vendredi 27 décembre 2019

Consultez notre carte des 215 stations-service en pénurie de carburants



Selon un décompte du « Monde », moins de 2 % des stations connaissaient une rupture de stock de carburant, mercredi 25 décembre à minuit.

Publié le 26 décembre 2019 à 08h46. Cet article n’est plus mis à jour. Retrouvez la dernière carte des ruptures de stock ici. 

Les blocages de raffineries et de dépôts de carburant, auxquels recourent les syndicats depuis le 5 décembre pour s’opposer à la réforme des retraites, commencent à avoir quelques légères répercussions sur l’approvisionnement des stations-service.

Selon un décompte du Monde, moins de 2 % des stations connaissaient une rupture de stock de carburant mercredi 25 décembre à minuit. Sur les quelque 11 000 réparties sur tout le territoire, 36 stations étaient en rupture multiple de carburant et 179 en rupture unique. Des chiffres en baisse par rapport à la veille, où 72 stations étaient en rupture multiple de carburant et 238 en rupture unique.

Les stations en rupture de stock sont particulièrement localisées en Ile-de-France et en PACA, du fait des blocages d’expéditions « perlés » dans la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) et de l’arrêt d’unités de production des raffineries de Lavéra (Bouches-du-Rhône) et de Grandpuits (Seine-et-Marne) en début de semaine.

Besoin de vous approvisionner ? Retrouvez dans la carte interactive du Monde les stations-service encore en rupture de stock mercredi à minuit.

Méthodologie
Pour obtenir nos chiffres, nous nous sommes appuyés sur les données publiques du site gouvernemental des prix des carburants. Ces dernières prennent en compte les déclarations des gérants de point de vente de carburants, qui transmettent la situation de leurs stocks à minuit. Nous avons retenu les stations en rupture de carburant depuis le 15 décembre n’ayant pas été réapprovisionnées depuis cette date. Attention : les chiffres publiés sont ainsi susceptibles de changer la journée suivante, en cas de réapprovisionnement matinal de la station, ou inversement de demande forte des clients.


Selon Emmanuel Lépine, secrétaire général CGT Chimie, il faut se méfier du journal Le Monde qui est un média capitaliste bien aligné. Selon ses propres sources, il y avait hier 390 stations en rupture "au moins un produit" en France. Et c'est un chiffre qui augmente de jour en jour.
Source : https://youtu.be/JHqRli5f_Zk