lundi 2 décembre 2013

Il n’y a qu’une seule sorte de pauvres/ There is only a sort of poors

Source : http://www.objecteursdecroissance.be/spip.php?article442


mpOC | Posté le 30 novembre

Au début de ce mois, j’ai organisé, comme je le fais quatre fois par an, une friperie dans mon quartier. Le principe est assez simple : chacun apporte les vêtements dont il n’a plus l’usage et prend des vêtements qui lui conviennent, s’il en trouve.

En général, le tout se passe dans une ambiance festive et les vêtements restants sont confiés à une œuvre, souvent la première personne qui manifeste son intérêt pour le stock. C’est là que l’histoire commence : la nièce d’une des organisatrices nous a contactées pour recevoir les vêtements restants pour les Afghans. Ils venaient d’être expulsés de la rue de la Poste et avaient besoin, disait-elle, de tout. N’écoutant que notre bon cœur, nous avons signalé la chose aux gens, qui ont apporté en même temps que les vêtements, des couvertures, des produits d’hygiène, ect. Le tout est arrivé à bon port et cela aurait pu s’arrêter là.
Sauf que personnellement, j’ai été très touchée par les récits des militants : violence dans les manifestations, enfants ballotés, personnes se voyant entre un ici qui ne veut pas les recevoir et un là-bas dans lequel il est impossible de retourner car c’est beaucoup trop dangereux. J’ai donc décidé avec mes petites forces et mes petits bras d’aider à ma place, autant que faire se peut. Et là, j’ai ouvert les yeux comme jamais auparavant sur mes contemporains. Habituée aux réunions, aux conférences et aux débats d’idées, j’ai constaté que la réalité sur le terrain évolue bien plus vite que je ne le pensais. Il y a, certes, des tas de personnes généreuses de leur temps, de leurs biens et de chaleur humaine qui aident sans compter, qui se mobilisent souvent pour plusieurs causes en même temps et qui réussissent l’exploit d’être au four et au moulin en même temps. Ca, je le savais déjà, ces personnes rendent le monde plus heureux, plus habitable, plus humain. Et puis il y a l’autre réalité. Celle qui fait peur et qui inquiète. Cela a commencé par un petit mail : « Madame, veuillez m’excuser de soulever un tabou, mais je pense qu’il vaudrait mieux aider d’abord les Belges ». Nous y étions. J’ai fini par me rendre compte que parler d’aider d’abord les Belges, ce n’est en réalité pas un tabou du tout, c’est malheureusement un lieu commun. Si on pousse la logique de ces personnes, pour savoir qui il faudrait vraiment aider, on se rend compte qu’il ne faudrait pas non plus aider les chômeurs (enfin… si, au début, mais pas après, parce que sinon, ce sont des profiteurs), ni les gens qui sont au CPAS (profiteurs), ni les SDF (alcooliques, ou bien qui ont un chien), ni les pauvres qui ne sont pas de vrais Belges (entendez bien : qui ont l’air musulmans. Avoir l’air suffit, on s’en fout de savoir s’ils le sont vraiment, d’ailleurs qui sait que beaucoup d’Afghans dont nous parlons sont Sikhs ?). Bref, ça ne fait plus grand monde et c’est très pratique, comme ça on ne doit aider personne.

C’est à ce point du raisonnement de son interlocuteur qu’on se rend compte qu’il est un fasciste mou. Oh, pas un de ces fascistes qui enverraient volontiers leur voisin de couleur dans un camp, non, juste un fasciste qui estime qu’il y a des différences entre les gens. Que voulez-vous, il faut bien ordonner la charité. Un fasciste qui peut tolérer l’idée qu’il y ait des bébés qui dorment dans une église… Que voulez-vous y faire ? Il faut bien commencer par aider les vrais Belges. Un fasciste qui dira que tout de même, ces étrangers, que viennent-ils faire ici ? On ne peut pas accueillir toute la misère du monde… Un fasciste qui dira d’ailleurs que le miséreux, souvent, le mérite bien. D’ailleurs, obliger les chômeurs à faire du travail d’intérêt général, ce n’est pas une si mauvaise idée. Et les bénéficiaires du CPAS aussi, tant qu’à faire. Un fasciste qui voudra du sécuritaire, plus de police, des caméras de surveillance, parce que voyez-vous, les braves gens n’osent plus sortir le soir. Un fasciste qui n’aime pas trop les jeunes, non plus… Enfin si, il aime certains jeunes, ceux qui sont habillés comme les vieux et qui ne se promènent pas à plusieurs. Un fasciste qui sera souvent, d’ailleurs, climato sceptique ou pire, qui pensera qu’on peut adapter l’homme, les meilleurs résisteront. Les meilleurs, le mérite… le fasciste mou n’a que ces mots à la bouche. Le fasciste mou, lui, est méritant. Il oublie que s’il est né blanc, homme et riche, il n’a pas fait grand-chose pour mériter ça !

En réalité, nous nous laissons tous gagner par ces idées répétées jusqu’à plus soif dès que nous omettons de penser. Car la pauvreté, que ce soit celle des Afghans, des chômeurs, des SDF… a les mêmes causes et les mêmes conséquences. Les besoins humains sont les mêmes partout : abri, vêtements, nourriture, chaleur humaine, éducation… Ce qui est fait pour combler les besoins des Afghans ne prive pas les Belges de quelque chose, comme si l’énergie qu’on mettait à aider d’un côté se perdait pour les autres. Souvent, une action bénéfique attire des gens et des dons, et il n’y a pas de paroi étanche entre l’un et l’autre. La couverture qui ne sert pas à un sans-abri ira aux Afghans et inversement. Une action qui mobilise pousse les gens à se mobiliser ailleurs, plus près de chez eux, pour d’autres causes… C’est la vertu de l’exemple. Quant aux causes de la pauvreté, elle se résume en quelques mots : une petite minorité d’humains accapare la majorité des richesses. Les autres se partagent le petit reste. La confiscation des moyens de production dans les mains de quelques-uns met les autres au chômage. Il y a des guerres pour s’approprier les ressources pétrolières et gazières, et il est d’ailleurs temps de rappeler que la Belgique a des forces en Afghanistan, qui lui coûtent autrement plus cher que les Afghans présents sur son territoire. Tant qu’on refusera d’examiner en face ces causes, tant qu’on préférera investir dans une politique répressive et sécuritaire, nous aurons des chômeurs exclus, des sans-abris, des sans-papiers, des rafles et des déportations. Ces deux derniers mots vous choquent ? C’est ce qui se passe pourtant : quotidiennement, des Afghans ayant trouvé refuge en Europe sont renvoyés de force chez eux. Mais on continue d’empêcher les gens de circuler en libéralisant la circulation de marchandises, plutôt que d’arrêter les marchandises aux frontières et de laisser circuler les gens.

Refusons de nous laisser gagner par les idées qui séparent. Travailleurs et chômeurs, Belges et étrangers, nous vivons tous dans un système mortifère qui sacrifie l’humanité sur l’autel de la production et du profit pour quelques-uns. Nous pensons qu’il y a des alternatives, que d’autres mondes sont possibles. Mais il va falloir changer de voie, et vite, car telle une peste brune, le fascisme se répand. Les fascistes mous appellent de leurs vœux, de leurs votes, des fascistes vrais, qui risquent bien de vouloir faire se répéter l’Histoire. Cela commence déjà et il est temps, chacun avec nos petites forces, d’entrer en résistance. J’y suis entrée à ma manière et j’essaye d’inventer d’autres manières de vivre car, pour citer le Conseil National de la Résistance, résister, c’est créer et créer, c’est résister !

Marie-Eve Lapy-Tries

Historienne de l’art et théologienne, Marie-Eve Lapy-Tries a travaillé au Musée archéologique de Namur et a été professeur de religion. Aujourd’hui, elle se consacre à l’éducation de ses trois enfants et à la vie associative. Elle est porte-parole des objecteurs de croissance.

Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?! / Will the farmers and gardeners be soon obliged to cultivate under cover ?!

Source http://lutteaeroportnddl.com/2013/11/26/terre-et-liberte-agriculteurs-et-jardiniers-seront-ils-bientot-obliges-de-cultiver-dans-la-clandestinite/


EELV (Europe Ecologie Les Verts) a voté pour, les lobbys productivistes continuent leur sale boulot et on a un gouvernement soi disant de gauche qui est des plus anti-écolo...

Quelqu'un croit-il encore en la démocratie représentative?...

Réinstaurons le rapport de force dans la rue, nos jardins, les villes, les campagnes, et organisons-nous dès maintenant pour véritablement prendre nos vies en mains !

Nous ferions mieux de nous inspirer du mouvement autogéré du Chiapas au mexiqueplutôt que de les laisser nous déposséder de notre existence !

Terre et liberté !

Vu sur Bastamag.net, le 26/11/2013 :


Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins. Pour les promoteurs de la loi, il s’agit simplement de « protéger les entreprises ».


Semer sa propre récolte. Un acte des plus banal perpétué depuis les prémisses de l’agriculture. Un acte désormais considéré comme criminel, au même titre que l’impression de fausses monnaies, la vente de médicaments illicites à partir de molécules copiées, ou la reproduction de sacs ou de montres de grandes marques. En 2014, la chasse aux contrefaçons pourrait s’étendre jusque dans les potagers, les champs et les fermes. Le 20 novembre, les sénateurs ont voté à l’unanimité – y compris les écologistes – une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon. Celle-ci représente « près de 10 % du commerce international » et grève les recettes fiscales de la France de plus de six milliards d’euros chaque année. Or, la répression de la contrefaçon prévoit d’être étendu à l’ensemble des branches de la propriété intellectuelle. Parmi elles, les « obtentions végétales ». Un terme qui recouvre les semences de ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, que l’agriculteur sème, récolte et, de fait, multiplie.

La contrefaçon est « souvent le produit de l’exploitation d’être humains et du travail illicite » pointe le projet le loi, et « participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes ». « Les agriculteurs qui utiliseraient des semences de ferme sur leur propre exploitation [sont assimilés] de manière tout à fait abusive, à des criminels en réseau », s’insurge la Coordination rurale. « L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie », renchérit le collectif Semons la biodiversité [1] qui avait interpellé les sénateurs dans une lettre ouverte. Graines de soja, de maïs, de tomates, de céréales ou de patates pourront ainsi être considérées comme des copies illégales !

Plusieurs groupes parlementaires [2] avaient pourtant demandé que soit insérée la précision suivante : « La production à la ferme par un agriculteur de ses semences pour les besoins de son exploitation agricole ne constitue pas une contrefaçon et ce, quelle que soit l’origine de ses semences. » Au final, seuls vingt sénateurs ont voté pour l’amendement porté par le groupe communiste, suite à la promesse du député socialiste Michel Delebarre, rapporteur du projet de loi, d’un nouveau débat. « Ce débat aura lieu dans le cadre de la loi d’avenir agricole en janvier prochain, a-t-il assuré. Il n’y a pas de risques avec ce projet. » Une lecture attentive du texte révèle pourtant le contraire.

L’État au service des entreprises privées

Cette loi vient renforcer un arsenal juridique qui protège les entreprises commercialisant des semences. Depuis 2011, une loi (analysée ici) autorise la reproduction à la ferme de seulement 21 variétés de semences, en échange du paiement d’une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic)... Pour toutes autres variétés, la reproduction est donc interdite, au prétexte de ne pas violer le droit de propriété intellectuelle détenue par l’entreprise ! « La loi de 2011 demande à tous les agriculteurs qui font des semences de ferme de s’enregistrer auprès de l’administration, explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes, contacté par Basta !. Aujourd’hui, les entreprises ne poursuivent pas les agriculteurs qui n’ont pas payé cette redevance car elles n’en ont pas les moyens. Cela leur coûterait trop cher d’apporter la preuve de la contrefaçon. » Jusqu’à maintenant, les agriculteurs continuaient donc de reproduire leurs semences à la ferme, sans risquer d’être poursuivi [3].

« La nouveauté, c’est que ce projet de loi demande à l’administration d’aider l’entreprise à lutter contre les contrefaçons et de transmettre toutes les informations dont elle dispose », poursuit Guy Kastler. Les services de l’État mettront donc à disposition des entreprises une liste d’agriculteurs qui sont présumés contrefacteurs. Sur simple demande de l’entreprise détenant un droit de propriété intellectuelle sur une variété, les services des douanes pourront saisir les semences « contrefaites », ou la récolte qui en est issue. Un agriculteur ayant cultivé une variété pour laquelle les semences de ferme sont interdites pourra voir sa récolte détruite... « Ou confisquée jusqu’à ce qu’il paye des royalties (redevances, ndlr) s’il s’agit d’une espèce dérogatoire », précise Guy Kastler. Et d’ajouter que « si l’Etat n’applique pas la loi en faisant payer l’agriculteur, il pourra être poursuivi par l’entreprise », commeBasta ! l’avait déjà souligné dans cette enquête.

Des douaniers infiltrés en zone rurale ?

Pire, l’agriculteur ne devra pas seulement disposer de factures pour ses semences, mais aussi pour ses animaux reproducteurs et ses préparations naturelles. Quid du paysan-boulanger qui élabore son propre levain pour faire son pain, ou du fromager qui utilise son propre ferment ? Avec ce projet de loi, les douaniers pourront se présenter comme des acheteurs de semences de ferme en vue de prouver la contrefaçon. Ils pourront utiliser deux techniques, « l’infiltration » (article 9) et « les coups d’achat » (article 10), décrites dans la proposition de loi :



« Jusqu’à maintenant, l’entraide et la confiance sont des fondements du tissu social du monde rural », rappelle Guy Kastler. Mais avec ces dispositions, toute personnes demandant d’échanger des semences sera susceptible d’être un agent de la lutte contre les contrefaçons. De quoi générer un climat de méfiance généralisé... Pourtant, selon la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF), il existe déjà « un arsenal juridique (...) permettant aux détenteurs des certificats d’obtentions végétales de faire respecter leur droit. Il en est pour preuve l’ensemble des contrôles réalisés sur le terrain très régulièrement chez les agriculteurs et chez les prestataires de service par les organismes habilités dans le but de contrôler le respect de la législation sur les semences. » En mai dernier,Basta ! relatait la visite d’un agent de la répression des fraudes sur un marché en Ariège, où les petits maraîchers se sont vus notifier une amende potentielle de 450 euros pour diffusion de « légumes clandestins »...

Généralisation des OGM ?

« C’est cette menace constante de poursuite en contrefaçon qui a conduit les agriculteurs américains à cultiver en moins de dix ans plus de 90 % de leurs champs de soja et de maïs avec des OGM brevetés et qui a condamné à la faillite ceux qui ont voulu résister », alertent plusieurs personnalités dans le journal Le Monde. Aujourd’hui, 75 % du marché mondial de semences est contrôlé par seulement… dix multinationales ! Mais pour le sénateur socialiste Richard Yung, à l’origine de la proposition de loi sur la contrefaçon, il s’agit de « protéger nos entreprises ». Richard Yung a fait toute sa carrière dans le monde de la propriété intellectuelle et des brevets, de l’Institut national de la propriété industrielle à l’Office européen des brevets, à Munich. « Le risque, c’est que vous développiez une nouvelle plante, et qu’elle soit reproduite sans que l’on vous paye », explique-t-il, cité par Reporterre.

Que les semenciers ne soient pas payés n’est pourtant pas d’actualité. Le montant des exportations de semences et plants, hors Hexagone, représente près de 1,5 milliard d’euros en 2012-2013, soit une hausse de 15 % par rapport à l’exercice précédent. « Cette performance représente l’équivalent de 20 Airbus A320 », se félicite ainsi le Groupement national interprofessionel des semences. Celui-ci reproche aux agriculteurs qui reproduisent leurs semences à la ferme de ne pas participer au financement de la recherche. Le caractère de telle variété plus résistante aux climats secs, ou de telle autre moins vulnérable aux insectes est-elle pour autant la propriété des grandes firmes semencières ? « Il est le résultat de 10 000 ans de sélection paysanne, anonyme et publique », estime Jacques Caplat de l’association Agir pour l’environnement. Le sélectionneur professionnel serait donc tout aussi redevable en s’appropriant un travail engagé par les paysans depuis des millénaires. Mais lui ne commet pas de délit de contrefaçon.

Paroles, paroles, paroles...

Le sort du premier maillon de la chaine alimentaire se joue désormais dans les arènes politiques. En 2007 déjà, une nouvelle loi sur la contrefaçon avait fait de la semence produite à la ferme une contrefaçon. A l’époque, le groupe socialiste avait initialement soutenu, avec des élus communistes, écologistes et centristes, un amendement qui excluait de la loi les semences de ferme [4]. Ils avaient retiré leur amendement à la suite de la promesse [5] du ministre de l’époque, Hervé Novelli, de reconnaître le droit des agriculteurs de produire leurs semences et de ne pas le considérer comme une contrefaçon dans une future loi. Or, la loi de 2011 a maintenu le caractère délictueux des semences de ferme... Et ce sont aujourd’hui les socialistes qui le promettent à leur tour...

Une bataille législative s’amorce, alors même que le gouvernement a estimé que le texte devait être voté en « procédure accélérée ». Le projet de loi sur les contrefaçons devrait être discuté à l’Assemblée nationale en février 2014. Face à l’arsenal législatif déployé pour interdire aux paysans d’exercer leur métier, unecampagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs et des jardiniers a été lancée. Après les sénateurs, les députés se contenteront-ils aussi de se comporter en simple chambre d’enregistrement des desiderata des lobbys industriels ? Et de considérer nombre d’agriculteurs comme des voleurs ?

Sophie Chapelle
(@Sophie_Chapelle)

Photo : CC Daniel Jolivet

Notes


[1] Ce collectif regroupe 22 associations et syndicat, et promeut le respect absolu du droit des agriculteurs de réutiliser et échanger leurs semences.


[2] Les groupes écologiste, CRC (communiste républicain citoyen), Nouveau-Centre, UMP, RDSE (Rassemblement démocratique et social européen).


[3] A l’exception du blé tendre pour lequel le décret est déjà appliqué.


[4] L’amendement défendu était le suivant : « Ne constitue pas une contrefaçon la reproduction par un agriculteur de semences de ferme pour les besoins de son exploitation agricole, et ce quelle que soit l’origine de ces semences. »


[5] Lire la retranscription des débats du 17 octobre 2007.

collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes | 26/11/2013 à 21:31 | Catégories:Uncategorized | URL: http://wp.me/p1hwU8-1JB