jeudi 17 juillet 2025

Comprendre la fureur de Moscou : le dossier russe contre l'Occident

 Source : https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/

Traduction automatique 

Des promesses non tenues aux missiles sur le pas de la porte, les griefs de la Russie s'étendent sur des décennies. Ils ont façonné le chemin du Kremlin vers la guerre.

Permettez-moi de le dire clairement : Je ne soutiens pas la guerre. J'ai vécu le Viêt Nam pendant mon adolescence et la paix est ancrée dans mon âme.

Mais je sais aussi que les guerres naissent souvent de blessures. Et si nous voulons arrêter la prochaine guerre, nous devons regarder, non seulement le feu, mais aussi l'herbe sèche et les allumettes oubliées qui ont précédé.

C'est l'histoire d'un grief. De trahison. De mémoire. Et de peur. Avec les yeux de la Russie, pas les nôtres.

Une promesse qui traverse le temps

En 1990, alors que la guerre froide touchait à sa fin, le secrétaire d'État américain James Baker aurait déclaré au dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait « pas d'un pouce vers l'est ». Cette déclaration a été faite dans le contexte de la réunification de l'Allemagne. Aucun traité n'a été signé. Aucun engagement formel n'a été pris.

Mais parfois, l'histoire n'est pas façonnée par des contrats, elle est façonnée par la confiance.

Et Moscou avait confiance dans le fait que l'OTAN - l'alliance militaire construite pour contenir l'Union soviétique - ne continuerait pas à se rapprocher après que l'Union soviétique ait cessé d'exister. Pourtant, elle s'est rapprochée. En 1999, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque ont adhéré à l'OTAN : La Pologne, la Hongrie et la République tchèque. En 2004 : les États baltes - Lettonie, Lituanie, Estonie - qui faisaient autrefois partie de l'URSS. Au fil du temps, l'OTAN a englouti 14 nouveaux membres, se rapprochant de plus en plus du cœur de la Russie.

Pour les Américains, cette expansion était qualifiée de défensive. Volontaire. Protectrice. Mais pour le Kremlin, cela ressemblait à une trahison déguisée en diplomatie.

Et la trahison, une fois ressentie, ne s'oublie pas.

Le Kosovo : La première coupure profonde

En 1999, l'OTAN a bombardé la Serbie, proche alliée de la Russie, sans l'aval des Nations unies, sous prétexte de mettre fin au génocide au Kosovo. C'était peut-être le cas. Mais pour la Russie, il s'agissait d'une nouvelle règle réécrite par l'Occident. Une autre guerre menée sans consensus mondial. Un autre exemple de « la force fait le droit ».

Lorsque le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008 et que l'Occident l'a reconnue, la Russie s'en est souvenue. Elle a archivé ce moment. Des années plus tard, lorsqu'elle a annexé la Crimée, elle a invoqué le Kosovo comme précédent. « C'est vous qui avez fixé les règles », semble-t-elle dire. « Ne pleurez pas quand nous les suivons ».

Les révolutions de couleur : Démocratie ou déstabilisation ?

Au début des années 2000, des soulèvements démocratiques ont balayé la Géorgie, l'Ukraine et le Kirghizstan. L'Occident les a célébrés comme des victoires de la liberté. Mais pour la Russie, ils ressemblaient à des marionnettes de la CIA qui renversaient les gouvernements le long de leurs frontières.

Pour eux, les révolutions orange et rose n'étaient pas des aspirations populaires, mais un empiétement occidental enveloppé d'idéalisme. À leurs yeux, l'Amérique ne répandait pas la démocratie. Elle propageait le changement de régime et s'en rapprochait.

En 2008, l'OTAN a fait la promesse ouverte que l'Ukraine et la Géorgie deviendraient un jour membres de l'organisation. Ce fut un tournant. Poutine a alors mis en garde George W. Bush : L'Ukraine n'est pas seulement un voisin, elle fait partie de nous. Culturellement, historiquement, émotionnellement. Pour la Russie, c'était comme regarder un étranger essayer d'adopter son enfant.

Quand le miroir se fissure

En 2014, une révolution en Ukraine a chassé le président pro-russe Viktor Ianoukovitch. Les dirigeants occidentaux ont applaudi. Mais pour Moscou, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ils y ont vu un coup d'État, orchestré et soutenu par les États-Unis et l'Europe. Ils craignaient de perdre la Crimée, où se trouvait leur flotte de la mer Noire. En l'espace de quelques semaines, les troupes russes sont intervenues et ont annexé la Crimée.

Des sanctions ont suivi. Les condamnations ont afflué. Mais Poutine n'a pas bronché. De son point de vue, il ne déclenchait pas une nouvelle guerre, il répondait à une guerre qui s'annonçait depuis des décennies.

La mémoire des missiles : Cuba à l'envers

En 1962, les États-Unis ont failli entrer en guerre nucléaire à cause de missiles soviétiques installés à Cuba, à 90 miles de la Floride. Nous avons parlé de menace existentielle. Nous avons exigé que les missiles soient retirés. Ils l'ont été.

Imaginez maintenant que la Russie regarde l'OTAN placer des systèmes de missiles en Pologne et en Roumanie. Imaginez qu'elle entende les dirigeants ukrainiens plaider en faveur de l'adhésion à l'OTAN. Imaginez ce que cela donne à travers le prisme de Cuba - sauf que les missiles se trouveraient à la frontière de la Russie, et non plus à 90 miles de ses côtes.

Est-ce de la paranoïa ? Peut-être. Mais l'histoire américaine montre que nous serions du même avis.

Le coup de grâce

Fin 2021, la Russie a lancé des ultimatums : L'OTAN ne doit pas admettre l'Ukraine. L'Occident refuse. En février 2022, les chars ont roulé.

C'est regrettable... Mais c'était, à leurs yeux, inévitable.

Pourquoi il est important de comprendre

Voir le monde à travers les yeux d'une autre personne ne signifie pas que vous êtes d'accord avec elle. Cela signifie que vous les comprenez. Et la compréhension, même dans les heures les plus sombres, est ce qui donne naissance à la paix.

Nous vivons à une époque de slogans. « Guerre non provoquée ». « Empire du mal ». « Combattant de la liberté ». Mais la vie n'est pas faite de slogans. Elle se déroule dans les zones d'ombre, dans les trahisons discrètes, les promesses non tenues et les erreurs de calcul désespérées.

Les actions de la Russie en Ukraine ne sont pas uniquement liées à l'ego de Poutine ou à la nostalgie impériale. Elles sont le fruit de graines plantées en 1990, 1999, 2008 et 2014. Des graines que l'Occident a contribué à disperser, certaines avec négligence, d'autres avec arrogance, et d'autres encore avec de bonnes intentions qui ont porté des fruits amers.
 
Nous devons tenir compte de tout cela.

Non pas pour les blâmer, mais parce que la compréhension est le seul terreau sur lequel la paix pourra jamais se développer.

Nom de l'auteur Nancy O'Brien Simpson

Pour en savoir plus : https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/
 

Understanding Moscow’s Fury: The Russian Case Against the West

From promises broken to missiles on doorsteps, Russia's grievances span decades. They shaped the Kremlin's path to war.

Nancy O'Brien Simpson

 

Let me say this clearly: I do not support war. I lived through Vietnam as a teenager, and peace is embedded in my soul.  

But I also know this: wars are often born of wounds. And if we want to stop the next war, we need to look—not just at the fire—but at the dry grass and the forgotten matches that came before.

This is a story of grievance. Of betrayal. Of memory. And fear. From Russia’s eyes, not ours.

A Promise Whispers Across Time

In 1990, as the Cold War was winding down, U.S. Secretary of State James Baker reportedly told Soviet leader Mikhail Gorbachev that NATO would expand “not one inch eastward.” It was said in the context of German reunification. No treaty was signed. No formal pledge was inked.

But sometimes history isn’t shaped by contracts—it’s shaped by trust.

And Moscow trusted that NATO—the military alliance built to contain the Soviet Union—would not keep creeping closer after the Soviet Union ceased to exist. Yet creep it did. In 1999: Poland, Hungary, and the Czech Republic. In 2004: the Baltic states—Latvia, Lithuania, Estonia—once part of the USSR itself. Over time, NATO swallowed 14 new members, moving closer and closer to Russia’s heart.

To Americans, this expansion was called defensive. Voluntary. Protective. But to the Kremlin, it looked like betrayal dressed in diplomacy.

And betrayal, once felt, doesn’t forget.

Kosovo: The First Deep Cut

In 1999, NATO bombed Serbia—Russia’s close ally—without UN approval, claiming it was to stop genocide in Kosovo. Maybe it was. But to Russia, it felt like another rule rewritten by the West. Another war waged without global consensus. Another example of “might makes right.”

When Kosovo declared independence in 2008 and the West recognized it, Russia remembered. They filed that moment away. Years later, when they annexed Crimea, they would invoke Kosovo as precedent. “You set the rules,” they seemed to say. “Now don’t cry when we follow them.”

The Color Revolutions: Democracy or Destabilization?

In the early 2000s, democratic uprisings swept through Georgia, Ukraine, and Kyrgyzstan. The West celebrated them as victories of freedom. But to Russia, they looked like CIA hand puppets flipping over governments along their borders.

They saw orange and rose-colored revolutions not as grassroots yearnings, but as Western encroachment wrapped in idealism. In their eyes, America wasn’t spreading democracy. It was spreading regime change—and getting closer.

In 2008, NATO made an open-ended promise that Ukraine and Georgia would one day become members. That was a turning point. Putin warned George W. Bush then: Ukraine is not just a neighbor—it is part of us. Culturally, historically, emotionally. To Russia, it was like watching a stranger try to adopt their child.

When the Mirror Cracks

In 2014, a revolution in Ukraine ousted pro-Russian President Viktor Yanukovych. Western leaders cheered. But to Moscow, it was the final straw. They saw it as a coup, orchestrated and supported by the U.S. and Europe. They feared losing Crimea, home to their Black Sea Fleet. Within weeks, Russian troops moved in and annexed it.

Sanctions followed. Condemnations poured in. But Putin didn’t flinch. From his point of view, he wasn’t starting a new war—he was responding to one that had been coming for decades.

The Missile Memory: Cuba Reversed

In 1962, the U.S. nearly went to nuclear war over Soviet missiles in Cuba—90 miles from Florida. We called it an existential threat. We demanded the missiles be removed. They were.

Now imagine Russia watching NATO place missile systems in Poland and Romania. Imagine them hearing Ukraine’s leaders plead for NATO membership. Imagine how that looked through the lens of Cuba—except now the missiles would be on Russia’s border, not 90 miles off its coast.

Is it paranoia? Maybe. But American history says we’d feel the same.

The Final Shove

By late 2021, Russia issued ultimatums: NATO must not admit Ukraine. The West refused. In February 2022, the tanks rolled.

It was regrettable… But it was, in their eyes, inevitable.

Why It Matters to Understand

To see the world through someone else's eyes does not mean you agree with them. It means you understand them. And understanding, even in the darkest hour, is what gives birth to peace.

We live in a time of slogans. "Unprovoked war." "Evil empire." "Freedom fighter." But life doesn’t happen in slogans. It happens in the shadowlands—in the quiet betrayals and broken promises and desperate miscalculations.

Russia’s actions in Ukraine are not just about Putin’s ego or imperial nostalgia. They are the fruit of seeds planted in 1990, 1999, 2008, and 2014. Seeds the West helped scatter—some carelessly, some arrogantly, and some with good intentions that bore bitter fruit.

We must reckon with all of it.

Not to assign blame, but because understanding is the only soil where peace can ever grow.

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Author`s name Nancy O'Brien Simpson
*

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Understanding Moscow’s Fury: The Russian Case Against the West

From promises broken to missiles on doorsteps, Russia's grievances span decades. They shaped the Kremlin's path to war.

Nancy O'Brien Simpson

 

Let me say this clearly: I do not support war. I lived through Vietnam as a teenager, and peace is embedded in my soul.  

But I also know this: wars are often born of wounds. And if we want to stop the next war, we need to look—not just at the fire—but at the dry grass and the forgotten matches that came before.

This is a story of grievance. Of betrayal. Of memory. And fear. From Russia’s eyes, not ours.

A Promise Whispers Across Time

In 1990, as the Cold War was winding down, U.S. Secretary of State James Baker reportedly told Soviet leader Mikhail Gorbachev that NATO would expand “not one inch eastward.” It was said in the context of German reunification. No treaty was signed. No formal pledge was inked.

But sometimes history isn’t shaped by contracts—it’s shaped by trust.

And Moscow trusted that NATO—the military alliance built to contain the Soviet Union—would not keep creeping closer after the Soviet Union ceased to exist. Yet creep it did. In 1999: Poland, Hungary, and the Czech Republic. In 2004: the Baltic states—Latvia, Lithuania, Estonia—once part of the USSR itself. Over time, NATO swallowed 14 new members, moving closer and closer to Russia’s heart.

To Americans, this expansion was called defensive. Voluntary. Protective. But to the Kremlin, it looked like betrayal dressed in diplomacy.

And betrayal, once felt, doesn’t forget.

Kosovo: The First Deep Cut

In 1999, NATO bombed Serbia—Russia’s close ally—without UN approval, claiming it was to stop genocide in Kosovo. Maybe it was. But to Russia, it felt like another rule rewritten by the West. Another war waged without global consensus. Another example of “might makes right.”

When Kosovo declared independence in 2008 and the West recognized it, Russia remembered. They filed that moment away. Years later, when they annexed Crimea, they would invoke Kosovo as precedent. “You set the rules,” they seemed to say. “Now don’t cry when we follow them.”

The Color Revolutions: Democracy or Destabilization?

In the early 2000s, democratic uprisings swept through Georgia, Ukraine, and Kyrgyzstan. The West celebrated them as victories of freedom. But to Russia, they looked like CIA hand puppets flipping over governments along their borders.

They saw orange and rose-colored revolutions not as grassroots yearnings, but as Western encroachment wrapped in idealism. In their eyes, America wasn’t spreading democracy. It was spreading regime change—and getting closer.

In 2008, NATO made an open-ended promise that Ukraine and Georgia would one day become members. That was a turning point. Putin warned George W. Bush then: Ukraine is not just a neighbor—it is part of us. Culturally, historically, emotionally. To Russia, it was like watching a stranger try to adopt their child.

When the Mirror Cracks

In 2014, a revolution in Ukraine ousted pro-Russian President Viktor Yanukovych. Western leaders cheered. But to Moscow, it was the final straw. They saw it as a coup, orchestrated and supported by the U.S. and Europe. They feared losing Crimea, home to their Black Sea Fleet. Within weeks, Russian troops moved in and annexed it.

Sanctions followed. Condemnations poured in. But Putin didn’t flinch. From his point of view, he wasn’t starting a new war—he was responding to one that had been coming for decades.

The Missile Memory: Cuba Reversed

In 1962, the U.S. nearly went to nuclear war over Soviet missiles in Cuba—90 miles from Florida. We called it an existential threat. We demanded the missiles be removed. They were.

Now imagine Russia watching NATO place missile systems in Poland and Romania. Imagine them hearing Ukraine’s leaders plead for NATO membership. Imagine how that looked through the lens of Cuba—except now the missiles would be on Russia’s border, not 90 miles off its coast.

Is it paranoia? Maybe. But American history says we’d feel the same.

The Final Shove

By late 2021, Russia issued ultimatums: NATO must not admit Ukraine. The West refused. In February 2022, the tanks rolled.

It was regrettable… But it was, in their eyes, inevitable.

Why It Matters to Understand

To see the world through someone else's eyes does not mean you agree with them. It means you understand them. And understanding, even in the darkest hour, is what gives birth to peace.

We live in a time of slogans. "Unprovoked war." "Evil empire." "Freedom fighter." But life doesn’t happen in slogans. It happens in the shadowlands—in the quiet betrayals and broken promises and desperate miscalculations.

Russia’s actions in Ukraine are not just about Putin’s ego or imperial nostalgia. They are the fruit of seeds planted in 1990, 1999, 2008, and 2014. Seeds the West helped scatter—some carelessly, some arrogantly, and some with good intentions that bore bitter fruit.

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Mondoscopie 80 - L’État Profond reprend la main et l’Ukraine en paiera le prix


vidéo ici

Chers amis de Paix et Guerre,

Au programme de cette Mondoscopie, 80e édition :

1) Sombres perspectives en Ukraine
2) « Être craint pour être Puissant »: la France boxe au-dessus de sa catégorie
3) Syrie : les Druzes, fusible de l’accord avec Israël

CHAPITRES :

Introduction
Sombres perspectives en Ukraine
« Être craint pour être Puissant »: la France boxe au-dessus de sa catégorie
Syrie : les Druzes, fusible de l’accord avec Israël

Conclusion

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Bonne écoute,

CG

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Source video PAIX ET GUERRE par CAROLINE GALACTÉROS
https://www.youtube.com/watch?v=DSPM73iVQ1c