Soutenant
 le droit d’Israël à se défendre, le président américain, Joe Biden, dit
 vouloir « coordonner » cette réponse militaire avec son allié 
historique. Le locataire de la Maison Blanche a mis en garde l’armée 
israélienne sur l’ampleur de sa riposte, renouvelant ses appels à une 
réponse « mesurée ». Une réunion téléphonique des pays membres du G7 a 
eu lieu en ce sens. 
En
 conférence de presse, Joe Biden a insisté sur son opposition à des 
frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes. Cet
 avertissement américain survient après la publication d’un message de 
l’ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett, qui exhortait 
Israël à riposter en détruisant le programme nucléaire iranien, 
soupçonné de servir des ambitions militaires et d’être utilisé par 
Téhéran comme un outil de dissuasion alors qu’officiellement, ce dernier
 est destiné à un usage civil.
Le
 chef d’état-major de l’armée iranienne, Mohammad Bagheri, a affirmé que
 « si le régime sioniste, qui est devenu fou, n’est pas contrôlé par ses
 soutiens américain et européen et veut poursuivre ces crimes ou agir 
contre notre souveraineté et notre intégrité territoriale, l’opération 
comme celle de ce soir (mardi) sera répétée avec une plus grande 
intensité et toutes les infrastructures du régime seront visées ». De 
son côté, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré que l’Iran
 « ne cherchait pas la guerre » mais que son pays répondrait fortement à
 toutes représailles israéliennes.
Depuis
 Berlin, Emmanuel Macron a annoncé qu'il entendait consacrer « beaucoup 
plus d’énergie » aux réformes à « l'échelle européenne ». Considérant 
que le dynamisme économique et l'innovation sont entravés par un excès 
de règlementations, il souhaite impulser « un choc de simplification » 
dans l'Union européenne.
Au
 sujet de la dette française, le président s'est aussi exprimé sur la 
« taxation exceptionnelle sur les sociétés » du gouvernement Barnier, 
précisant que cette dernière devait être « limitée ». Face aux finances 
publiques dégradées de la France, Emmanuel Macron pense que « la 
solution ne doit pas être un ajustement de court terme en coupant des 
dépenses sociales (...) ni surtaxer car nous n'avons pas de grandes 
marges de manoeuvres fiscales », la France étant déjà « numéro un ou 
deux en terme de fiscalité » en Europe.
Selon
 lui, la « priorité absolue » de l'économie française « devrait être 
d'améliorer le taux d'activité des jeunes » et de réduire le taux de 
chômage, à l’image de ce qu’a fait l'Allemagne.
Devant
 les députés de la commission des Lois, le ministre de l'Intérieur Bruno
 Retailleau assume son objectif de « réduire l'immigration illégale mais
 aussi légale » arguant qu’un bon accueil ne peut être possible qu’au 
coeur d’une immigration réduite. Pour parvenir à cette réduction, Bruno 
Retailleau estime « qu'il y a trois niveaux de réponses: au niveau 
international, européen et national ».
Lors
 de cette prise de parole, le ministre de l'Intérieur a indiqué qu'il 
« donnera des instructions aux préfets pour faciliter les expulsions ». 
Bruno Retailleau a mis en garde Didier Migaud, ministre de la Justice, 
en désaccord avec lui sur ce sujet, en déclarant qu’« il n'y aura pas de
 résultats si l'attelage Beauvau-Vendôme tire à hue et à dia ».
Devant
 l’Assemblée nationale, le Premier ministre Michel Barnier avait déclaré
 mardi que les politiques migratoire et d'intégration ne sont plus 
maîtrisées de « manière satisfaisante », précisant lors de son discours 
de politique générale que « c'est une question que nous devons regarder 
avec lucidité et affronter avec pragmatisme ».
Invité
 de la matinale de France 2, le ministre délégué chargé du Budget et des
 Comptes publics a indiqué que 99,7% des ménages français ne seront pas 
concernés par la contribution exceptionnelle évoquée par le 
gouvernement. Laurent Saint-Martin a a ainsi précisé cette partie du 
projet de loi de finances qui sera présenté en Conseil des ministres 
dans une semaine. 
Déclarant
 « qu'après les années de protection de l'emploi, des revenus et de la 
croissance, nous pouvons demander légitimement aux contribuables les 
plus fortunés de ce pays de participer exceptionnellement et 
temporairement à cet effort de redressement »,  le ministre délégué 
chargé du Budget et des Comptes publics a indiqué que cet impôt 
concernerait 0,3% des ménages, citant l'exemple « d'un ménage sans 
enfant qui touche des revenus d'à peu près 500.000 euros par an ».
Le
 successeur de Thomas Cazenave a fixé quelques exigences pour le débat 
parlementaire qui s'ouvrira après le Conseil des ministres. Il souhaite 
que la politique de l'offre ne soit pas cassée « et donc que ces 
contributions restent exceptionnelles » mais également « que les ménages
 les plus fragiles et notamment les classes moyennes et celles qui 
travaillent ne soient pas touchés par une augmentation des prélèvements 
obligatoires ». Laurent Saint-Martin a ainsi précisé qu'il n'y aurait ni
 « d'augmentation généralisée de l'impôt sur le revenu » ni « de 
désindexation du barème de l'impôt sur le revenu ».
En 2021,
 la généralisation des caméras-piétons avait été décidée pour les forces
 de police et de gendarmerie. Depuis mardi, le port de ces petits 
dispositifs qui se sont développés depuis quatre ans à la SNCF, la RATP,
 ou dans les réseaux de nombreuses villes françaises, n’est plus 
autorisée par la loi. La dissolution et les Jeux olympiques avaient 
ajourné la prolongation attendue de l’expérimentation de ces caméras. 
Le
 port de cette caméra, fixée sur le buste des agents, avait, semble-t-il
 porté ses fruits. À tel point que depuis quelques jours, des voies se 
font entendre pour un retour rapide de l’outil. « L’Union des transports
 publics et ferroviaires regrette profondément que l’État n’ait pas 
veillé au maintien de l’usage des caméras-piétons par les agents de 
contrôle des opérateurs de transport public et ferroviaire, peut-on par 
exemple lire dans un communiqué de presse de l’UTPF. […] L’efficacité de
 ce système est pourtant reconnue par tous. Cette absence de suivi est 
particulièrement préoccupante pour la sûreté des agents de contrôle mais
 également pour celle des usagers. »
Sur
 X, le nouveau ministre des Transports, François Durovray, s’est déclaré
 évidemment favorable aux caméras-piétons afin de garantir la sécurité 
des agents des transports publics et des usagers et a annoncé œuvrer 
pour « une adoption définitive » et « le plus rapidement possible » de 
la proposition de loi.
Partager Le Monde Moderne