dimanche 31 août 2014

Ukraine : Appel contre la propagande de guerre et la préparation de la guerre / Appeal against the war propaganda and the preparation of the war

Signer l'appel sur :

https://www.openpetition.de/petition/online/aufruf-gegen-kriegspropaganda-und-kriegsvorbereitung

 APPEL CONTRE LA PROPAGANDE ET LES PRÉPARATIFS DE GUERRE

par Konstantin Wecker, Eckart Spoo, Mohssen Massarrat, Laura von Wimmersperg, Tobias Pflüger
Tous les Européens en faveur de la paix ont tout lieu de se faire des soucis et de se révolter: Le conflit au sujet de l’Ukraine, est le résultat de l’élargissement de l’UE et de l’OTAN. En imposant l’accord d’association – et surtout ses éléments économiques et militaires – ils ont essentiellement contribué à la naissance du conflit de l’Ukraine. Il est évident que les Etats-Unis et l’UE tentent d’encercler la Russie militairement en soutenant unilatéralement les forces antirusses et fascistes en Ukraine
Le stationnement de troupes de l’OTAN à la frontière russe contribue à envenimer la situation. Toutes les parties du conflit en présence, le «gouvernement» de Kiev, les acteurs sur place, l’OTAN, la Russie, l’UE, sont appelées à ne pas faire recours aux moyens militaires. Il faut immédiatement mettre un terme à toutes les actions militaires. Actuellement, le conflit de l’Ukraine risque de dégénérer.
Nous refusons toute politique qui vise à torpiller une coopération pacifique entre l’UE et la Russie et qui veut provoquer par contre une confrontation en Europe. Une telle politique nuit à l’Europe toute entière et pourrait déboucher sur une nouvelle – troisième guerre mondiale. Nous mettons en garde la chancelière Merkel et les autres dirigeants politiques de ne pas supporter cette politique.
De nombreux journaux, chaînes de radio et de télévision – de tous bords – attisent encore davantage ce conflit autour de l’Ukraine. Ils attribuent la responsabilité de la mort violente de nombreux Ukrainiens au président russe Vladimir Poutine – à lui seul. Des détails importants, par exemple sur l’incendie criminel dans la maison des syndicats à Odessa où plus de quarante personnes ont brûlé vives ou sont mortes asphyxiées, sont dissimulés ou minimisés pour la plupart. D’autant plus grand sont le remerciement et l’encouragement portés à ces journalistes qui s’adonnent à une recherche approfondie, qui s’en tiennent aux faits et refusent d’être instrumentalisés. Nous demandons aux medias surtout de donner la parole à toutes les parties du conflit en présence afin que des solutions pacifiques puissent être trouvées.
Il est inadmissible qu’on sème la discorde entre les habitants de l’Ukraine et les impliquent dans une guerre par procuration de l’Union européenne et la Russie. Beaucoup de politiciens occidentaux expérimentés viennent d’admettre que le diktat d’alternative de l’UE était une erreur. Même les ex-chanceliers Helmut Schmidt, Helmut Kohl et Gerhard Schröder qui ont favorisé autrefois l’expansion de l’OTAN vers l’est, rompent leur silence et mettent en garde de ne pas continuer une politique d’exclusion de la Russie, de ne pas menacer la Russie de plus en plus de sanctions et de ne pas rassembler de plus en plus de forces militaires le long des frontières russes.
Dans le passé récent, les sanctions ont toujours été le stade préliminaire des guerres.
Nous les refusons donc catégoriquement.
L’Europe et les Etats-Unis ont des intérêts différents dans certains domaines, le scandale de la NSA l’a révélé. Le fait que les gouvernements européens occidentaux suivent aveuglément les Etats-Unis, a renforcé jusqu’à présent les forces en Amérique qui poursuivent avec acharnement leurs propres intérêts égoïstes tout en risquant de nouvelles guerres.
Nous faisons appel à tous les gouvernements occidentaux pour qu’ils négocient avec toutes les parties en conflit en Ukraine, et ceci de préférence sous l’égide de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Sinon le conflit risque de dégénérer de plus en plus et la possibilité que l’Ukraine puisse faire le pont dans la coopération entre l’Orient et l’Occident s’amenuisera. Nous sommes indignés du fait qu’on évoque de nouveau le spectre de la Russie et que des personnes pacifiques soient traitées de «sympathisants de la Russie». Pour maintenir et approfondir la paix, les deux parties ne peuvent faire autrement que de se comprendre mutuellement. Nous faisons appel à tous ceux qui sont de bonne volonté en Allemagne et en Europe pour s’opposer, 100 ans après la Première Guerre mondiale et 75 ans après la Seconde Guerre mondiale, au risque d’une nouvelle guerre qui ne profiterait qu’à l’industrie de l’armement et aux intérêts d’hégémonie. Il nous faut rejeter toute propagande de guerre ainsi que tous les préparatifs de guerre. (Traduction Horizons et débats)
Source : http://www.horizons-et-debats.ch – N°13, 23.06.2014





Notes (édifiantes) sur le vertige ukrainien / (Edifying) notes on the ukrainien dizziness

Compte tenu des enjeux, il me semble intéressant  de relayer l'article ci-dessous tous azimuts... Le cas échéant, pour ne pas mourir idiot. 
Christophe 

Source : http://www.les-crises.fr/notes-sur-le-vertige-ukrainien/

(Excellent site d'Olivier Berruyer, très pédagogique, plutôt spécialisé dans les analyses économiques et financières mais consacrant, depuis plusieurs mois, l'essentiel de son énergie à la crise ukrainienne - dossier complet sur http://www.les-crises.fr/ukraine/) 
Du grand DeDefensa… O.B.
 (Cet article, relayé par Olivier Berruyer, provient du site htttp://www.dedefensa.org/article-notes_sur_le_vertige_ukrainien_29_08_2014.html)

29 août 2014 – Il y a les débats houleux, une poussée soudaine de fièvre, jusqu’à une réunion du Conseil de Sécurité, lancés par les affirmations du président-“roi du chocolat” un petit peu aux abois tout de même, d’une “invasion” russe. “Invasion”, d’abord, le terme est étrange, puisqu’on parle de mille, ou deux à trois mille combattants, ce qui n’a rien d’une “invasion” même si l’on accepte cette version extrême type-Kiev. (On s’en doute, connaissant les circonstances habituelles de ce cirque, les Russes ont déclenché un barrages contre-offensif furieux, défonçant la complète fabrication de la chose, – voir notamment Russia Today, le 29 août 2014.)
Ray McGovern, dans Antiwar.com parlait le 23 août 2014 de l’“invasion” en cours, celle du convoi alimentaire russe (l’“invasion” précédente de celle en cours selon Kiev-guignol, ou bien la précédente de la précédente on ne sait, vu le rythme des annonces dans ce sens). Selon son expérience, il exprimait le simple bon sens qu’une “invasion” russe, c’est vraiment tout autre chose que les multiples bribes de montage que nous balance Kiev-guignol…
«…The West accused those trucks of “invading” Ukraine on Friday, but it was a record short invasion; after delivering their loads of humanitarian supplies, many of the trucks promptly returned to Russia.
»I happen to know what a Russian invasion looks like, and this isn’t it. Forty-six years ago, I was ten miles from the border of Czechoslovakia when Russian tanks stormed in to crush the “Prague Spring” experiment in democracy. The attack was brutal. Once back in Munich, West Germany, where my duties included substantive liaison with Radio Free Europe, I experienced some of the saddest moments of my life listening to radio station after radio station on the Czech side of the border playing Smetana’s patriotic “Ma vlast” (My Homeland) before going silent for more than two decades…»

Inquiétude à Kiev

On en restera là pour la réelle substance de l’“invasion”-du-jour, non sans noter au reste que les chiffres avancées (1 000 combattants “russes”, ou 2 000 ou 3 000) peuvent très bien figurer des infiltrations concernant des initiatives spécifiques, mélangeant des groupes plus ou moins paramilitaires, plus ou moins soutenus par des services ruses. Une guerre dite “civile” de la sorte qui est en cours est pleine de tels mouvements (par exemple, la présence de volontaires français commence à apparaître en nombre substantiel et organisé, comme le montre, vidéo à l’appui, le “Saker-français”, le 29 août 2014), – et cela vaut, bien sûr, pour les deux côtés… Enfin, et puisque nous sommes dans une tragi-grotesquerie où des événements terribles côtoient des circonstances grandguignolesques, les Russes pourraient très bien prétendre à une invasion ukrainienne depuis que plus de 400 soldats ont passé la frontière pour se rendre aux garde-frontières russes début août, suivis depuis par divers contingents qui doivent conduire à un contingent général dépassant le millier…
Ce qui, par contre, relève de la certitude désormais, après plusieurs jours d’informations croisées et finalement vérifiées, c’est un changement de structure de combat des milices du Donbass devenues forces armées de la République Nationale du Donetsk (RND), enchaînant sur un changement opérationnel. Il s’agit de l’évolution d’une structure de guerre mi-guérilla mi-conventionnelle faite avec des petits groupes mobiles assurant une grande souplesse défensive mais peu de capacités offensive de conquérir et de tenir du terrain, réorganisée en unités conventionnelles capables effectivement d’offensives d’occupation. Cela s’est traduit aussitôt par diverses offensives couronnées de succès, facilitées par ailleurs, sinon sollicitées par l’état terrifiant de l’armée ukrainienne, désorganisée, laissée à elle-même sans soutien logistique de Kiev, avec un moral extrêmement bas et, selon la tradition ukrainienne, un commandement corrompu et incompétent.
Ce soudain changement de dimension structurelle et stratégique des forces du Donbass est un événement fondamental parce qu’il secoue directement la structure politique de la direction-guignol de Kiev, ou de la “junte” comme disent les anti-Kiev en élargissant la structure au-delà du seul pouvoir nominal (Porochenko). C’est-à-dire que c’est la structure même de l’Ukraine telle qu’elle avait été installée par l’UE et les USA, pour leurs bénéfices espéraient-ils, qui tremble sur ses bases. Un tweet du radical Oleg Lyachko, un des plus durs au sein de la junte, montre effectivement cette situation (Itar-Tass, le 28 août 2014).
«The situation in eastern Ukraine is very complicated, leader of Ukraine’s Radical Party, parliamentarian Oleg Lyashko said on Thursday. “President [Petro] Poroshenko is indulging in wishful thinking. Several units have been encircled in the Donetsk and Luhansk regions. They cannot break out of the blockade if no measures are being taken,” Lyashko wrote on Facebook. Lyashko said a serious threat was posed to the south of Rostov Region where militias opened the second front. “I can say the defense minister and the chief of General Staff do not adequately react to the situation. No aviation support was provided either to defenders in Mariupol or to volunteers encircled in Ilovaisk,” Lyashko said. He called on the Ukrainian president to appoint a new defense minister and a new chief of General Staff. “The economy should be rebuilt for the war needs. The army does not have enough heavy hardware, artillery, aviation, communications and transport,” Lyashko added.»

La guerre est devenue un facteur stratégique

Par conséquent, quoi que l’on pense de l’“invasion” russe, et même si l’on accepte l’extrême de la croyance-Système en tout ce que gémit le “roi du chocolat” pour appeler le bloc BAO à l’aide, c’est-à-dire si l’on est le secrétaire général de l’OTAN, un fonctionnaire du département d’État ou un journaliste-Système, il est assuré que ce qui est présenté comme un “fait indubitable” (l’“invasion”) n’est certainement pas suffisant pour expliquer le basculement complet de la situation stratégique. Cela signifie que, guerre de l’information-guignol mise à part, la vérité de la situation montre que la guerre du Donbass, à cause de ses prolongements soudain, devient un facteur politique de première dimension dépassant d’ailleurs le Donbass, qui menace les amis de Kiev et pourrait déboucher sur une situation inconnue dans ses composants, marquée par un désordre difficilement contrôlable, fût-ce par la porte-parole du département d’État Jen Psaki. (On peut voir sur les sites habituels, Itar-Tass, Russia Today, les Saker US et français, etc., les indications sur la situation, – et rien absolument rien, à fuir comme la peste sinon pour mesurer l’évolution de leur pensée et de leur trouille, – élément intéressant tout de même,– rien de ce que “pense” dit et écrit la presse-Système à cet égard n’a pour l’instant le moindre intérêt d’information directe. La crise ukrainienne se confirme comme la marche funèbre de la presse-Système dans son rôle de pilier de la démocratie, ou so-disant “4ème pouvoir”.)
En d’autres mots, cette “vérité de la situation”-là (la situation sur le terrain) a fait une incursion en fanfare pour déranger dramatiquement l’agencement qui règne en général dans cette crise, de la présence d’au moins deux mondes (et sans doute plus), sans aucune communication entre eux, présentant des “réalités” sans aucun rapport entre elles. L’état général des choses et des événements est à ce point où il faut que tous, d’une façon ou l’autre, tiennent compte, au moins en partie, de la vérité de la situation. Cela ne garantit absolument pas une sorte de remise en ordre, au contraire cela accélère le désordre en dispensant des zestes de “vérité de la situation” dans ces mondes qui ne communiquent pas entre eux…

Des “mondes parallèles” sans communication

En un rapide a parte, nous citerons un paragraphe de notre texte F&C du 27 août 2014, expliquant que l’affaire ukrainienne est le banc d’essai général d’une puissante rupture dans le domaine de la communication, faisant plonger la perception du monde dans un complet désordre, organisation des ruptures totales de perception qui conduisent à l’existence de “mondes parallèles”. (Il est entendu que, dans cette description disons “objective”, nous sommes absolument du côté antiSystème, désignant par conséquent et identifiant sans hésitation le parti déstructurant et dissolvant, – dans ce cas le bloc BAO dans son unanimité moutonnière et paniquée…)
«Nous proposons l’hypothèse que cette nécessité d’une “référence”, – puisqu’il y a bien nécessité, selon nous, – est apparue en pleine lumière, c’est-à-dire comme impérative, essentiellement avec la crise ukrainienne, après une préparation substantielle avec la crise syrienne. Avec l’événement ukrainien, le système de la communication a pris d’une part une extension d’influence, d’autre part une diversité contradictoire et antagoniste sans aucun précédents concevables. Ce faisant, il a conduit à son terme l’exercice d’un changement de nature de la situation du monde. Littéralement, il a fractionné la perception du monde et il a conduit la situation du monde à un chaos indescriptible et incompréhensible en tant que tel. Le compte-rendu intelligible de la réalité de la crise, entre les différentes fractions, et principalement entre le Système du bloc BAO et assimilés d’une part, les forces antiSystème d’autre part, est devenu totalement impossible dans les conditions d’évolution normale. Toutes les catégories de propagande, virtualisme, production de narrative, etc., ont été pulvérisées et remplacées par l’existence chaotique de plusieurs “mondes”, et principalement d’au moins deux mondes sans aucune communication possible. (De ce point de vue, on dira que la crise syrienne a été un “banc d’essai” de ce maximalisme de communication aboutissant à la rupture totale et non dissimulée des réalités caractérisant la situation ukrainienne.)»

La logique de la destruction de MH17

Ce qu’on décrit de la vérité de la situation en Ukraine, qui est une direction qui pourrait se révéler être aux abois à cause des défaites du Donbass et de sa prodigieuse incompétence pour conduire cette guerre “anti-terroriste” qui devait se réduire à une boucherie type épuration ethnique bien organisée, tout cela explique donc la réaction du bloc BAO. C’est une réaction type “destruction du vol MH17”. Aggravation générale, tocsin, civilisation en danger, – réunion du conseils de sécurité avec une Power vouant la Russie aux gémonies, déclarations diverses et décisives entre dirigeants du bloc, fureur du secrétaire général de l’OTAN, préparations d’un nouveau train de sanctions, entretien téléphonique Obama-Merkel (la Merkel, avec ses attitudes selon la logique du yoyo a de plus en plus de mal à nous convaincre qu’elle a une dimension d’homme d’État), etc. Cet appel à l’aide du “roi du chocolat” a été l’occasion pour lancer une offensive de mobilisation générale.
Bien, jouons les naïfs ou les incompréhensibles (pour certains) en ne faisant pas de notre position sur la réalité de cette “invasion” un point central de notre raisonnement. Jouons au “tout se passe comme si…”. En effet, puisque c’est le parti du bloc BAO/ Kiev-guignol qui est en difficultés graves, c’est au bloc BAO de prendre l’initiative pour tenter d’éviter le naufrage de Kiev-guignol. Par conséquent, “tout se passe comme si” l’“invasion” russe était réelle, simplement pour justifier une mobilisation générale au niveau de la communication (ONU, appel aux sanction et tout le toutim) et tenter d’interrompre une phase cruciale, extrêmement dangereuse pour le Système qui entend faire son miel de cette crise ukrainienne, en maintenant Kiev-guignol en place, en écrasant la révolte du Donbass, en impliquant les Russes alors que la situation leur serait stratégiquement très défavorable, – trois faits, deux réels et l’un hautement spéculatif, qui sont de toutes les façons complètement compromis par la situation stratégique nouvelle. (De même, avec MH17, “tout s’était passé comme si” les Russes avaient abattu le vol, justifiant “une mobilisation générale au niveau de la communication”, avec suffisamment d’à-propos pour interrompre net des manœuvres diverses qui auraient pu mener à un arrangement selon l’“axe” Paris-Berlin-Moscou resurgissant épisodiquement, et qui pouvait ouvrir la voie à un règlement de l’affaire ukrainienne dans un sens non conforme aux intérêts du Système.)

A propos de la “vérité de la situation”

Maintenant, on conviendra que le bloc BAO est dans une position beaucoup moins favorable, pour la relance de la tension, que dans le cas du MH17 il y a un mois et demi. La cause en est que la vérité de la situation compte aujourd’hui beaucoup plus qu’à la mi-juillet où le flou régnait encore en maître sur cette situation. Cette fois, il y a des situations claires qui apparaissent, qui justifient que l’on parle effectivement de “vérité(s) de situation” comme d’un facteur fondamental :
• La guerre du Donbass n’est plus un élément tactique accessoire, taillable et corvéable à merci pour les besoins de la communication. Elle est devenue un facteur stratégique fondamental qui pèse de tout son poids dans l’évaluation de la situation. Désormais, le “roi du chocolat” peut être fondé de dire : l’OTAN doit venir à mon secours, sinon je saute… Et là, c’est une autre paire de manche, 1) parce que l’OTAN n’est pas en mesure d’intervenir directement et efficacement, d’une façon irrésistible ; 2) parce qu’une intervention directe de l’OTAN, – en acceptant tout de même l’hypothèse, – ne serait absolument pas assurée d’être un facteur décisif : les milices du Donbass, devenus une vraie armée, sont un sacré morceau contre lequel les sublimes armées occidentales, ou ce qu’il en reste, pourraient subir un échec catastrophique ; et 3) parce qu’une telle perspective nous conduirait vers les abysses d’une guerre générale en Europe, avec l’horreur de l’option nucléaire.
• La situation de la directions-guignol à Kiev est vraiment, désormais, dans une position extrêmement délicate. Toute la stabilité du montage UE/USA est menacée, et il faudra bien plus d’une Nuland avec ses sacs de hamburgers à deux balles pour redresser ce Titanic-là, parce que l’iceberg qu’il est en train de heurter est d’une sacrée texture.

BHO, l’habileté faite POTUS

… Tout de même, et pour introduire notre partie de commentaire et de conclusion qui va porter sur le fait de l’extraordinaire désorganisation du bloc BAO, – pour rassurer ceux qui avouent leurs craintes de voir leurs teribles maîtres-plans et manigances réussir, – un point accessoire mais significatif, et peut-être pas si accessoire au bout du compter, on verra, certes. Le département d’Etat, a priori, dans le chef de la charmante Jen Psiki, a accepté comme argent comptant les photos de l’OTAN, faite d’ailleurs par une société civile officiellement sans rapport structurel avec l’OTAN ni aucun service de sécurité du bloc BAO, selon une technique désormais acceptée ; ces photos-satellites comme “preuves” de l’“invasion” (les guillemets volent bas…)  : «The US as always sided with Poroshenko’s statements and NATO-offered evidence, with US Department of State spokesperson Jen Psaki saying that Washington has “no reason to doubt their [NATO's] assessment.”» (Russia Today du 29 août 2014)
Du côté d’Obama, par contre, on fait dans la nuance extrêmement prudente en considérant l’“invasion” avec la plus extrême réserve, selon Jason Ditz, de Antiwar.com, le 29 août 2014 : «President Obama was very careful to distance himself from Ukraine’s latest allegations of a Russian invasion, saying that there was “not really a shift” in Russia’s policy toward Ukraine, despite this morning’s claims of thousands of Russian troops in the east.»
Mais Ditz poursuit aussitôt, dans le sens de ce qui nous paraît évident… Ce doute extrême sur la véracité des clameurs de Kiev-guignol, qui a déjà démontré son théâtre grossièrement faussaire à cet égard, n’empêche absolument pas le POTUS en place, entre deux parties de golf, de pencher vers la solution habituelle des sanctions renforcées. Il s’agit d’une punition sans trop de risques (sauf les contre-sanctions qui affecteront l’Europe) pour un crime dont il est hautement probable qu’il n’a pas été commis, – et ainsi l’homme de communication nihiliste qu’est Obama se trouve-t-il satisfait : «Still, Obama is not one to let a crisis go unexploited, even a likely imaginary one, and he is promising to impose yet more sanctions against the Russians, insisting Russia brought the moves on themselves by opposing Ukraine’s crackdown on eastern secessionists. The “invasion,” which US media outlets were reporting as absolute fact, was never explicitly mentioned by President Obama, but was clearly the pretext for the latest round of sanctions.»

L’“invasion”, guillemets au vent

L’enseignement de ces divergences de réactions washingtoniennes, loin d’être coordonnées, ne témoignent que d’une chose, toujours la même chose sans cesse renouvelée : le désordre. D’une façon générale, le bloc BAO montre une inorganisation totale, et cède constamment au réflexe imposé par le Système de la montée aux extrêmes. Ce titre de EUObserver, du 29 août 2014, en nous arrêtant au seul titre et sous-titre du texte, sans nous attarder à son contenu qui développe un raisonnement dont la fausseté et l’inversion sont ainsi parfaitement exposées par avance : «Russian “invasion” of Ukraine alienates EU friends – Germany, France, and Italy have indicated they are willing to impose extra sanctions on Russia due to its overt “invasion” of Ukraine…»
… Que dire d’une “invasion” décrite comme “ouverte” mais dont par ailleurs on n’est sûr de rien, et d’abord de son existence, et qui pourtant conduit des “amis de la Russie” (sic) à punir le coupable, la susdite Russie ? Rien, sinon que l’épisode est décrit par un fou plein de bruit et de fureur, et qui ne nous signifie rien, – sinon sa folie… En réalité, cette folie témoigne simplement de la faiblesse de caractère de tous les dirigeants de ces pays, de leur impuissance à oser porter un jugement qui aille contre le raisonnement de la folie, lequel raisonnement, expressément voulu par le Système, est développé par les irrésistibles mécanismes de la bureaucratie. (Quant à la Russie, on finirait par croire que sa culpabilité se trouve dans ce fait que, selon le gouvernement qu’elle a, les principes qui la gouvernent, les conceptions qu’elle défend, il ne serait effectivement pas impossible ni illogique qu’elle vînt en aide à ses compatriotes du Donbass. C’est cette possibilité-là de la souveraineté et de la légitimité, qui constitue une culpabilité aux yeux du bloc BAO qui ne sait ce qu’est un principe de souveraineté et de légitimité, et nullement dans l’acte d’une hypothétique “invasion”, guillemets au vent…)
De tous les côtés qu’on se tourne, on rencontre les mêmes caractères, c’est-à-dire les mêmes absences de caractère. Le cas Rasmussen, tel qu’il nous l’a été suggéré, est particulièrement remarquable. Ce bon politicien d’un petit pays ayant abdiqué toute souveraineté, c’est-à-dire cet homme politique médiocre qui n’a pas la seule idée que puisse exister un homme d’État, ne représente, dans ses clameurs diverses, que lui-même. Il est décrit comme “un homme seul”, qui prend souvent conseil de sa porte-parole (on imaginerait plutôt l’inverse), une Roumaine qui garde la rancune tenace et antirusse de la domination soviétique sur son pays, et lui-même, Rasmussen, qui dirige la rédaction de communiqués incendiaires sans autre consultation. Qu’est-ce qui le guide ? L’alignement comme le reste, certes, la piètre ambition pour un esprit si bas de figurer un rôle dans ce qu’il croit être une posture historique, et surtout le fait, nous dit-on, qu’«il y croit» (à l’infamie et à l’ambition hégémonique de la Russie). Un tel bilan laisse sans voix.

Otages de Kiev-guignol

Il n’y a aucune raison de croire que le reste n’est pas, avec des nuances et des positions variables, dans le même esprit. Par conséquent, nous aurons un durcissement continuel de la politique dans les paroles (c’est ce qu’ils ont de plus banalement facile), des sanctions de plus en plus fortes selon les vœux des bureaucrates, des renforcements divers pour soutenir Kiev-guignol auquel ils seront liés jusqu’au bout, – c’est-à-dire, otages par faiblesse de caractère, par mollesse de jugement, par incompréhension du monde… Illustration à nouveau (voir le 24 mai 2014) de la situation décrite par Immanuel Wallerstein, selon laquelle les manipulés sont de plus en plus, jusqu’à l’être complètement, les manipulateurs de leurs manipulateurs…
(Répétons la chose, pour l’avoir bien dans notre caboche : «Most analysts of the current strife tend to assume that the strings are still being pulled by Establishment elites… [...] This seems to me a fantastic misreading of the realities of our current situation, which is one of extended chaos as a result of the structural crisis of our modern world-system. I do not think that the elites are any longer succeeding in manipulating their low-level followers… [...] I think however that step one is to cease attributing what is happening to the evil machinations of some Establishment elites. They are no longer in control…»)
… Par bonheur, sapiens ne jouant plus qu’un rôle accessoire, celui de figurant tout juste dans la pièce de la crise d’effondrement du Système, l’action de tous ces figurants de la crise ukrainienne n’est qu’un simple apport collatéral pour participer à l’aggravation de la situation qui répond à des impératifs plus hauts. Dans ce cas de l’Ukraine, il en sera fait ainsi : l’envolée et la fortune militaire du Donbass répondent à une légitimité évidente des revendications de cette région, après le traitement qu’elle a subi ; les revers des forces ukrainiennes répondent, elles, à l’illégitimité du pouvoir, se traduisant dans la plus complète désorganisation, et le plus grand désintérêt de ce pouvoir pour ces forces une fois qu’elles sont engagées dans la boucherie.
Les événements vont leur train, certes, et ils ont fait la situation d’aujourd’hui incomparablement plus dangereuse qu’elle n’était un mois et demi plus tôt, lors de l’épisode du MH17. Les exclamations du bloc BAO n’empêcheront pas les forces du Donbass, si c’est leur destin et si c’est de leurs capacités, de poursuivre leur avancée et de déstabiliser toujours plus et toujours plus profond le pouvoir à Kiev-guignol. Quelles que soient sa volonté d’accommodement et d’arrangement, Poutine ne pourra éviter de constater que ces événements le placent dans une position où il ne pourra plus éviter un engagement, que ce soit, au minimum, une reconnaissance d’un Donbass qui établirait son territoire et pourrait ainsi proclamer son indépendance. Au-delà de cette sorte d’hypothèse, on trouve tous les ingrédients pour une aggravation de la situation générale autour de l’Ukraine, mais qui pourrait d’abord toucher, – c’est le vrai grand espoir qui doit subsister, – la cohésion des pays du bloc BAO lorsque les tensions et les conséquences de restriction de la crise auront atteint une mesure insupportable.
Source : DeDefensa (pensez à la soutenir aussi)
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Ah tiens, en plus d’avoir la Démocratie, les Suisses ont aussi des journalistes…


Et une vidéo en relation ....

Source : http://www.youtube.com/watch?v=w4gT7Rw9060



Ajoutée le 31 août 2014 Vincent Parlier (voir sa chaîne d'info sur https://www.youtube.com/channel/UC-R4RhxWho7NYP10QEmxv0g )

Après que de multiples invasions russes aient été régulièrement dénoncées en Ukraine et par l'AFP (donc par toute la presse française qui recopie), une dernière de ces invasions semblerait avoir eu lieu mais fait beaucoup plus de bruit. Le motif apparent serait que cette fois... ce serait vrai! Nous aurait-on menti les fois précédentes? Ou alors, le motif n'est-il pas tout simplement que, contrairement à ce qu'on vous a dit, l'armée de Kiev n'a pas du tout pris le dessus sur les bastions séparatistes et qu'il faut trouver une justification à ce pseudo-renversement de situation qu'il faut enfin avouer?

Sanctions et menaces euro-atlantistes sont de nouveau au programme car dans le fond, le but est là.

Faites vous une idée en entendant les intervenants dont les paroles ont été déformées (Vitali Tchourkine, Alexandre Zakharchenko) ainsi que le journaliste ukrainien en exil Anatoli Shariy (Анатолий Шарий) - chaîne YT originale:
http://www.youtube.com/channel/UCVPYb...

A propos de l'habitude des services de sécurité ukrainiens à se fournir en informations factuelles "sérieuses" dans les réseaux sociaux (entre autres):
http://www.youtube.com/watch?v=eORcoF...

Les fameuses photos de l'OTAN qui "prouvent" tout:
http://www.les-crises.fr/notes-sur-le...
(abordées entre autres)

Quand la presse ukrainienne avoue malgré elle que les soldats appelés ukrainiens fuient en Russie (et y sont correctement traités) avant d'être renvoyés en Ukraine:
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnew...

L'avis des observateurs de l'OSCE (Paul Picard):
http://fr.ria.ru/world/20140828/20227...

Toute la crise ukrainienne censurée:
http://www.youtube.com/playlist?list=...





samedi 30 août 2014

Russie... Face aux sanctions, la dangereuse faiblesse de nos élites / Russia... In front of penalties, the dangerous weakness of our elites

Source : http://www.courrierinternational.com/article/2014/08/01/face-aux-sanctions-la-dangereuse-faiblesse-de-nos-elites?page=all
VU DE RUSSIE

Si les Etats-Unis ont poussé pour sanctionner la Russie, c'est pour assurer leur hégémonie en renversant Vladimir Poutine. Leur meilleur allié étant une élite russe "faible, corrompue, consumériste et excessivement bigarrée idéologiquement", alerte ce chroniqueur du quotidien conservateur Vzgliad.
Le président russe Vladimir Poutine dans sa résidence de Novo-Ogaryovo dans les environs de Moscou, le 30 juillet 2014 (AFP 
PHOTO / RIA-NOVOSTI / POOL/ ALEXEI NIKOLSKY)Le président russe Vladimir Poutine dans sa résidence de Novo-Ogaryovo dans les environs de Moscou, le 30 juillet 2014 (AFP PHOTO / RIA-NOVOSTI / POOL/ ALEXEI NIKOLSKY)
Une nouvelle étape dans les sanctions économiques contre la Russie a été officiellement franchie [fin juillet]. Tandis que la fracture entre la Russie et l’Occident après l’épisode de la Crimée était une évidence, il restait pourtant quelques incertitudes : la guerre économique et politique qui commençait allait-elle rester cantonnée aux Etats-Unis ou bien allait-elle s’étendre à tout le bloc occidental ? Et à quelle vitesse nos relations allaient-elles se dégrader ?

Ces incertitudes donnaient à une partie des élites économiques et politiques russes l’espoir de pouvoir limiter, à défaut de l’arrêter, la prise d’indépendance de la Russie et d’éviter ainsi que ce processus devienne irréversible. Aujourd’hui, ils ont perdu leurs illusions.

Il est absolument avéré que le renversement du pouvoir en Russie est l’un des principaux objectifs des Etats-Unis, ce qui explique ces sanctions, cette isolation et ce blocus. Comment doit se matérialiser ce changement de pouvoir ? Pour les Américains, peu importe que Poutine parte après un complot au sommet de l’Etat ou après un soulèvement populaire fomenté par une partie des élites libérales et provoqué par la chute du niveau de vie. Il doit partir, car sa progression représente un danger pour l’hégémonie américaine.

Dans nos élites, des esclaves idéologiques de l'Occident


Cela n’a rien de nouveau pour Poutine, il construit depuis longtemps sa politique non pas en fonction du regard porté sur lui par les Etats-Unis mais en les ayant juste à l’esprit. De même, il connaît toutes les failles de la politique intérieure russe qui sont la cible des Anglo-Saxons. La première d’entre elles : une élite faible, corrompue, consumériste et excessivement bigarrée idéologiquement, une élite que les Américains cherchent à soulever en durcissant les sanctions et en augmentant la pression sur la Russie.

Car les Etats-Unis croient vraiment qu’il sera facile de faire pression sur nos "notables", puisque les fonds et les enfants de ces derniers se trouvent en Occident. Du reste, ils s’étaient déjà fourvoyés en 2011-2012 [préparatifs puis retour de Vladimir Poutine au pouvoir pour un troisième mandat présidentiel en 2012] en pariant là-dessus. La tentative d’arrêter Poutine n’a rien donné, et celui-ci a entamé une épuration des élites cosmopolites en rébellion contre lui, estimant avec raison qu’elles agissaient sur ordre de l’étranger. Dans la perspective d’une confrontation directe avec les Etats-Unis, son objectif premier fut alors de protéger le pays de la "cinquième colonne", de ceux qui vous frappent dans le dos.

Il a amorcé le travail, mais c’est loin d’être fini. La nationalisation des élites ne fait que commencer. Poutine a à peine eu le temps d’annoncer qu’un tournant patriotique était indispensable dans l’idéologie, la culture et l’éducation et qu’il était nécessaire de mettre en place une nouvelle politique des effectifs au service de l’Etat… Même si Poutine arrivait à se débarrasser à la fois de cette cinquième colonne ostentatoire et des corrompus, cela ne réglerait pas le problème principal : dans nos élites, il y a un pourcentage excessivement élevé d’esclaves idéologiques de l’Occident, de cosmopolites convaincus, pétrifiés à l’idée même d’une fracture avec l’Occident.

Une nouvelle classe militante : les poutinistes

En vérité, l’occidentalisme d’une grande partie des élites russes n’est que l’expression d’une profonde méconnaissance de leur propre pays, de leur peuple, de nos traditions, de notre culture et de notre histoire. Cet occidentalisme, c’est celui d’une élite colonisée dont le cerveau est bourré de théories occidentales "en vue" qui dictent la "bonne organisation du monde", et ce n’est pas la première fois dans l’histoire russe que cette élite voit dans son peuple un ramassis d’idiots et considère son pays juste comme un terrain de chasse.

Au début des années 2000, il est devenu clair que la Russie ne veut pas rejoindre le monde occidental. Et les élites ont décidé de "faire de l’argent en Russie pour le dépenser en Occident". Cependant, une nouvelle classe militante a émergé : les poutinistes, la colonne vertébrale du pouvoir, aux commandes du pays, pour la plupart profondément patriotes et désirant sincèrement servir la Patrie. Ils viennent généralement des services secrets. Mais même parmi eux, beaucoup n’ont pas su résister aux tentations du capitalisme consumériste globalisé, oubliant que nul ne peut servir deux maîtres.
Le reste du cercle rapproché de Poutine proposait avec insistance (bien qu’en privé), de chercher un nouveau modèle économique et social pour la Russie, conscient que le modèle actuel étatique-oligarchique et dépendant du monde de la finance occidental et, plus encore, dépendant de l’éthique occidentale de marché libre et de société de consommation, que ce modèle n’est pas viable, qu’il est simplement dévastateur pour la Russie.

Rassembler des patriotes 


On attend d’un Poutine plus que jamais soutenu par son peuple, non seulement la victoire sur le front extérieur mais aussi un tournant sur le front intérieur. Sur fond de la confrontation directe [avec l’Occident], l’épuration et l’idéologisation des élites sont le gage de la survie de la Russie. Non pas parce que ces élites risquent de nous frapper dans le dos mais parce qu’elles ne seront pas capables de relever les défis.

Seule une équipe partageant les mêmes idées peut formuler et mettre en marche un programme national de développement, d’avancer ses pions sur l’échiquier mondial sur tous les continents et sur tous les fronts. Il ne s’agit pas de se ranger derrière une pensée unique mais de rassembler des patriotes connaissant de la Russie, et également au fait des systèmes de pensée et les idéologies de combat des autres civilisations.

Plus important encore, ces patriotes doivent sans faux-semblants partager les valeurs traditionnelles russes et placer l’intérêt de la Patrie au-dessus de leurs intérêts personnels. Les grandes causes appellent les grands hommes. Sinon nous serons purement et simplement anéantis.

dimanche 24 août 2014

Pétition pour une enquête indépendante sur le crash d'avion en Ukraine et les conséquences catastrophiques qui peuvent en découler / /call-for-independent-inquiry-of-the-airplane-crash-in-ukraine-and-its-catastrophic-aftermath

TO: ALL THE HEADS OF STATES OF NATO COUNTRIES, AND OF RUSSIA AND THE UKRAINE, TO BAN-KI MOON AND THE HEADS OF STATES OF COUNTRIES ON THE UN SECURITY COUNCIL


to sign ... here : http://diy.rootsaction.org/petitions/call-for-independent-inquiry-of-the-airplane-crash-in-ukraine-and-its-catastrophic-aftermath

Call For Independent Inquiry of the Airplane Crash in Ukraine and its Catastrophic Aftermath
At this very moment in history, when so many people and nations around the world are  acknowledging the 100th Anniversary of our planet's  hapless stumble into World War I,  great powers and their allies are ironically once again provoking new dangers where governments appear to be sleepwalking towards a restoration of old Cold War battles. A barrage of conflicting information is broadcast in the various national and nationalistic media with alternative versions of reality that provoke and stoke new enmities and rivalries across national borders. 

With the U.S. and Russia in possession of over 15,000 of the world’s 16,400 nuclear weapons, humanity can ill-afford to stand by and permit these conflicting views of history and opposing assessments of the facts on the ground to lead to a 21st Century military confrontation between the great powers and their allies.  While sadly acknowledging the trauma suffered by the countries of Eastern Europe from years of Soviet occupation, and understanding their desire for the protection of the NATO military alliance, we the signers of this global call to action also note that the Russian people lost 20 million people during WWII to the Nazi onslaught and are understandably wary of NATO expansion to their borders in a hostile environment.   Russia has lost the protection of the 1972 Anti-Ballistic Missile Treaty, which the US abandoned in 2001, and warily observes missile bases metastasizing ever closer to its borders in new NATO member states, while the US rejects repeated Russian efforts for negotiations on a treaty to ban weapons in space, or Russia’s prior application for membership in NATO. 

For these reasons, we the peoples, as members of Civil Society, Non-Governmental Organizations, and global citizens, committed to peace and nuclear disarmament, demand that an independent international inquiry be commissioned to review events in Ukraine leading up to the Malaysian jet crash and of the procedures being used to review the catastrophic aftermath.  The inquiry should factually determine the cause of the accident and hold responsible parties accountable to the families of the victims and the citizens of the world who fervently desire peace and a peaceful settlement of any existing conflicts.  It should include a fair and balanced presentation of what led to the deterioration of U.S. –Russian relations and the new hostile and polarized posture that the U.S. and Russia with their allies find themselves in today.

The UN Security Council, with US and Russian agreement, has already passed Resolution 2166 addressing the Malaysian jet crash, demanding accountability, full access to the site and a halt to military activity which has been painfully disregarded at various times since the incident.   One of the provisions of SC Res 2166 notes that the Council “[s]upports efforts to establish a full, thorough and independent international investigation into the incident in accordance with international civil aviation guidelines.”  Further, the 1909 revised Convention on the Pacific Settlement of International Disputes adopted at the 1899 Hague International Peace Conference has been used successfully to resolve issues between states so that war was avoided in the past.  Both Russia and Ukraine are parties to the Convention. 

Regardless of the forum where the evidence is gathered and fairly evaluated, we the undersigned urge that the facts be known as to how we got to this unfortunate state of affairs on our planet today and what might be the solutions.  We urge Russia and Ukraine as well as their allies and partners to engage in diplomacy and negotiations, not war and hostile alienating actions.   The world can little afford the trillions of dollars in military spending and trillions and trillions of brain cells wasted on war when our very Earth is under stress and needs the critical attention of our best minds and thinking and the abundance of resources mindlessly diverted to war to be made available for the challenge confronting us to create a livable future for life on earth.

Why is this important?

It’s important because there is so much misinformation and disinformation in the media that we are careening towards a new cold war with Russia over this.

Initial Signatories for petition:
(Organizations for Identification Only)

Hon. Douglas Roche, OC, Canada
David Swanson, co-founder, World Beyond War
Medea Benjamin, Code Pink
Bruce Gagnon,  Global Network Against Nuclear Power and Weapons in Space
Alice Slater, JD, Nuclear Age Peace Foundation, NY
Professor Francis A. Boyle, University of Illinois College of Law
Natasha Mayers, Union of Maine Visual Artists
David Hartsough, co-founder, World Beyond War
Larry Dansinger, Resources for Organizing and Social Change
Ellen Judd, Project Peacemakers
Coleen Rowley, Women Against Military Madness
Lisa Savage, Code Pink, State of Maine
Brian Noyes Pulling, M. Div.
Anni Cooper, Peaceworks
Kevin Zeese, Popular Resistance
Leah Bolger, CDR, USN (Ret), Veterans for Peace
Margaret Flowers, Popular Resistance
Gloria McMillan, Tucson Balkan Peace Support Group
Ellen E. Barfield, Veterans for Peace
Cecile Pineda, author. Devil's Tango: How I Learned the Fukushima Step by Step 
Jill McManus
Steve Leeper, Visiting professor, Hiroshima Jogakuin University, Nagasaki University, Kyoto University of Art and Design
William H. Slavick, Pax Christi Maine 
Carol Reilly Urner, Women’s International League for Peace and Freedom 
Ann E. Ruthsdottir
Raymond McGovern, former CIA  analyst, VA
Kay Cumbow
Steven Starr, Senior Scientist, Physicians for Social Responsibility
Tiffany Tool,  Peaceworkers
Sukla Sen, Committee for Communal Amnity, Mumbai India
Felicity Ruby
Joan Russow, PhD, Coordinator, Global Compliance Research Project
Rob Mulford, Veterans for Peace, North Star Chapter, Alaska
Jerry  Stein,  The Peace Farm, Amarillo , Texas
Michael Andregg, professor, St. Paul, Minnesota
Elizabeth Murray,  Deputy National Intelligence Officer for the Near East, National Intelligence Council, ret.: Veteran Intelligence Professionals for Sanity, Washington
Robert Shetterly, artist,  “Americans Who Tell the Truth,” Maine
Katharine Gun, United Kingdom
Amber Garland, St. Paul, Minnesota
Beverly Bailey, Richfield, Minnesota
Stephen McKeown, Richfield, Minnesota
Darlene M. Coffman, Rochester, Minnesota
Sister Gladys Schmitz, Mankato, Minnesota
Bill Rood, Rochester, Minnesota
Tony Robinson, Editor Pressenza
Tom Klammer, radio host, Kansas City, Missouri
Barbara Vaile, Minneapolis, Minnesota
Helen Caldicott, Helen Caldicott Foundation
Mali Lightfoot, Helen Caldicott Foundation
Brigadier Vijai K Nair, VSM [Retd] Ph.D. , Magoo Strategic Infotech Pvt Ltd, India
Kevin Martin,  Peace Action
Jacqueline Cabasso,  Western States Legal Foundation, United for Peace and Justice
Ingeborg Breines, Co-president International Peace Bureau
Judith LeBlanc,  Peace Action
David Krieger, Nuclear Age Peace Foundation
Edward Loomis, NSA Cryptologic Computer Scientist (ret.)
J. Kirk Wiebe, NSA Senior Analyst (ret.), MD 
William Binney, former Technical Director, World Geopolitical & Military Analysis, NSA; co-founder, SIGINT Automation Research Center (ret.)
Category: International Antiwar


mercredi 20 août 2014

L’Ordre par le chaos : la doctrine qui dirige le monde / Order Out Of Chaos: The Doctrine That Runs The World

https://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/18/lordre-par-le-chaos-la-doctrine-qui-dirige-le-monde-zero-hedge/


Superbe papier de Zero Hedge que nous a traduit FRED (qui est pourtant en vacances …)
Hé oui, on a tendance a avoir une lecture des choses trop 1er degré , mais c’est car la réalité est dure à dire : en fait, que ce soit Poutine ou Obama, c’est la même chose, ce ne sont que des pîons, le vrai niveau décisionnel est au dessus d’eux …
Cette opposition Orient-Occident  n’est qu’une pure fabrication des élites mondialistes, comme le note ZH  ;  
Le principe est vieux comme le monde, et a déjà servi de façon récurrente, tout au long du siècle dernier par exemple …  
L’Ordre par le chaos ou "hordo ab chaos" : problème – réaction- solution, la dialectique (et rhétorique) hégélienne thèse – antithèse – synthèse : créer le problème pour  apporter la solution, en faisant croire qu’il y a de réelles oppositions (il y en a , mais juste sur les modalités) , ce qui permet la mise en place d’un véritable chaos contrôlé, qui mènera vers une restructuration globale, un nouvel ordre mondial ;
Non, Yellen de la FED n’est pas une abrutie qui ne sait pas ce qu’elle fait : comme Bernanke avant elle, elle sait très bien qu’elle est en train d’accélérer la mise à mort du dollar par une politique d’expansion monétaire jamais vu dans l’histoire : c’est VO-LON-TAIRE ; 
Ils savent ce qu’ils font et le font dans un but déterminé : créer le chaos pour proposer leur solution, "cette solution devant normalement entraîner plus de pouvoir pour les élites et moins de liberté pour les citoyens" précise ZH 
Et dans cette affaire, Poutine ne fait que donner le change … 
Ce papier fera date, et sera une référence quant à ce qui se passe vraiment dans notre monde,et je suis désolé de le dire (car c’est assez anxiogène) , mais il n’y a pas Poutine ,  la Chine contre les autres, mais Poutine, la Chine, et les autres, … contre nous tous !
Voilà, vous avez ici une vision globale et claire de ce qui se passe réellement, en ce moment, dans le monde, et des mécanismes  sous jacents qui sont en oeuvre .

« Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le Nouvel Ordre Mondial »

David Rockefeller au C.F.R. (Council on Foreign Relations).

 L’Ordre par le chaos : la doctrine qui dirige le monde
«Depuis l’époque de Spartacus-Weishaupt à celle de Karl Marx, et jusqu’à Trotsky (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne), et Emma Goldman (Etats-Unis), cette conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution d’une société, sur la base  de l’arrêt du développement, de la malveillance envieuse, et de l’impossible égalité, n’a cessé de croître. Cela a joué, comme un écrivain moderne, Mme Webster, l’a si bien montré, une partie définitivement reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Cela a été la cheville ouvrière de chaque mouvement subversif au cours du dix-neuvième siècle ; et maintenant, enfin, ce groupe de personnalités extraordinaires de la pègre des grandes villes d’Europe et d’Amérique ont saisi le peuple russe par les cheveux et sont pratiquement devenus les maîtres incontestés de cet énorme empire". 

- Winston Churchill, Février 1920, dans un article paru dans l’Illustrated Sunday Herald 

 La notion de complot en effraie certains, tant et si bien qu’ils sont prêts à oublier toutes les preuves montrant que les événements du monde sont pour la plupart orchestrés, plutôt que chaotique et fortuits. Pour ceux qui sont sans instruction et ignorants, les explications des terribles marées politiques et guerrières tournent généralement autour d’une fausse compréhension du rasoir d’Ockham (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d’Ockham). Ils affirment que la théorie démontre que « l’explication la plus simple » est généralement la bonne pour toute crise ou problème. Mais le rasoir d’Ockham indique dans les faits que l’explication la plus simple d’après la preuve disponible, est généralement la bonne réponse à un problème donné. C’est-à-dire, l’explication la plus simple doit être conforme à la preuve, ou alors elle est probablement incorrecte.

 Malheureusement, les « sceptiques » de la conspiration préméditée ferment souvent les yeux sur les preuves qui sont contraires à leurs explications simplistes, tout en faisant valoir que la simplification est sa propre justification. En d’autres termes, ils ne se sentent pas la nécessité de défendre leur point de vue simpliste du monde environnant parce que, dans leur esprit, la simplicité est la preuve de sa propre évidence. Il fut un temps où les hommes croyaient que les planètes tournaient les unes autour des autres parce qu’elles étaient attachées ensemble par de longues chaînes en verre, et c’était évident pour eux parce que c’était l’explication la plus simple qu’ils ont pu trouver. La pensée des sceptiques du Nouvel Ordre Mondial et de la mondialisation concertée, est très similaire.

 L’argument le plus commun qu’ils ont tendance à utiliser est que le monde est beaucoup trop « chaotique » et que si les élites sont effectivement à la recherche d’un système mondial entièrement centralisé, ils « échouent lamentablement » parce qu’il y a tellement de cultures clairement divisées. A quiconque tenant cet argument logique ou pratique, je suggère d’abord qu’il regarde au-delà de la surface des différents conflits pour voir les similitudes entre ces soi-disant « ennemis »

Par exemple, qu’en est il des états unis contre la Russie ? Ces deux pays ont une longue histoire d’oppositions idéologiques et ont failli se faire la guerre de nombreuses fois . Certes, l’américain moyen se considère comme un individualiste et voit les Russes comme des socialistes ou des communistes . Le Russe moyen lui, voit les Américains comme des capitalistes impérialistes et se considère comme un humaniste . Mais quid de leurs gouvernements respectifs ? Qu’en est-il de leur  bailleurs de fonds et des oligarques respectifs ? Se voient-ils vraiment les uns les autres comme des ennemis ?

Si tel était le cas, pourquoi les magnats de Wall Street et l’armée américaine ont aidé la révolution bolchevique de 1917 ? (http://www.youtube.com/watch?v=PaFklTLNy8c)

Un faux paradigme a été créé lorsque les internationalistes ont soutenu la révolution bolchevique et permis à la Russie de devenir un pays tenu par les communistes . La guerre froide qui en a découlé a créé la justification utilisée par le complexe militaro-industriel pour construire une armée massive (qui ne fait pas partie de la constitution des états unis) , une armée qui pourrait ensuite etre envoyée dans le monde entier  pour soumettre divers pays et peut etre même utilisée pour opprimer le peuple américain.

 Même aujourd’hui, le faux paradigme Est / Ouest se poursuit, avec l’Amérique dépeinte comme le méchant maladroit et la Russie peinte comme le pilier et l’objecteur raisonnable. Pourtant, les hauts fonctionnaires du gouvernement de la Russie et nos hauts fonctionnaires du gouvernement travaillent en étroite collaboration et dépendent des mêmes financiers et élites, comme le Fond Monétaire International et la Banque des Règlements Internationaux, comme je l’ai expliqué en détail dans False East/West Paradigm Hides The Rise Of Global Currency et Russia Is Dominated By Global Banks, Too.

 Encore plus près de l’actualité, les États-Unis sont maintenant entrés dans des opérations militaires contre les insurgés d’ISIS se déplaçant rapidement à travers les régions du nord de l’Irak vers Bagdad. Toutefois, si ISIS est l’ennemi, pourquoi les États-Unis et notre allié, l’Arabie Saoudite, ont-ils soutenu et formé des agents d’ISIS en Syrie ainsi qu’en Irak ?

 Est-ce juste l’ironie du sort que notre gouvernement ait contribué à la naissance d’ISIS et maintenant la Maison Blanche est en guerre avec le groupe ? Ou est-il possible que peut-être, juste peut-être, un plus grand dessein soit en cours de réalisation ?

 Comme le sinistre Rahm Emanuel l’a si bien dit : "vous ne voulez jamais perdre l’occasion que représente une crise grave ; Et ce que je veux dire par là, c’est saisir l’occasion de faire des choses que vous ne pensiez pas pouvoir faire auparavant. "

 Si une crise d’opportunité ne se présente pas dans le délais dont vous avez besoin, pourquoi ne pas concevoir une crise pour répondre à vos objectifs . C‘est une tactique qui a été utilisée par les élites depuis des générations, et cela porte le nom de dialectique hégélienne. 

 Le travail de Georg Wilhelm Friedrich Hegel était le fondement même du collectivisme et de l’idéologie socialiste, et il a inspiré Karl Marx pendant son écriture du manifeste communiste. Hegel était un étatiste passionné qui croyait que le collectif doit être exclu et dirigé par une gouvernance centralisée, et que tout individualisme doit être sacrifié dans l’intérêt général.

 Hegel a écrit que l’État « a un droit suprême contre l’individu, dont le devoir suprême est d’être un membre de l’Etat… car le droit de l’esprit mondial est au-dessus de tous les privilèges spéciaux. »

 Dans sa théorie dialectique, Hegel évoquait une stratégie par laquelle les élites pouvaient contrôler les masses par une division créé délibérément. Pour définir la méthode de la dialectique hégélienne simplement, le corps décisionnel doit d’abord déclencher un problème ou une crise qui pousse les citoyens à réagir par la peur et exiger une solution. Les dirigeants proposent alors une solution qu’ils avaient déjà prédéterminée avant d’avoir commencé la crise ; cette solution devant normalement entraîner plus de pouvoir pour les élites et moins de liberté pour les citoyens.

Le monde semble divisé et chaotique , précisément parce qu’il a été modelé de cette façon par une élite mondialiste . En fait, si vous deviez citer une guerre parmi les 100 dernières années, tout analyste alternatif compétent pourrait facilement produire des preuves indéniables de l’implication de banques internationales et de groupes de réflexion tirant les ficelles des deux cotés du conflit .

Si vous ne comprenez pas le concept de « l’ordre par le chaos », alors vous ne comprendrez jamais rien.

Le chaos controlé  a plusieurs finalités . Il fournit la distraction et la couverture nécessaire aux élites pour mettre en oeuvre d’autres plans qu’ils auraient pu ne pas avoir remarqué . 

Il fournit également un bouc émissaire pour les masses, qui sont maintenant divisées les unes contre les autres. Lorsque de violentes modifications sont mises en œuvre et produisent des conséquences destructrices, les gens doivent être apaisés par un méchant facilement identifiable. Les ambitions de changement global des avocats de la mondialisation nécessitent l’utilisation minutieuse des boucs émissaires.

 Par exemple, les mondialistes du FMI ont discuté depuis des années de la mise en place d’un panier de monnaie mondiale visant à remplacer le dollar américain.

La Russie et l’Est ont également réclamés, comme par hasard, que le FMI remplace le dollar, par leur panier de droits de tirages spéciaux.

Et enfin, toujours de manière aussi arrangeante, les élites au sein du gouvernement des États-Unis ont lancé un coup contrôlé en Ukraine et une confrontation économique directe avec la Russie, donnant ainsi à l’Est l’excuse parfaite pour abandonner le dollar américain comme réserve mondiale et le remplacer par un panier de système de change au sein du FMI. En dépit des affirmations que Vladimir Poutine est « anti-mondialiste », la Russie est dans les faits un fervent partisan du FMI, et il a déclaré que son objectif est de poursuivre l’adhésion de la Russie au FMI dans une plus grande capacité :

 « Dans le cas des BRICS, nous voyons un ensemble d’intérêts stratégiques coïncider. Tout d’abord, c’est une volonté commune de réformer le système monétaire et financier international. Dans sa forme actuelle, il est injuste pour les pays du BRICS et des nouvelles économies en général. Nous devrions avoir une part plus active au sein du FMI et dans le système de prise de décision de la Banque Mondiale. Le système monétaire international lui-même dépend beaucoup du dollar américain, ou, pour être plus précis, de la politique monétaire et financière des autorités américaines. Les pays du BRICS veulent changer cela. » (ndlr : citation de VLAD POUTINE)

Oui Vladimir, c’est aussi ce que veulent les ingénieurs de la manipulatin sociale au sein du fmi …

J’espère que vous avez le bon sens de voir comment cela fonctionne : problème, réaction, solution. La guerre économique ou physique est lancée entre l’Est et l’Ouest, tandis que le dollar est tué dans le processus. Les masses réagissent en exigeant un remplacement équitable et équilibré du dollar comme réserve mondiale de sorte que la stabilité économique puisse revenir. Les Américains accusent la Russie et l’Est pour leur malheur financier. L’Est blâme l’orgueil de l’Occident pour sa propre chute. Aucune des deux parties n’accuse les banksters, qui sont à l’origine de toutes ces calamités depuis le début. Et les élites attaquent en piqué comme des sauveurs avec un nouvel accord style Bretton Woods pour apaiser toutes les parties et consolider leur système de monnaie mondiale, le système dont ils ont toujours rêvé. Et avec une monnaie mondiale et une autorité économique en place, la gouvernance mondiale n’est pas loin derrière – de l’ordre dans le chaos

 Ce processus est plus psychologique que politique dans ses objectifs. On pourrait faire valoir que si les élites ont déjà le contrôle de toutes les banques centrales et des gouvernements, alors pourquoi ont-ils besoin d’un gouvernement mondial ? La réponse est que ces hommes ne veulent pas de gouvernance mondiale secrète, ils veulent une gouvernance mondiale ouverte et publique. Ils veulent que nous acceptions l’idée comme un fait, car c’est lorsque nous accepterons de participer à ce mensonge qu’ils auront vraiment gagné

 Le résultat de la première guerre mondiale a été la création de la Société des Nations et l’argument selon lequel la souveraineté conduit à la désunion et à la catastrophe. La Seconde Guerre mondiale a conduit à la création de l’Organisation des Nations Unies et le Fond Monétaire International. Je crois que la troisième guerre mondiale est presque à nos portes, et elle pourrait impliquer des armes de destruction monétaire bien plus que des armes de destruction massive. Chaque désintégration supposée de l’unité mondiale a finalement conduit à une plus grande centralisation, et c’est quelque chose que les sceptiques semblent oublier. La progression des crises suggère que la prochaine guerre conduira à la mondialisation totale sous la domination d’une minorité d’élites se présentant comme « sages » qui ne demandent qu’à apporter la paix et l’harmonie aux masses. En attendant, les sceptiques vont continuer à débattre sans réfléchir, à l’encontre de toute raison, que tout cela était un coup de chance, une manifestation de probabilités mathématiques aléatoires, menant par hasard à un résultat que les dirigeants de l’establishment ont toujours voulu : une micro-gestion totalitaire mondiale.

Zero Hedge / resistanceauthentique



Le texte en anglais...

Source :  http://www.alt-market.com/articles/2277-order-out-of-chaos-the-doctrine-that-runs-the-world

“From the days of Spartacus-Weishaupt to those of Karl Marx, and down to Trotsky (Russia), Bela Kun (Hungary), Rosa Luxembourg (Germany), and Emma Goldman (United States), this world-wide conspiracy for the overthrow of civilization and for the reconstitution of society on the basis of arrested development, of envious malevolence, and impossible equality, has been steadily growing. It played, as a modern writer, Mrs. Webster, has so ably shown, a definitely recognizable part in the tragedy of the French Revolution. It has been the mainspring of every subversive movement during the Nineteenth Century; and now at last this band of extraordinary personalities from the underworld of the great cities of Europe and America have gripped the Russian people by the hair of their heads and have become practically the undisputed masters of that enormous empire.”

- Winston Churchill, February 1920, in an article that appeared in the Illustrated Sunday Herald
The concept of conspiracy frightens some people, so much so that they are willing to overlook any and all evidence that world events are for the most part directed, rather than chaotic and coincidental. For those who are uneducated and unaware, explanations for the terrible tides of politics and war generally revolve around a false understanding of Occam’s razor. They argue that the theory states that the “simplest explanation” is usually the correct one for any particular problem or crisis. But Occam’s razor actually states that the simplest explanationaccording to the evidence at hand is usually the correct answer for any given problem. That is to say, the simplest explanation must conform to the evidence, or it is likely not correct.
Unfortunately, “skeptics” of directed conspiracy often turn a blind eye to evidence that is contrary to their simple explanations, while arguing that simplification is its own vindication. In other words, they don’t feel the need to defend their simplistic world view because, in their minds, simplicity stands on its own as self-evident. There was a time when men believed that the planets revolved around each other because they were tied together by long glass strings, and this was evident to them because it was the simplest explanation they could come up with. The thinking of skeptics of the New World Order and concerted globalization is much like this.
The most common argument they tend to exploit is that the world is far too “chaotic” and that if the elites are actually seeking a fully centralized one-world system, they are “failing miserably” because so many cultures are so clearly divided. For anyone who holds this argument as logical or practical, first I would suggest they look beyond the surface of the various conflicts at the similarities between these so called “enemies.”
For example, what about the United States versus Russia? These two nations have a long history of opposing ideologies and have come close to war time and time again. Certainly, average Americans see themselves as individualists and Russians as socialist or communist. Average Russians see Americans as capitalist imperialists and see themselves as humanists. But what about their respective governments? What about their respective financiers and oligarchs? Do they really see each other as enemies?
If that were so, then why did American Wall Street tycoons and the U.S. military aid the Bolshevik Revolution in 1917?


A false paradigm was created when internationalists supported the Bolshevik Revolution and allowed Russia to become a communist-held country. The eventual Cold War that resulted created the rationale used by the military-industrial complex to build a massive standing army (which is not part of the U.S. Constitution), an army which could then be sent around the world to subdue various nations and even possibly be used to oppress the American people.

Even today, the false East/West paradigm continues, with America painted as the bumbling villain and Russia painted as the stalwart and reasonable objector. Yet Russia’s top government officials and our top government officials work closely with and answer to the same international financiers and elites, like the International Monetary Fund and the Bank of International Settlements, as I outlined in great detail in False East/West Paradigm Hides The Rise Of Global Currency and Russia Is Dominated By Global Banks, Too.
Even closer to current events, the U.S. has now entered into military operations against ISIS insurgents moving rapidly through Iraq’s northern regions toward Baghdad. However, if ISIS is the enemy, why did the U.S. and our ally, Saudi Arabia, support and train ISIS agents in Syria as well as Iraq?
Is it just irony that our government helped birth ISIS and now the White House is at war with the group? Or is it possible that maybe, just maybe, a greater plan is afoot?
As the sinister Rahm Emanuel famously said: “You never want a serious crisis to go to waste. And what I mean by that is an opportunity to do things you think you could not do before.”
If a crisis of opportunity does not present itself in the time frame you need, why not ENGINEER a crisis to fit your goals? This is a tactic that has been used by elites for generations, and it is called the Hegelian dialectic.
Georg Wilhelm Friedrich Hegel’s work was the very foundation of the collectivist/socialist ideology, and it inspired Karl Marx during his writing of The Communist Manifesto. Hegel was an avid statist who believed that the collective must be ruled and directed by centralized governance and that all individualism should be sacrificed for the greater good.
Hegel wrote that the state “has supreme right against the individual, whose supreme duty is to be a member of the State… for the right of the world spirit is above all special privileges.”
In his dialectic theory, Hegel conjured a strategy by which the establishment elites could control the masses through deliberately created division. To define the Hegelian dialectic method simply, the ruling body must first trigger a problem or crisis that causes the citizenry to react with fear and demand a solution. The rulers then offer a solution, which they had already predetermined before they had started the crisis; this solution would usually entail more power for the elites and less freedom for the citizens.
The world appears divided and chaotic exactly because it has been MADE that way by a select few in the globalist establishment. In fact, if you were to name any war in the past 100 years, any competent alternative analyst would easily produce undeniable evidence of the involvement of international banks and think tanks pulling strings on both sides.
If you don’t understand the concept of “order out of chaos,” then you’ll never understand a thing.
Engineered chaos serves several purposes. It provides distraction and cover for the elites to implement other plans that they would rather not have noticed.
It also provides a scapegoat for the masses, who are now divided against each other. When violent changes are implemented that produce destructive consequences, the people must be placated with an easily identifiable villain. Certain changes globalists wish to make in the way the world functions require the careful exploitation of scapegoats.
For example, the globalists at the IMF have been discussing the establishment of a global basket currency for years to replace the U.S. dollar.
Russia and the East have also, conveniently, been calling for the IMF to replace the dollar with their Special Drawing Rights basket.
And finally, as well as conveniently, the elites in the U.S. government have launched a controlled coup in Ukraine and initiated direct economic confrontation with Russia, thereby giving the East the perfect excuse to dump the U.S. dollar as world reserve and replace it with a basket currency system under the IMF. Despite claims that Vladimir Putin is “anti-globalist,” the Russian is in fact an avid supporter of the IMF, and has stated his goal is to continue Russia’s IMF membership in a larger capacity:
"In the BRICS case we see a whole set of coinciding strategic interests. First of all, this is the common intention to reform the international monetary and financial system. In the present form it is unjust to the BRICS countries and to new economies in general. We should take a more active part in the IMF and the World Bank’s decision-making system. The international monetary system itself depends a lot on the US dollar, or, to be precise, on the monetary and financial policy of the US authorities. The BRICS countries want to change this."
Yes, Vladimir, and so do the manipulative social engineers at the IMF...
Hopefully, you have the sense to see how this works: problem, reaction, solution. Economic or physical war is launched between East and West, while the dollar is killed in the process. The masses react by demanding a fair and balanced replacement for the dollar as world reserve so that economic stability can return. The Americans blame Russia and the East for their fiscal misfortune. The East blames the hubris of the West for its own downfall. Neither side blames the banksters, who started the whole calamity to begin with. And the elites swoop in as saviors with a new Bretton Woods-style agreement to appease all sides and cement their global currency system, the system they had always wanted. And with a global economic currency and authority in place, global governance is not far behind — order out of chaos.
This process is more psychological than political in its goals. One could argue that if the elites already have control of all central banks and governments, then why do they need a global government? The answer is that these men do not want secret global governance, they wantopen global governance. They want us to ACCEPT the idea as a fact of existence, for only when we agree to participate in the lie will they then have truly won.
The end result of World War I was the creation of the League of Nations and the argument that sovereignty leads to disunion and catastrophe. World War II led to the creation of the United Nations and the International Monetary Fund. I believe that a third world war is nearly upon us, one that may involve weapons of monetary destruction more so than weapons of mass destruction. Each supposed disintegration of global unity has eventually led to greater centralization, and this is something the skeptics seem to forget. The progression of crises suggests that the next war will lead to total globalization under the dominance of a minority of elitists posing as "wise men" who only wish to bring peace and harmony to the masses. In the meantime, the skeptics will continue to mindlessly debate in the face of all reason that the whole thing was a fluke, an act of random mathematical chance, leading coincidentally to the one thing the establishment rulers crave: total global totalitarian micromanagement.

Petit ajout critique... Un point de vue anti-conspirationniste concernant la révolution bolchévique

Ajoutée le 29 sept. 2013
Sources and mp3 download at:
http://www.spyculture.com/clandestime...

The Bolshevik Revolution of 1917 has long been the focus for conspiracy theories both grand and small. In this episode I look at the background to the revolution, what led up to it and its aftermath. I analyse Anthony Sutton's book Wall Street and the Bolshevik Revolution and look at how his research has spawned much more grandiose theories than his work supports and describes.

La Révolution Bolchevique de 1917 a longtemps alimenté les théories du complot, les petites comme les grandes. Dans cet épisode je m'intéresse au contexte de la révolution, à ses causes et ses conséquences. J'analyse le livre d'Anthony Sutton Wall Street et la Révolution Bolchevique et j'explique de quelle façon sa recherche a engendré des théories conspirationnistes.