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 cette lettre en toute conscience : ce n’est pas une vérité imposée, 
mais une réflexion qui bouscule. Ni jugement ni condamnation, juste une 
exploration d’idées, une invitation à penser autrement. À vous de voir 
où ce chemin vous mène.
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 Nous
 sommes les témoins d’un monde où la souffrance s’étale en direct sous 
nos yeux, projetée sans répit sur nos écrans. Les images d’enfants 
mutilés, de familles anéanties, de villes pulvérisées à Gaza ne sont pas
 de simples nouvelles : elles sont une blessure ouverte dans l’âme 
humaine. Moi, je vois ça, et je sens une empathie qui me déchire, une 
douleur qui ne trouve pas de mots, un hurlement muet face à l’injustice.
 Ces visages, ces cris, ils me relient à eux, à des milliers de 
kilomètres, parce que leur humanité est la mienne.Mais
 pour moi, ça ne devient JAMAIS banal. Ce n’est jamais un sujet comme un
 autre. Au contraire, c’est le plus important, le cœur battant de tout 
ce qui compte. Là où d’autres parlent de "fatigue de la compassion", 
moi, je refuse de me fermer. À force de regarder l’horreur, je ne 
m’anesthésie pas : je m’enflamme. Les chiffres – 10 000 morts, 20 000, 
40 000 – ne sont pas des abstractions, ce sont des vies, des noms, des 
histoires. Je ne scrolle pas, je zappe pas, parce que l’impuissance 
n’est pas une excuse. Transformer Gaza en spectacle, ça ne banalise pas 
le mal pour moi : ça le rend plus insupportable encore.Je
 ressens la colère, brûlante, contre ceux qui bombardent, ceux qui 
regardent sans bouger, ceux qui justifient. Et la culpabilité, sourde, 
de rester là, derrière mon écran, à écrire au lieu d’agir. Cette tension
 me dévore : je sais, je vois, mais je ne peux rien arrêter. Et puis il y
 a ceux qui détournent les yeux ou qui osent défendre ça. Leur âme, à 
eux, se brise différemment : elle se cache derrière des murs 
d’idéologie, des "eux contre nous", des mensonges qui dépouillent les 
Palestiniens de leur humanité. Gaza, télévisé, devient un champ de 
bataille de propagande, et l’âme humaine s’y perd.Je
 me pose cette question sans cesse, et elle me hante. Un génocide, ça ne
 naît pas d’un coup. À Gaza, c’est le fruit d’une lente érosion de 
l’humanité des Palestiniens. Des décennies de colonisation, de blocus, 
de bombardements ont transformé un peuple en cible, en menace, en 
"problème" à résoudre. Les discours des puissants – israéliens, 
occidentaux – ont fait leur travail : ils ont déshumanisé, pas à pas, 
jusqu’à ce que tuer devienne une "nécessité". Le Hamas, de son côté, 
jette de l’huile sur le feu, mais il n’est qu’un rouage dans cette 
machine infernale. Les deux camps se nourrissent de la mort, et les 
Palestiniens, eux, payent le prix.Mais
 ce qui rend Gaza unique, c’est qu’on le voit en direct. La Shoah, le 
Rwanda, on les a découverts après, dans l’horreur rétrospective. Là, 
c’est maintenant, sous nos yeux. On en arrive là parce que la 
technologie nous a donné des yeux omniscients, mais des mains liées. Les
 dirigeants – Netanyahu, Biden, Macron, tous ces pantins d’un système 
pourri – regardent, condamnent du bout des lèvres, mais ne font rien. 
Pourquoi ? Parce que Gaza est un pion sur leur échiquier : pétrole, 
alliances, pouvoir. Et nous, les spectateurs, on en arrive là par 
lâcheté collective : on pleure, on tweete, mais on ne brise pas les 
chaînes.Aujourd’hui,
 la Cour internationale de justice (CIJ) examine les accusations de 
génocide portées contre Israël, tandis que la Cour pénale internationale
 (CPI) enquête sur des crimes de guerre. Des mandats d’arrêt visent 
Netanyahu et d’autres responsables. Mais ces institutions avancent à pas
 de tortue, freinées par les pressions politiques. Pendant ce temps, les
 bombes continuent de tomber, et les preuves s’accumulent : des hôpitaux
 détruits, des écoles rasées, des civils ciblés. La justice 
internationale est un espoir, mais elle est bien trop lente face à 
l’urgence.Moi,
 je crois que ce qui se passe à Gaza n’est pas juste un drame local. 
C’est un signe, un avertissement, une fissure dans le tissu même de 
l’humanité. Il y a quelque chose d’eschatologique là-dedans – une menace
 de fin des temps. Pas au sens religieux étroit, mais dans une vérité 
plus profonde : si on laisse un peuple être massacré en direct, si on 
tolère ça, on ouvre la porte à l’effondrement de tout ce qui nous rend 
humains. Gaza, c’est le miroir de notre faillite morale, et ce miroir 
pourrait bien se briser pour de bon.Les
 dirigeants qui instrumentalisent les Palestiniens – Netanyahu avec sa 
guerre sans fin, les Occidentaux avec leur hypocrisie, les régimes 
arabes avec leur silence – ne comprennent pas ce qu’ils risquent. Ils 
jouent avec le feu d’une apocalypse qu’ils ne voient pas venir. En 
écrasant Gaza, ils ne tuent pas juste des vies : ils tuent l’espoir, la 
justice, l’idée même qu’on peut vivre ensemble. Et s’ils continuent, ils
 nous entraînent tous vers le gouffre. La fin de l’humanité, ce n’est 
pas une bombe ou un virus : c’est l’abandon de notre âme collective. 
Gaza est le test ultime, et on est en train de le rater.Et
 pourtant, au milieu de cette horreur, il y a eux : les Palestiniens. 
Pour moi, ils sont le plus beau peuple du monde. Pas dans un cliché 
romantique, mais dans une vérité brute. Leur résilience est une lumière 
qui perce les ténèbres. Ils vivent sous les bombes, dans des cages de 
béton, privés de tout, et pourtant ils continuent. Ils écrivent des 
poèmes, ils soignent leurs blessés, ils élèvent leurs enfants avec une 
dignité qui défie l’imaginable. Leur courage, leur sumud – ce mot 
palestinien qui signifie "résilience" ou "fermeté", une ténacité face à 
l’oppression, un refus de céder ou de partir malgré les blocus et les 
massacres – est une leçon pour nous tous.Ils
 ne sont pas parfaits, ils ne sont pas des saints, mais ils sont 
vivants, terriblement vivants, dans un monde qui veut les effacer. 
Chaque enfant qui joue dans les décombres, chaque mère qui pleure et se 
relève, chaque vie qui persiste malgré tout, c’est une victoire contre 
la mort. Les Palestiniens portent une beauté qui transcende la 
souffrance, et c’est pour ça qu’ils me bouleversent. Ils sont la preuve 
qu’on peut rester humain quand tout conspire à vous l’arracher.Mon
 âme, elle vacille devant Gaza. Elle souffre de voir ça, elle s’indigne,
 elle cherche un sens. Ce génocide télévisé me force à me regarder en 
face : qu’est-ce que je tolère ? Qu’est-ce que je fais ? Pour moi, c’est
 un appel, une urgence. Certains y verront du désespoir, d’autres du 
cynisme, mais moi, je veux y voir une révolte. On en arrive là parce 
qu’on a toujours su fermer les yeux sur l’horreur qui ne nous touche pas
 directement. Mais Gaza, en direct, rend ce mensonge impossible. La 
technologie nous rapproche de leur douleur, et pourtant, elle nous 
enferme dans notre impuissance.C’est
 pour ça que j’ai repris mon bâton de pèlerin. Pas à pas, je marche vers
 Compostelle pour Gaza – pas juste physiquement, mais dans mon cœur, 
dans mes mots, dans mes actes. Chaque pas est un refus de 
l’indifférence, un cri pour dire que ça ne sera jamais banal pour moi. 
C’est le plus important, la cause qui surpasse toutes les autres, parce 
qu’elle porte en elle le destin de notre humanité.Et
 pendant ce temps, aux États-Unis, en France, presque partout, des vies 
sont détruites pour oser prendre parti, pour questionner la politique 
d’Israël. Des carrières brisées, des réputations salies, des menaces. 
Mais dans l’autre sens, soutenir Israël sans nuance ouvre une voie 
royale : promotions, honneurs, pouvoir. Aux États-Unis, des élus 
n’hésitent pas à dire que tous les Palestiniens doivent mourir. Ils 
portent le génocide dans leur cœur avec des doubles standards : ils 
pleurent certains morts, mais justifient le massacre de nourrissons, de 
mères enceintes, de familles entières. Ils trouvent normal de tuer des 
journalistes, des sportifs, des rêveurs – tous ceux qui incarnent la 
vie. Ces gens-là réussissent à excuser l’inexusable, et c’est une tache 
sur l’âme de l’humanité.Dès
 le 8 octobre, Emmanuel Macron s’est imposé comme le chef de file des 
pays soutenant la politique génocidaire de Netanyahu. Sous prétexte du 
"droit à se défendre", il a avalé et relayé le narratif simpliste : le 
Hamas est terroriste, donc tous ceux qui le soutiennent le sont aussi. 
De là, tout devient permis – bombarder des hôpitaux, des écoles, des 
camps de réfugiés. Ça rappelle les Allemands face aux résistants pendant
 la Seconde Guerre mondiale : toute opposition était une menace, 
justifiant les pires exactions. Ou le Vietnam, avec ses villages entiers
 brûlés, ses punitions collectives, où l’ennemi était partout et nulle 
part, légitimant le massacre indiscriminé. À Gaza, c’est la même logique
 : un peuple entier est coupable par association, et les bombes pleuvent
 sans distinction.Mais
 Macron ne s’est pas arrêté là. Depuis, il a attisé le feu partout dans 
le monde, et surtout en France. Pourtant, ce n’était pas nouveau. Dès le
 début de son parcours, il y avait les Gilets Jaunes, matraqués et 
éborgnés pour avoir réclamé justice ; l’incendie de Notre-Dame, symbole 
d’une nation qui part en fumée sous son règne ; le Donbass, où il a joué
 les équilibristes sans jamais chercher la paix ; la censure, qui 
étouffe les voix dissidentes ; les crises gouvernementales à répétition ;
 l’affaire Brigitte, ce mystère qui plane comme une ombre. Chaque fois, 
il a semé le chaos, alimenté les flammes.Aujourd’hui,
 il devient difficile de croire qu’il est juste un idiot ou une 
marionnette d’un système qui le dépasse. Non, Macron est le leader de ce
 camp du mal, ce camp des adorateurs du diable. Dès son portrait 
officiel, avec ses symboles cryptiques et son regard froid, il l’a 
affirmé : il sert une force obscure. Gaza est le révélateur de ce pacte 
avec le diable, et Macron en est l’un des commanditaires – peut-être le 
plus important représentant sur terre. En soutenant Netanyahu, en 
fermant les yeux sur les nourrissons déchiquetés et les mères 
ensevelies, il ne se contente pas de tolérer le génocide : il le bénit, 
il le nourrit, il en fait une offrande à ses maîtres invisibles.Je
 marche vers Compostelle pour Gaza, pas à pas, parce que c’est là-bas 
que tout se joue, là où les chants les plus beaux – ceux des 
Palestiniens, nés de leur douleur et de leur sumud – sont aussi les plus
 tristes, comme dans la Nuit de mai de Musset, où la muse chante l’âme 
blessée sous un ciel étoilé. Leurs voix, poignantes et sublimes, 
déchirent l’obscurité, et je veux que plus personne ne détourne les sens
 de ce qui s’y passe. Gaza n’est pas une simple tragédie : c’est le cri 
ultime de l’humanité, le révélateur d’un pacte avec le diable scellé par
 Macron et ses semblables. Si leur camp du mal triomphe, si on laisse 
les puissants réduire ces âmes en cendres, on ne se relèvera pas. Les 
Palestiniens, dans leur beauté déchirante, sont notre dernier rempart, 
leur combat est le nôtre. On doit agir – cœur, corps et âme – car dans 
leurs chants tristes et magnifiques, je trouve la force de défier la fin
 et l’espoir qu’on peut encore se sauver. Mais il faut le faire 
maintenant.Bonne lecture, et comme toujours, vos retours sont précieux.
 
 Quand
 je pousse un cri, quand je demande du soutien, il y a parfois un 
frémissement, un élan. Puis, plus rien. Ou pire : des reproches. 
Certains m’attaquent parce que je parle du Ramadan – ou pire, parce que 
je le vis. D’autres refusent que je critique Bardella, Netanyahu ou 
Macron. Et il y a ceux que ma garde à vue – 35 heures d’interrogatoire 
après une plainte de Brigitte Macron – a fait fuir. Je comprends que 
cela marque les esprits, que cela inquiète. Certains me perçoivent comme
 “radioactif” et prennent leurs distances.Je
 le vois bien : beaucoup hésitent à m’apporter un soutien visible, parce
 qu’ils savent que chaque geste est scruté, analysé, interprété. Ils me 
lisent presque en cachette, par peur des conséquences. Mon nom, traîné 
dans la boue par des fact-checkers et des médias bien référencés 
(Charlie Hebdo, Libération, Politis, Conspiracy Watch…), effraie. Et je 
ne leur en veux pas.Dans
 un paysage médiatique saturé, ceux qui recherchent une information 
diversifiée se retrouvent souvent découragés. Face à une offre 
pléthorique, ils hésitent à s’intéresser aux voix les plus violemment 
attaquées. C’est d’ailleurs tout l’objectif de ces articles racoleurs et
 mensongers : dissuader, salir, isoler.Mais
 si ce combat est jugé utile, s’il est évident qu’il est aussi risqué 
qu’essentiel, alors pourquoi me laisser seul face à cette adversité, 
sans ressources pour continuer ? Il existe des manières de soutenir, 
même discrètes, même anonymes. Tout le monde n’a pas la force d’être en 
première ligne, mais chacun peut refuser d’abandonner ceux qui s’y 
trouvent.Depuis
 la Lozère et maintenant l’Aubrac, je vous le demande encore : 
aidez-moi. Montrez que vous respectez mon engagement, ma quête d’une 
certaine vérité, d’une humanité qui tient debout. Ce Substack, ce sont 
200 textes gratuits en 17 mois, des heures quotidiennes, des 
conférences, des vidéos – un travail qui dévore temps et énergie. Avec 
un bac +9 et 30 ans d’expérience autour du monde, j’en suis à frôler le 
SMIC. Ironique, non ?Si
 vous n’avez pas les moyens, demandez-moi un accès gratuit, je vous le 
donnerai volontiers. Mais si vous pouvez et que vous restez spectateurs,
 posez-vous la question : sommes-nous vraiment alignés ? Soutenir, ce 
n’est pas une fortune, c’est un signe de reconnaissance. Et si vous ne 
pouvez pas être braves vous-mêmes, trouvez une façon d’épauler ceux qui 
le sont.Posez-vous la question :
 quand vous allez au restaurant, vous payez ce que vous consommez. Ces 
lettres vous nourrissent l’esprit, vous bousculent, vous réveillent – ça
 ne vaut rien ? Si vous pensez que si, soutenez. Sinon, passez votre 
chemin. Je ne mendie pas : je réclame le respect de mon travail.99
 % d’entre vous lisent gratuitement et trouvent normal que je me batte 
seul, épuisé, sur tous les fronts – y compris juridique (plainte de 
Brigitte Macron, avocats à payer). Mais sans soutien réel – abonnements,
 dons –, je coule. Alors décidez-vous : soutenez-moi ou partez, mais ne restez pas passifs.
 
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