipresse ?

Non, je lui donnerai raison ! Et puis j’en profiterai pour lancer l’Antipresse papier, qui est mon rêve.

Pourquoi le dimanche ?

Parce que c’est le jour du Seigneur et du repos. Les bons chrétiens peuvent nous lire avant leur départ à l’église, les athées et les mécréants nous découvrent après leur petit-déjeuner ou leur sieste postprandiale. Nous préférons nous adresser à des esprits détendus et réceptifs.

Antipresse est-elle de droite, de gauche, d’extrême droite ?

J’ai la morgue de penser que nous sommes antérieurs à ces partages. Dans sa préface à Despotica, Michel Maffesoli m’a révélé un trait profond de ma tournure d’esprit : archaïque, au sens premier du mot. L’esprit d’Antipresse s’en ressent. J’essaie toujours de remonter aux réalités premières. A mes yeux, par conséquent, ces étiquettes ne sont que des hypostases d’un seul phénomène, la modernité révolutionnaire, qui m’apparaît comme un obstacle à la survie de l’humanité civilisée.

Que n’oseras-tu jamais y écrire ?

Des phrases triviales ou mal construites.

Pourquoi les gens que tu interroges sont-ils appelés des « désinvités » ?

Je fais moi-même partie des désinvités réguliers des médias de grand chemin. Etre invité, puis remercié au dernier moment est le privilège des vrais gêneurs. J’ai donc élaboré le « portrait-robot » de mon interlocuteur idéal : il doit être suffisamment articulé et « sortable » pour retenir l’attention, mais aussi suffisamment original, délié et imprévisible pour que les rédacteurs aient une petite sueur d’angoisse en le voyant débarquer.

A quand une interview de Raphaël Glucksmann et de sa femme dans Antipresse ?

Mme Glucksmann, née Zguladze, fliquette volante du néocon global team, déléguée auprès de deux régimes particulièrement féroces et corrompus (Géorgie et Ukraine putschiste), doit avoir une vie palpitante, entre citoyennetés multiples, coups d’Etat et valises de biftons. Je serais ravi de lui offrir une tribune — voire l’asile ! — si d’aventure elle décidait de se mettre à table. Quant à son sigisbée parisien, il n’a rien à dire et dispose d’assez de canaux pour nous le faire savoir.

Es-tu toujours d’accord avec tout ce qui est publié dans Antipresse ?

Non, pourquoi ? Il faudrait ?

Quelle est la ligne éditoriale d’Antipresse ?

Chroniquer notre réalité sans trop répéter les lieux communs ambiants. « Une pensée unique. » Ce sera notre devise de l’an II.

Quel est le prochain homme politique en Une d’Antipresse ?

Antipresse n’a pas de « une » et la politique où nous baignons compte bien peu d’hommes.

Antipresse est-il un média français, serbe ou suisse ? Pro européen ou anti ?

Pour plagier le défunt Nouveau Quotidien de Jacques Pilet, nous sommes un média « suisse et européen » d’expression française. Mais avec des vues diamétralement opposées, bien entendu, à celles des eurocrates en fin de course. De même que j’étais antisoviétique et prorusse, je suis anti-UE et proeuropéen. L’UE est cette antiphrase orwellienne qui brouille ce qu’elle prétend pacifier et qui divise ce qu’elle veut unir. Cette construction-là est morte, ce n’est plus qu’un navire fantôme qui court sur son erre. La Suisse constitue un bon promontoire pour scruter le naufrage et repêcher les survivants.

Combien de scoops après un an d’existence ?

Zéro ou cinquante-deux, selon le point de vue. Chacun de nos articles doit être un scoop en termes de fraîcheur de pensée, sinon en « révélations ».

Combien de procès ?

Aucun. Si les procès sont bel et bien des outils de censure, il n’y a pas de quoi les épingler à son revers. Les procès sont une perte de temps et un constat d’échec stylistique. J’évite dans toute la mesure du possible de nourrir la tribu des corbeaux de Daumier.

De quel article es-tu le plus fier ?

Aucune idée. Du point de vue de la satisfaction d’écriture, ce seraient les nouvelles sur le thème du Nouvel Age que j’ai diffusées durant la « grille d’été ». Du point de vue de l’impact, certains articles ont connu une diffusion considérable malgré le caractère confidentiel de la lettre. Je pense notamment au « Camion blanc », consacré aux bizarreries de l’attentat de Nice.

Combien d’abonnés ?

Environ 3300.

Qui l’Antipresse soutiendra-t-elle aux élections présidentielles de mai prochain ?

Nous ne saurions, de Suisse, nous mêler des affaires intérieures d’un pays ami ! Mais si d’aventure nous redevenions une province napoléonienne, je serais avec Etienne Chouard, qui prône le tirage au sort des élites dirigeantes.

Qui rêves-tu d’interroger ?

Alexandre Zinoviev, à titre posthume, si le téléphone spirite fonctionne encore. Il nous a décrit avec tant de lucidité le ratorium post-civilisationnel où nous vivons. Peut-être, de l’autre monde, nous annoncerait-il quelque part une fente de ciel clair.
  • Entretien réalisé pour le n° 163 de l’excellent magazine Eléments où je publie régulièrement des récits de voyage ainsi qu’une chronique photographique. (Note SD)

CANNIBALE LECTEUR de Pascal Vandenberghe

APPEL AUX LECTEURS (ET LECTRICES!)

Rédiger un texte chaque semaine pour Antipresse est à la fois jouissif pour moi (surtout parce que ça m’oblige et me permet à la fois de m’aérer l’esprit) et très chronophage: comment trouver chaque semaine une heure ou deux (et parfois plus…) à y consacrer? That is a question! Et il n’est pas question pour moi, par respect pour les lecteurs d’_Antipresse_, de «fournir pour fournir». (Un soir, dans une auberge où, entouré de ses confrères, il rédigeait à la plume son récit de l’étape du jour du Tour de France, Antoine Blondin (1), bien imbibé d’alcool comme à son habitude, se leva d’un bond, prit son encrier, le vida d’un trait, et s’écria: «Ce soir je bois de l’encre, demain je pisse de la copie!».)
Alors après en avoir parlé avec l’honorable Slobodan, maître des lieux, je vous propose, lecteurs et lectrices d’_Antipresse_, de devenir si vous le souhaitez contributeurs de «Cannibale lecteur». Proposition d’autant plus intéressée de ma part que je connais assez quelques-un(e) s d’entre vous pour savoir qu’ils sont non seulement de très bons lecteurs, mais aussi tout à fait capables de très bien écrire. Il serait dommage de s’en priver.
Cela dit, il y aura quelques conditions à remplir.
D’abord, de respecter les règles que je m’étais fixées à moi-même lors du premier «Cannibale Lecteur» (Antipresse n°39), et que je rappelle ici:
Article 1: Halte à la tyrannie de la nouveauté! Ce n’est pas parce qu’un livre est «nouveau» qu’il est particulièrement remarquable. À l’inverse, nombre d’auteurs ou de livres anciens méritent qu’on les (re) découvre.
Article 2: Seuls les livres méritant positivement d’être mis en valeur y trouveront leur place. Laissons aux «critiques littéraires» le soin de démolir ce qui ne leur plaît pas, et consacrons plutôt l’espace et le temps impartis pour défendre ce qui vaut la peine de l’être.
Article 3: Le salut est aux antipodes du «mainstream». Pour les lecteurs d’_Antipresse_ cela va peut-être sans dire, mais cela va mieux en le disant. Les livres en «tête de gondole» ou faisant l’unanimité n’auront pas besoin de nous pour être défendus.
Article 4: Zéro copinage, zéro «petits arrangements entre amis», zéro renvoi d’ascenseur.
À ces premières règles s’en ajoutent quelques nouvelles pour les contributeurs «externes»:
Article 5: L’envoi d’un texte ne signifie pas une garantie de publication. Slobodan et moi-même déciderons de ce que nous souhaitons publier (ou pas) en toute liberté, sans avoir à nous justifier en cas de décision de ne pas publier.
Article 6: Les textes retenus pourront faire l’objet de propositions de modifications, corrections ou remarques, qui seront naturellement soumises (par mail) à son auteur avant publication.
Article 6: les textes devront être signés de votre vrai nom (pas de pseudo): nous œuvrons à visage découvert.
Article 7: l’auteur s’engage à envoyer un texte inédit et à certifier qu’il en est bien l’unique auteur.
Article 8: Le choix des livres présentés est totalement libre (romans, essais, ouvrages de sciences humaines et sociales, d’art, etc.), mais l’auteur vérifiera au préalable que les livres chroniqués sont disponibles en librairie, de façon à ce que les lecteurs intéressés puissent se les procurer sans difficulté.
Article 9: les textes devront faire au minimum 2’500 signes et au maximum 5’000 signes, espaces comprises (2).
Article 10: les textes publiés par Antipresse sont fournis par leurs auteurs à titre gracieux.
Nous voici donc avec nos «dix commandements»!
Les textes (en format Markdown ou Word) devront être envoyés uniquement par mail à l’adresse suivante: redaction@antipresse.net
À vos plumes ou claviers!
Pascal Vandenberghe
(1): Surtout connu pour son roman Un singe en hiver, devenu un film culte dans l’adaptation d’Henri Verneuil, apparenté au mouvement littéraire des Hussards, Antoine Blondin fut aussi un grand journaliste.
(2): C’est l’occasion de préciser que le mot «espace» utilisé dans le sens de blanc entre deux mots est féminin…

Le désinvité de la semaine

LE SAKER : «A LEUR GLOBALISATION, NOUS OPPOSONS UNE RÉSISTANCE GLOBALE!»

On l’appelle simplement le «Saker» (faucon sacre). C’est un Suisse d’origine russe, polyglotte et cultivé, et son nom de plume se confond avec celui de son site. Il est le fondateur d’un des blogs les plus influents de ces dernières années : Vineyard of the Saker. Lancé à l’origine aux Etats-Unis comme le journal de bord d’un Européen expatrié, exaspéré par la propagande antirusse, le Saker a acquis un lectorat fidèle et passionné depuis les événements d’Ukraine et de Syrie qui ont marqué une intensification des opérations de l’«Empire» contre les intérêts de la Russie.
Aujourd’hui, le Saker a essaimé dans le monde entier. En France, en Amérique du Sud, en Russie, en Italie, en Serbie et même en Océanie, des adeptes venus de tous les horizons idéologiques — du marxisme au royalisme — ont commencé par traduire ses articles, puis ont développé leurs propres déclinaisons du «Vignoble du Faucon». A la chronique de la guerre menée contre la Russie et de sa farandole de partis pris et de mensonges, ils ajoutent leur propre regard sur les désastres de la globalisation et leurs répercussions dans leurs propres zones géographiques.
Par-delà le contrepoint très utile qu’il fournit au matraquage antirusse des médias de grand chemin, le réseau global-antiglobaliste du Saker témoigne aussi des nouvelles alliances en train de se former grâce aux nouveaux outils de communication. Sa constitution fait référence à la fois à la communauté du logiciel libre, aux résistances transversales, et, au bout du compte, à une conscience nouvelle, globale et locale à la fois, des dangers d’esclavage et d’annihilation qui menacent l’humanité sous tous les cieux et en toutes les langues… Comme à l’époque soviétique, on y découvre des journalistes «officiels» écrivant sous des identités d’emprunt, des stratégies développées pour contourner la censure, des sacrifices personnels consentis pour faire vivre la parole de vérité.
Ce grand entretien téléphonique avec le Saker fait partie des incursions les plus passionnantes d’Antipresse dans le bruit du temps présent. Il constitue, entre autres choses, un témoignage de première main sur la réalité du système d’écrasement de l’humain où nous vivons, et donc les USA étaient jusqu’ici l’épicentre.
  • Entretien audio vec Slobodan Despot sur SoundCloud (50 min).

Main courante

MEDIAS | La vraie liste des médias bidon

MAROC | Cachez ces bleus que je ne saurais voir!

BOURSE | Un bobard à sept milliards

INDE | Extension de la guerre contre le cash?

ENTRETIEN | Slobodan Despot sur Pravda TV

ABSENTÉISME PARLEMENTAIRE | Quand on veut, on peut…

IDEES | Gabriel Galice dénonce l’«éligarchie»

Retrouvez les nouvelles les plus tordues et les plus parlantes de la semaine sur log.antipresse.net !

Pain de méninges

L’homme et la machine

«Un jour, la machine a paru. Le capital l’a épousée. Le couple a pris possession du monde. Dès lors, beaucoup d’hommes, surtout les ouvriers, sont tombés sous sa dépendance. Liés aux machines quant à leur travail, au patron quant à leur salaire: ils se sentent moralement réduits et matériellement menacés. Et voilà la lutte des classes! Elle est partout, aux ateliers, aux champs, aux bureaux, dans la rue, au fond des yeux et des âmes. Elle empoisonne les rapports humains, affole les États, brise l’unité des nations, fomente les guerres.
Car, c’est bien la question sociale, toujours posée, jamais résolue, qui est à l’origine des grandes secousses subies depuis trente-cinq ans. Aujourd’hui, c’est la même question, toujours posée, jamais résolue, qui pousse le monde vers un drame nouveau. C’est elle qui fournit de prétextes la tyrannie qui s’étend sur les deux tiers de l’Europe et de l’Asie. C’est elle qui, chez nous, procure aux séparatistes tant de concours désespérés. C’est elle qui empêche la prospérité de prendre son essor pour adoucir les misères humaines. Ah! les pays libres peuvent bien déployer leur propagande et se ruiner en armements, l’épée de Damoclès demeurera suspendue tant que chaque homme ne trouvera pas dans la société sa place, sa part, sa dignité.»
— Charles de Gaulle, discours de Bagatelle, 1er mai 1950. (Signalé par François Miclo)

Promotion

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