mardi 17 novembre 2015

Morts pour le pétrole – Communiqué d’A Manca / Died for the oil - Communiqué of A Manca


source : http://www.anti-k.org/2015/11/16/morts-pour-le-petrole-communique-da-manca/


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Communiqué paru le 15 novembre – Site NPA

A Manca condamne sans réserve aucune les actions criminelles perpétrées à Paris. Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes. Frappées par la douleur, l’incompréhension, en proie à la révolte et  à la colère, ces familles rejoignent le sinistre cortège qui s’étire depuis des décennies sous d’autres cieux.
Les assassinats de masse qui se sont déroulés dans les rues de Paris sont aussi subis par les populations de Palestine, d’Irak, de Syrie, du Niger , du Nigeria et du Cameroun, pour ne citer que ces pays. C’est en effet par centaines de milliers que des femmes, des hommes et des enfants sont déjà tombés. Et il est à craindre que faute de solutions politiques, les mêmes causes produisent les mêmes effets, y compris au sein de pays éloignés des épicentres actuels.
Notre indignation n’est pas sélective. Elle vaut pour tous les peuples, pour tous les êtres humains qui sont pris en étau dans des logiques infernales. Pris en étau en effet, entre les politiques poursuivies par les Etats occidentaux, eux mêmes instruments des multinationales, et des mouvements politiques fondamentalistes fondés sur l’obscurantisme et des thèses propres à toutes les idéologies réactionnaires et totalitaires.
Une origine sur le théâtre proche-oriental
Le sort infligé au peuple palestinien, les guerres dites du Golfe, le soutien permanent à des dictatures, à des bandes armées, sont autant de faits directement à l’origine des événements que nous vivons aujourd’hui et qui manqueront pas de se produire à nouveau. Les Etats occidentaux, leurs gouvernements successifs et leurs complices locaux portent une responsabilité originelle écrasante dans les carnages actuels.
Depuis les lendemains de la Première Guerre mondiale, les puissances impérialistes, américaine, française et britannique, exercent leur domination sur l’ensemble de la région. Le pétrole constitue rappelons-le l’essentiel des motivations de ces Etats. Depuis lors, tout a été mis en œuvre pour garantir les intérêts des grandes compagnies pétrolières.
Ces politiques scélérates ne peuvent en aucune manière être occultées. La propagande qui vise à présenter les conflits du Moyen-Orient comme un « choc » de civilisations, ne vise qu’un objectif : souder les populations des pays riches sous la bannière de leurs Etats et plus précisément sous celle des classes dirigeantes.
Le discours sur les « vertus  démocratiques » de l’actuelle république française n’est pas sans rappeler le discours de la propagande coloniale qui visait lui à promouvoir au XIXème et XXème siècles les « vertus civilisatrices »  de la France, « patrie des droits de l’Homme ». L’histoire témoigne d’une autre réalité : celle de l’exploitation des hommes et des richesses naturelles par la plus grande entreprise mafieuse qui soit: l’impérialisme.

Mettre en œuvre une politique alternative
La récupération du drame survenu à Paris par les dirigeants occidentaux consiste à obtenir un consensus afin de poursuivre leur politique au Moyen-Orient.
Nous dénonçons ces tentatives démagogiques et nous appelons à refuser cette logique impérialiste qui ne peut qu’engendrer encore plus d’injustice et  donc de violences meurtrières.
Une politique alternative passe par la reconnaissance des droits du peuple palestinien et kurde et par le soutien aux forces progressistes de ces régions. Elle passe tout autant par des mobilisations afin d’exiger l’arrêt des logiques prédatrices perpétrées par les Etats occidentaux et leurs maîtres  issus du monde de la finance.
Une politique alternative passe nécessairement par la prise de conscience du plus grand nombre  des citoyens au sein des sociétés occidentales : ce qui est advenu à Paris se situe à un degré largement dépassé, et ce depuis des années, à Gaza, et à Bagdad, pour ne citer que ces lieux. Cela n’enlève rien aux horreurs commises à Paris mais personne n’ignore dans quel chaos vivent des millions de femmes et d’hommes dans les pays du Moyen-Orient.
Ce sont, faut-il encore le préciser, les gouvernements américains qui ont armé Ben Laden et les talibans. Ce sont les Etats américains, français et britanniques qui ont armé les troupes de Saddam Hussein en entretenant ainsi le conflit Irako-Iranien. C’est Georges Bush qui a déclenché une guerre en envahissant pour la deuxième fois l’Irak, et ce en usant de contre-vérités, aujourd’hui connues de tous. L’État théocratique et ultra-libéral d’Arabie Saoudite et ses homologues du Golfe, violent sans vergogne tous les droits de l’Homme et sont néanmoins protégés par les puissances impérialistes. Dans ces pays, les exécutions sommaires, le déni des droits des femmes, l’interdiction de se constituer en parti ou syndicat fondent la carte d’identité politique des régimes en place.
Les États laïcs d’Irak, de Lybie et de Syrie n’ont donc pas été démantelés par les Occidentaux sur le critère de respect des droits de l’Homme.
Depuis cinquante ans, le Peuple palestinien est spolié, exilé et privé d’existence. Cette politique est certes poursuivie par l’État israélien, mais elle bénéficie également du soutien politique, économique et militaire des États-Unis et de la complicité de la majorité des États Occidentaux.
Nous tenons à rappeler que les mouvements progressistes et/ ou révolutionnaires du monde arabe ont fait l’objet d’une impitoyable répression organisée par les Etats occidentaux qui n’ont pas hésité pour se faire à armer et soutenir des systèmes dictatoriaux. Des courants fondamentalistes minoritaires ont été également les instruments de ces politiques, qu’ils soient au pouvoir comme dans les Etats du Golfe, ou constitués en bandes armées comme c’est le cas aujourd’hui en Syrie.
La propagande et son florilège de mensonges et de manipulations ne peuvent en aucun cas dissimuler que c’est pour le pétrole au Moyen-Orient et les richesses minières dans d’autres contrées d’Afrique que sont organisés, mis en œuvre et entretenus tous les conflits régionaux. Les vrais maîtres du monde sont les multinationales et les cercles de la finance qui tirent des profits colossaux de l’exploitation des hommes et des ressources naturelles.
La guerre est effectivement une réalité pour des centaines de millions d’hommes et de femmes. La logique infernale veut que le théâtre des affrontements  se trouve également au cœur même de nos sociétés. Cette logique se nourrit aussi de la précarité croissante, de la dépolitisation de masse et du consumérisme généralisé  qui touche l’ensemble de nos sociétés européennes en voie de dé-idéologisation, cibles de choix du capitalisme mondialisé triomphant. Dans les Etats occidentaux, on voit d’ailleurs partout se réduire comme peau de chagrin toutes les politiques publiques sociales, d’éducation ou de santé à même de contrecarrer les effets délétères de ce libéralisme. Mais des questions restent en suspens : qui vend les armes? Qui commerce avec les dictatures théocratiques? Qui achète, y compris à Daesh, le pétrole?

Les pièges de l’unité nationale
En tant que travailleurs, en tant que militants du droit à l’autodétermination du peuple corse, en tant que militants anti-impérialistes et anticolonialistes, nous rejetons l’appel à l’unité nationale, lancé par la classe politique française. Nous refusons d’exiger des moyens supplémentaires destinés à renforcer les appareils, policiers, judiciaires et militaires comme viennent de le demander Jean-Luc Mélenchon et ses amis.
Nous condamnons sans ambiguïté aucune tous les propos racistes, toutes les stigmatisations et tous les amalgames dont sont déjà victimes les personnes, croyantes ou non, issues du monde arabe. Nous dénonçons les actions des fascistes  qui  brandissent l’argument prétendument religieux et cherchent à couper les hommes et les femmes issues de l’immigration du reste de nos sociétés.
Nous nions à toutes les religions le droit d’intervenir directement ou indirectement dans le champ des affaires publiques.
Ces guerres ne sont pas les nôtres. En repoussant toute forme de démagogie, nous affirmons que les faits qui viennent de se dérouler sont également la conséquence de la faiblesse des mobilisations, dans le champ des luttes, qu’elles soient sociales, antiracistes ou anti-impérialistes. Nos sociétés consomment les produits directs ou dérivés de l’industrie pétrolière. Les richesses produites ne sont pas équitablement redistribuées. Captées par des forces économiques, elles sont confisquées y compris par le moyen des armes.
Chaque fois qu’une bombe éclate à Damas, chaque fois qu’un hôpital ou des habitations sont rasés à Gaza, chaque fois que des combattants kurdes espèrent notre solidarité, il nous faut répondre présents.
Comme il nous faut répondre présents, chaque fois que le racisme, la xénophobie et toutes les formes de discriminations confinent des populations entières à la périphérie de nos sociétés.
C’est à ces seules  conditions que l’espoir d’une paix durable peut émerger.
A Manca
http://www.npa2009.org/idees/societe/communique-da-manca-morts-pour-le-petrole

Paris : Après les attentats, des câlins contre la stigmatisation / Paris : After attacks, cuddles against the stigmatization

source : http://fr.sputniknews.com/france/20151117/1019578068/attentats-musulmans-calins-paris.html

Le nouvel hashtag #‎MuslimsAreNotTerrorists‬ (Les musulmans ne sont pas des terroristes, ndlr) se répand comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Signe de solidarité, c’est aussi un véritable appel à lutter contre la stigmatisation des Français musulmans.

L'action de promotion #‎MuslimsAreNotTerrorists a d'emblée dépassé les "frontières" du Web pour sortir dans les rues de Paris.
Plusieurs musulmans parisiens, écharpe sur les yeux, tiennent des pancartes arborant les inscriptions "Je suis musulman et on dit de moi que je suis terroriste", "Je vous fais confiance et vous? Alors, faites-moi un câlin!".
1ère vidéo sur ce lien : https://www.facebook.com/inthenowrt/videos/545378905612483/
Touchés au cœur, les Parisiens n'hésitent pas à embrasser ces inconnus aux yeux bandés.
Je n'ai jamais tué personne (…). J'ai de la peine pour les personnes qui ont été victimes de ces attentats. +Terroristes+ ne veut pas dire +musulmans+ (…). Un musulman ne va pas tuer les gens pour rien. Dans notre religion, il est interdit de tuer les gens comme ça", a souligné l'un des participants musulmans du mouvement.
Suite aux attentats de Paris, les citadins de la capitale française restent donc plus solidaires que jamais. L'objectif de l'Etat islamique, mettre les Français à genoux et saper de l'intérieur les fondements multiculturels du pays, n'a donc pas été atteint.
Plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue le 13 novembre 2015.
Les attentats ont fait au moins 129 morts et 350 blessés. Le président Hollande a décrété l'état d'urgence.


L'heure du bilan a sonné / The hour of the assessment rang

Source : http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20151116/1019557689/paris-victimes-ei.html

Auteur : Jacques Sapir

Les attentats qui ont endeuillés Paris le vendredi 13 novembre nous horrifient et nous révoltent. Certes, ce n’est pas la première fois que Paris est ainsi ensanglanté. Le souvenir de la tragédie qui s’était déroulée à la rédaction de Charlie-Hebdo et au magasin Hyper-Casher est encore frais dans nos mémoires.

Cependant, les carnages de ce 13 novembre marquent un saut qualitatif dans l'horreur et l'abjection. Le temps du deuil et du recueillement dû aux victimes et à leurs proches s'impose. Le temps de la réflexion viendra ensuite, et il sera suivi par le temps de l'action. La sourde colère qui anime aujourd'hui le peuple français ne s'éteindra pas. Ce crime exige un châtiment. Cependant, cette colère pourrait aussi se dévoyer ou être manipulée. Encore une fois, oui, la réflexion s'impose.
Le Président de la République, M. François Hollande, a appelé à l'Union nationale. Il a été suivi en ce discours par le gouvernement et la quasi-totalité de la classe politique. Fort bien; mais cela ne doit pas nous empêcher de poser certaines questions. Car s'il entend jouer sur l'émotion pour fuir l'exigence légitime d'un bilan de ses actes, qu'il sache que cette Union nationale se déchirera alors rapidement.
Un bilan de la politique de sécurité
Il faut d'abord faire le bilan des actes de ces dernières années en matière de sécurité intérieure. Une priorité a été donnée aux moyens d'écoute et d'interception électronique, et ceci au détriment du renseignement humain. Or, la collecte des informations ne vaut que si l'on se donne les moyens de les exploiter et de les corréler. 
Il n'est pas sûr que même si un effort plus important avait été fait dans le domaine du renseignement humain, on aurait pu éviter la tragédie du 13 novembre. Il convient de savoir qu'en matière de renseignement il n'est jamais de certitudes à 100%. Cependant, le fait que l'on ait sacrifié l'humain à l'électronique a probablement été une erreur. Les moyens du Parquet anti-terroriste, le nombre et la formation des enquêteurs de terrain ont été insuffisants. De ce point de vue, la « loi sur les écoutes » qui a été votée ce printemps dans la foulée des attentats de janvier dernier a probablement été un pas dans la mauvaise direction. Il faut entendre ce qu'a dit, sur diverses antennes et dans divers médias, le juge Trevidic. Les moyens humains n'ont pas été développés à la mesure des moyens de collecte électronique, et ce déséquilibre a fragilisé l'ensemble de la structure de notre renseignement. Ceci peut être étendu à l'ensemble de notre effort de défense, comme l'indique le général Desportes. Sur ce dossier, il est clair que des réponses convaincantes devront être données par le gouvernement s'il veut espérer que se maintienne cette union nationale. Bien sûr, le présent gouvernement ne porte pas l'entière responsabilité de la situation. Les coupes drastiques ont commencé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Mais le gouvernement est le gouvernement, et il assume, s'il n'a pu ou voulu les renier, les politiques de ses prédécesseurs.
Un bilan de la politique étrangère
Il faut, ensuite, tirer le bilan de notre politique extérieure. Elle a clairement failli. Non seulement la France est aujourd'hui largement isolée sur le dossier syrien, mais on voit que cet isolement a clairement compromis la sécurité des personnes sur le territoire. Il ne s'agit pas ici de chanter les louanges de Bachar El-Assad. Il est clair que le peuple syrien est fondé à lui reprocher bien des choses. Mais, la politique consiste à établir quel est le danger principal et quel est le danger secondaire. Très clairement, le danger principal était la montée en puissance du groupe dit « Etat islamique », appellation qui contient un double mensonge. Or, ce groupe résulte directement de l'intervention américaine en Irak. Il a été, par la suite, encouragé, armé et financé, soit par les Etats-Unis soit par leurs alliés, pour affaiblir le pouvoir qui se mettait en place à Bagdad, et qui donnait des signes d'indépendance vis-à-vis de Washington. Ici encore, il convient d'écouter les propos tenus par le Général Desportes lors de l'audition du 17 décembre 2014 devant la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Parlement français:
« Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences: ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs — dont certains s'affichent en amis de l'Occident — d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis ».
Il est donc clair qu'il faudra réviser la politique étrangère de la France d'urgence. Des voix nombreuses, tant à droite qu'à gauche, y appellent. Mais cette révision devra être cohérente avec nos intérêts. Il importe donc que l'on abandonne les tentatives d'isolement de la Russie, tentatives qui n'ont produit que des malheurs dans notre pays, que ces malheurs soient économiques comme ceux qui ont frappés nos agriculteurs, ou qu'ils concernent la sécurité du pays, comme nous avons pu le mesurer le 13 novembre. Le gouvernement devra donc rendre des comptes sur sa politique étrangère comme il le devra sur sa politique de sécurité intérieure.
Comment lutter contre la radicalisation?
Au-delà, il est clair que les processus de radicalisation d'une petite fraction de notre jeunesse n'ont pas été abordés avec le sérieux et la cohérence nécessaires. Il est bien beau de parler de « dé-radicalisation », même s'il convient d'essayer de la faire. Mais il est toujours plus difficile et plus coûteux de « dé-radicaliser » quelqu'un que de prévenir sa radicalisation.
Empêcher la radicalisation de cette petite fraction de la jeunesse doit être un objectif commun à tous les Français. Il impose que l'on rappelle un certain nombre de principe. Et tout d'abord qu'il n'est pas de loi divine supérieure à la loi de la République dans le débat public. Si un individu veut se donner des principes plus contraignants que ce qu'exige de lui de la société, c'est son droit (dans les limites du Droit) et c'est son choix. Mais, il n'a pas à chercher à imposer ni à faire propagande de cela. Les différents lieux de culte, et ceux qui y prêchent, se doivent donc d'observer cette règle sous peine de fermeture et d'expulsion. C'est un principe fondamental de la laïcité. La religion appartient à l'espace privé et ne doit pas envahir l'espace public. Et ce principe est la condition de la concorde dans une société qui est hétérogène.
Mais empêcher la radicalisation ne passera pas uniquement par ce type de mesure. Il importe de reconstruire un discours intégrateur qui permette à toute personne de participer de la France, de sa culture politique et des principes qui la fondent. Or, c'est là le point faible, on pourrait même dire le point d'inexistence, du gouvernement actuel, tout comme de ces prédécesseurs. Telle devrait pourtant être la tache de l'Education nationale. Que l'on se souvienne donc des vers de l'Affiche Rouge:
« Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
(…)Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant »
Mais il est vrai que pour s'intégrer, il faut avoir quelque chose à quoi s'intégrer. Il faudra donc revenir sur la politique menée depuis plus de vingt années qui a progressivement nié la souveraineté du pays. Alors que de manière visible les accords de Schengen sont moribonds, alors qu'en décidant de décréter l'état d'urgence, le Président de la République a fait un acte de souverain, c'est toute la politique de la construction européenne, de cette dangereuse folie qu'est l'Euro et des pouvoirs que s'arrogent désormais chaque mois les institutions européennes, qu'il faudra réviser au plus vite.
La guerre civile peut encore être évitée. Mais cela exige de nos femmes et de nos hommes politiques le courage de reconnaître que, sur bien des points, ils ont erré et ils nous ont trompés.
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