samedi 30 octobre 2021

Ukraine : la saga Bayraktar continue et les préparatifs de guerre se poursuivent

 Pour ceux qui veulent savoir ce que The Saker entend par Saga Bayraktar, lisez ceci (ou à la suite de cet article)


Par The Saker – Le 28 octobre 2021 – Source The Saker’s blog

https://lesakerfrancophone.fr/la-saga-bayraktar-continue-et-les-preparatifs-de-guerre-se-poursuivent

Tout d’abord, quelques nouvelles :

Forbes vient de publier un article intitulé  » Les bombardiers de l’armée de l’air américaine s’exercent pour leur principale nouvelle mission – couler les navires russes « , en voici un extrait (c’est nous qui soulignons) : « Début octobre, quatre B-1 de la 7e escadre de bombardement de la base aérienne de Dyess, au Texas, ont été déployés sur la base de la Royal Air Force à Fairford. Dans l’obscurité de l’aube du 19 octobre, deux des bombardiers ont décollé pour ce qui devait être une mission de 12 heures (…) Les forces aériennes polonaises et roumaines – ainsi qu’un contingent des forces aériennes canadiennes basées n Roumanie – ont saisi l’occasion. Les trois armées de l’air ont envoyé des chasseurs pour voler aux côtés des B-1. En temps de guerre, les bombardiers non furtifs pourraient avoir besoin d’une escorte pour les protéger des chasseurs russes (…) Une paire de B-1 pourrait tirer 48 LRASM sur la flotte russe de la Baltique. Assez, peut-être, pour couler toute la flotte en un seul passage et éliminer la principale menace pour les navires américains et alliés dans la région ».

  • Selon les renseignements de la LDNR, les Ukies acheminent désormais d’importants renforts vers la ligne de contact (chars de combat, artillerie et même les fameux Javelins, apparemment).
  • On constate une forte augmentation des tirs d’obus ukies contre la LDNR.
  • Les forces ukrainiennes qui ont héroïquement pris le village non défendu de Staromarievka hier semblent s’être repliées vers la périphérie ouest du village.
  • L’Allemagne a appelé les deux parties (comme d’habitude) à la désescalade et à ne pas utiliser de drones (que, en théorie, seuls les « observateurs » de l’OSCE ont le droit d’utiliser). Du côté du reste de l’Europe – rien, le silence.
  • Vladimir Poutine a demandé à la principale compagnie de gaz naturel du pays de pomper davantage de gaz dans les réservoirs de l’UE, et les prix du gaz ont instantanément chuté. Quelle gratitude de la part de l’UE ? Encore des insultes envers Poutine et la Russie.
  • La TV ukrainienne a montré quelques animations sur la façon dont leurs Bayraktars pourraient même frapper la ville de Voronezh en Russie. Le message à ceux qui regardent la télévision est simple : maintenant que nous avons des Bayraktars, nous sommes invincibles.

Bon, parlons d’abord des Bayraktars. Bien qu’il y ait BEAUCOUP de relations publiques absurdes sur ces super armes, elles ne sont, en réalité, pas si super que ça. Il est vrai qu’elles peuvent être, et ont été, utilisées avec beaucoup de succès contre des ennemis dont les défenses aériennes sont faibles, notamment par la Turquie en Syrie et par l’Azerbaïdjan au Nagorno-Karabach. Ils sont limités en termes de vitesse, de section transversale radar, de portée de vol, de portée de tir, ont besoin d’une liaison pour les données et sont sensibles au brouillage du GPS et à d’autres méthodes de défense électronique. Bien entendu, ils peuvent également être abattus par les défenses aériennes modernes. Rien de tout cela n’est surprenant puisque la plupart de leurs composants sont des produits standard, achetés et assemblés avec compétence. Mais comparés aux drones de combat modernes américains, russes ou chinois, ils sont loin derrière.

Mais tout cela n’a aucune importance dans le contexte ukrainien. Les Ukrainiens croient bien que des missiles de croisière de l’ère soviétique marginalement modernisés peuvent détruire le pont de Crimée, qu’une petite quantité délibérée de missiles antichars Javelin peut modifier l’équilibre des forces ou que la construction d’une « base navale » (ce qui est TRÈS généreux) sur la côte ukrainienne de la mer d’Azov « montrera aux Russes qui est le patron ». Gardez cela à l’esprit en lisant le paragraphe suivant.

Les bombardiers américains B1-B s’entraînent à couler toute la flotte de la mer Noire en une seule mission. Tout d’abord, je tiens à souligner que l’escorte des B1-B par des avions de 4ème génération ne les « protège » pas, elle rend simplement l’ensemble du vol beaucoup PLUS visible au radar. Deuxièmement, les B1-B ont été remplacés par les B-2 parce que les États-Unis savaient que ces bombardiers ne pouvaient même pas espérer pénétrer dans l’ancien espace aérien soviétique. Ceci étant dit, j’aime beaucoup les B1-B, je trouve que ce sont de très bons bombardiers à usage général, mais seulement contre un ennemi beaucoup plus faible. Mais est-ce que tout cela a de l’importance ?

Non.

Le but de l’Empire est de suggérer aux Ukies « nous sommes avec vous jusqu’au bout, vous pouvez maintenant affronter les hordes asiatiques ivres de vodka de Poutine et, si les choses ne se passent pas comme prévu, nous vous soutiendrons, par exemple en coulant toute la flotte de la mer Noire en une seule mission ». Beaucoup de « langage corporel » et de bruits de bottes, le tout largement amplifié par la machine de propagande ukrainienne, mais exactement *zéro* engagement réel pour quoi que ce soit. C’est exactement ce que les États-Unis ont fait lors de la guerre du 08.08.08 [en Géorgie].

Avec une grosse différence : Saakashvili et ses hommes de main ne voulaient pas perdre de territoire, ils voulaient conquérir l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie et humilier la Russie. En revanche, le régime ukrainien est totalement acculé, Ze a complètement perdu le contrôle de la situation interne et ils savent que l’Ukraine orientale ne sera jamais fidèle à l’idéologie banderiste. Donc, pour eux, perdre une guerre contre la Russie, c’est gagner politiquement.

Actuellement, le pays est dirigé par la CIA via le Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine (non élu et consultatif). Ni la Rada ni même l’appareil présidentiel n’ont grand-chose à dire. Quant aux forces armées ukrainiennes, elles sont dirigées par un nazi et vrai psychopathe, celui qui a déclaré vouloir « remonter la Place Rouge en char ».

Oubliez donc les capacités réelles des Bayraktars ou des bombardiers B1-B. Ils ne sont que des accessoires de scène dans une stratégie à moyen terme. Ce ne sont que des accessoires dans un processus politique beaucoup plus important : l’Ukraine n’a plus d’autre choix que d’essayer de forcer la Russie à intervenir ouvertement.

À mon avis, à ce stade, la Russie devrait accepter le coût politique d’une telle intervention et déclarer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la LDNR. Là encore, il n’est pas nécessaire de faire passer un seul soldat de l’autre côté de la frontière, tout peut être fait depuis la Russie. Voici les avantages d’une telle action :

  • Elle montrerait que la Russie est prête et capable de préempter lorsqu’il n’y a plus d’autre option.
  • Elle assurerait la protection de la population de la LDNR.
  • Elle n’exposerait pas un seul soldat russe au feu ennemi.
  • Une telle zone d’exclusion aérienne pourrait être très souple sur le plan tactique (de nombreux systèmes d’armes différents pourraient être utilisés de différentes manières, ce qui est hautement souhaitable puisque les Ukrainiens n’auraient aucun moyen de savoir ce que les Russes peuvent faire et comment ils le feraient).
  • Cette option minimiserait (mais, bien sûr, n’empêcherait pas) la propagande occidentale contre la Russie (puisque cette « coupole de protection » au-dessus de la LDNR ne deviendrait visible qu’en cas de tentative d’attaque par les Ukronazes). En fonction du système utilisé, la Russie pourrait même bénéficier d’un certain degré de « déni plausible » politique (bien sûr, les États-Unis et l’OTAN détecteront toute action russe, mais ils ne le feront pas savoir publiquement, car cela en dirait trop sur leurs méthodes et leurs moyens).

Bien sûr, cela soulève la question de savoir ce que les Ukies feraient face à cette zone d’exclusion aérienne : ils la contesteront, principalement avec leurs drones, bien sûr (de facto, il n’y a plus de force aérienne ukie). Lorsque l’inévitable « pluie de Bayraktars » commencera, les Ukies attaqueront avec d’autres systèmes d’armes (artillerie, etc.). Cela obligera la Russie à contre attaquer l’armée ukie en ciblant des bases ukronazies sélectionnées, des dépôts de munitions, des dépôts de pétrole et de lubrifiants, des nœuds de communication, des pistes d’atterrissage, etc.) ). Encore une fois, la Russie peut faire tout cela sans traverser la frontière russe, mais cela ne fera que très peu de différence pour la machine de propagande anglo-sioniste. Et, bien sûr, cela menacera toutes les relations entre la Russie et l’UE, y compris l’approvisionnement énergétique de l’UE.

Mais quelle autre option s’offre à la Russie ? Comme Lavrov aime à le dire, il faut être deux pour danser le tango. Si les Ukrainiens sont déterminés à déclencher une explosion, la Russie ne peut rien y faire.

Conclusion : à l’heure actuelle, je ne vois pas comment éviter une escalade militaire, voire une guerre, entre le Banderastan et la Russie. En termes simples, ne pas déclencher une telle escalade est impossible pour le régime nazi actuel de Kiev : ils n’ont vraiment rien à perdre, et beaucoup à gagner, surtout du temps et le contrôle politique de l’Ukraine occupée par les nazis.

Certains se demanderont si la Russie ne pourrait pas indiquer aux dirigeants ukronazis qu’ils seront personnellement tués s’ils déclenchent une telle guerre. Le problème ici est purement politique : frapper Kiev est une proposition radicalement différente de la « simple » imposition d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la LDNR. Si la Russie faisait ce que les États-Unis ont fait à maintes reprises (frapper des quartiers généraux militaires, détruire des bâtiments symboliques, etc.), il y aurait inévitablement beaucoup de victimes innocentes et vous pouvez compter sur la machine de propagande anglo-sioniste pour en tirer le meilleur parti.

Certains suggéreront que la Russie pourrait envoyer une équipe de forces spéciales pour tuer sélectivement Ze et quelques autres Ukrofreaks sélectionnés. Là encore, c’est faisable, mais imaginez les conséquences politiques : cela « prouverait » que Poutine est un « meurtrier sanglant du KGB » et un danger pour l’ensemble du « monde démocratique » (c’est-à-dire les États vassaux des États-Unis).

Tout cela, c’est le monde de Tom Clancy, pas le monde réel. Poutine ne peut pas penser comme Tom Clancy ou les ignorants qui lisent ses bêtises.

Jusqu’à présent, le Kremlin est très silencieux, ce qui est politiquement insoutenable, surtout si les Ukies continuent leurs provocations (ce qu’ils feront, pourquoi ne le feraient-ils pas ?).

En fin de compte, la reconnaissance de la LDNR reste la seule option viable.

Andrei

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

**************

L’UKRAINE UTILISE UN DRONE BAYRAKTAR AU COMBAT POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LE DONBASS 27/10/2021

source : https://www.donbass-insider.com/fr/2021/10/27/ukraine-utilise-un-drone-bayraktar-au-combat-pour-la-premiere-fois-dans-le-donbass/

Bayraktar - Ukraine - Attaque - Donbass

L’UKRAINE UTILISE UN DRONE BAYRAKTAR AU COMBAT POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LE DONBASS

Le 26 octobre 2021, l’armée ukrainienne a utilisé pour la première fois un drone turc Bayraktar pour bombarder le Donbass. Le drone a tenté de détruire une des pièces d’artilleries de la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) qui bombardait l’armée ukrainienne afin de l’empêcher de rester dans le village de Staromarievka, dans la zone grise. Malheureusement, les soldats ukrainiens ont réussi à revenir dans le village, grâce au pont qu’ils ont installé sur la Kalmius, et à s’y fixer.

Si le premier groupe de soldats ukrainiens n’a pas réussi à rester dans le village de Staromarievka, d’autres ont réussi à s’y fixer, installant même un point de contrôle entre le village et la RPD, prenant ainsi au piège les 140 citoyens de la RPD qui y habitent, dont 37 ont la citoyenneté russe.

Une situation qui a poussé le comité d’enquête de la fédération de Russie à réagir.

« Il est également à noter que les forces de sécurité ukrainiennes se sont emparées du village de Staromarievka, qui abrite non seulement des citoyens de la RPD (république autoproclamée), mais aussi des citoyens de la fédération de Russie. Après cela, les forces de sécurité ukrainiennes ont commencé à effectuer des perquisitions illégales au domicile des citoyens et à procéder à des détentions », a déclaré le comité d’enquête dans son communiqué officiel.

En plus d’enquêter pour établir qui parmi les soldats et officiers ukrainiens est responsable de ces crimes contre des citoyens russes, le comité d’enquête russe a aussi lancé une affaire pénale concernant les bombardements intensifs contre les zones résidentielles et infrastructures de la RPD.

D’après les informations que j’ai reçues ce soir, l’artillerie de la RPD aurait recommencé à bombarder les positions ukrainiennes installées près de Staromarievka, obligeant les soldats ukrainiens à se retirer une nouvelle fois.

Le problème est que le pont qu’ils ont installé sur la Kalmius ne serait pas visible depuis les positions de la milice populaire, compliquant sa destruction. Tant que ce pont est présent, les soldats ukrainiens, et même le SBU, pourront continuer à venir dans le village comme ils le souhaitent, ce qui représente une menace pour les habitants du village.

Cette prise de contrôle de Staromarievka, a été permise par l’utilisation par l’armée ukrainienne de drones turcs Bayraktar pour la première fois dans le Donbass. L’occasion d’assister à un cafouillage d’ampleur stratosphérique du point de vue de la propagande ukrainienne.

En effet, après qu’un volontaire ukrainien a publié une vidéo montrant comment l’Ukraine a utilisé un drone Bayraktar pour bombarder un des obusiers de la milice populaire de la RPD qui tirait sur l’armée ukrainienne stationnée près de Staromarievka, l’information a été confirmée par le quartier général de l’armée ukrainienne, sur le mur de sa page Facebook !

Et c’est là que la propagande ukrainienne s’est prise les pieds dans le tapis. Le média ukrainien Dialog.ua, a publié hier un article, modifié depuis, dans lequel apparaissait une déclaration du ministre ukrainien de la Défense, Andreï Taran.

Voici une capture d’écran de l’article original, qui a été repris comme source par d’autres médias, dont Lenta.ru.

« L’Ukraine n’a encore jamais utilisé de drones de frappe Bayraktar dans le conflit dans l’est de l’Ukraine. […] La vidéo qui circule dans les médias est un faux réalisé par des mercenaires pro-russes. La vidéo montre clairement qu’une charge d’ingénierie placée au préalable, et non une munition de drone, a explosé. Croyez-moi, nos militaires sont bien plus efficaces à l’entraînement que ce que vous pouvez voir dans cette vidéo mise en scène. Avec ces vidéos, la partie russe tente une fois de plus d’accuser l’Ukraine de violer les accords de Minsk et d’intensifier le conflit. Les blogueurs et journalistes ukrainiens enquêtent déjà sur les circonstances de l’apparition et de la diffusion de cette vidéo en ligne. Après sa publication sur les ressources ukrainiennes, les propagandistes russes ont activement participé à la diffusion de ce faux », a déclaré le ministre ukrainien de la Défense.

Oser prétendre que la vidéo était un faux réalisé par des mercenaires pro-russes, alors que le quartier général de l’armée ukrainienne a publié l’information officiellement sur son mur Facebook, et que cette information a même été publiée sur la page Facebook du ministère ukrainien de la Défense, a fait passer le ministre pour le dernier des crétins, qui n’est même pas au courant de ce que fait son armée !

Résultat, Dialog.ua a vite supprimé le paragraphe, mais pas assez vite pour empêcher la capture d’écran, et la reprise de l’information par d’autres médias.

Devant cette confirmation officielle, la RPD a alors soulevé la question de cette violation flagrante du Paquet de mesures lors de la deuxième journée de réunion du groupe de contact trilatéral. La ministre des Affaires étrangères de la RPD, Natalia Nikonorova, a demandé aux représentants ukrainiens de clarifier la situation concernant l’utilisation d’un drone turc Bayraktar par l’armée ukrainienne dans le Donbass.

« Si ce fait s’est effectivement produit, il s’agit d’une violation flagrante du Protocole de Minsk du 19 septembre 2014 et des mesures additionnelles renforçant le cessez-le-feu du 22 juillet 2020, ainsi que d’autres actes de droit international », a rappelé la ministre.

En effet, contrairement à ce que certains journalistes occidentaux (dont un de Reuters, Tommy Lund), ont tenté de faire croire, l’utilisation d’un drone de combat par l’armée ukrainienne viole bel et bien le Paquet de mesures signées par l’Ukraine.

Le mémorandum sur le respect des dispositions du protocole sur les résultats des consultations du groupe de contact trilatéral du 19 septembre 2014, signé par l’Ukraine, précise en effet que « les vols d’avions militaires et de drones étrangers, à l’exception des drones utilisés par la mission de surveillance de l’OSCE, sont interdits le long de la ligne de contact dans la zone de cessez-le-feu d’une largeur d’au moins 30 kilomètres ».

Une interdiction qui a été confirmée dans les mesures additionnelles visant à renforcer le cessez-le-feusignées le 22 juillet 2020. En effet, dès le premier point de ces mesures additionnelles, il est écrit noir sur blanc « l’interdiction de l’utilisation de tout objet volant (avion, hélicoptère, drones) » par les parties au conflit.

L’utilisation de drones par l’armée ukrainienne dans le Donbass, en violation des accords signés n’est pas nouvelle et le lendemain de l’utilisation d’un drone Bayraktar, les soldats ukrainiens ont envoyé un petit drone attaquer le dépôt de produits pétroliers situé en périphérie de Donetsk, qui avait déjà été attaqué par ce moyen le 11 septembre 2021.

Cette fois, le drone envoyé contre un des réservoirs de carburant portait une charge explosive dotée d’une minuterie. La charge n’a pas explosé à l’impact, mais plus tard, alors que les démineurs tentaient de désamorcer l’engin. Il n’y a heureusement pas eu de victime, et les dégâts infligés au réservoir sont minimes.

Photos du drone avant l’explosion de sa charge :

Photo du drone

Photo du drone avant explosion

Vidéo prise sur place :

Cette utilisation renouvelée des drones, qu’ils soient d’attaque ou kamikazes, n’empêche pas l’armée ukrainienne de poursuivre l’intensification de ses bombardements contre la RPD. Ainsi durant les dernières 24 h, l’armée ukrainienne a violé 6 fois le cessez-le-feu, et tiré 60 munitions, dont 3 obus d’artillerie de 122 mm, et 32 obus de mortier de 120 mm et 82 mm contre le territoire de la RPD.

Ces tirs ont endommagé cinq habitations en tout, à Iakolevka, Golmovski, Telmanovo et Novaya Marievka, ainsi que deux gazoducs, 12 transformateurs, une ligne électrique et un aqueduc, privant plusieurs centaines de personnes d’électricité et d’eau. Les tirs contre Golmovski ont aussi touché la caserne de pompiers, heureusement sans faire de victimes.

De leur côté les tirs de la milice populaire de la RPD ont fait des victimes parmi les soldats ukrainiens. D’après les chiffres fournis par le ministère ukrainien de la Défense, il y aurait eu un mort et un blessé entre hier et ce matin, et un autre aurait été tué aujourd’hui.

D’après des informations publiées par Anna News et qui restent à confirmer, l’artillerie de la RPD aurait aussi réussi à détruire du matériel militaire ukrainien près de Granitnoye ainsi que le pont installé par les soldats ukrainiens sur la rivière Kalmius.

Quoi qu’il en soit l’escalade dans le Donbass est bel et bien lancée, comme le montre cette vidéo prise à Slaviansk (zone sous contrôle ukrainien), montrant l’envoi de pièces d’artillerie, de chars d’assaut, et autres pièces d’équipement militaire vers la ligne de front.

Christelle Néant

Passeport sanitaire