lundi 27 mai 2019

Asselineau: «Les Français sont tombés dans le piège des médias et de l’Élysée»

Lors d’un scrutin dominé par le Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM), le Frexit a peiné à séduire. S’il triple son score depuis les dernières européennes, l’Union populaire républicaine (UPR) a plafonné à 1,2% des voix. Son président, François Asselineau, s’est confié à Sputnik France.
L’Union populaire républicaine (UPR) de François Asselineau plaçait de grands espoirs en ces élections européennes. Les 1,2% de voix obtenues par la formation opposée à l’Union européenne font office de semi-échec. Le parti du Frexit n’aura pas réussi à mobiliser comme il le souhaitait malgré un score trois fois plus important que lors des élections européennes de 2014
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François Asselineau, président de l’UPR, s’est entretenu avec Sputnik France. Selon lui, la multiplication des listes et la stratégie élyséenne de «transformer le scrutin en un duel entre Macron et Le Pen» a pénalisé la plupart des partis politiques. Interview.
Sputnik France: 1,2% pour votre liste. Vous triplez votre score par rapport aux européennes de 2014 et l’améliorez suite aux présidentielles où vous aviez obtenu 0,92% des voix. Êtes-vous satisfait?
François Asselineau: «Non, on ne peut pas dire que je sois satisfait. Nous sommes tous un peu déçus à l’UPR. Nous espérions bien davantage. Les premiers résultats qui nous parvenaient de l’Outre-mer et des Français expatriés nous laissaient espérer mieux. Cela étant dit, nous avons effectivement multiplié par trois notre score des européennes de 2014 et l'avons augmenté d’un tiers par rapport à la présidentielle de 2017. C’est le cas de très peu de partis politiques. Ces élections européennes ont été une Bérézina pour la grande majorité d’entre eux, à l’exception de quelques formations dont les Verts. Même le Rassemblement national a fait moins bien qu’en 2014.»
Sputnik France: Comment expliquez-vous les mauvais résultats de nombreuses formations politiques de gauche comme de droite?
François Asselineau: «D’abord il y a des raisons structurelles qui tiennent au nombre de candidatures. Il y avait 34 listes. Cela entraine une pulvérisation des votes. Deuxièmement et malheureusement, les Français se sont laissés prendre au piège que leur avaient tendus les médias et l’Élysée. Ils ont transformé ce scrutin en un duel entre Macron et Le Pen. Beaucoup de Français qui ne s’intéressent pas vraiment à la politique ont tendance à mettre dans le même sac les petites listes et à se focaliser sur le prétendu enjeux qu’on leur a mis dans la tête par médias interposés. Plusieurs partis politiques ont pâti de façon dramatique de cette situation. Mélenchon a perdu les deux tiers de son pourcentage de voix par rapport à la présidentielle, Messieurs Dupont-Aignan et Hamon ont également vu leurs pourcentages dégringoler, sans parler des Républicains qui sont passés de 20% avec Fillon à 8,5% avec Bellamy.»
Spuntik France: Quid du vote écologiste?
François Asselineau: «Il y a effectivement l’exception écologiste avec Europe écologie-Les Verts et d’autres listes plus petites comme Urgence écologie et le Parti animaliste qui ont fait des bons scores. Je l’explique par un autre phénomène médiatique. On met dans la tête des Français l’urgence écologique. Je reconnais que ces questions sont importantes. Ce qui est regrettable, c’est que les électeurs qui ont voté pour ces listes n’ont pas conscience qu’elles seront totalement incapables de mettre en place leur programme. L’UPR est exigeant dans ses analyses. Nous avons tenté d’expliquer aux Français que les députés européens n’ont quasiment aucun pouvoir et que, par définition, la construction européenne est anti-écologique. Elle favorise les délocalisations, l’agriculture intensive, elle refuse d’interdire le glyphosate etc. Plutôt que de se mobiliser pour une liste comme la nôtre qui proposait de dénoncer toutes ces dérives, beaucoup de Français ont préféré un raisonnement immédiat du type: "Je vais aller voter pour la liste écologiste car ils disent des choses avec lesquelles je suis d’accord".»
​Sputnik France: Cette campagne vous a permis de mettre davantage le sujet du Frexit sur la table. Quand on additionne votre score et celui des Patriotes de Florian Philippot, l’autre parti proposant la sortie de l’UE, on peine à atteindre la barre des 2%. Au Royaume-Uni, Nigel Farage a triomphé avec plus de 31% des voix. Comment expliquez-vous que le Frexit peine à faire recette en France?
François Asselineau: «Je rappelle que, certes, Nigel Farage a triomphé, mais c’est une longue histoire. Son ancien parti, le UKIP, a été créé en 1993 et dix ans après il faisait des scores aux alentours de 2% des suffrages, ce qui est dans la même fourchette que nous. La montée en puissance de Farage qui, avec son nouveau parti Brexit a triomphalement remporté les élections européennes, s’est construite sur plus de 25 ans. Nous avons été créé en 2007, nous en sommes encore loin. Deuxièmement, les Britanniques ont toujours eu un fort courant eurosceptique, sans parler de médias qui sont beaucoup plus libres que chez nous. Au Royaume-Uni, de grands titres de presse comme le Daily Telegraph, de grands chefs d’entreprises, des responsables politiques d’envergures et des responsables syndicaux avaient clairement appelé à voter pour le Brexit. Le débat au Royaume-Uni est beaucoup plus libre. De même que dans les pays scandinaves. L’Islande et la Norvège ont refusé d’entrer dans l’Union européenne. La Suède et le Danemark l’ont fait, mais en refusant l’euro. C’est également le cas aux Pays-Bas où en quelques années le parti du Nexit est passé de rien à 11% des voix lors de ces élections européennes. En revanche, en France, la population a été habituée depuis 60 ans à considérer que la construction européenne ne pouvait être remise en cause avec des slogans comme "l’Europe c’est la paix". Il est très difficile de lutter contre ces idées dominantes. Cela ne peut se faire qu’avec une bonne dose de patience et d’éducation populaire. C’est ce que l’UPR fait depuis maintenant 12 ans, mais il faut donner du temps au temps.»
Sputnik France: Le RN a solidifié sa place de première force d’opposition et l’on sait que cela profite à la majorité en cas d’élections à deux tours. Les Républicains et la France insoumise ont été balayés. Les écologistes sont troisièmes et LREM a limité la casse en terminant juste derrière le RN. Macron est-il le grand vainqueur de ces élections européennes?
François Asselineau: «Grand vainqueur, n’exagérons rien. Il est vrai qu’au bout du compte, on s’aperçoit qu’une stratégie très habile a été menée par l’Élysée. Je me demande même si le choix de Madame Loiseau n‘était pas volontaire, elle qui, à l’évidence, était totalement incompétente pour mener une liste. Il permettra d’expliquer la légère défaite de LREM et de ne pas rendre responsable Macron. L’Élysée a bien joué sa partition. Ce qui m’attriste concerne plus ceux qui pensent que le RN est une réelle force d’opposition. Ils se trompent. Madame Le Pen a totalement fait allégeance à l’Union européenne, à l’euro et à l’Otan. Si elle arrivait au pouvoir, elle en appliquerait les directives exactement comme c’est le cas en Autriche ou en Italie. Ce sont des oppositions factices. La vraie question reste celle de la souveraineté de la France ou de sa disparition dans le magma européiste. On voit bien les forces qui se sont déclenchées au Royaume-Uni pour tenter d’empêcher le Brexit. Cela m’inquiète que les Français en aient repris pour cinq ans au Parlement européen avec le RN qui a toujours brillé par son absence depuis plus de 30 ans. Ils vont continuer à ne rien faire et de toute façon vu leur peu de pouvoir, ils ne pourront pas faire grand-chose. Et pendant ce temps, la progression de la compréhension de la situation par les Français est mise à mal. C’est le vrai problème. Nous nous enracinons petit à petit dans la vie politique française et avons augmenté notre score par rapport à la présidentielle, mais tout cela reste dans des proportions extrêmement modestes. Cela s’explique aussi par le traitement médiatique dont nous avons fait l’objet. Il n’en demeure pas moins que nos scores faibles ont aussi pour cause le fait que les Français ont peur de sortir de l’UE et de l’euro.»
Sputnik France: Pourquoi?
François Asselineau: «Car il n’y a pas de débat! Lors de cette campagne, il n’y a jamais eu de discussions approfondies sur la monnaie unique. Les différences qui existent dans la balance des paiements courants à travers la zone euro font s’inquiéter un certain nombre d’économistes qui envisagent une explosion à court terme de l’euro. Cela n’a pas été débattu. J’ai peur que les prochaines générations nous demandent des comptes sur ce qu’on a laissé faire de la France. Les plus grands débats sur le destin de notre pays, sur son industrie, sa diplomatie, son armée, son siège au Conseil de sécurité de l’Onu, son arsenal nucléaire, son unité nationale, son niveau de vie, tout cela est passé à la trappe au profit de sujets préétablis comme la limitation de la vitesse à 80 km/h.»
Spuntik France: Votre score ne vous permet pas d’obtenir le remboursement de vos frais de campagne. Mais vous avez les prochaines échéances électorales dans le viseur, notamment la présidentielle de 2022. Quel avenir pour l’UPR?
François Asselineau: «Nous avons l’avantage d’avoir plus de 37.000 adhérents, dont plus de 25.000 à jour de cotisations. Nous avons les moyens en interne de continuer à nous développer. C’est toute la différence avec beaucoup d’autres partis. Le Rassemblement national de Marine Le Pen est virtuellement en faillite. Nous avons zéro euro d’emprunt bancaire et nous comptons bien continuer ainsi afin de garder notre totale indépendance. Avant les élections présidentielles, nous avons les municipales de 2020 comme objectif. Nous allons nous réunir dans quelques jours en conseil national afin de faire le bilan des européennes et préparer les municipales. L’immense majorité de nos militants sont convaincus et veulent continuer le combat.»

vendredi 24 mai 2019

UPR Revue de presse du 13 au 19 mai 2019 : Brive : des tracts contre les violences policières collés sur des affiches électorales LREM



Patricia Bordas, référente de La République en marche pour la Corrèze, envisage de porter plainte après la détérioration d’affiches électorales LREM à Brive et Malemort. (Mathieu Beaudoin – France 3 Limousin)

Brive : des tracts contre les violences policières collés sur des affiches électorales LREM
À Brive et Malemort en Corrèze, plusieurs affiches électorales de La République en marche pour les élections européennes ont été recouvertes, dans la nuit du 15 au 16 mai 2019, par des tracts et des photos dénonçant les violences policières lors des manifestations des Gilets jaunes.
« Qui peut encore voter Macron ? » C’est une vraie question adressée à tous les Français, alors que le président de la République est responsable de la mutilation à vie de nombreux compatriotes dont le seul tort était d’avoir voulu manifester contre l’injustice sociale flagrante dans notre pays. Dimanche prochain, faites le bon choix : l’UPR a été le seul parti à avoir relevé 14 violations de la Constitution par Macron, en vue de le destituer. 
Avec le recul, la crise des Gilets jaunes n’aurait pas eu lieu si les Français avaient porté François Asselineau à la présidence en 2017, tant son programme répondait aux  aspirations profondes du peuple. Il n’est pas trop tard : avec 5 % des voix, le président de l’UPR pourra dénoncer tous les méfaits de l’UE au sein du Parlement européen. Offrez-vous ce plaisir, cela va déménager !

France – Conséquences de l’appartenance à l’UE

Acheter ses abricots directement au producteur pourrait bientôt devenir impossible
Interfel, l’organisme qui rassemble les métiers de la filière fruits et légumes frais, a voté mardi 14 mai une nouvelle norme sur la vente directe d’abricots. Selon la Confédération paysanne, celle-ci engendre des coûts trop importants pour les paysans et menace donc directement la vente directe d’abricots du producteur au consommateur.
Interfel collabore directement avec les institutions européennes, comme expliqué ici. La transposition de directives délirantes de catégorisation des fruits et légumes pourrait bien mettre à mal les circuits courts et priver les consommateurs du plaisir procuré par des fruits et légumes moins jolis… mais meilleurs !
Depuis la liquidation d’Arjowiggins, il n’y a plus de papier recyclé fabriqué en France
Depuis la fermeture de l’usine Arjowiggins, dans la Sarthe, à la fin de mars 2019, les imprimeurs français ne peuvent plus se fournir en papier recyclé fabriqué en France. Un comble alors que les demandes s’accroissent et que des usines allemandes et autrichiennes veulent développer leur production.
Combien de temps encore va-t-il falloir être les spectateurs de tant de désastres industriels ? Frexit, vite, pour instaurer un franc suffisamment dévalué qui relancera les exportations, et pour permettre à nouveau le contrôle des délocalisations !
Industrie : la Chine dévore le bois français
Depuis 2007, les exportations de bois vers Pékin ont été multipliées par sept, passant de 50 000 à 350 000 tonnes par an. Conséquence : il n’en resterait plus assez pour la filière française, d’autant que le prix de la matière première a bondi de 60 %.
Les européistes ne cessent de nous parler de la « construction européenne » censée nous protéger face aux superpuissances, dont la Chine. Bilan ? Disparition de notre secteur textile à cause de la concurrence chinoise, rachat d’aéroports (Toulouse, dont la privatisation a été heureusement invalidée récemment), rachat de terres dans la Beauce, rachat de vignobles, déforestation qui s’accélère… la France est devenue un grand marché à ciel ouvert pour tous les investisseurs de la planète, dépouillant les Français de leurs ressources et de leur patrimoine. Merci l’UE !
Le coût de l’électricité va augmenter de 5,9 % dès juin pour le tarif réglementé
La hausse du prix mondial de l’électricité et des taxes va avoir pour conséquence une hausse de presque 6 % du prix de l’électricité dès juin. Les 25,3 millions de foyers qui paient le tarif réglementé seront concernés.
Source : BFM TV (14 mai)
Conséquence directe de la libéralisation à marche forcée du marché de l’électricité pour satisfaire aux exigences bruxelloises de la concurrence libre et non faussée. L’UE demande la cession prochaine des barrages d’EDF, très rentables, à des concurrents. Ce n’est donc certainement pas la dernière hausse des tarifs.
Une partie de l’Hôtel-Dieu de Paris cédée pour 80 ans contre 144 millions d’euros, annonce l’AP-HP
La partie de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu donnant sur le parvis de Notre-Dame de Paris, soit un tiers de sa surface, sera cédée au promoteur immobilier Novaxia pour 144 millions d’euros grâce à un bail de quatre-vingts ans, a annoncé vendredi l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Ces recettes exceptionnelles, résultant de la vente régulière de notre patrimoine, sont exigées par les GOPÉ. On voit aussi une nette corrélation avec les plans de remodélisation de l’île de la Cité, évoqués dans la précédente revue de presse.


Hôtel-Dieu. (Reuters)

Gaz : Engie berne ses abonnés et abandonne abusivement les tarifs réglementés
Le fournisseur de gaz Engie a anticipé la promulgation de la loi Pacte, et la fin des tarifs réglementés du gaz, pour commercialiser des contrats au prix de marché. Non seulement son anticipation est illégale, mais en plus mal sentie. Le Conseil constitutionnel demande à réinscrire les tarifs réglementés dans la loi.
Heureusement, des contre-pouvoirs existent encore en France, qui empêchent que ne règne la loi du Far West. Pour combien de temps ?
MISE AU POINT : les mesures phares des Gilets jaunes exigent le Frexit !
Charles-Henri Gallois, responsable national de l’UPR chargé de l’économie, démontre, documents à l’appui, que les principales revendications des Gilets jaunes exigent le Frexit.
Source : UPR TV (14 mai)
Déchets : la France pourrait devoir payer plus d’un milliard d’euros à l’Europe
Pour compenser le Brexit, le budget européen pourrait taxer lourdement les États pour leurs déchets plastiques non recyclés. Pour la France, l’addition serait de 1,3 milliard d’euros dès 2021.
À comparer aux 500 millions d’euros manquant à l’appel pour entretenir les routes nationales aujourd’hui, avec pour conséquence 7 % des ponts menaçant de s’écrouler à tout instant.

France – Histoires de confiance

Le train de primeurs Perpignan-Rungis ne sera pas remplacé par 25 000 camions
« Il n’y aura donc pas d’interruption de cette liaison ferroviaire fin juin, comme c’était initialement envisagé », a indiqué le ministère dans un communiqué de presse, précisant que « le train continuera de circuler au moins jusqu’à la fin de la saison haute en cours ». Au-delà, le ministère assure vouloir trouver « une solution ferroviaire pérenne d’ici à la fin de l’année, permettant de poursuivre dans la durée le transport des fruits et légumes par le rail ».
Cette affaire a défrayé la chronique il y a quelques jours, et le gouvernement tente d’éteindre les braises avec une promesse avant les élections européennes. Mais devons-nous et pouvons-nous lui faire réellement confiance ?
Zamane Ziouane – L’entretien UPR TV
Zamane, numéro 2 de la liste UPR pour les élections européennes du 26 mai, se confie sur son parcours. Comment une fille de la banlieue marseillaise, diplômée en droit à Montpellier, travaillant dans l’immobilier à Paris tout en rêvant d’être journaliste, en vient à une attitude abstentionniste par dégoût et rejet de la politique, puis s’intéresse, par l’intermédiaire d’Internet, aux conférences de François Asselineau, milite avec les Gilets jaunes et finit par rejoindre l’UPR. Un exemple à méditer… et à suivre.
Source : UPR (18 mai)


Les non-indépendantistes conservent de peu le congrès de la Nouvelle-Calédonie
Après les élections provinciales, dimanche, les loyalistes ont conservé de peu la majorité au congrès calédonien. Les nouveaux élus auront la lourde responsabilité d’échafauder avec Paris un nouveau statut pour la Nouvelle-Calédonie.
Philippe Martinez appelle les syndicats européens à « lutter contre tout repli nationaliste »
À la veille du 52e congrès de la CGT, mais aussi à l’approche des européennes, Philippe Martinez a mis en garde les syndicats européens contre le « repli nationaliste » et les appelle à ne pas se calquer sur « le rythme des États ».
Martinez se moque des membres de la CGT et des Français. Celle-ci appartient en effet à la Confédération européenne des syndicats. Par l’entremise de l’Union européenne, elle finance les organisations syndicales des différents pays (sauf exception, comme SUD en France). Comment peut-on prétendre défendre les droits des travailleurs quand on accompagne une politique de détricotage des acquis sociaux et de casse des services publics ? Pas étonnant que la CGT perde de son audience et soit complètement dépassée par le mouvement des Gilets jaunes.
Élections européennes : Andréa Kotarac, élu régional « insoumis », appelle à voter pour le Rassemblement national
Cet élu d’Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé qu’il quittait le mouvement populiste de gauche. Sa participation à une réunion avec des membres de l’extrême droite à Yalta avait déjà jeté le trouble.
Nous tenons à rappeler ici que ni La France insoumise ni le Rassemblement national ne sont en mesure d’apporter une solution au désastre que vit actuellement la France. En effet, aucun des deux mouvements ne veut le Frexit, ce qui leur impose d’être soumis aux GOPÉ, générant casse sociale, vente du patrimoine, disparition des services publics, hausse des impôts, ubérisation, etc. Ce n’est pas pour rien que Sylvie Heyvaerts a quitté LFI, et Quentin Bourgeois le RN, pour rejoindre l’UPR !
La Cour des comptes épingle le dispositif censé justifier la privatisation d’ADP
Dans son rapport sur le budget de l’État 2018, l’institution de la rue Cambon épingle le Fonds pour l’innovation et l’industrie, qui repose selon elle sur « une mécanique budgétaire inutilement complexe et injustifiée ». Ce fonds, destiné à financer des projets industriels « de rupture » (intelligence artificielle, technologies de pointe…), devait être alimenté par les intérêts issus du produit des privatisations, et notamment d’ADP, dont l’État détient 50,6 % du capital.
La supercherie de la vente d’Aéroports de Paris est de plus en plus manifeste : la vente de cette société publique bénéficiaire chaque année était déjà injustifiable, mais les partisans de cette vente se réfugiaient derrière l’existence d’un fonds d’innovation financé par le produit de la vente. Il apparaît désormais que ce fonds d’innovation fonctionne mal ; c’est le dernier argument en faveur de la vente qui s’effondre.

France – Tromperie universelle

Armes françaises au Yémen : ce qui gêne tant le gouvernement
Des journalistes de Disclose ont été entendus par la DGSI après avoir révélé l’utilisation dans la guerre au Yémen d’armes vendues par la France à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
Encore un sujet parmi tant d’autres sur lequel le gouvernement ment. Et les journalistes qui font leur travail sont maintenant menacés en France.


Chars Leclerc.
Limitation à 80 km/h : Édouard Philippe prêt à laisser les présidents de conseil départemental assouplir la mesure
Le Premier ministre n’y voit « aucun inconvénient » à condition que cette capacité soit « systématiquement assortie de mesures » qui garantissent la sécurité des automobilistes.
Le Premier ministre rétropédale sur cette mesure très impopulaire tout en y mettant une exigence de sécurité qui reposera sur les présidents de conseil départemental. Ils pourront décider de relever la vitesse à 90 km/h sur certains tronçons. S’il avait eu un peu de courage, Philippe aurait reconnu qu’il s’est trompé et aurait annulé la mesure au niveau national.
Macron nommé Meilleur Ouvrier de France
C’est la tradition. Chaque président de la République est nommé Meilleur Ouvrier de France honoris causa aux côtés des 9 000 artisans MOF récompensés chaque année pour leur « compétence de très haut niveau dans leur métier ».
Le meilleur ouvrier des européistes qui sait très bien obéir aux ordres de destruction de la nation française. Félicitations !
Le député En Marche Jean-Claude Leclabart mis en examen pour faux en écriture
Le député macroniste de la 4e circonscription de la Somme, Jean-Claude Leclabart, vient d’être mis en examen dans le cadre de l’enquête sur des faux en écriture qu’il aurait commis à la fin de son mandat de président de la communauté de communes du Val-de-Noye.
LREM nous avait promis l’émergence d’un nouveau monde… Cela ressemble pourtant à s’y méprendre aux magouilles de l’ancien monde.

Royaume-Uni – Brexit

La tempête Farage
L’ex-leader europhobe du Ukip a fondé il y a trois semaines The Brexit Party, déjà crédité de 34 % des voix aux européennes, auxquelles le Royaume-Uni participe finalement.
L’Union européenne est une secte qui veut à tout prix empêcher qu’on ne la quitte. Mais les Britanniques (y compris les classes populaires) sont des gens têtus et libres : ils comptent bien faire respecter leur vote du Brexit quitte à pulvériser les deux partis historiques que sont les Tories et le Labour.


Nigel Farage. (Leon Neal – Getty images Europe)

Le taux de chômage britannique au plus bas depuis 1974 malgré le Brexit
Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint son plus bas niveau depuis 1974, à 3,8 % au premier trimestre, signe de la solidité du marché de l’emploi malgré le Brexit, sans occulter le poids des inégalités dans le pays.
Le Brexit est certes toujours en cours de négociation. Mais, alors que le FMI annonçait des lendemains cataclysmiques à la suite du vote du Brexit, le Royaume-Uni continue d’améliorer ses chiffres du chômage, à un niveau de plein emploi !
Theresa May prête au départ après l’échec des discussions avec Jeremy Corbyn
La Première ministre britannique devrait dévoiler son plan de départ courant juin.
Theresa May paie sa mauvaise volonté à mettre en place le Brexit, avec un accord de sortie mal négocié qui conduit le Royaume-Uni à rester sous la tutelle de l’UE dans de nombreux domaines.

États-Unis – Contre le reste du monde

Washington braque l’UE avec une attaque contre ses projets de défense
Les États-Unis ont braqué mardi les Européens avec une attaque contre leurs projets de défense et la menace d’une remise en cause de la coopération transatlantique.
Les États-Unis se plaignent des règles de fonctionnement du Fonds européen de la défense, qui excluent leurs entreprises d’armement. Mais cette posture n’est pas réciproque, comme l’atteste l’affaire de l’appel d’offres des avions ravitailleurs de l’US Air Force, dont Airbus avait été écarté après avoir remporté l’appel d’offres.
La Chine vend 10 milliards de dollars de dette américaine
Sur fond de guerre commerciale entre Washington et Pékin, l’attitude de la Chine est scrutée. Le premier créancier des États-Unis a un stock de 1 120 milliards de dollars d’emprunts américains.
Le chef de l’armée sri-lankaise s’oppose à l’implantation d’une base militaire américaine sur l’île
Le chef de l’armée sri-lankaise a jugé inacceptables les conditions énoncées dans le projet d’accord militaire avec les États-Unis, estimant également que certains pays « cherchaient à profiter de la situation » à la suite des attentats meurtriers qui ont visé l’île à la fin d’avril.
Source : Sputnik (13 mai)
Tout juste après les attentats qui ont ensanglanté le Sri Lanka en avril, la question de la signature d’un accord relatif à l’établissement d’une base militaire états-unienne est évoquée. Pourquoi une telle précipitation ?
Venezuela : peinant à mobiliser, Guaido se rapproche de l’armée américaine
Peinant à mobiliser la rue après le soulèvement manqué, l’opposition vénézuélienne se rapproche de l’armée américaine faute d’avoir brisé le soutien des militaires au président Nicolas Maduro.
Source : Orange (14 mai)
Après leur tentative ratée de changement de régime « par la rue », les néoconservateurs américains jettent le masque.


Le représentant à Washington de l’opposant vénézuélien Juan Guaido, Carlos Vecchio, parle aux journalistes dans la capitale américaine le 30 avril 2019. (AFP – Nicholas Kamm)


Monde

Arabie saoudite : attaques de drones contre des installations pétrolières
Un oléoduc majeur du pays a été affecté par cette attaque survenue mardi. Depuis dimanche, les tensions s’intensifient entre les pays du Golfe.
Source : BFM TV (14 mai)
Les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, sont de plus en plus aguerris, et leurs drones couvrent désormais l’intégralité du territoire saoudien. De quoi faire réfléchir ceux qui voudraient aujourd’hui attaquer l’Iran.

Divers

Mercedes veut abandonner d’ici à 2039 les moteurs traditionnels à combustion
Mercedes-Benz vise à vendre uniquement des voitures neuves « neutres en CO2 » d’ici à 2039 et ne proposera alors plus de véhicules équipés de moteurs traditionnels, a annoncé lundi le groupe Daimler.
Source : Orange (13 mai)
L’agroforesterie étend ses racines en France et dans le monde
Les arbres à la rescousse de la biodiversité et des rendements agricoles : les spécialistes mondiaux de l’agroforesterie, pratique ancestrale un temps délaissée au profit de l’agriculture intensive, se réunissent en congrès la semaine prochaine pour plancher sur des solutions écologiques au défi alimentaire.
Source : Orange (18 mai)
Voilà la vraie écologie, loin de la sempiternelle « fiscalité verte »…


Association noyers et blé. (AGROOF)

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Coordination de la revue de presse : David Pauchet
Rédacteurs : Antoine Carthago, Maxime Forner, Thierry Lacour, Gilles Marceau, David Pauchet
Relecture : équipe de relecture
Validation finale : François Asselineau
Débit faible ou difficultés pour visionner sur Youtube ? Vous pouvez télécharger les conférences de l’UPR à partir du site d’un militant sur : http://www.upr.world/Asselineau.html. Quant aux derniers entretiens d’actualité, ils sont téléchargeables à cette adresse : http://www.upr1.pw.

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