samedi 28 mars 2015

POUTINE : pourquoi tant de haine ? / PUTIN: why so much hatred?

Source : 

http://www.legrandsoir.info/poutine-pourquoi-tant-de-haine.html

A lire, écouter tous ces médias et politiciens, Poutine serait un monstre. Ne respectant aucune des libertés publiques élémentaires, pratiquant l’assassinat politique, méprisant les règles d’or d’une économie libérale qui est censée servir de trame aux relations internationales, etc.
Bref, c’est tout juste si Poutine n’a pas remplacé Staline dans la représentation des stéréotypes véhiculé par les médias occidentaux. Mélodie, de la complicité politique et médiatique, dans cette relation fusionnelle de la manipulation de l’information, au service des intérêts économiques de leurs commanditaires.
En fait, la fureur de cette campagne de désinformation est fondée sur la frustration occidentale à l’encontre de la volonté d’un homme, s’appuyant sur une nouvelle génération de responsables russes, décidé à sortir la Russie de la profonde crise de la fin du XX° siècle. La conséquence immédiate est que les immenses projets de prédation, planifiés par le Big Business occidental à la suite de l’effondrement du régime communiste se sont, malgré d’excellents débuts, trouvés rapidement bloqués par un homme : Poutine. D’où les campagnes hystériques dans les médias occidentaux.
Tout opposant à l’hégémonie occidentale a droit automatiquement au qualificatif de « terroriste », dès lors qu’il possède un pouvoir potentiel de résistance. Difficile de mettre Poutine sur une de ces listes. Alors, le plus simple est de le faire passer pour un criminel. Rien que cela... Autocrate et assassin. Pourtant, c’est un homme qui a été régulièrement élu à la tête de son pays, dans un gouvernement légitime. Et les sondages, y compris ceux supervisés par l’université d’Aberdeen (Ecosse) en 2007, montraient (déjà) un taux moyen de satisfaction de ses concitoyens, par rapport à son action, de 70%, en moyenne. Il n’y en a pas beaucoup sur cette planète... et horreur : il se fait une haute idée de l’indépendance et de l’avenir de son pays !... Il est vrai qu’il a tout pour agacer. Nos « Al Capone » dirigeant la « Communauté Internationale », et protégeant les pires dictatures en Afrique, en Amérique du sud ou au Moyen Orient, n’en peuvent plus !... Poutine ? ... Un cauchemar !
La stratégie de l’Occident, à la chute du communisme était de faire éclater l’ex-URSS en une multitude d’Etats, d’entretenir des conflits à ses frontières pour la paralyser, et de piller les énormes ressources de son sous-sol en installant et protégeant des gouvernement corrompus. A l’exemple de ce qui se fait de mieux sous d’autres latitudes. Cela a failli réussir, comme le montre très clairement Joseph Stiglitz : l’instabilité économique associée à une corruption organisée et à la mise en place d’une mafia servant d’intermédiaire aux intérêts occidentaux, a provoqué une violente régression de la Russie. Ce grand pays était au bord de l’anarchie...Avec Eltsine, les Russes ont connu une descente vertigineuse aux abysses. En son temps le Los Angeles Times comparait la Russie à une souris essayant de rugir.
En fait, les privatisations accélérées, imposées par l’Occident via la Banque Mondiale et le FMI, n’avaient pas pour objectif de créer ou de développer une classe moyenne, mais de faire acheter, par les multinationales, pour une bouchée de pain l’essentiel de la richesse du pays : pétrole, gaz, mines (fer, charbon, or, diamant, etc.).
C’est ainsi que sous Eltsine, des pans entiers des ressources russes ont été bradés à des mafieux, moyennant commissions, certains, par la suite, s’apprêtant à céder leurs possessions nouvellement acquises avec une confortable marge, notamment dans le gaz et le pétrole, aux grandes multinationales. La Russie allait ainsi voir l’essentiel de ses richesses rachetées à vil prix et possédées par des intérêts étrangers. Schéma classique des privatisations dans la plupart des pays en développement qui n’ont pas la taille critique pour résister. Mais, la Russie n’est pas le Nigeria, l’Arabie Saoudite ou le Gabon...
Succédant au gouvernement « ultracorrompu » d’Eltsine, la première tâche de Poutine fut de mettre un terme à ce pillage à grande échelle du pays. Il fallait museler la grande mafia en cheville avec les multinationales étrangères. Certains de ces mafieux ont pu être arrêtés, jugés et les transactions en cours bloquées. Poutine est aussi un homme qui a mis fin à des hold-ups étasuniens sur le pétrole. En faisant arrêter le 25 octobre 2003 Mikhaïl Khodorkovski, sur un aéroport de Sibérie alors qu’il voulait vendre sa société Youkos à Exxon. Ce qui a fait hurler les Anglo-Saxons au nom du « libéralisme économique », des droits de l’homme et autres indignations « démocratiques »... La réaction allait être brutale. Du « grand ami » de l’après 11 Septembre, Poutine, allait immédiatement devenir l’homme à abattre.
Dans ce nettoyage, un des plus brillants et des plus efficaces collaborateurs de Poutine, Andrei Kozlov, a été assassiné. Il avait retiré les licences d’exploitation à 95 banques russes spécialisées dans le blanchiment de ce pillage. Il était en train de décortiquer les implications des multinationales de l’énergie dans le pillage et les détournements de fonds. Malgré cette guerre souterraine et les opérations de déstabilisation organisées par les occidentaux, avec une campagne de dénigrement à l’échelon international, Poutine et son équipe tiennent bon.
Beaucoup de ces gangsters de haut vol se sont réfugiés en Occident, notamment à Londres, où, protégés par la City (milieux financiers) qui gouverne le pays, ils mènent grand train de vie. Cette « protection » atteint des sommets inconnus jusqu’alors. Exemple : L’un des plus riches, Boris Berezovski, dont la fortune est estimée à environ 2 milliards de dollars, réfugié à Londres, bénéficie du statut de « réfugié politique » en tant qu’ « opposant politique »... Il a même annoncé publiquement à l’époque qu’il était prêt à financer un renversement du gouvernement russe par la force ! La Russie demandera son extradition pour une multitude de détournements de fonds, notamment au détriment de la compagnie aérienne Aeroflot. Bien sûr, Londres, qui n’hésite pas à envoyer ses ressortissants britanniques à Guantanamo, refuse cette extradition sous prétexte du respect des droits de l’homme.... Imaginons un gangster milliardaire proférant les mêmes menaces, à l’encontre de Blair ou d’Obama, ou de tout autre chef d’Etat élu en toute légalité, alors qu’il serait réfugié en Russie. Impensable ! Mais, le contraire : oui.
La Russie, sous son impulsion, a progressivement renégocié tous les contrats de cession, avec les multinationales, dans un rapport d’égal à égal. Un des cas emblématiques est l’exploitation des gisements de Sakhaline, projet de plus de 22 milliards de dollars que la Russie a renégocié tant avec les compagnies pétrolières, notamment la Shell, qu’avec le consortium des banques internationales (200 banques). La hausse des prix du pétrole et du gaz, jointe aux actions d’assainissement de Poutine ont permis à la Russie de rembourser, par anticipation, la totalité de sa dette extérieure. Qui dit mieux ? Tout cela a rendu fortement impopulaire Poutine au sein de la puissante « communauté financière internationale »...
Poutine, sait très bien que, pour le déstabiliser, les services spéciaux occidentaux sont prêts à faire assassiner leurs propres agents en Russie... Pour l’accuser, ensuite, d’assassiner ses opposants. Quand on a plus de 70% des russes qui sont pour vous, il est nul besoin de faire assassiner des opposants « médiatiques » (journalistes, et autres figures de composition...) qui émargent, la plupart, sur les livres de paye des services secrets occidentaux, via des associations « bidons ». Il connaît trop bien les combats de l’ombre... Par contre on ne parle jamais des milliers de personnes que les drones d’Obama exécutent chaque année sans autre forme de procès !
Poutine n’est pas parfait. Il a ses défauts et ses manquements comme tout le monde. Mais il a permis le rétablissement rapide de l’économie de la Russie, qui avait été pillée par des agents des États-Unis suite à la dissolution de l’Union soviétique. Il a élevé le niveau de vie, augmenté les pensions, réduit la pauvreté et amélioré l’éducation et les soins, ce qui explique le taux de satisfaction du public, qui plafonne actuellement à un impressionnant 86 % ...
Poutine c’est l’homme qui a rétabli la démographie russe ! Suite à la politique du capital maternel, allégements fiscaux, primes à la naissance, les naissances sont remontées à 2 millions de Russes en 2013, après être descendues à moins d’un million dans les années 1990 ! Poutine c’est aussi l’homme qui a rétabli la puissance militaire de la Russie avec un budget militaire qui se rapproche aujourd’hui de 3% du PIB russe, et qui a changé la donne géostratégique.
Poutine ose s’opposer aux États-Unis et la guerre par procuration qu’il mène en Ukraine a pour but de contrecarrer le plan de Washington de briser la Fédération de Russie, d’encercler la Chine, de contrôler le flux des ressources de l’Asie vers l’Europe et de gouverner le monde. La Russie de Poutine n’est ni communiste, ni socialiste, c’ est un pays de droite nationaliste qui rêve d’un capitalisme, capable de mener une politique étrangère indépendante, sous le sceau de sa propre politique monétaire, en refusant d’obéir aux directives de Washington ... c’est surtout là le crime que l’on reproche à Vladimir Poutine .
Attention, je ne fais pas de Poutine un surhomme ni mon « modèle », alors attention aux amalgamesque certains vont faire rapidement, mais je suis étonné que certaines personnes, au demeurant plutôt intelligentes, se soient laissées emporter par de vieux réflexes primaires et hurlent aux loups au coté de médias et de politiques qui nous dépècent jour après jour ... et enfin, réfléchissez bien : est-ce Poutine qui a placé son pays à proximité des bases de l’Otan ?
Merci notamment à Georges Stanechy et à diverse sources du Web
« Moi, Barack Obama (...) je considère que la situation au Venezuela (...) constitue une menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis (...) c’est pourquoi je déclare l’urgence nationale pour faire face à cette menace ». OBAMA, prix Nobel de la paix et spécialiste de la guerre



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