dimanche 29 novembre 2015

Néocolonialisme, guerres, terrorisme, répression : "Stop ! Pas en notre nom. Nous ne vivrons pas dans la peur" - manifestation à Liège le samedi 5 décembre à 16h / Neocolonialism, wars, terrorism, repression : " stop! Not on our behalf. We shall not live in the fear "- demonstration in Liège on Saturday, December 5th at 4 pm

Si vous n'aviez pas encore vu passer l'info...

https://www.facebook.com/events/944313492303824/

« Stop ! Pas en notre nom.
Nous ne vivrons pas dans la peur »

Les attentats de Paris ont suscité une peur légitime. Néanmoins, leur traitement politique et médiatique ne nous rassurent pas, bien au contraire. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, les bavures et intimidations policières se multiplient, les manifestations politiques sont interdites (dont celles, cruciales, sur les questions climatiques), de nombreuses conférences et divers spectacles sont empêchés, les projets politiques racistes sont réaffirmés, le mouvement syndical se fait museler et des lois liberticides très graves sont votées.
Au même moment, l’État belge continue d'accueillir les financiers des factions terroristes et n'a pas de problème avec le fait de leur vendre des armes. Dans ce cadre, la lutte contre le terrorisme en est-elle vraiment une ? Ceux-là même qui prétendent lutter contre l’insécurité et la barbarie sont précisément ceux qui les propagent quotidiennement pour le seul profit économique et géopolitique d'une minorité oppressante.
Le samedi 5 décembre, nous irons dire stop au terrorisme sous toutes ses formes et à ce qui le nourrit, ici et ailleurs, en réclamant de la RTBF qu'elle diffuse cet autre message. D'autres voix doivent urgemment pouvoir se faire entendre à l'heure où seuls les va-t'en-guerre monopolisent les ondes.
Nous invitons toutes les forces progressistes à signer notre appel et à nous rejoindre à 16h, derrière la Médiacité de Liège. La population ne doit pas se cacher mais mener la réponse face à la terreur. Il est grand temps que nous sortions de notre torpeur, de nos écrans de télé ou d'ordinateur, et surtout de nos murs dans lesquels ils veulent nous enfermer.

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