"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
jeudi 18 décembre 2025
La guerre, ces encravatés la veulent. Il y a, dans certaines images officielles, une densité presque insupportable.
Il y a, dans certaines images officielles, une densité presque insupportable, comme si le temps lui-même hésitait à continuer, conscient que ce qu’il enregistre là n’est pas un sommet mais une suspension, un instant de théâtre diplomatique figé juste avant que les décors ne prennent feu. Celle-ci, prise ce week-end, montre des chefs d’État et de gouvernement européens alignés avec une précision quasi liturgique, la présidente de la Commission, le secrétaire général de l’OTAN, et, détail que l’histoire retiendra peut-êtUnionre davantage que tous les drapeaux soigneusement disposés, deux négociateurs américains venus écouter, encore une fois, ce que l’Europe, ou plus exactement ce qu’un homme en son centre (Macron), avait à leur murmurer.
Au milieu, Zelenski. Non plus comme acteur, mais comme point de convergence. Non comme cause, mais comme justification. Autour de lui, une coalition qui ne cherche plus la paix mais la cohérence interne d’un récit devenu vital : celui d’une guerre qu’il faut maintenir ouverte parce qu’elle permet de masquer l’obscénité accumulée ailleurs, censure devenue réflexe, gabegie économique élevée au rang de politique publique, effondrement moral soigneusement repeint en défense des valeurs. (Sans oublier la corruption …)
Les Américains, une fois de plus, semblent avoir cédé aux sirènes françaises. Non par faiblesse, mais par incompréhension profonde de ce qui se joue réellement sur le continent européen. Ils entendent des mots (sécurité, stabilité, unité) sans percevoir que l’un des camps tire désormais les ficelles non pour éviter une grande guerre, mais parce que celle-ci est devenue structurellement nécessaire à sa survie politique, financière et symbolique. Quand la paix devient une menace, la guerre cesse d’être un échec.
On nous dit que Trump voudrait la paix. Qu’il aurait même critiqué, hier encore, une frappe israélienne contre un responsable politique du Hamas, jugeant l’opération mauvaise pour son image et nuisible au cessez-le-feu. Peut-être. Mais ce sont des mots. Et pendant que les mots circulent, les armes, elles, affluent vers Israël avec une régularité industrielle. Les chaînes logistiques ne connaissent pas l’ironie. Elles ne croient pas aux déclarations. Elles obéissent.
Les événements de Sydney, déjà instrumentalisés, ne sont pas une fin mais un commencement. D’autres chocs, d’autres superpositions narratives, d’autres accélérations sont à venir. Le monde occidental n’apaise plus les crises : il les empile, les synchronise, les exploite. Et chaque nouvel “incident” sert à resserrer un peu plus l’étau, à justifier un peu plus la fuite en avant.
Dire aujourd’hui que la guerre est pour demain n’est pas une prophétie. C’est un constat logistique. En Ukraine, la paix n’est pas proche parce qu’elle n’est plus souhaitée par ceux qui auraient le pouvoir de la rendre possible. Et lorsque les Américains comprendront — non intellectuellement mais matériellement — ce qui se joue réellement, l’impact les frappera plus violemment qu’ils ne l’imaginent.
Les photographies, parfois, ne mentent pas. Elles ne disent pas tout, mais elles montrent l’essentiel : des visages graves, des postures maîtrisées, et, derrière l’alignement parfait, l’odeur très reconnaissable d’un monde qui a choisi la guerre non par folie, mais par nécessité morale inversée.
À suivre.
Source : x.com/i/status/2000851583362302434
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