par Charles Sannat | 24 Juin 2021 | A la une, Chronique de l'effondrement | 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,
« Qui
 pense peu, se trompe » beaucoup disait Einstein. Penser ne veut pas 
dire avoir raison, mais penser, ensemble, confronter, débattre, 
raisonner, c’est avancer vers une plus juste compréhension des choses.
D’un
 point de vue analytique, les choses qui arrivent aujourd’hui sous vos 
yeux étaient prévisibles et prévues par l’humble économiste de grenier 
que je suis assisté de ses deux poules et conseillé il est vrai par 
quelques chats, dont « Grisouille » le grand Maître. Alors forcément, 
j’ai des moyens intellectuels que n’ont ni les grands médias ni les 
Etats.
D’un point de vue analytique, cela fait des mois que 
j’écris que la bataille de la vaccination est déjà perdue, et que si 
elle est déjà perdu peut-être conviendrait-il de se poser les bonnes 
questions sur les bénéfices/risques d’une vaccination de masse qui 
risque de ne servir sinon à rien, à pas grand-chose ou pour pas très 
longtemps.
D’un coté un virus qui mute sans arrêt, rapidement avec
 2 mutations biologiquement significatives tous les 15 jours. De 
l’autre, le temps nécessaire pour isoler une souche nouvelle, concevoir 
un vaccin (qui n’est pas en réalité un vaccin à la technologie classique
 mais une thérapie génétique) puis le produire, puis l’injecter à tout 
le monde. Dans le meilleur des cas, il faut plusieurs mois. Vacciner la 
terre entière prendra beaucoup plus de temps que juste quelques mois, 
même si nous améliorons nos process.
Vous avez donc d’un côté une 
vaccination de masse qui entraîne chez des populations faiblement à 
risque (les jeunes) des effets secondaires parfois désastreux alors que 
cette même population a peu à craindre du virus lui-même. Cette 
vaccination pourrait être altruiste, mais si le virus mute au bout du 
compte il ne reste rapidement plus que les effets négatifs pas les 
effets positifs.
C’est ce que nous commençons à voir. Non pas que 
le « vaccin » ne marche pas, mais comme nombreux le disent depuis le 
début, le « vaccin » n’empêche pas de tomber malade. Il évite au mieux 
les formes graves, et de cela nous aurons besoin encore de quelques mois
 pour en être vraiment certain. Il n’empêche ni de contaminer, ni 
d’infecter l’autre, ni de tomber malade, ni de mourir car chez les 
« vaccinés » on meurt aussi.
Tout démarre avec cet article d’i24NEWS média israélien. (Source ici)
Or, Israël est le pays qui a le plus vacciné, avec le meilleur taux de couverture « vaccinal » comme on dit.
« Israël : « 40 % des nouvelles personnes contaminées sont vaccinées » (ex-directeur général du ministère de la Santé)
« Quiconque voyage à l’étranger a de grandes chances de contracter le variant Delta »
L’ancien
 directeur général du ministère de la Santé, le professeur Gabi Barbash,
 s’est entretenu ce lundi soir avec Ben Caspit et Aryeh Eldad dans leur 
programme sur la radio 103FM au sujet de la reprise du coronavirus en 
Israël et des incidents à l’aéroport Ben Gourion.
« Nous 
ne sommes pas inquiets, mais vigilants. Nous avons des populations qui y
 sont aussi exposées que les enfants, y compris ceux qui peuvent ou ne 
peuvent pas être vaccinés », a-t-il affirmé.
L’ancien 
directeur a également noté que près de la moitié des nouvelles personnes
 contaminées par le coronavirus sont des personnes vaccinées : « 40 % 
des nouveaux cas sont des personnes vaccinées, ce qui signifie que le 
variant est très contagieux », a-t-il averti.
Il a 
souligné que la question se pose de savoir s’il y aura une troisième 
injection du vaccin ou si un vaccin spécifique est en cours de 
développement pour traiter le nouveau variant.
« La question ne doit pas être traitée avec mépris », a-t-il ajouté.
« Les
 problèmes de l’aéroport Ben Gourion et du port de masque doivent être 
abordés. […] j’espère que le variant ne se répandra pas trop ici « , 
a-t-il exprimé.
A la fin de son intervention, 
l’ex-directeur général du ministère de la Santé a recommandé de ne pas 
renoncer au port du masque, du moins à l’aéroport Ben Gourion et dans 
les écoles.
« Les masques représentent le moyen le plus 
efficace contre la transmission du virus: à l’aéroport Ben Gourion, il y
 a des gens du monde entier et dans les écoles, les enfants doivent 
circuler avec les masques. J’aurais porté un masque dans les transports 
en commun même si j’étais vacciné », a-t-il conclu.
Le port du masque même pour les vaccinés…
Si les autorités françaises lâchent la bride à la population pour ne pas désespérer Billancourt, ne vous leurrez pas.
La crise n’est pas terminée.
Elle ne fait qu’une pause.
Et cette pause sera de courte durée.
Surveillez
 la situation dans les Landes. Les restrictions qui y seront 
prochainement imposées préfigurent ce qu’il risque de se passer cet été,
 un été qui pourrait ne pas être aussi libre que celui de l’année 
dernière.
En Israël on recommence donc à parler du port du masque.
Pourquoi ?
Parce que ce variant mutera lui aussi à son tour.
Puis le Figaro se penche à son tour sur le sujet et en remet un louche !
En Israël, 40 % de vaccinés parmi les nouvelles contaminations : est-ce un échec ? (Source ici)
LA
 VÉRIFICATION – Pour les plus sceptiques à l’égard des vaccins, 
certaines données épidémiologiques révélées par l’État hébreu 
justifieraient leurs doutes alors que le variant delta y a fait son 
apparition.
LA QUESTION. Certains hommes politiques se 
font les hérauts du scepticisme à l’égard de la vaccination, mais, 
derrière ces figures publiques comme Florian Philippot ou François 
Asselineau, se trouvent en réalité des milliers d’internautes et plus 
encore de Français qui continuent de douter de l’efficacité et de la 
sécurité des vaccins contre le Covid-19.
Dernièrement, le
 président du parti souverainiste Les Patriotes a déclaré sur Twitter, 
commentant un article de la chaîne israélienne i24 News : « 40 % des 
nouveaux contaminés sont vaccinés, selon l’ex directeur général de la 
santé israélien ! On continue tête baissée à foncer vers le 
tout-vaccinal ou on réfléchit, on se calme et on autorise enfin les 
traitements ?! » Sur le même réseau social, un internaute s’interroge : «
 L’excuse concernant le pourcentage de personnes vaccinées contaminées 
en UK [Royaume-Uni, NDLR] c’était que le vaccin utilisé était 
AstraZeneca, que va-t-on dire pour Israël où on a utilisé exclusivement 
du Pfizer ? ». D’une manière ou d’une autre, ces réactions de doute 
sont-elles fondées ?
VÉRIFIONS. L’information en tant que
 telle est exacte. « 40 % des nouveaux cas sont des personnes vaccinées,
 ce qui signifie que le variant est très contagieux (…) Nous ne sommes 
pas inquiets, mais vigilants», a bien déclaré lundi soir le professeur 
Gabi Barbash, ancien directeur général du ministère israélien de la 
Santé au micro de Radio 103FM, repris par la chaîne i24 News. Le 
scientifique réagissait à la très légère reprise épidémique observée 
dans l’État hébreu, confronté à l’importation du variant delta apparu en
 Inde.
Alors que l’État hébreu a abandonné le port du 
masque à l’extérieur comme à l’intérieur, le gouvernement réfléchit à le
 rendre de nouveau obligatoire dans certains cas (les personnes non 
vaccinées revenant de l’étranger, par exemple, voire dans les écoles 
dans certaines circonstances). « Les masques représentent le moyen le 
plus efficace contre la transmission du virus : à l’aéroport Ben 
Gourion, il y a des gens du monde entier et dans les écoles, les enfants
 doivent circuler avec les masques. J’aurais porté un masque dans les 
transports en commun même si j’étais vacciné », a ainsi déclaré le Pr 
Barbash.
Et le Figaro de conclure sur l’efficacité de la vaccination… 
« En
 résumé, la vaccination en Israël n’est pas du tout un échec même si 40%
 des nouvelles infections concernent des personnes vaccinées. L’immunité
 collective n’étant pas atteinte et la protection des vaccins contre la 
transmission du virus n’étant pas totale, rien d’étonnant à cela, 
surtout face au variant delta plus contagieux. La protection contre les 
formes graves est en revanche une première victoire. Et la résurgence de
 l’épidémie au Royaume-Uni montre que l’effet sur la circulation du 
virus est malgré tout positif. La gageure reste d’atteindre l’immunité 
collective pour éviter une circulation élevée ad aeternam du Covid-19, 
chaque nouvelle vague épidémique augmentant le risque d’émergence de 
variants. Si un variant se révélait être plus mortel et résistant aux 
vaccins (et non seulement plus contagieux), la situation serait beaucoup
 plus périlleuse. D’où l’appel à la vigilance tant au Royaume-Uni qu’en 
Israël. Et en France ».
Comme vous le voyez, la dynamique de 
cette crise sanitaire est une dynamique longue et non courte. La 
multiplication des variants très rapide, et la vaccination non maîtrisée
 en termes de risques, longue à mettre en place et pas forcément aussi 
efficace que ce que l’on souhaiterait pourrait rapidement s’avérer un 
outil parmi d’autre, notamment pour les populations les plus fragiles 
(anciens, malades etc) et sous certaines réserves.
Vous allez donc
 assister, progressivement, au déploiement pour la prochaine vague, des 
médicaments du type chloroquine ou ivermectine qui sont « retenus » par 
les autorités de santé dans le monde entier pour favoriser évidemment la
 réponse de la stratégie globale vaccinale. Comme vous pouvez le voir 
dans cette édition, en Angleterre on étudie désormais officiellement 
l’ivermectine ! C’est déjà un bon début et cette étude ne doit rien au 
hasard. Il faut bien préparer la suite… Si le tout vaccin ne marche pas,
 alors il faudra en revenir à la base, c’est-à-dire soigner les malades.
 Tout simplement. Avec ce que l’on a, tout ce que l’on a.
Nous 
devons éviter un Tchernobyl « vaccinal » et remettre la réflexion et le 
débat au cœur des échanges, et cesser l’idéologie ou croire qu’une 
simple petite piqure faite à tous règlera tous nos problèmes et nous 
permettra de tout rouvrir comme dans les spots de propagande 
gouvernementaux.
La réalité risque d’être nettement plus nuancée que les publicités.
Nous
 sommes déjà en train de le voir. Ce n’est pas que les vaccins ne 
marchent pas, c’est qu’ils risquent de ne pas nous permettre de 
retrouver notre « vie d’avant », ce qui revient à dire qu’ils ne 
remplissent pas leurs objectifs de départ. Ce n’est donc pas un échec, 
disons que ce n’est pas non plus une réussite ! C’est cela une réalité 
nuancée.
La crise sanitaire n’est pas terminée.
Elle ne fait qu’une pause.
Profitez-en bien.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT