dimanche 2 janvier 2022

Résister c’est d’abord continuer à vivre

    

Source : https://www.levilainpetitcanard.be/resistance/

Temps de lecture : 5 minute(s)

Tout d’abord pardonnez-moi une nouvelle absence, même si je vous l’assure, celle-là n’avait rien de prémédité.   Figurez-vous que j’ai chopé le covid (une version rustique, hein, du velu, méchant comme une teigne), et comme les emmerdements arrivent rarement seuls, je me suis mangé en même temps une pneumonie, et pour faire court, j’ai failli vous planter là en rase campagne1.   Bref, depuis, je remonte doucement la pente et chaque jour qui passe, je me sens mieux que le précédent.

Mais figurez-vous que de passer près, tout près de la mort a le don de nous faire changer radicalement.   Je veux dire qu’on retrouve par la force des choses le sens des priorités, et une forme d’optimisme aussi, que je voudrais vous faire partager.

Tout d’abord je tiens à vous souhaiter à tous d’excellentes fêtes, et notamment le réveillon de fin d’année.   Donnons tort aux psychopathes qui nous dirigent et voudraient nous voir terrorisés, chacun dans notre coin.   Au contraire, célébrons en famille, dans la joie, et tordons le cou à ces peurs irraisonnées entretenues par les médiamenteurs.

Quand je parle d’essentiel, et finalement de philosophie de vie apte à développer en nous l’esprit de résistance, c’est d’abord réaliser la vanité de beaucoup de nos réactions, qui bien souvent nous amènent à concevoir une haine viscérale des gens qui nous manipulent depuis deux ans, et alors même que vous ne pouvez exprimer cette violence, celle-ci se retourne contre vous et vous ronge de l’intérieur.

Prenons quelques exemples :

  • Nous savons tous aujourd’hui que le covid n’a pas vraiment tué plus que la grippe, et en majorité des personnes très âgées, percluses de comorbidités, ce qui n’empêche pas les médias de prétendre le contraire.   Savoir cela et voir que dans les faits le monde se comporte exactement comme si cette réalité n’existait pas est de nature à nous rendre malades de rage.   Injustice et mensonge à tous les étages.
  • De même on sait aujourd’hui qu’au plus fort de l’épidémie (2020), en réalité, le taux d’occupation des hôpitaux de France par des patients covid n’a été que de 2%, et 5% si l’on ne regarde que les patients en réanimation. 
  • En dépit d’un nombre d’effets secondaires toujours plus effrayant, on veut maintenant vacciner les enfants dès l’âge de 5 ans.   Quand une société est malade au point de s’en prendre à ses propres enfants, il y a lieu de s’interroger sur la santé mentale des gens à la base de ces décisions.    Personnellement, je pense qu’ils ne sont pas fous, mais que ce sont des criminels sans âme, et ce n’est pas vraiment plus rassurant.

Il vous faudra, tout comme moi, réaliser que désormais, la réalité et les données factuelles ne comptent plus, seule compte l’hyperréalité, soit la narration qui nous est servie par la propagande au service du pouvoir.  Dès lors, lutter contre les moulins à la façon de Don Quichotte est stupide, et vain.   Pour devenir vecteur de changement, vous devez être vous même fort(e), maîtriser vos peurs, vos angoisses et votre rage bien naturelle.   Vous devez devenir durs comme le silex à l’extérieur, et humains comme jamais à l’intérieur.

Prenez la peine de parler avec tout ceux que vous rencontrerez, vous serez surpris de voir à quel point ils seront sensibles à un discours vrai, venant directement du coeur, parce que celui-là ne peut être analysé sous le prisme d’arguments spécieux.

Appliquez désormais le principe que moi j’ai appelé « le ravi de la crèche ».   Vous savez, ce santon issu de la tradition provençale qui, dans la crèche, placé un peu en retrait, admire le petit Jésus qui vient de naître et s’en réjouit, alors qu’il n’a pas de rôle particulier dans l’histoire.   Il est juste content, certain le diront simple, moi je préfère le voir simplement heureux.

Ainsi vous n’avez pas à monter au front pour chacune des inepties que l’on pourrait vous raconter (et Dieu sait que ça arrive souvent).   Si l’on vous prétend que le ciel est vert émeraude et l’herbe d’un magnifique bleu roi, vous savez pour sûr que c’est ridicule, pourquoi dès lors vous en soucier?   Faites un petit sourire, et passez à autre chose.   N’alimentez pas le conflit, laissez les arguments vénéneux glisser sur la cuirasse de votre indifférence.

Vous allez me dire, mais quel rapport avec la résistance?  Eh bien c’est simple, la résistance, c’est d’abord une opposition pacifique mais extrêmement ferme à la tyrannie.   Et si l’on peut tuer les gens, souvenez-vous que l’on ne peut tuer les idées.  Sachez aussi que de tout temps, les changements radicaux n’ont pas été le fait des masses, mais bien de petites minorités déterminées, ainsi que l’a théorisé Annah Arendt.

Usez aussi de la technique dite « défense du dernier pré carré » : 99% de ce que racontent les médias à propos de l’obligation vaccinale n’est rien d’autre qu’un tissu de bobard, un énorme bluff, et c’est à qui se déballonnera le premier.  Soyez de ceux qui refusent cette partie de poker menteur et attendez-les dans le domaine du concret, là où leur bluff ne prend plus.  Ainsi, si vous avez par exemple une obligation de votre employeur (elle-même issue d’une directive gouvernementale) de vous faire vacciner sous peine de mise à pied ou je-ne-sais quoi, exigez d’avoir cette mise en demeure par écrit, signée de votre hiérarchie.   Ensuite, usant du même moyen, signifiez à votre employeur que vous refusez cette obligation.   Il sera alors placé devant un dilemme de taille : c’est lui qui prendra la responsabilité d’une mesure d’écartement parfaitement illégale, et devant les prudhommes, il se fera mettre en pièces.  À aucun moment vous n’aurez porté le fer, et vous laissez l’ennemi se placer tout seul dans la nasse avant de la refermer.

La résistance, c’est d’abord un choix, une philosophie de vie.   Vous vous pensez seul(e) ou isolé(e)?   Détrompez-vous, nous sommes légion, peut-être que tous nous n’avons pas suivi le même chemin ni réalisé les mêmes choses, pourtant nous partageons largement le même idéal.

Un dernier mot pour la route…   Dans l’histoire humaine, aucune tyrannie n’a fait long feu, mais dans le cas qui nous occupe, on parle bien d’une tyrannie qui ne trouve plus aucune racine dans le monde réel, c’est totalement hors-sol, insensé, et à ce titre, d’une fragilité inouïe.  Cette monstruosité n’a aucun avenir.

A propos de l'auteur https://www.levilainpetitcanard.be/a-propos/

  1. Je souffre également de comorbidités, cela faisait de moi une victime de choix.

Exclusif : la carte des sabotages des antennes 5G

Laury-Anne Cholez et Gaspard d’Allens (Reporterre)
15 décembre 2021 à 09h42
Mis à jour le 24 décembre 2021 à 10h08
Durée de lecture : 12 minutes
source : https://reporterre.net/Exclusif-la-carte-des-sabotages-des-antennes-5G



 Antennes-relais brûlées, câbles coupés… Reporterre publie la carte exclusive des sabotages d’infrastructures numériques en France : 140 actes ont été comptabilisés en deux ans. Ils témoignent d’un refus d’une société numérisée et de l’impuissance des mobilisations citoyennes.

[1/3] Cette enquête sur les actes de sabotage contre les infrastructures de télécommunication et contre le déploiement de la 5G comporte trois volets. Demain, nous publierons l’interview de trois saboteurs : quel sens politique donnent-ils à leur action ?


C’est un mouvement qui avance en souterrain, loin des projecteurs, une révolte profonde qui se répand en France. Depuis deux ans, les actes de sabotage contre les infrastructures de télécommunication et contre le déploiement de la 5G se sont multipliés. Des antennes-relais sont incendiées, des câbles de fibre optique sectionnés, des pylônes déboulonnés. Dans la nuit, des personnes brûlent des engins de chantier, s’attaquent avec des disqueuses aux relais téléphoniques ou détruisent à coup de masse des armoires électriques. Rien qu’au mois de novembre dernier, trois antennes sont parties en fumée à Saint-Héand dans le département de la Loire. Quelques jours auparavant, à Toulouse, quatre camionnettes d’une entreprise d’installation de fibre optique étaient enflammées. Dans le Gard, entre Salindres et Barjac, des milliers de personnes ont été privées d’internet après que des câbles aient été coupés à la hache.


Découvrez sur notre carte les sabotages répertoriés par Reporterre :


Prise isolément, chacune de ces affaires pourrait s’apparenter à un simple fait divers. Mises bout à bout, elles tissent, au contraire, la toile d’un récit commun. Ces actions apparaissent dans leurs revendications comme autant de refus de vivre dans une société hyperconnectée, autant de résistances frontales à la numérisation du monde.

Des centaines de sabotages ont été réalisés ces dernières années. Depuis plusieurs mois, Reporterre les répertorie un à un, au gré de leur apparition dans des articles de la presse quotidienne régionale ou sur des sites de revendications et d’informations anarchistes comme Attaque ou Sansnom. Entre janvier 2020 et décembre 2021, nous en avons compté, sourcé et analysé 140 sur tout le territoire. Ils sont probablement plus nombreux. En mai 2021, un rapport interne du ministère de l’Intérieur recensait déjà 174 actes de sabotage en un an. Ce document, dont France Inter a pu se procurer une copie, n’a pas été rendu public. Malgré nos demandes, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité nous le communiquer.

De leur côté, les opérateurs de Télécom tiennent aussi le compte. « Chez Orange, environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme », confiait en septembre à La Tribune Cyril Luneau, le directeur des relations avec les collectivités locales. Au total, en deux ans, Orange aurait subi 130 attaques dont 61 sur des sites de téléphonie mobile.

Les vendeurs de 5G n’ont pas hésité à en faire massivement la publicité, comme ici dans la capitale. © Laury-Anne Cholez / Reporterre

Il est difficile d’avoir une vision exhaustive du nombre global de sabotages. Les opérateurs comme les autorités restent frileuses quant à leur communication. « Il s’agit même plutôt de ne pas trop ébruiter ces éléments afin d’éviter de donner des idées à certaines personnes », nous explique par courriel Ariel Turpin, le délégué général de l’Avicca (l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel). Leur crainte est fondée : dans un sondage IFOP, publié en septembre 2020, pas moins de 20 % des personnes interrogées se disaient favorables à la destruction des antennes-relais 5G.

Depuis vingt ans et les fauchages d’OGM (organismes génétiquement modifiés), la France n’avait pas connu une campagne de sabotage aussi massive. Les professionnels de la téléphonie sont plus qu’inquiets. Ils évoquent, dans la presse, un « fléau contre des chantiers vitaux de la nation »Le patron d’Orange Stéphane Richard invite même à « purger »  le débat pour éviter un « Afghanistan de la téléphonie mobile, où il faudra se battre pylône par pylône, commune par commune pour essayer de mettre la 5G »Vincent Cuvillier, le président de l’Ofitem (Association française des opérateurs d’infrastructure de téléphonie mobile) n’hésite pas à parler de « terrorisme numérique ». La surenchère est de mise. Dans Le Figaro, une journaliste décrit les saboteurs comme « une pseudoarmée secrète levée contre la 5G avec de possibles connexions à l’étranger ».

200 000 € le pylône

Les dégâts occasionnés ont effectivement de quoi leur faire peur. D’après les calculs de Reporterre, le préjudice total de ces sabotages dépasse les dizaines de millions d’euros. « Un pylône d’antenne-relais coûte environ 200 000 euros, confirme à Reporterre Michel Combot de la Fédération française des Télécoms. S’il est détruit, il faut ajouter le coût de l’enlèvement. Pour les transformateurs et les équipements électriques, cela va dépendre du degré de dégradation, ce n’est pas la même chose si c’est une armoire électrique qui est incendiée ou juste un câble qui est coupé. » Dans certains cas, les dégâts peuvent atteindre plusieurs millions d’euros. C’est le cas notamment, à Grenoble en janvier 2020, lorsqu’un site d’Enedis avait été incendié avec une dizaine de véhicules ou encore, en mai 2020, lorsque deux antennes dans le Jura avaient été brûlées. Le site n’avait pas pu être remis en service.

De manière générale, les opérateurs rechignent à dévoiler le montant réel de la facture. Vincent Cuvillier s’avère tout de même un peu plus prolixe. « Si vous prenez en moyenne 200 000 euros par site et que vous multipliez par les 174 actes de dégradation [du rapport du ministère de l’Intérieur], on ne contestera pas le chiffre », déclare-t-il à Reporterre. Soit 34,8 millions d’euros.

Des millions de personnes touchées

Au-delà de ces coûts, les conséquences de ces actes sont également importantes. En septembre dernier, une partie du Tarn a été coupée des réseaux après l’incendie de plusieurs antennes-relais. 52 000 abonnés de Bouygues et de SFR ont été privés de service téléphonique pendant plusieurs jours. En janvier 2021, l’incendie d’un émetteur près de Limoges par un mystérieux « comité pour l’abolition de la 5G et de son monde » avait privé 1,5 million de personnes de télévision et de radio. Un mois auparavant, à proximité de Marseille, un autre incendie avait empêché 3,5 millions de personnes d’accéder à la télévision. Les sabotages touchent aussi de grandes entreprises. À Saint-Héand, dans la Loire, c’est une usine Thales qui n’a pas pu fonctionner correctement pendant plusieurs jours après l’incendie d’une antenne-relais.

Notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux, a raconté dans Reporterre comment une série de sabotages coordonnés a paralysé la vallée de la Drôme où elle habite. Le réseau téléphonique ne fonctionnait plus, les distributeurs de billets et les paiements par carte bleue non plus. Cette panne gigantesque est « matière à réflexion », écrivait-elle. « Pendant un instant, les rouages du numérique qui régissent nos vies ont été grippés. Le buraliste se désolait de ne plus pouvoir vendre de jeux à gratter. Les fumeurs cherchaient nerveusement des pièces dans le fond de leur poche pour s’acheter un paquet. Des restaurateurs, déjà fermés pour cause de Covid, ne recevaient plus les commandes à livrer. Les commerçants sur le marché écrivaient des reconnaissances de dette sur des bouts de papier. On naviguait entre exaspération et joyeux bazar. Il a suffi d’un incendie pour bloquer une grande partie de l’activité. »

« Remplacer la cinq G par le point G » sur une affiche dans les rues de Paris. © lw

Depuis plusieurs années, les saboteurs ont identifié les antennes-relais comme étant les nœuds névralgiques par lesquels transitent les flux économiques et se développe le technocapitalisme. Des bulletins anarchistes parlent de « cordon ombilical », d’autres sites de « talons d’Achille ».

« Une manière de desserrer l’emprise de l’État, de casser la surveillance et de bloquer les flux économiques »

Les premières attaques de grande envergure ont commencé dès 2017, avec une série de sabotages en Auvergne-Rhône-Alpes, revendiquées par un groupe défini comme « libertaire » par la presse. Le mouvement s’est poursuivi en 2019 avec de nombreux sabotages menés par des Gilets jaunes, notamment en Alsace et dans la Nièvre« La question de la fibre et des antennes-relais était déjà pas mal discutée dans les assemblées de Gilets jaunes », confie à Reporterre un ancien membre du mouvement. « Beaucoup de tutoriels circulaient sur les réseaux sociaux et dans les manifs pour expliquer comment détruire des radars, saboter des compteurs Linky ou des antennes. À l’époque, c’était déjà vu comme une manière de desserrer l’emprise de l’État, de casser la surveillance et de bloquer les flux économiques », raconte-t-il.

En France, on ne compte pas moins de 50 000 antennes 4G et 18 994 antennes 5G actives. La majorité sont installées sur des terrains isolés qui se prêtent difficilement à la surveillance, et sont donc, de leur propre aveu, facilement attaquables : « Ce n’est pas réaliste aujourd’hui de dire que nous allons installer 66 000 caméras de vidéo-surveillance sur toutes les antennes. Et soyons clairs : quelqu’un qui veut entrer et détruire un site isolé pourra le faire », dit Vincent Cuvillier. Et les modes d’emplois se multiplient sur les sites spécialisés, à base de chiffons, de bidons de kérosène, d’allume-feu et de briquets.

Une dynamique stimulée par la pandémie

Mais c’est véritablement au cours de la pandémie de Covid-19 que ces sabotages ont pris de l’importance et commencé à inquiéter les autorités. Un article du Parisien publié en mai 2020 dévoilait une note confidentielle du Service central du renseignement territorial (SCRT) qui a comptabilité une vingtaine d’attaques au cours du mois d’avril. « L’ultragauche a l’expérience, dit un gradé de la gendarmerie au journal. Ils ne laissent pas de trace, sont difficiles à remonter, mais tout mène à eux. »

Plusieurs appels venus du milieu anarchiste invitent en effet à passer à l’action. « À l’heure où tout le monde ou presque vit confiné dans une bulle domotique connectée à la matrice comme un ersatz de vie, que se passerait-il si un pylône haute tension facile d’accès venait à tomber par terre », s’interrogent des militants.

D’autres invitaient à « renouer avec l’action directe » au vu des échecs des dernières mobilisations dans la rue, notamment, contre la 5G. Après avoir évoqué un contexte répressif inédit et une impossibilité de se faire entendre par des moyens traditionnels, plusieurs textes engagent ceux qui le veulent à créer un mouvement de « résistance concrète, et pas seulement symbolique », pour « reprendre l’avantage dans la guerre sociale actuelle », à travers des actions de sabotage et de dégradation.

Le contexte politique est en effet propice au retour de l’action directe : d’un côté le gouvernement est passé en force sur la 5G, de l’autre le mouvement d’opposition citoyen patinait depuis le début de la contestation de cette technologie imposée. Les recours juridiques comme les demandes de moratoire n’ont pas obtenu la moindre inflexion dans la mise en place de la 5G.

« Les sabotages se multiplient quand les formes de négociation plus institutionnelles sont en crise »

Contacté par Reporterre, le délégué général de l’association Agir pour l’environnement Stephen Kerckhove observe : « Je n’ai aucun étonnement à voir des gens prendre leur clé à molette. À l’instant où les canaux légaux et institutionnels classiques des associations peinent à obtenir des résultats, ça se décale forcément sur du sabotage. C’est une photographie de notre incapacité collective et de l’irresponsabilité du gouvernement. Cela engendre légitimement une rage folle, je comprends que des gens puissent se mobiliser ainsi. »

Au sein du milieu écologiste, le constat est assez similaire. Le réalisateur Cyril Dion, ancien garant de la Convention citoyenne pour le climat — qui avait d’ailleurs demandé un moratoire sur la 5G — assure aussi « comprendre que des gens en arrivent à ces extrémités ». Le sabotage « peut être utilisé en dernier recours, pour créer un rapport de force, même si l’idéal est évidemment la voie démocratique. Ce qui importe, c’est d’articuler les stratégies »confiait-il naguère à Reporterre. Pour l’historien des sciences François Jarrige, cette situation n’a, en réalité, rien d’étonnant. « Les sabotages se multiplient quand les formes de négociation plus institutionnelles sont en crise », explique-t-il à Reporterre« C’est précisément au moment où les choix techniques sont encore incertains et pas totalement enracinés dans les imaginaires et dans les institutions qu’il est possible d’agir. Il s’est passé la même chose avec les OGM, le nucléaire, mais aussi avec la voiture à ses débuts, et la mécanisation industrielle au XIXᵉ siècle. Aujourd’hui, c’est le tour des infrastructures de communication numérique. »

Comment le passe vaccinal active déjà la pulsion génocidaire

 


Le débat sur le passe vaccinal commence à peine, et déjà la pulsion génocidaire qui habite tous les idéologues du vaccin se donne libre cours. Jamais, depuis la rafle du Vel d'Hiv de 1942, une telle haine entre Français ne s'était exprimée. Et peut-être même en 1942 était-elle moins prononcée...À force de dresser les Français les uns contre les autres pour détourner l'attention de ses échecs, Emmanuel Macron a semé les germes d'une nouvelle honte nationale.

La pulsion génocidaire est lâchée. Nauséabonde. Fétide. Avec son cortège de petits lâches, de donneurs de leçons qui se croient intouchables, prêts à appeler à l’élimination physique des non-vaccinés, et qui jureront ne l’avoir jamais dit (et se feront même passer pour des résistants de la première heure), le jour où nous leur demanderons des comptes les yeux dans les yeux. 

Le voilà donc, le sens de cette expression : “mettre la pression sur les non-vaccinés”, répétées à l’envi par Jean Castex, et qui découle tout entière de la stratégie sanitaire menée par Emmanuel Macron depuis plusieurs mois. 

La pulsion génocidaire se donne libre cours

Nous l’avons déjà évoquée au mois de décembre avec le docteur Masson, président de la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR), contre lequel nous menons une action de shaming que vous pouvez rejoindre

Elle s’est déchaînée depuis le 1er janvier, cette pulsion, comme si la campagne était planifiée et concertée pour commencer ce jour-là, et pas avant. 

Elle obéit au leit-motiv du gouvernement : les non-vaccinés sont des irresponsables qui douvent payer le prix de leur irresponsabilité. Par exemple en ne recevant plus de soins à l’hôpital, ou en n’ayant plus accès aux magasins d’alimentation. 

Voici quelques exemples des messages postés sur les réseaux sociaux allant dans ce sens :

On notera que plusieurs messages reprennent cette formulation : interdire l’accès des non-vaccinés “à tous les magasins, y compris les épiceries”, qu’on retrouve aussi sous la forme du “aux épiceries et pharmacies”. 

Cette répétition des mêmes formules est d’ordinaire le signe d’une orchestration par quelque officine, probablement soudoyée par l’industrie pharmaceutique. 

On peut penser que des intérêts puissants attisent aujourd’hui la pulsion génocidaire de nos contemporains, probablement pour écouler toujours plus de vaccins. 

Le professeur Grimaldi pousse le vice jusqu’au bout

Ancien chef du service de diabétologie de la Pitié-Salpétrière, et ami de l’industrie du sucre, accessoirement largement financé par les laboratoires pharmaceutiques, le professeur Grimaldi a, pour sa part, proposé dans une tribune retentissante (publiée dans le très macroniste Journal du Dimanche), que les non-vaccinés n’aient plus accès aux urgences. 

Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer?

On lira sous la plume de ce professeur l’un des termes d’un débat crapuleux qui fait l’impasse sur tous les mensonges officiels et visent à désigner un bouc-émissaire unique pour une situation complexe. 

Ainsi, pas un mot sur le fait que moins de 4.000 personnes seulement occupent aujourd’hui des lits de soins critiques, soit deux fois moins qu’au printemps 2020 Et l’hôpital serait débordé ? Mais alors, pourquoi avoir suspendu des milliers de soignants non-vaccinés en septembre et en octobre ? 

Ce choix absurde, qui a désorganisé l’hôpital, se traduit aujourd’hui par des pénuries de personnel gravissimes. 

Et si l’on veut moins de cas graves dans les hôpitaux, pourquoi ne pas autoriser massivement les traitements qui permettent de diminuer le risque de “dérapage” ?

Et pas un mot non plus sur les centaines de milliers d’effets secondaires recensés. Tout cela n’existe pas. 

Le seul problème aujourd’hui, ce sont les non-vaccinés dont aucune statistique française ne dévoile la part exact en réanimation et dans les chambres mortuaires. 

Comment Macron joue avec la pulsion génocidaire 

Derrière cette logique, il y a tout ce que l’on a entendu dans la bouche du gouvernement (sa “complémentarité” avec la campagne de haine probablement orchestrée par l’industrie pharmaceutique soulève quelques questions de fond, au passage) durant ces derniers jours, et que l’on simplifiera en disant qu’aujourd’hui Macron a désigné les non-vaccinés comme des boucs-émissaires commodes.

Et l’on comprend bien que, pour légitimer le passe vaccinal, Emmanuel Macron doive aujourd’hui mettre en scène, orchestrer, un drame national qui relève de la pure forgerie. 

Cette vieille stratégie de manipulation des masses en dit long sur le délabrement moral du régime et du Président lui-même. 

Toute la difficulté, dans ce genre d’exercices, c’est qu’on sait où il commence, on ne sait jamais où il finit. 

Rien n’exclut que, dans les jours à venir, la pulsion génocidaire ne dégénère gravement. Il faut dire clairement que le gouvernement joue avec le feu, en légitimant par avance les violences que les vaccinés auront envie d’exercer, directement ou par procuration, contre les non-vaccinés. 

La France, Rwanda 1993

Cette situation où des voix s’élèvent dans la société civile pour réclamer des sanctions contre une minorité de la population n’est pas sans rappeler le “dérapage” rwandais, où, pendant plusieurs semaines, des groupes Hutus ont appelé à “couper les grands arbres” avant que le génocide commence. 

La responsabilité que le gouvernement prend en utilisant les mêmes ressorts, les mêmes mécanismes génocidaires, est immense. 

Il faut ici que chacun prenne bien conscience du mauvais coton que nous filons collectivement et des situations de détresse, d’angoisse, d’exclusion, que la stratégie du bouc-émissaire est en train de créer. 

Un désastre sanitaire annoncé…

Sur le fond, la seule justification de cette stratégie est de servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique. 

Si le gouvernement n’avait pas voulu une désorganisation de l’hôpital, il n’aurait pas suspendu des milliers de soignants qui refusent la vaccination. On ajoutera que, depuis que la vaccination obligatoire est instaurée, les soignants continuent à se contaminer allègrement. En plein mois de décembre, on dénombrait ainsi six clusters dans les hôpitaux parisiens.

Six mois après l’instauration du passe sanitaire, les hôpitaux continuent à se dire submerger, et la situation ne s’améliore pas. 

C’est le meilleure preuve que la stratégie du tout-vaccinal ne fonctionne pas. 

Le fait que cette évidence soit impossible à relever, à débattre, est bien la preuve que quelque chose bloque dans le débat public. L’histoire finira par l’expliquer. 

En attendant, la tension dans le pays est extrême, entretenue politiquement pour mener à bien le débat sur le passe vaccinal, et ce calcul-là risque de se payer cher très longtemps.

Source :  https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/03/comment-le-passe-vaccinal-active-deja-la-pulsion-genocidaire/

Meilleurs voeux pour 2022… et tenez-vous prêts pour le bonheur ! Eric Verhaeghe

 


Je sais que vous êtes nombreux à penser que 2022 sera une année sans bonheur et sans lumière ! Personnellement, je pense que l'année commencera avec difficulté, mais que, bien organisés, nous pouvons très bien tirer notre épingle du jeu et marquer des points importants dans la guerre d'occupation intérieure que la caste mondialisée a décidé de nous mener. Voici quelques voeux pour parvenir à ces victoires tactiques que nous pouvons espérer.

D’habitude, la cérémonie des voeux est toujours un peu morne et répétitive, souvent très formelle. Mais, pour 2022, il y a une exception. Depuis longtemps, nous n’avions pas connu une année de tous les dangers qui commençaient avec une telle urgence. 

Donc, rompons avec la tradition, et souhaitons-nous de bons voeux. 

Des voeux pour prendre des forces avant la bataille

Premier voeu : profitez bien de ce premier week-end de l’année pour prendre des forces et un plein de bonne humeur. Lâchez prise et videz vos bouteilles de whisky, de rhum, de Bordeaux, de Cognac. Car dès lundi matin vous aurez la gueule de bois, et quitte à l’avoir, que ce soit au moins pour une bonne raison !

La bataille du passe vaccinal, un premier test

La bataille du passe vaccinal est une nouvelle offensive éclair lancée par Emmanuel Macron. Celle du passe sanitaire en était une, qui nous a pris à froid, et qui a montré que nous n’étions pas, nous les résistants, suffisamment organisés pour y faire face efficacement. 

Macron profite des vacances de Noël, de la trêve traditionnelle, pour reprendre la main, alors que 5 millions de personnes au moins (mais probablement le double selon nous, voire le triple) refusent encore et toujours les mystérieux produits du docteur Bourla, et que 5 autres millions au moins promettaient de ne pas aller chercher leur troisième dose

Nous avons cet été beaucoup comparé l’offensive du passe sanitaire à la bataille de Stalingrad. Nous maintenons cette analyse. Sur le papier, la force est du côté d’Emmanuel Macron, mais, en réalité, la détermination est de notre côté. 

Hitler a perdu Stalingrad parce qu’il sous-estimait les forces soviétiques et qu’il sur-estimait les siennes. Ce pêché de dictateur, c’est aussi celui d’Emmanuel Macron, et c’est à nous de le lui démontrer. 

Les objectifs tactiques dans cette bataille 

Je suis très optimiste sur la bataille qui a discrètement commencé au Parlement entre Noël et la Saint-Sylvestre, mais qui va réellement débuter lundi. 

Soyons clairs ! 

Nous sommes des partisans face à une armée régulière. Nous avons de vieux fusils de chasse, parfois de simples fourches, pour battre une armée blindée. 

Je n’imagine donc pas, sauf emballement imprévu de la “machine”, que Macron soit à terre le 15 janvier. 

En revanche, nous pouvons raisonnablement atteindre plusieurs objectifs de guerre à notre portée :

  • dissuader Castex de faire passer un amendement parlementaire sur le passe sanitaire en entreprise
  • obtenir d’importants amendements sur le passe vaccinal
  • augmenter la part des Français hostiles à ces mesures discriminatoires
  • et SURTOUT démontrer une fois de plus à Macron, comme les soignants et autres récalcitrants l’ont fait en septembre, que l’obligation vaccinale n’était pas pour demain en France. 

Si nous parvenions, dans notre guerre de partisans, à atteindre tous ces résultats, nous pourrions revendiquer une très belle victoire. 

Pourquoi nous peinerons à aller plus loin

Je sais que certains rêvent d’un grand soir beaucoup plus rapide et vont rester sur leur faim en épluchant cette liste de courses. 

Mais il faut être réaliste ! Si Emmanuel Macron était seul à décider, nous pourrions juger ces objectifs tactiques trop peu ambitieux. 

Malheureusement, Macron n’est que l’un des affranchis d’une mafia internationale qui coordonne une vaste offensive contre les peuples. Nous voulons la peau du marionnettiste, mais nous ne combattons que l’une de ses marionnettes. 

Cette marionnette, nous pouvons l’embourber sur sa scène, mais nous ne pouvons aussi facilement effacer le scénario qui dicte ses mouvements. Pour y parvenir, il nous faudra plus de temps et sans doute plus de coordination internationale. Celle-ci ne se décide pas en un claquement de doigts. 

Le temps : notre arme principale

Dans ce tableau digne d’un paysage hollandais en hiver, je voudrais vous dire que nous avons une immense chance, qui s’appelle le temps. 

Le temps joue en notre faveur. 

Chaque jour qui passe sert à démonter le scénario mensonger d’un COVID comme calamité mondiale. Peu à peu, la létalité du virus diminue, et le variant O Micron, au fur et à mesure qu’il va se répandre, va montrer sa faible dangerosité et RASSURER les gens sur le risque viral. 

Cette course contre-la-montre explique l’empressement de la caste mondialisée à injecter le maximum de poison le plus rapidement possible aux Européens : tout ce qui sera pris par les actionnaires de Pfizer ne sera plus à prendre !

Malheureusement pour les vaccinés, les semaines passants, le prix qu’ils paieront pour avoir été dupes de cette mascarade va se dévoiler : effets secondaires dramatiques dans la durée, et probablement mortalité due au COVID beaucoup plus élevée que pour les non-vaccinés. 

Le vaccin est une bombe à retardement, et je suis assez convaincu qu’un Véran ou un Macron le savent. C’est pour cette raison que Macron n’a toujours pas annoncé sa candidature aux présidentielles, et c’est aussi pour cette raison, j’en suis intimement persuadé, qu’il a fait couvrir artificiellement les délibérations du gouvernement sur le vaccin par le secret défense. 

Macron et Véran savent chacun que le vaccin est une grenade dégoupillée dans leur slip, mais ils ne savent pas quand elle va exploser. 

Un seul slogan, donc, pour la résistance : GAGNER DU TEMPS !

La résistance française est-elle vraiment prête à aller plus loin ?

Maintenant, je ne vous le cache pas, nous avons un problème. 

Souvent, je lis dans vos commentaires l’importance de s’unir. L’importance qu’il y a, dans la contestation, à faire front ensemble. Et souvent, à juste titre, vous témoignez de votre agacement face à la désunion. 

En vérité, je vous le dis, la bataille des ego fait rage, et elle affaiblit la résistance. 

Chacun se croit investi d’une mission divine au nom de laquelle il veut être chef. Dans cette cohorte, il y a ceux qui ont vu Jésus leur apparaître, lequel leur aurait dit qu’ils seraient les héros de la France. D’autres, c’est la Vierge Marie. D’autres encore, c’est une petite voix quand ils étaient enfants. 

Vous devriez assister aux réunions clandestines qui fourmillent dans Paris et ailleurs : c’est beaucoup plus miraculeux que Lourdes !

Et je ne vous parle même pas de ceux qui ont les yeux rivés sur leur compte en banque et qui, la main sur le coeur, vous prononcent des grands discours en vous demandant de cotiser à l’énième action en justice dont ils savent pertinemment qu’elle ne débouchera sur rien. Ils le savent tellement qu’ils en discutaient la veille dans une salle discrète de l’Elysée, mais ils prennent bien garde à le cacher. Curieusement, ils ne publient jamais les comptes de leurs actions et ne vous disent jamais combien de millions ils ont gagné sur votre dos avec leurs discours sur le sauvetage de l’humanité. 

Bref, nous avons un problème. Nous savons qu’il faudra, lorsque nous aurons gagné, faire le ménage dans la classe politique et dans la haute administration. Mais il faudra assez rapidement le faire dans la résistance. Pas parce que nous aimons les purges, mais parce que nous voulons la victoire TOTALE. 

D’ici là, nous faisons avec. Mais il est vrai que si tous les résistants promettaient de ne pas être candidats à la présidentielle et publiaient leurs comptes, comme l’association Rester libre ! le fait pour ses adhérents, nous gagnerions beaucoup de temps. 

Engagez-vous ! Rengagez-vous !

Bref, la caste nous fait la guerre, la résistance est traversée par la guerre insane des egos, mais nous avons quand même des raisons de nous réjouir : nous sommes ensemble, nous portons de belles valeurs, et nous voulons restaurer les libertés et la joie de vivre !

Nous devons nous faire confiance dans cette lutte essentielle pour les générations à venir : nous vaincrons. Battons-nous pour nos enfants !

En ce mois de janvier, il y a plusieurs façons utiles de vous engager :

  1. Battez le pavé avec ceux qui appellent à manifester, même si vous ne les aimez pas. Cela s’appelle l’union sacrée. 
  2. Adhérez à Rester libre ! et participez à ses campagnes de shaming… et à d’autres opérations, bientôt
  3. Diffusez la bonne parole, et portez en vous la foi de la liberté. 

Je n’ai aucun doute sur le fait que la vérité finira par triompher. Mais elle attend de vous autre chose que de la sagesse.

Elle attend du combat !

Et… vous en êtes capables !

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/01/meilleurs-voeux-pour-2022-et-tenez-vous-prets-pour-le-bonheur/?