vendredi 5 janvier 2018

Gregory Mutombo : l'éveil des consciences / Gregory Mutombo: the awakening of the consciousnesses

Avis aux militants politiques de tous bords 

bon, il y a ce fameux concept de réincarnation qui revient à plusieurs reprises dans le discours de Gregory Mutombo... ça risque d'en énerver plus d'un :-).  Je ne sais pas trop ce qu'il faut penser de cette hypothèse mais à ce stade, elle ne m'obsède pas, elle suscite plutôt de la curiosité. Pour le reste, comme lui, je suis convaincu que nous contribuons, par nos pensées, nos croyances, à ce monde de m... que nous observons. Un monde qui nous revient en miroir en pleine tronche. 

Sans déflorer le sujet, voici comment je résume l'essentiel de son discours : il n'adhère pas à cette fameuse citation de Gandhi  : "sois toi-même le changement que tu veux voir dans le monde" et ne sépare pas, non plus, l'individuel du collectif. Tout le vivant est un. Selon Gregory, notre job sur terre n'est pas de changer le monde... depuis le temps qu'on essaye, en gros, cela ne fonctionne pas. Notre job, c'est de co-créer du neuf. Pour tenter de comprendre la nuance, eh bien, voyez cette conférence (et bien d'autres sur youtube) :  





Alors, réforme, transition ou révolution institutionnelle... ou spirituelle ? Ivan Illich prônait la dernière solution dans la dernière partie de son oeuvre (il évoquait d'ailleurs l'idée d'un droit au chômage créateur). Quant à certains anarchistes, ils avaient eux aussi choisi leur camp : https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/retours-a-la-nature-34-les-clairieres-libertaires-une-vie-communautaire-danarchiste-en-1900.

Ce dont je suis sûr, c'est du caractère contre-productif de la violence. Certes, celle-ci peut résoudre certains problèmes à court terme - exemple : se libérer d'un joug impérialiste, se défendre contre une agression - mais elle ne prend pas en compte, ou pas suffisamment, les causes de son avènement. La violence appelant la violence, elle s'auto-entretient ainsi ad vitam aeternam. 

En outre, le discours de Grégory me fait immanquablement penser à celui de Gregg Braden. A son propos, je vous recommande, une fois de plus sur ce blog et ce ne sera pas la dernière, cette passionnante conférence-fleuve de 4h :