dimanche 27 janvier 2019

Laurent Botti est atterré des réactions qu'il lit ici ou là sur les Gilets jaunes. Son analyse, ses prédictions. En bonus, une réaction d'un foulard rouge suite à l'éborgnage de Jérôme Rodrigues

Je suis assez atterré des réactions que je lis ici ou là sur les Gilets jaunes. Il me semble que la plupart de ceux qui s'insurgent contre ce mouvement n'ont pas saisi qu'il constitue une pâle répétition de ce qui se prépare demain: il ne s'agit pas ici d'une prédiction illuminée ou d'un souhait, mais d'une réalité inévitable.
Nous vivons sous le joug d'un capitalisme totalitaire. Ce n'est pas une opinion: c'est un fait. Il n'existe plus aucune alternative à ce système. Son application est universelle, il a éradiqué toutes les autres doctrines économiques adoptées par les pouvoirs en place, s'est libéré de tout frein, et affranchi des lois universelles qui sont au coeur même du pacte humain, dont la plus élémentaire pour soutenir un système: un minimum d'égalité.
Parmi les conséquences de ce totalitarisme d'une extrême violence (nul doute que l'Histoire fera un jour le décompte des mort du capitalisme comme elle a fait l'inventaire du communisme ou d'autres dictatures), deux retiennent particulièrement l'attention: l'état de la planète, terre de pillage devenue poubelle, et le gouffre des inégalités, devenu insoutenable.
Tôt ou tard, ces deux phénomènes sont appelés à se rencontrer. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la NASA (l'étude a été largement commentée à sa sortie). Cette rencontre va provoquer des bouleversements irréversibles, que l'on peut résumer en ces mots: l'effondrement de notre civilisation.
Nous ne pourrions y échapper qu'à condition d'appliquer deux mesures: la réduction drastique de notre consommation d'énergie et une meilleure redistribution des richesses. Les économistes le savent, les scientifiques le confirment, les penseurs le théorisent depuis maintenant plusieurs décennies.
Seulement voilà: ces deux mesures s'opposent à la nature même du capitalisme tel qu'il est appliqué aujourd'hui.
Les conséquences, donc, sont inévitables. Et s'il est bon de le rappeler, c'est parce que lorsque je lis les réactions, partout, sur ce qui est en train de se passer, je réalise que les gens vivent dans une réalité parallèle, dans l'inconscience absolue de l'état du monde...
Alors chers amis, qui regardez de haut les "beaufs" casser des vitrines de luxe ou renverser des Porsche, et se faire casser à leur tour par une police toujours plus violente pour défendre ce Capitalisme devenu dictature, sachez que je vous regarde, moi, avec l'incompréhension, la compassion, et la terreur, que l'on réserve aux membres d'une secte juste avant leur suicide collectif.
Vous avez été embrigadé, Diorisé, HanounaÏsé... au point de vous moquer de ceux qui défendent l'avenir de vos gosses.
Et dans le processus, vous avez oublié ceci: nous vivons dans une dictature - oui j'ai pesé le mot - capitaliste. Tous les pouvoirs du monde sont mobilisés aujourd'hui contre nous, Humains, pour la défense, la perpétuation, et l'accélération de ce système. Comme tout système totalitaire, calotte glacière ou pas, il est appelé à s'effondrer, à être renversé, éradiqué, jugé et condamné. Et ce que vous voyez avec les Gilets jaunes n'est que le pâle embryon de ce qui est en train de se préparer.
Joyeux réveil.
source :
Laurent Botti
https://www.facebook.com/groups/310403819778193/permalink/408471623304745/


Réaction d'un foulard rouge suite à l'éborgnage de Jérôme Rodrigues 
source : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10219644667371194&set=gm.1128977330596311&type=3&eid=ARB0QIq8s-CKjPkdomiEVU40KS_AjCDkppZq_gC61RMIW-iVSgsPQeMlIBsxrq0d9uRkdnMHywSp4zvm



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